Affichage des articles dont le libellé est Emmanuel Macron. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Emmanuel Macron. Afficher tous les articles

lundi 20 juillet 2020

Euronews : une chaîne faussement européenne, porte-voix des lobbies migratoires

Lundi 20 juillet 2020 (20/07/2020).

A Bruxelles, les négociations vont reprendre vers 16h entre 27 chefs de l'Exécutif des Etats européens sur le plan de relance franco-allemand de l'économie européenne.

Euronews nous met en scène un homme et une femme masqués (crise sanitaire oblige....)marchant côte à côte dans ce qui pourrait être un hall et des couloirs d'un bâtiment des institutions européennes. A un moment donné, le femme poursuit son chemin, tandis que l'homme enlève son masque, s'arrête ou ralentit et s'adresse directement aux télespectateurs. Il marmonne son nom, rappelle brièvement les enjeux de la négociation, et s'arrête lourdement, agressivement sur l'un d'entre eux : l'état de Droit.

Qu'est-ce que c'est que cette connerie ?

C'est un machin inventé pour réduire le pluralisme d'opinion et d'expression au sein de l'Union Européenne. En gros, il s'agit de s'immiscer dans la politique intérieure de pays anciennement satellites de l'URSS, principalement la Hongrie et la Pologne, pour leur interdire tout écart par rapport aux limites du pluralisme politique acceptable par George Sörös, Daniel Cohn-Bendit, Bernard-Henri Lévy, ARTE, Télérama, Jean-Marc Ayrault etc....

Le président du Conseil européen, le déplorable libéral belge Charles Michel (°1975) avait, peu avant l'ouverture du sommet, annoncé la couleur : il tenait à ce que des sanctions financières (pas de subventions) soient appliquées à l'encontre des Etats de l'UE (essentiellement Hongrie et Pologne) qui ne respecteraient pas "l'état de Droit", c'est-à-dire dont les gouvernements oseraient se défendre contre la propagande des organisations de George Sörös, qui refuseraient une répartition des "migrants" follement admis au sein de l'UE par des Etats comme l'Espagne, l'Italie, le Portugal, à gouvernement socialaud, la Vrôôôôôôônce macronienne, et qui veulent les refiler à d'autres.

Déjà, samedi ou dimanche, Emmanuel Macron s'était engouffré dans cette voie en déclarant que les "valeurs", les principes de "l'état de Droit" étaient le fondement de la construction européenne. Ce qui est du deconantum : l'Europe, ce ne sont pas des valeurs (et surtout pas des valeurs universelles impropres à fonder une identité spécifique....), l'Europe c'est une fugue de Bach, une infante de Velazquez, une sculpture de Michel Ange, des ethnies (oui des ethnies !).

Euronews est en concurrence avec la chaîne de merde ARTE et France 24 (Damien Coquet, Gauthier Ribinsky, Caroline de Camaret) pour le prix du meilleur porte-voix des lobbies migratoires.

Euronews nous bassine régulièrement avec les "invisible workers", ces saisonniers exploités en Europe, mais bien sûr sans jamais dénoncer les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe qui conduisent à ces situations.

"L'état de Droit", dans la bouche de Charles Michel, d'Emmanuel Macron et de leurs amis est une machine de guerre pour imposer la poursuite et l'amplification des flux migratoires évoqués ci-dessus, pour réduire le pluralisme d'opinion acceptable dans l'UE. Autrement dit : élargir le champ des sujets dont on dira : ceci n'est pas une opinion, c'est un délit (critique de l'immigration assimilée au "racisme", mise en cause de l'historiographie officielle de certaines pages de l'Histoire etc....).

C'est un outil pour imposer une plus grande uniformité sur les questions sociétales entre les Etats de l'UE, qu'il n'en existe entre les Etats fédérés des Etats-Unis d'Amérique.

Le résultat sera une plus grande impopularité de l'UE et une promotion des mouvements et personnalités eurosceptiques (Philippe de Villiers, Eric Zemmour, le RN etc....)


Les mensonges des "souverainistes" prennent l'apparence de vérités avec le concours de Macron, de Charles Michel et de médiats comme Euronews, Arte etc.....



Une réforme urgente des traités européens : l'abrogation de la Charte des Valeurs, et son remplacement par une version européenne du Premier Amendement à la Constitution des Etats-Unis d'Amérique.

lundi 23 septembre 2019

Fermeté et "humanité" : le foutage de gueule macronien

Emmanuel Macron annonce (17/09/2019) un débat parlementaire prochain sur l'immigration devant les élus de sa majorité (LREM et MoDem).

Les limites de ce débat ont été posées dès avant l'intervention de 
 "Manu".

Une mise en scène médiatique bien orchestrée

 Madame Belloubet, sa Ministre de la Justice, rappelle : "Il nous faut absolument préserver (sic) le droit d'asile".

Stanislas Guérini, Délégué Général (chef en titre) du parti Macronien annonce : "Il faut à tout prix maintenir l'Aide Médicale d'Etat (en faveur des "migrants", réguliers ou non. 

"Absolument", "A tout prix".

Les médiats à la botte martèlent : "Arrêtons les fantasmes : la France a toujours (sic) été un pays d'immigration".

"Manu" lui-même, avant d'accéder à la présidence de la République en 2017, déplorait publiquement que la France, à cause de son chômage élevé, ne soit pas davantage un pays choisi par les candidats au statut de réfugié. A cette occasion, il qualifiait de "héros" (sic) ces demandeurs d'asile.

Il est douteux qu'il ait changé d'avis.

LCI (La Chaîne Info) s'applique à donner la chair de poule aux convulsionnaires de l'antiracisme avec ce titre dans sa bande passante : "Immigration : Macron vire-t-il à droite ?".

Le dyptique "fermeté" - "humanité"

Tout en rappelant son attachement au droit d'asile, Manu concède que celui-ci est parfois détourné. Quelle audace !

Manu a désigné depuis longtemps son adversaire : le Rassemblement National. Et il a dû encaisser cette nouvelle alarmante : plus de 60% de la population résidant en France est hostile à davantage de flux migratoires venant d'Afrique et d'Asie (Moyen-Orient inclus). De quoi désespérer les salles de rédaction d'Arte et de Télérama. 

L'un des "trucs" pour illusionner le public sur l'immigration consiste à jouer sur les notions de fermeté et d'humanité.

Au public en général qui constate le changement de populations dans le paysage, on annonce qu'on va agir avec plus de "fermeté".

Aux autorités morales, aux églises, aux loges, aux ONG, à la CIMADE et au CCFD, on assure que la Vrônce, pays des Droidloms et métropole de la Franfoconnerie, continuera à être irréprochable quant l'"humanité" qui inspirera toujours sa politique migratoire.

On notera le rôle néfaste joué par le syndicat CFDT dans ces polémiques. Il y a 22 ans, Nicole Notat, secrétaire générale de ce syndicat, adjurait le gouvernement Juppé de ne pas tenir compte d'un rapport rédigé par un député RPR et une député UDF nommée Sauvagot (?) réclamant plus de fermeté et moins de laxisme (rebaptisé "humanité"). En 2019, c'est son successeur, Laurent Berger, à la réputation de modération et d'attitude constructive qui monte au créneau contre les annonces de Manu.

Le leurre de la répartition des "migrants"

Ne nous racontons pas d'histoires : dans un espace de : 1°) libre circulation des personnes et de 2°) non discrimination, la répartition de "migrants" entre Etats européens est un leurre. Une fois admis en Europe, ils finiront par aller et s'établir où ils voudront.

Or, dans le même temps où Manu "sème le trouble dans sa majorité" (Une du Figaro du 19/09/2019) avec ses propos sur l'immigration, il rencontre le président du Conseil italien Giuseppe Conte avec lequel il réclame de l'UE qu'elle instaure des quotas de répartition automatique des "migrants" entre pays de l'UE. Avec sanctions financières à l'égard des Etats qui refuseraient cette répartition.

Ce qui signifie que les Etats européens ont le droit de discuter du nombre de "migrants" qui passeront dans un premier temps par leur territoire  MAIS en aucun cas de la question de savoir s'il est opportun ou non d'admettre ces "migrants" sur le sol européen. 

Ce qui va doper l'europhobie et l'euroscepticisme puisque dans l'Europe de Macron et de ses amis, on n'a pas le droit de refuser de se laisser envahir : la politique migratoire est laissée aux "migrants", à leurs passeurs et aux O.N.G. 

Aux Etats de "travailler l'opinion" pour qu'elle se résigne à toujours davantage de flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe, avec l'aide de Télérama, de France Culture, d'Arte et des autorités morales.

La répartition (forcément provisoire) des "migrants" entre Etats participe de ce travail de l'opinion : le nombre d'admis apparaît très restreint, voire mesquin, pour qui ne sait pas faire d'additions.

 

mardi 31 juillet 2018

Le casse du siècle selon BFM TV, chaîne de Patrick Drahi



BFM TV, une des chaînes de M. Patrick Drahi (photo ci-dessus) a consacré un documentaire, diffusé et rediffusé plusieurs fois, à la partie de la carrière d'Emmanuel Macron qui va de l'entrée de ce dernier dans l'entourage de François Hollande, tout juste élu en 2012, jusqu'à sa propre accession à la présidence de la République en mai 2017 (1).

Ce documentaire est intitulé "le casse du siècle".

BFM TV doit être satisfait de cette production puisqu'il l'a déjà diffusée plusieurs fois.

L'utilité de ce documentaire pour les opposants à la Macronie est de rappeler les origines de l'ascension d'Emmanuel Macron, les influences nauséabondes qui ont contribué à rendre celle-ci possible.

Ainsi trouve-t-on Julien Dray (2) qui se vante d'avoir rapidement décelé en Emmanuel Macron une pépite (sic) et d'avoir conseillé à François Hollande, réticent tout d'abord, d'en faire un ministre.

On trouve également Jacques Attali (3) qui décrit François Hollande comme "un être gentil" (sic). Autrement dit : Flanby, Fraise des Bois.

A l'origine de la "découverte" d'Emmanuel Macron, il y a bien l'extrême-gauche immigrationniste : Julien Dray co-fondateur de l'officine SOS Racisme, Jacques Attali fondateur trente ans après SOS Racisme d'une association pour l'accueil massif de prétendus migrants.

Ces gens-là savaient ce qu'ils faisaient.

On peut par contre se demander si Philippe de Villiers (4) est conscient du ridicule de ses postures.

Il se montre flatté de l'appréciation positive portée par Brigitte Macron sur un de ses livres de mémoires politiques.

Philippe de Villiers est "bluffé" par un ministre de l'Economie (Emmanuel Macron) qui, au lieu de lui parler d'économie, lui parle du "légendaire français" (sic), c'est-à-dire de Jeanne d'Arc. Comment l'extase vient à Monsieur le Vicomte.....

Emmanuel Macron achève sa conquête de Philippe de Villiers en exprimant son indifférence ("ça, je m'en fous") devant les critiques prévisibles de sa participation aux folkloriques fêtes johanniques. Manu la classe ! Monsieur le Vicomte est ébahi/

Enfin, le vicomte Philippe de Villiers confie, à propos d'Emmanuel Macron : "Il m'aime (sic) bien. Je crois que s'il avait à passer une soirée, il préférerait la passer avec moi plutôt qu'avec Castaner" (5).

Fermez le ban !

La chaîne de Citizen Drahi nous montre François Baille-Roux heureux de se rendre à Emmanuel Macron, mais omet de nous signaler que, quelques mois auparavant, il le désignait comme le candidat des "puissances d'argent".

On reste confondu devant la naïveté ou la flagornerie de Laurence Haïm  lorsque cette journaliste, porte-parole d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, narre qu'elle a confié à son candidat qu'il avait autour de lui des jeunes militants prêts à mourir (sic) pour lui.

Mourir pour Macron ? Vous croyez vraiment que ça peut exister, ça ?

Le documentaire de la chaîne de Patrick Drahi attribue à Emmanuel Macron un "sixième" sens, politique, un flair que la suite des événements n'a pas confirmé.

Emmanuel Macron aurait prévu la renonciation de François Hollande à se représenter, l'échec de Juppé, l'échec de Manuel Valls.

Emmanuel Macron aurait prévu le maintien de la candidature de François Fillon malgré les pressions exercées sur lui pour qu'il renonce. On ne nous dit pas ce qu'Emmanuel Macron pensait du montage médiatico-judiciaire orchestré contre François Fillon. Non, pour Emmanuel Macron, Fillon est "un bourgeois du XIXe siècle qui ne voit pas où est le problème".

Le problème d'Emmanuel Macron est de ne pas voir que la primaire "de la droite et du centre" avait donné à François Fillon une légitimité (2/3 des voix pour Fillon contre 1/3 pour Juppé) et une indépendance par rapport aux appareils des partis qui lui interdisaient de renoncer.

François Baille-Roux fait plus démocrate-crétin plus que démocrate-chrétien quand, après avoir décrit tout d'abord Emmanuel Macron pour ce qu'il est ("le candidat des puissances d'argent"), il se rallie à lui pour faire échouer François Fillon.

On a droit à la Schadenfreude (joie mauvaise) du toujours malfaisant Daniel Cohn-Bendit qui se réjouit de la recomposition politique imposée par la fausse victoire d'Emmanuel Macron. Ca lui permet de régler des comptes. Et d'espérer une Europe dont les références identitaires seront philosophiques et en aucun cas ethniques. Grâce aux flux migratoires massifs et continus.

Ce documentaire de la chaîne de Patrick Drahi est largement antérieur à l'éclatement de ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Benalla au début de la seconde moitié de juillet 2018.


N   O   T   E   S

(1) pour ce qui est de la période antérieure, on apprend par Alain Minc (un homme du même sérail que Jacques Attali et Julien Dray) que, jeune inspecteur des Finances, Emmanuel Macron se voyait président de la République trente ans plus tard. C'était une erreur :  trente ans après avoir été inspecteur des Finances Emmanuel Macron sera un ex-président de la République.

(2) ancien dirigeant de l'Union des Etudiants Juifs de France, ancien député socialiste de l'Essonne (Sainte-Geneviève-des-Bois, Fleury-Mérogis), immigrationniste forcené, né en Afrique du Nord, comme Jacques Attali.

(3) Né dans une famille juive d'Algérie, polytechnicien, énarque, ancien conseiller de François Mitterrand pour les questions économiques dès l'époque où François Mitterrand était premier secrétaire du parti socialiste.

(4) ancien député de Vendée, ancien ministre UDF (giscardien); s'est trouvé un créneau politique spécifique, le prétendu souverainisme, à partir de la campagne de ratification du traité de Maastricht (1992) qui a muté les Communautés Européennes en Union Européenne à partir de 1994.

(5) Ancien député socialiste des Alpes de Haute-Provence (°1972), désigné comme leader de La République En Marche par la volonté d'Emmanuel Macron.


jeudi 19 juillet 2018

Affaire Benalla : raison garder s.v.p. !

Alexandre Benalla ancien "gorille" du PS et d'Arnaud Montebourg, recyclé en Macronie




Les médiats et les oppositions s'agitent beaucoup à propos de la diffusion d'une video prise par un militant de La France Insoumise, montrant un collaborateur de la présidence de la République frappant à terre un manifestant en marge de défilés du Premier Mai dernier.

Il est effectivement grave que quelqu'un s'affuble en policier alors qu'il ne l'est pas : c'est nuisible aux vrais policiers comme aux quidams.

Mais au-delà de cette usurpation, sur le recours à la violence ?

Je suis certainement imperméable aux "faleurs 2 la répuplik", aux valeurs zumanistes et zeuropéennes, mais la violence exercée par Alexandre Benalla sur ce manifestant ne me choque pas tant que j'ignore dans quelles circonstances M. Benalla a été amené à frapper le manifestant : qu'avait fait ce manifestant ? comment se comportait-il ? s'agissait-il d'un casseur ? menaçait-il des policiers ?

On est ici, comme trop souvent, dans la "soft-idéologie" : la compassion quasi inconditionnelle envers quiconque est vu en train de subir la violence d'une personne apparemment dépositaire de l'autorité. Sans référence au comportement qui a pu amener cette violence, cette répression. Ce qu'a filmé le vidéaste de La France Insoumise n'est qu'un point de détail, une image d'un film plus long dont l'épisode précédent nous reste inconnu.


Franchement, le retard de l'Exécutif à s'exprimer, son indulgence envers Alexandre Benalla dont il a tenté de régler les débordements dans la discrétion, sont incomparablement moins répréhensibles, critiquables que cette déclaration d'Emmanuel Macron :


"La France n'acceptera pas de déportations de migrants à travers l'Europe".


Parce que là, le chef de l'Etat exprime son appui au Grand Remplacement des populations de souche européenne par les immigrés africains et levantins. Ce qui est impardonnable.


L'affaire Benalla aurait pu se produire sous Hollande, sous Sarközy, sous Chirac, sous Mitterrand, pour ne pas remonter plus loin.

Ca pourrait arriver sous Mélenchon, sous Olivier Faure, sous Le Pen, sous Wauquiez.

Cette affaire est sur-jouée. Ne tombons pas dans le panneau, quelle que soit notre aversion, justifiée, envers la Macronie.




jeudi 27 juillet 2017

La "Grande Nation", ou la solidarité à sens unique

Avertissement : la lecture de l'article qui suit est déconseillée aux maurrassiens, villiéristes, paléo-gaullistes, mélancho-bolivariens, souverainistes, stato-nationalistes de toutes obédiences.

Janvier 2013 : le régime national-hollandiste lance une opération militaire pour sauver le régime de Bamako d'une offensive djihadiste. Ceci est en cohérence avec les inquiétudes exprimées par Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères de la Hollandie concernant la formation d'un "Sahelistan" dans cette partie de l'Afrique.

Le lancement de cette opération ne rencontre quasiment pas d'opposition dans l'opinion publique de la France d'Europe.

Par contre, nombreux sont les hommes politiques qui déplorent que la France intervienne seule. Les contributions africaines sont lentes à venir. Les déplorations françaises visent surtout l'absence des partenaires européens. 

Pierre Lellouche (U.M.P.) annonce qu'à l'occasion de la célébration du 50ème anniversaire du traité franco-allemand du 22 janvier 1963, il va interpeller ses collègues allemands du Bundestag sur l'inaction allemande.

Daniel Cohn-Bendit (Verts), qu'on ne savait pas si porté sur la chose militaire, dénonce au Parlement Européen la solitude de la France qui paierait le prix du sang (sic) pour l'Europe.

Christophe Barbier (éditorialiste de L'Express) préconise que le coût de l'intervention militaire française soit déduit du déficit public du pays : la France se battrait pour l'Europe et aurait droit à ce que ses partenaires et alliés reconnaissent qu'elle finance leur sécurité.

François Fillon déplore fortement l'absence d'une contribution militaire de l'Allemagne.

Emma Bonino, ministre italienne de gauche, narre qu'au cours d'un Conseil des Ministres européens des A. E., Laurent Fabius aurait pris ses collègues à rebrousse-poil en leur réclamant un financement de ce qui est apparu à ces derniers comme les guerres de la France (expression de Sylvie Goulard, employée dans le même esprit qu'Emma Bonino, pour souligner la maladresse de Laurent Fabius).

Au fil des mois et des années, l'effort militaire français au Mali a été finalement appuyé par des contributions africaines et européennes.

Mercredi 26 juillet 2017 : deux soldats allemands en mission au Mali sont tués dans un accident d'hélicoptère.

https://www.zeit.de/politik/ausland/2017-07/mali-bundeswehrhubschrauber-absturz-tiger-un-einsatz

Don't German lives matter ?

Aucune réaction audible des responsables politiques français et des médias. Indifférence ?

Jeudi 27 juillet 2017 : le quotidien populaire Le Parisien titre .... sur le risque de mainmise allemande sur la FNAC et sur Darty.

L'effet aurait pu être désastreux en Allemagne où l'opinion selon laquelle la sécurité du pays est en jeu au Mali est loin d'être majoritaire. 

L'édition du Parisien évoquée ci-dessus paraît le jour même où le gouvernement de la Macronie procède à une nationalisation temporaire d'un chantier naval pour empêcher que le capital de ce chantier naval soit majoritairement détenu par des opérateurs italiens.

jeudi 23 mars 2017

Emmanuel Macron, l'homme de l'Anti-Europe

La chaîne TV d'info continue BFM (que d'aucuns étiquettent BFMacron) exultait en mars dernier : le ministre national-hollandiste de la Défense Jean-Yves Le Drian s'apprêtait à rallier la campagne d'Emmanuel Macron. En Marche...

L'éditorialiste Laurent Neumann (qui a des airs à Pierre Perret), ancien du torchon hebdomadaire Marianne, s'en réjouissait manifestement, et tentait de nous faire croire que c'était l'engagement "européen" du Maqueron qui aurait séduit le ministre breton.





En quoi Emmanuel Macron est-il "européen" ?

En rien.

Comme Romano Prodi qui a manifesté dans la rue, en 1995, contre le non-lieu d'un tribunal militaire italien en faveur d'un ancien capitaine allemand et argentin (Erich Priebke), vaincu de la guerre 1939-45. Romano Prodi était alors chef du gouvernement italien. On en a fait ensuite un président de la Commission Européenne !

Comme la saloperie de chaîne TV ARTE dont les journaux sont présentés, version allemande par une Turque, et version française par une Afro-Caribéenne.

Si c'est ça l'Europe....Si c'est ça être européen.... il faut avoir au moins la même dose de natioscepticisme (1) que votre serviteur pour ne pas voter Marine Le Pen, Geert Wilders, Matteo Salvini etc...

L'engagement du Maqueron consiste à se reposer sur les institutions de l'Union Européenne pour faire passer auprès des opinions publiques européennes ce qu'elles n'accepteraient pas de leurs dirigeants stato-nationaux. Ou plutôt ce que ces dirigeants stato-nationaux ne se sentent pas assez forts pour imposer tout seuls à leurs opinions publiques : répartition obligatoire des "migrants" ou "réfugiés", accords de libre-échange avec la Grand Large (2) etc....

Si c'est ça être européen.....!

Emmanuel Macron veut créer un Office Franco-Algérien pour la Jeunesse (3) pour....faciliter la mobilité, autrement dit l'accueil en France d'Europe de davantage encore de fils et petits-fils de fellaghas (4).

Si c'est ça être européen.....!

Emmanuel Macron est prêt à reconnaître la "colonisation" comme un "crime contre l'Humanité". Sans qu'on sache si c'est la "colonisation" en général ou celle de l'Algérie par la France d'Europe. La reconnaissance d'un "crime contre l'Humanité" ouvre la voie à l'attribution de réparations aux victimes ou à leurs ayant-droit. Abdelaziz Bouteflika, avant d'être élu président de la Djézaïrie Démocratique et Populaire, s'était naguère fait le théoricien des "réparations" dues par la France d'Europe à la Djézaïrie au titre de la Guerre d'Algérie (5). Et la réparation attendue de l'ancien garçon de bain d'Oujda était la libre circulation de ses concitoyens vers la France d'Europe et leur libre établissement. Déjà !

Si c'est ça être européen .....!

La France d'Europe a besoin de dirigeants qui sachent dire merde à Alger, ou soient au moins capables de lui faire un bras d'honneur comme le sénateur LR de la Meuse Gérard Longuet quand on lui a parlé de repentance.

Je suis un Européen .... convaincu. Largement par natioscepticisme (1). Cela m'a pris dans mon enfance en regardant des cartes de géographie dans le contexte des guerres coloniales. Sur ces cartes était représenté ce qu'on appelait alors l'Union Française (6). On nous apprenait que cette Union comprenait la France Métropolitaine (ce que j'appelle plus haut la France d'Europe) et la France d'Outre-Mer qui se subdivisait elle-même en différentes entités de différents statuts, sur 4 continents. Le drapeau français était tout particulièrement présent sur le continent africain, de la Méditerranée à l'équateur et au-delà dans l'Océan Indien. Dix ans et davantage avant d'être électeur, j'ai ressenti qu'au sein de l'Union Française, j'appartenais à une ethnie, à un groupe de population minoritaire, et qui le serait de plus en plus. Une entité minoritaire de gens moins pauvres, moins jeunes et moins aimés que les autres. J'ai souhaité la fin de la France multicontinentale et pluriethnique. L'Europe m'est apparue comme une solution de rechange : se retrouver entre Européens, comme avant l'émergence des Etats-nations. Mon européisme n'était-il pas fondé sur le repli, sur l'entre-soi ? Si, et alors ? J'ai souhaité le remplacement des Etats-nations européens par une entité qui protège mieux les Européens de ce qui n'était pas eux, de ce qui était, est, extérieur à l'Europe. Je me suis vu comme un nationaliste européen faisant le choix du fédéralisme comme mode d'organisation interne de l'Europe. Comme un Européen convaincu.

Ceux qui feront le choix d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle française du printemps 2017, sont différents des Européens convaincus. Ces Zeuropéens cons et à vaincre ne veulent pas remplacer les Etats-nations européens historiques. Ils veulent éloigner les décideurs politiques de ceux qui subissent les conséquences de leurs décisions. Ils veulent, comme la députée PS du nord-ouest de Paris, Annick Lepetit, une Europe pour la convenance du reste du monde. Une Europe dans laquelle les "droits-de-l'-Homme" abstraits et universels sont instrumentalisés pour éroder les libertés fondamentales concrètes, dont la liberté de décider qui peut être, ou non, notre concitoyen, et à quelles conditions.

Dans l'Europe d'Emmanuel Macron, les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe ne pourraient pas être contrecarrés. C'est un soutien, non du Maqueron, mais de Benoit Hamon, le conseiller départemental PS de l'Essonne Jérôme Guedj, qui le rappelle : toute restriction au regroupement familial, notamment par la fixation de quotas d'immigration légale serait .... illégale. Parce qu'elle contreviendrait au droit de l'Union Européenne. Certes, pour le moment, mais le droit de l'Union Européenne permet aussi à tout Etat membre de faire usage d'une clause d'opting-out. La France d'Europe peut très bien s'exempter, pour garder à l'Europe sa population européenne historique, des clauses du droit européen qui sont susceptibles d'empêcher une suspension du regroupement familial et la mise en place de quotas d'immigration. Pour que l'Europe reste européenne, démographiquement, ethniquement, culturellement, il faudra aussi, peut-être savoir dire merde, ou faire un bras d'honneur aux Zeuropéens cons et à vaincre de Bruxelles et de Strasbourg.

Macron ? Non, merci !


N O T E S

(1) On entend ici par natioscepticisme la récusation de l'Etat-nation comme principal cadre d'identité et de solidarité, du fait de l'impact des flux migratoires intercontinentaux sud-nord, massifs et continus, depuis des décennies, vers les pays européens.

(2) On a vécu durant l'automne 2016, l'épisode comique du veto de la Wallonie à l'accord de libre-échange euro-canadien. Le calamiteux président de la région wallonne, Paul Magnette (PS), dans l'opposition au gouvernement fédéral belge, a "fait de la résistance" pendant quelques jours, pour nous rappeler son existence, et embarrasser le gouvernement fédéral avant de rentrer dans le rang.

(3) Il existe déjà deux offices franco-quelquechose pour la jeunesse : un office franco-allemand, le plus ancien, créé par le traité franco-allemand de janvier 1963, et un office franco-québécois. Le tropisme algérien vers le nord de la Méditerrannée fait de cette proposition d'Emmanuel Macron une provocation.

(4) Fellagha était le nom donné, notamment entre 1952 (début des troubles en Tunisie) et 1962 (indépendance de l'Algérie), aux Nord-Africains qui combattaient les armes à la main pour l'indépendance de l'un ou l'autre des pays du Maghreb. Eux-mêmes se dénommaient "fédaï" ou "moudjahid".

(5) Contrairement à la désinformation ethnomasochiste, le terme de Guerre d'Algérie était utilisé en France d'Europe dans l'opinion et dans les médiats dès 1954 (débuts des troubles en Algérie). La reconnaissance par le gouvernement français des opérations militaires en Algérie comme s'insrivant dans le cadre d'une guerre n'a eu d'effet et d'intérêt que pour le statut des soldats français qui y ont participé : elle leur donne les mêmes droits que ceux des autres anciens combattants ayant pris part à une guerre. Les ethnomasochistes de la rédaction de Télérama, d'ARTE, et autres malfaisants personnages à la Benjamin Stora ont prétendu que la non-reconnaissance des campagnes militaires d'Algérie des années 1950 et 1960 comme une guerre trahissait une longue réticence de la France d'Europe, à "assumer son Histoire", à "regarder son passé en face". Je ne me sens pas concerné : enfant, puis ado, j'ai souhaité la sécession de l'Algérie pour ne pas avoir 9 millions de concitoyens Arabo-Musulmans. Je l'assume. Et je n'ai pas changé d'avis.

(6) Cette prise de conscience d'un non-citoyen se rapproche du point de vue de l'homme d'Etat Edouard Herriot. Ce dirigeant du parti radical relevait lors des travaux préparatoires à la Constitution de 1946 et tout particulièrement du Titre de la Constitution portant création de l'Union Française : "Vous êtes en train de faire de la France la colonie de ses colonies".