jeudi 19 juillet 2018

Affaire Benalla : raison garder s.v.p. !

Alexandre Benalla ancien "gorille" du PS et d'Arnaud Montebourg, recyclé en Macronie




Les médiats et les oppositions s'agitent beaucoup à propos de la diffusion d'une video prise par un militant de La France Insoumise, montrant un collaborateur de la présidence de la République frappant à terre un manifestant en marge de défilés du Premier Mai dernier.

Il est effectivement grave que quelqu'un s'affuble en policier alors qu'il ne l'est pas : c'est nuisible aux vrais policiers comme aux quidams.

Mais au-delà de cette usurpation, sur le recours à la violence ?

Je suis certainement imperméable aux "faleurs 2 la répuplik", aux valeurs zumanistes et zeuropéennes, mais la violence exercée par Alexandre Benalla sur ce manifestant ne me choque pas tant que j'ignore dans quelles circonstances M. Benalla a été amené à frapper le manifestant : qu'avait fait ce manifestant ? comment se comportait-il ? s'agissait-il d'un casseur ? menaçait-il des policiers ?

On est ici, comme trop souvent, dans la "soft-idéologie" : la compassion quasi inconditionnelle envers quiconque est vu en train de subir la violence d'une personne apparemment dépositaire de l'autorité. Sans référence au comportement qui a pu amener cette violence, cette répression. Ce qu'a filmé le vidéaste de La France Insoumise n'est qu'un point de détail, une image d'un film plus long dont l'épisode précédent nous reste inconnu.


Franchement, le retard de l'Exécutif à s'exprimer, son indulgence envers Alexandre Benalla dont il a tenté de régler les débordements dans la discrétion, sont incomparablement moins répréhensibles, critiquables que cette déclaration d'Emmanuel Macron :


"La France n'acceptera pas de déportations de migrants à travers l'Europe".


Parce que là, le chef de l'Etat exprime son appui au Grand Remplacement des populations de souche européenne par les immigrés africains et levantins. Ce qui est impardonnable.


L'affaire Benalla aurait pu se produire sous Hollande, sous Sarközy, sous Chirac, sous Mitterrand, pour ne pas remonter plus loin.

Ca pourrait arriver sous Mélenchon, sous Olivier Faure, sous Le Pen, sous Wauquiez.

Cette affaire est sur-jouée. Ne tombons pas dans le panneau, quelle que soit notre aversion, justifiée, envers la Macronie.