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dimanche 16 décembre 2018
JE SUIS RACISTE
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jeudi 27 septembre 2018
De "Kill the Boer" à "Pendez les Blancs" : pas d'amalgame !
![]() |
Nick Conrad |
L'adversaire, l'ennemi, ce n'est pas Nick Conrad, dont j'ignorais l'existence jusqu'à hier.
L'adversaire, l'ennemi, c'est la LICRA qui veut se remplumer avec cette histoire.
https://jeanmarielallau.blogspot.com/2012/04/en-1983-le-ministre-ps-du-travail-qui.html
Il ne faut pas confondre le clip "Pendez les Blancs" qui n'amènera la pendaison d'aucun Babtou en Europe
avec
"Kill the Boer", chanson en vogue chez les Jeunes de l'African National Congress quand Julius Malema en était l'animateur.
"Kill the Boer" a été précédé et suivi de passages à l'acte : assassinats de fermiers blancs en Afrique du Sud.
Il n'est pas établi que cette chanson ait provoqué plus de passages à l'acte qu'elle n'en illustrait.
"Kill the Boer" n'est pas pire que l'atroce "Chant des Partisans" de la guerilla française de 1940-1944.
"Kill the Boer" n'est pas pire que l'atroce "Chant des Partisans" de la guerilla française de 1940-1944.
Mais nous ne sommes pas en Afrique du Sud......
Pour une fois, c'est moi qui dirais : PAS D'AMALGAME !
Nick Conrad se contente de chanter.
L'ignoble LICRA, qui le poursuit, est activement complice du Grand Remplacement par lequel les populations historiques de l'Europe dont progressivement remplacées par des populations issues d'Afrique et d'Asie occidentale.
Saluons l'initiative de la Russie et de la Hongrie d'accueillir quelques fermiers Afrikaners, en attendant mieux si nécessaire, et laissons Nick Conrad chanter ses insanités sans lui faire de la publicité.
Je voudrais vivre dans une société où on puisse se dire "merde" et "je ne vous aime pas", y compris à raison de l'ethnicité.
Je parie que la liberté de parole sert de soupape et évite les passages à l'acte, plutôt qu'elle n'incite à ceux-ci.
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mardi 8 août 2017
Cedric Herrou, ou la générosité avec ce qui n'est pas à soi
Les médiats du mardi 8 août 2017 rapportent avec désapprobation l'odyssée d'un navire affrêté par l'association Defend Europe pour contrer les flux migratoires trans-méditerranéens sud-nord et le trafic d'êtres humains. La chaîne TV France 24 exprime sa satisfaction que le navire soit présentement bloqué par des "pêcheurs tunisiens", sans se préoccuper de savoir quels liens peuvent exister entre "pêcheurs" et "passeurs". Encore moins de savoir quels liens unissent organisations humanitaires de "sauvetage" en mer de "migrants" et "passeurs".
Les mêmes médiats ont prononcé une sentence : Defend Europe est .......d'extrême-droite. Donc, mauvais, à combattre, à dénoncer, à contrecarrer. France 24 s'alarme que les amis de Defend Europe soient "actifs sur les réseaux sociaux". Je confirme cette activité dont je me réjouis. Une initiative visant à stopper ou du moins à ralentir le Grand Remplacement des populations européennes doit être soutenue et encouragée. Surtout qu'elle réunit de jeunes Européens d'Allemagne, d'Autriche, de France, d'Italie. Bravo les gars, vous refaîtes une C.E.D. (Communauté Européenne de Défense) et préfigurez ce que devra être l'Etat fédéral européen à naître.
France 24 ne se contente pas de dénoncer Defend Europe et ses actions en Méditerrannée. La chaîne présente les visages des militants de Defend Europe à l'écran et annonce que le navire se dirigerait vers le port de Catane.
Pour se consoler, France 24 nous narre un nouvel épisode judiciaire de l'"agriculteur" Cedric Herrou. J'ignore ce que produit ce curieux "agriculteur", mais il incarne la pseudo-générosité, celle qui consiste à être généreux avec ...... ce qui n'est pas à soi. Cedric Herrou est un introducteur en Europe, non de plantations, mais de "migrants" illégaux. Il ne s'en cache pas, se réclame de cette activité pseudo-humanitaire et dispose de tout un fan-club associatif et médiatique. Il vient d'être condamné à nouveau à des légères peines qui le "surprennent". L'idéologie, les prétendues valeurs qui portent son action sont des produits frelatés, des nuisances idologiques. France 24 relate sa condamnation et le présente comme un exemple. Un exemple qui console ses journalistes et son public de devoir assister aux activités de Defend Europe contre le Grand Remplacement.
L'"agriculteur" Cedric Herrou est généreux avec ce qui n'est pas à lui, ni à ses amis. Ces migrants illégaux, pour ne pas dire ces envahisseurs, qu'il introduit sur le territoire européen de la France et en Europe vont être à la charge de la collectivité. S'ils ne sont pas, de gré ou de force, renvoyés de l'autre côté de la Méditerrannée, le poids de leur "intégration" va peser sur les générations actuelles et futures. Le coût est matériel dans un premier temps, et matériel et moral sur le long terme.
Qu'est-ce à dire ?
Pour le comprendre, il faut se souvenir de la crise sociale à la Guadeloupe de l'hiver 2009 et des arguments qui ont été utilisés par les activistes du mouvement contre la "Profitation". Que disaient-ils ?
Ils avançaient que les structures sociales de la Guadeloupe demeuraient marquées par l'esclavage des populations afro-caribéennes de l'île. L'esclavage a été aboli en 1848. La Guadeloupe a été intégrée à la république française comme département en 1946, mais.....
Mais en 2009 encore, les militants guadeloupéens rappelaient le sort de leurs ancêtres pour expliquer leurs difficultés et revendiquer un traitement spécifique. Le point d'orgue de cet argumentaire revendicatif était, et reste le suivant : vous nous avez réduits en esclavage, puis vous vous êtes contentés (sic) d'abolir l'esclavage, de nous affranchir et ..... vous en êtes restés là (re-sic)....mais le compte n'y est pas (re-re-sic).
Les "migrants" illégaux qu'introduit Cedric Herrou en Europe et d'abord sur le territoire européen de la France sont, pour la plupart, originaires d'Afrique au sud du Sahara. S'ils ne sont pas renvoyés de l'autre côté de la Méditerrannée, de gré ou de force (leur séjour est illégal et viole les lois nationales et européennes), leurs descendants auront envers ceux des contemporains de Cedric Herrou l'attitude des Guadeloupéens de 2009 envers les descendants des contemporains de la Deuxième République (1848-1852). C'est-à-dire : vous nous avez (mal) accueillis, vous avez prétendu nous "intégrer", nous sommes devenus vos concitoyens, mais.....le compte n'y est pas (sic) puisque qu'il y a plus de chômeurs parmi nous que parmi les Européens de souche plus ancienne.
L'accueil incessant de nouveaux "migrants" par la faute de personnes comme l'"agriculteur" Cedric Herrou comporte un certain coût dans l'immédiat, puis à moyen et court terme. Et à long terme un coût moral encore plus élevé : les descendants des contemporains de Cedric Herrou devront subir les revendications des descendants des "migrants" illégaux introduits par Cedric Herrou. Qui rappelleront le contexte de l'arrivée de leurs ancêtres en Europe : refus du Grand Remplacement par certains secteurs de l'opinion européenne, chômage de masse etc...
Cedric Herrou est un faux Antigone et un vrai malfaiteur. Une personne généreuse avec ce qui n'est pas à elle, parce que pas qu'à elle.
Les êtres humains sont tous égaux en droit et en dignité, MAIS ils ne sont pas interchangeables.
Les mêmes médiats ont prononcé une sentence : Defend Europe est .......d'extrême-droite. Donc, mauvais, à combattre, à dénoncer, à contrecarrer. France 24 s'alarme que les amis de Defend Europe soient "actifs sur les réseaux sociaux". Je confirme cette activité dont je me réjouis. Une initiative visant à stopper ou du moins à ralentir le Grand Remplacement des populations européennes doit être soutenue et encouragée. Surtout qu'elle réunit de jeunes Européens d'Allemagne, d'Autriche, de France, d'Italie. Bravo les gars, vous refaîtes une C.E.D. (Communauté Européenne de Défense) et préfigurez ce que devra être l'Etat fédéral européen à naître.
France 24 ne se contente pas de dénoncer Defend Europe et ses actions en Méditerrannée. La chaîne présente les visages des militants de Defend Europe à l'écran et annonce que le navire se dirigerait vers le port de Catane.
Pour se consoler, France 24 nous narre un nouvel épisode judiciaire de l'"agriculteur" Cedric Herrou. J'ignore ce que produit ce curieux "agriculteur", mais il incarne la pseudo-générosité, celle qui consiste à être généreux avec ...... ce qui n'est pas à soi. Cedric Herrou est un introducteur en Europe, non de plantations, mais de "migrants" illégaux. Il ne s'en cache pas, se réclame de cette activité pseudo-humanitaire et dispose de tout un fan-club associatif et médiatique. Il vient d'être condamné à nouveau à des légères peines qui le "surprennent". L'idéologie, les prétendues valeurs qui portent son action sont des produits frelatés, des nuisances idologiques. France 24 relate sa condamnation et le présente comme un exemple. Un exemple qui console ses journalistes et son public de devoir assister aux activités de Defend Europe contre le Grand Remplacement.
L'"agriculteur" Cedric Herrou est généreux avec ce qui n'est pas à lui, ni à ses amis. Ces migrants illégaux, pour ne pas dire ces envahisseurs, qu'il introduit sur le territoire européen de la France et en Europe vont être à la charge de la collectivité. S'ils ne sont pas, de gré ou de force, renvoyés de l'autre côté de la Méditerrannée, le poids de leur "intégration" va peser sur les générations actuelles et futures. Le coût est matériel dans un premier temps, et matériel et moral sur le long terme.
Qu'est-ce à dire ?
Pour le comprendre, il faut se souvenir de la crise sociale à la Guadeloupe de l'hiver 2009 et des arguments qui ont été utilisés par les activistes du mouvement contre la "Profitation". Que disaient-ils ?
Ils avançaient que les structures sociales de la Guadeloupe demeuraient marquées par l'esclavage des populations afro-caribéennes de l'île. L'esclavage a été aboli en 1848. La Guadeloupe a été intégrée à la république française comme département en 1946, mais.....
Mais en 2009 encore, les militants guadeloupéens rappelaient le sort de leurs ancêtres pour expliquer leurs difficultés et revendiquer un traitement spécifique. Le point d'orgue de cet argumentaire revendicatif était, et reste le suivant : vous nous avez réduits en esclavage, puis vous vous êtes contentés (sic) d'abolir l'esclavage, de nous affranchir et ..... vous en êtes restés là (re-sic)....mais le compte n'y est pas (re-re-sic).
Les "migrants" illégaux qu'introduit Cedric Herrou en Europe et d'abord sur le territoire européen de la France sont, pour la plupart, originaires d'Afrique au sud du Sahara. S'ils ne sont pas renvoyés de l'autre côté de la Méditerrannée, de gré ou de force (leur séjour est illégal et viole les lois nationales et européennes), leurs descendants auront envers ceux des contemporains de Cedric Herrou l'attitude des Guadeloupéens de 2009 envers les descendants des contemporains de la Deuxième République (1848-1852). C'est-à-dire : vous nous avez (mal) accueillis, vous avez prétendu nous "intégrer", nous sommes devenus vos concitoyens, mais.....le compte n'y est pas (sic) puisque qu'il y a plus de chômeurs parmi nous que parmi les Européens de souche plus ancienne.
L'accueil incessant de nouveaux "migrants" par la faute de personnes comme l'"agriculteur" Cedric Herrou comporte un certain coût dans l'immédiat, puis à moyen et court terme. Et à long terme un coût moral encore plus élevé : les descendants des contemporains de Cedric Herrou devront subir les revendications des descendants des "migrants" illégaux introduits par Cedric Herrou. Qui rappelleront le contexte de l'arrivée de leurs ancêtres en Europe : refus du Grand Remplacement par certains secteurs de l'opinion européenne, chômage de masse etc...
Cedric Herrou est un faux Antigone et un vrai malfaiteur. Une personne généreuse avec ce qui n'est pas à elle, parce que pas qu'à elle.
Les êtres humains sont tous égaux en droit et en dignité, MAIS ils ne sont pas interchangeables.
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jeudi 23 mars 2017
Emmanuel Macron, l'homme de l'Anti-Europe
La chaîne TV d'info continue BFM (que d'aucuns étiquettent BFMacron) exultait en mars dernier : le ministre national-hollandiste de la Défense Jean-Yves Le Drian s'apprêtait à rallier la campagne d'Emmanuel Macron. En Marche...
L'éditorialiste Laurent Neumann (qui a des airs à Pierre Perret), ancien du torchon hebdomadaire Marianne, s'en réjouissait manifestement, et tentait de nous faire croire que c'était l'engagement "européen" du Maqueron qui aurait séduit le ministre breton.
En quoi Emmanuel Macron est-il "européen" ?
En rien.
Comme Romano Prodi qui a manifesté dans la rue, en 1995, contre le non-lieu d'un tribunal militaire italien en faveur d'un ancien capitaine allemand et argentin (Erich Priebke), vaincu de la guerre 1939-45. Romano Prodi était alors chef du gouvernement italien. On en a fait ensuite un président de la Commission Européenne !
Comme la saloperie de chaîne TV ARTE dont les journaux sont présentés, version allemande par une Turque, et version française par une Afro-Caribéenne.
Si c'est ça l'Europe....Si c'est ça être européen.... il faut avoir au moins la même dose de natioscepticisme (1) que votre serviteur pour ne pas voter Marine Le Pen, Geert Wilders, Matteo Salvini etc...
L'engagement du Maqueron consiste à se reposer sur les institutions de l'Union Européenne pour faire passer auprès des opinions publiques européennes ce qu'elles n'accepteraient pas de leurs dirigeants stato-nationaux. Ou plutôt ce que ces dirigeants stato-nationaux ne se sentent pas assez forts pour imposer tout seuls à leurs opinions publiques : répartition obligatoire des "migrants" ou "réfugiés", accords de libre-échange avec la Grand Large (2) etc....
Si c'est ça être européen.....!
Emmanuel Macron veut créer un Office Franco-Algérien pour la Jeunesse (3) pour....faciliter la mobilité, autrement dit l'accueil en France d'Europe de davantage encore de fils et petits-fils de fellaghas (4).
Si c'est ça être européen.....!
Emmanuel Macron est prêt à reconnaître la "colonisation" comme un "crime contre l'Humanité". Sans qu'on sache si c'est la "colonisation" en général ou celle de l'Algérie par la France d'Europe. La reconnaissance d'un "crime contre l'Humanité" ouvre la voie à l'attribution de réparations aux victimes ou à leurs ayant-droit. Abdelaziz Bouteflika, avant d'être élu président de la Djézaïrie Démocratique et Populaire, s'était naguère fait le théoricien des "réparations" dues par la France d'Europe à la Djézaïrie au titre de la Guerre d'Algérie (5). Et la réparation attendue de l'ancien garçon de bain d'Oujda était la libre circulation de ses concitoyens vers la France d'Europe et leur libre établissement. Déjà !
Si c'est ça être européen .....!
La France d'Europe a besoin de dirigeants qui sachent dire merde à Alger, ou soient au moins capables de lui faire un bras d'honneur comme le sénateur LR de la Meuse Gérard Longuet quand on lui a parlé de repentance.
Je suis un Européen .... convaincu. Largement par natioscepticisme (1). Cela m'a pris dans mon enfance en regardant des cartes de géographie dans le contexte des guerres coloniales. Sur ces cartes était représenté ce qu'on appelait alors l'Union Française (6). On nous apprenait que cette Union comprenait la France Métropolitaine (ce que j'appelle plus haut la France d'Europe) et la France d'Outre-Mer qui se subdivisait elle-même en différentes entités de différents statuts, sur 4 continents. Le drapeau français était tout particulièrement présent sur le continent africain, de la Méditerranée à l'équateur et au-delà dans l'Océan Indien. Dix ans et davantage avant d'être électeur, j'ai ressenti qu'au sein de l'Union Française, j'appartenais à une ethnie, à un groupe de population minoritaire, et qui le serait de plus en plus. Une entité minoritaire de gens moins pauvres, moins jeunes et moins aimés que les autres. J'ai souhaité la fin de la France multicontinentale et pluriethnique. L'Europe m'est apparue comme une solution de rechange : se retrouver entre Européens, comme avant l'émergence des Etats-nations. Mon européisme n'était-il pas fondé sur le repli, sur l'entre-soi ? Si, et alors ? J'ai souhaité le remplacement des Etats-nations européens par une entité qui protège mieux les Européens de ce qui n'était pas eux, de ce qui était, est, extérieur à l'Europe. Je me suis vu comme un nationaliste européen faisant le choix du fédéralisme comme mode d'organisation interne de l'Europe. Comme un Européen convaincu.
Ceux qui feront le choix d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle française du printemps 2017, sont différents des Européens convaincus. Ces Zeuropéens cons et à vaincre ne veulent pas remplacer les Etats-nations européens historiques. Ils veulent éloigner les décideurs politiques de ceux qui subissent les conséquences de leurs décisions. Ils veulent, comme la députée PS du nord-ouest de Paris, Annick Lepetit, une Europe pour la convenance du reste du monde. Une Europe dans laquelle les "droits-de-l'-Homme" abstraits et universels sont instrumentalisés pour éroder les libertés fondamentales concrètes, dont la liberté de décider qui peut être, ou non, notre concitoyen, et à quelles conditions.
Dans l'Europe d'Emmanuel Macron, les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe ne pourraient pas être contrecarrés. C'est un soutien, non du Maqueron, mais de Benoit Hamon, le conseiller départemental PS de l'Essonne Jérôme Guedj, qui le rappelle : toute restriction au regroupement familial, notamment par la fixation de quotas d'immigration légale serait .... illégale. Parce qu'elle contreviendrait au droit de l'Union Européenne. Certes, pour le moment, mais le droit de l'Union Européenne permet aussi à tout Etat membre de faire usage d'une clause d'opting-out. La France d'Europe peut très bien s'exempter, pour garder à l'Europe sa population européenne historique, des clauses du droit européen qui sont susceptibles d'empêcher une suspension du regroupement familial et la mise en place de quotas d'immigration. Pour que l'Europe reste européenne, démographiquement, ethniquement, culturellement, il faudra aussi, peut-être savoir dire merde, ou faire un bras d'honneur aux Zeuropéens cons et à vaincre de Bruxelles et de Strasbourg.
Macron ? Non, merci !
N O T E S
(1) On entend ici par natioscepticisme la récusation de l'Etat-nation comme principal cadre d'identité et de solidarité, du fait de l'impact des flux migratoires intercontinentaux sud-nord, massifs et continus, depuis des décennies, vers les pays européens.
(2) On a vécu durant l'automne 2016, l'épisode comique du veto de la Wallonie à l'accord de libre-échange euro-canadien. Le calamiteux président de la région wallonne, Paul Magnette (PS), dans l'opposition au gouvernement fédéral belge, a "fait de la résistance" pendant quelques jours, pour nous rappeler son existence, et embarrasser le gouvernement fédéral avant de rentrer dans le rang.
(3) Il existe déjà deux offices franco-quelquechose pour la jeunesse : un office franco-allemand, le plus ancien, créé par le traité franco-allemand de janvier 1963, et un office franco-québécois. Le tropisme algérien vers le nord de la Méditerrannée fait de cette proposition d'Emmanuel Macron une provocation.
(4) Fellagha était le nom donné, notamment entre 1952 (début des troubles en Tunisie) et 1962 (indépendance de l'Algérie), aux Nord-Africains qui combattaient les armes à la main pour l'indépendance de l'un ou l'autre des pays du Maghreb. Eux-mêmes se dénommaient "fédaï" ou "moudjahid".
(5) Contrairement à la désinformation ethnomasochiste, le terme de Guerre d'Algérie était utilisé en France d'Europe dans l'opinion et dans les médiats dès 1954 (débuts des troubles en Algérie). La reconnaissance par le gouvernement français des opérations militaires en Algérie comme s'insrivant dans le cadre d'une guerre n'a eu d'effet et d'intérêt que pour le statut des soldats français qui y ont participé : elle leur donne les mêmes droits que ceux des autres anciens combattants ayant pris part à une guerre. Les ethnomasochistes de la rédaction de Télérama, d'ARTE, et autres malfaisants personnages à la Benjamin Stora ont prétendu que la non-reconnaissance des campagnes militaires d'Algérie des années 1950 et 1960 comme une guerre trahissait une longue réticence de la France d'Europe, à "assumer son Histoire", à "regarder son passé en face". Je ne me sens pas concerné : enfant, puis ado, j'ai souhaité la sécession de l'Algérie pour ne pas avoir 9 millions de concitoyens Arabo-Musulmans. Je l'assume. Et je n'ai pas changé d'avis.
(6) Cette prise de conscience d'un non-citoyen se rapproche du point de vue de l'homme d'Etat Edouard Herriot. Ce dirigeant du parti radical relevait lors des travaux préparatoires à la Constitution de 1946 et tout particulièrement du Titre de la Constitution portant création de l'Union Française : "Vous êtes en train de faire de la France la colonie de ses colonies".
L'éditorialiste Laurent Neumann (qui a des airs à Pierre Perret), ancien du torchon hebdomadaire Marianne, s'en réjouissait manifestement, et tentait de nous faire croire que c'était l'engagement "européen" du Maqueron qui aurait séduit le ministre breton.
En quoi Emmanuel Macron est-il "européen" ?
En rien.
Comme Romano Prodi qui a manifesté dans la rue, en 1995, contre le non-lieu d'un tribunal militaire italien en faveur d'un ancien capitaine allemand et argentin (Erich Priebke), vaincu de la guerre 1939-45. Romano Prodi était alors chef du gouvernement italien. On en a fait ensuite un président de la Commission Européenne !
Comme la saloperie de chaîne TV ARTE dont les journaux sont présentés, version allemande par une Turque, et version française par une Afro-Caribéenne.
Si c'est ça l'Europe....Si c'est ça être européen.... il faut avoir au moins la même dose de natioscepticisme (1) que votre serviteur pour ne pas voter Marine Le Pen, Geert Wilders, Matteo Salvini etc...
L'engagement du Maqueron consiste à se reposer sur les institutions de l'Union Européenne pour faire passer auprès des opinions publiques européennes ce qu'elles n'accepteraient pas de leurs dirigeants stato-nationaux. Ou plutôt ce que ces dirigeants stato-nationaux ne se sentent pas assez forts pour imposer tout seuls à leurs opinions publiques : répartition obligatoire des "migrants" ou "réfugiés", accords de libre-échange avec la Grand Large (2) etc....
Si c'est ça être européen.....!
Emmanuel Macron veut créer un Office Franco-Algérien pour la Jeunesse (3) pour....faciliter la mobilité, autrement dit l'accueil en France d'Europe de davantage encore de fils et petits-fils de fellaghas (4).
Si c'est ça être européen.....!
Emmanuel Macron est prêt à reconnaître la "colonisation" comme un "crime contre l'Humanité". Sans qu'on sache si c'est la "colonisation" en général ou celle de l'Algérie par la France d'Europe. La reconnaissance d'un "crime contre l'Humanité" ouvre la voie à l'attribution de réparations aux victimes ou à leurs ayant-droit. Abdelaziz Bouteflika, avant d'être élu président de la Djézaïrie Démocratique et Populaire, s'était naguère fait le théoricien des "réparations" dues par la France d'Europe à la Djézaïrie au titre de la Guerre d'Algérie (5). Et la réparation attendue de l'ancien garçon de bain d'Oujda était la libre circulation de ses concitoyens vers la France d'Europe et leur libre établissement. Déjà !
Si c'est ça être européen .....!
La France d'Europe a besoin de dirigeants qui sachent dire merde à Alger, ou soient au moins capables de lui faire un bras d'honneur comme le sénateur LR de la Meuse Gérard Longuet quand on lui a parlé de repentance.
Je suis un Européen .... convaincu. Largement par natioscepticisme (1). Cela m'a pris dans mon enfance en regardant des cartes de géographie dans le contexte des guerres coloniales. Sur ces cartes était représenté ce qu'on appelait alors l'Union Française (6). On nous apprenait que cette Union comprenait la France Métropolitaine (ce que j'appelle plus haut la France d'Europe) et la France d'Outre-Mer qui se subdivisait elle-même en différentes entités de différents statuts, sur 4 continents. Le drapeau français était tout particulièrement présent sur le continent africain, de la Méditerranée à l'équateur et au-delà dans l'Océan Indien. Dix ans et davantage avant d'être électeur, j'ai ressenti qu'au sein de l'Union Française, j'appartenais à une ethnie, à un groupe de population minoritaire, et qui le serait de plus en plus. Une entité minoritaire de gens moins pauvres, moins jeunes et moins aimés que les autres. J'ai souhaité la fin de la France multicontinentale et pluriethnique. L'Europe m'est apparue comme une solution de rechange : se retrouver entre Européens, comme avant l'émergence des Etats-nations. Mon européisme n'était-il pas fondé sur le repli, sur l'entre-soi ? Si, et alors ? J'ai souhaité le remplacement des Etats-nations européens par une entité qui protège mieux les Européens de ce qui n'était pas eux, de ce qui était, est, extérieur à l'Europe. Je me suis vu comme un nationaliste européen faisant le choix du fédéralisme comme mode d'organisation interne de l'Europe. Comme un Européen convaincu.
Ceux qui feront le choix d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle française du printemps 2017, sont différents des Européens convaincus. Ces Zeuropéens cons et à vaincre ne veulent pas remplacer les Etats-nations européens historiques. Ils veulent éloigner les décideurs politiques de ceux qui subissent les conséquences de leurs décisions. Ils veulent, comme la députée PS du nord-ouest de Paris, Annick Lepetit, une Europe pour la convenance du reste du monde. Une Europe dans laquelle les "droits-de-l'-Homme" abstraits et universels sont instrumentalisés pour éroder les libertés fondamentales concrètes, dont la liberté de décider qui peut être, ou non, notre concitoyen, et à quelles conditions.
Dans l'Europe d'Emmanuel Macron, les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe ne pourraient pas être contrecarrés. C'est un soutien, non du Maqueron, mais de Benoit Hamon, le conseiller départemental PS de l'Essonne Jérôme Guedj, qui le rappelle : toute restriction au regroupement familial, notamment par la fixation de quotas d'immigration légale serait .... illégale. Parce qu'elle contreviendrait au droit de l'Union Européenne. Certes, pour le moment, mais le droit de l'Union Européenne permet aussi à tout Etat membre de faire usage d'une clause d'opting-out. La France d'Europe peut très bien s'exempter, pour garder à l'Europe sa population européenne historique, des clauses du droit européen qui sont susceptibles d'empêcher une suspension du regroupement familial et la mise en place de quotas d'immigration. Pour que l'Europe reste européenne, démographiquement, ethniquement, culturellement, il faudra aussi, peut-être savoir dire merde, ou faire un bras d'honneur aux Zeuropéens cons et à vaincre de Bruxelles et de Strasbourg.
Macron ? Non, merci !
N O T E S
(1) On entend ici par natioscepticisme la récusation de l'Etat-nation comme principal cadre d'identité et de solidarité, du fait de l'impact des flux migratoires intercontinentaux sud-nord, massifs et continus, depuis des décennies, vers les pays européens.
(2) On a vécu durant l'automne 2016, l'épisode comique du veto de la Wallonie à l'accord de libre-échange euro-canadien. Le calamiteux président de la région wallonne, Paul Magnette (PS), dans l'opposition au gouvernement fédéral belge, a "fait de la résistance" pendant quelques jours, pour nous rappeler son existence, et embarrasser le gouvernement fédéral avant de rentrer dans le rang.
(3) Il existe déjà deux offices franco-quelquechose pour la jeunesse : un office franco-allemand, le plus ancien, créé par le traité franco-allemand de janvier 1963, et un office franco-québécois. Le tropisme algérien vers le nord de la Méditerrannée fait de cette proposition d'Emmanuel Macron une provocation.
(4) Fellagha était le nom donné, notamment entre 1952 (début des troubles en Tunisie) et 1962 (indépendance de l'Algérie), aux Nord-Africains qui combattaient les armes à la main pour l'indépendance de l'un ou l'autre des pays du Maghreb. Eux-mêmes se dénommaient "fédaï" ou "moudjahid".
(5) Contrairement à la désinformation ethnomasochiste, le terme de Guerre d'Algérie était utilisé en France d'Europe dans l'opinion et dans les médiats dès 1954 (débuts des troubles en Algérie). La reconnaissance par le gouvernement français des opérations militaires en Algérie comme s'insrivant dans le cadre d'une guerre n'a eu d'effet et d'intérêt que pour le statut des soldats français qui y ont participé : elle leur donne les mêmes droits que ceux des autres anciens combattants ayant pris part à une guerre. Les ethnomasochistes de la rédaction de Télérama, d'ARTE, et autres malfaisants personnages à la Benjamin Stora ont prétendu que la non-reconnaissance des campagnes militaires d'Algérie des années 1950 et 1960 comme une guerre trahissait une longue réticence de la France d'Europe, à "assumer son Histoire", à "regarder son passé en face". Je ne me sens pas concerné : enfant, puis ado, j'ai souhaité la sécession de l'Algérie pour ne pas avoir 9 millions de concitoyens Arabo-Musulmans. Je l'assume. Et je n'ai pas changé d'avis.
(6) Cette prise de conscience d'un non-citoyen se rapproche du point de vue de l'homme d'Etat Edouard Herriot. Ce dirigeant du parti radical relevait lors des travaux préparatoires à la Constitution de 1946 et tout particulièrement du Titre de la Constitution portant création de l'Union Française : "Vous êtes en train de faire de la France la colonie de ses colonies".
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lundi 18 avril 2016
Discrimination à l'embauche : faire de la loi un boomerang !
Des listes de proscription pour les contrevenants aux faleurs 2 la répuplik ?
Alors, comme ça, la ministre du Travail M. El Khomri annonce (18/04/16) qu’il se pourrait que les entreprises qui ne se plieraient pas aux dispositions tendant à éliminer “la discrimination à l’embauche” soient inscrites sur une liste publique de contrevenants.
Alors, comme ça, la ministre du Travail M. El Khomri annonce (18/04/16) qu’il se pourrait que les entreprises qui ne se plieraient pas aux dispositions tendant à éliminer “la discrimination à l’embauche” soient inscrites sur une liste publique de contrevenants.
Si cette mesure était retenue et appliquée, je propose de la contrer. De la contrer en privilégiant, en tant que consommateurs de biens et de services, les entreprises et les artisans qui ne coopèrent pas au “Grand Remplacement” (1).
Je propose de discriminer positivement les employeurs dont la politique de recrutement fait obstacle à la pérennisation du séjour en Europe des protégés de la CIMADE, du CCFD-Terre Solidaire, du pape Bergoglio, du MRAP, de la LICRA, de SOS Sopo etc...., à leur “intégration”, comme on dit.
Faisons de l'éventuelle future "liste Myriam" (2) un annuaire de nos bonnes adresses.
Faisons de l'éventuelle future "liste Myriam" (2) un annuaire de nos bonnes adresses.
“Vivre ensemble” ? Oui, sur la même planète !
Discriminations illégitimes et légitimes : résister à "la force injuste de la loi" (F. Mitterrand)
Discriminations illégitimes et légitimes : résister à "la force injuste de la loi" (F. Mitterrand)
Il ne s’agit pas de défendre toute discrimination : selon le sexe, l’orientation psycho-affective, les opinions politiques, philosophiques et religieuses. Il y a des discriminations illégitimes.
Mais la discrimination relative à l’origine ethnique, si elle est illégale, est tout à fait légitime si elle a pour objet et pour résultat de mettre en échec, si peu que ce soit, le “Grand Remplacement” : le remplacement des survivants et descendants de la population de la France d’Europe telle qu’elle se présentait, dans sa diversité relative, jusqu’en 1960 environ, par de nouvelles populations issues de flux migratoires intercontinentaux sud-nord.
L'intelligente et opportune remigration de Toufik X.
Mais la discrimination relative à l’origine ethnique, si elle est illégale, est tout à fait légitime si elle a pour objet et pour résultat de mettre en échec, si peu que ce soit, le “Grand Remplacement” : le remplacement des survivants et descendants de la population de la France d’Europe telle qu’elle se présentait, dans sa diversité relative, jusqu’en 1960 environ, par de nouvelles populations issues de flux migratoires intercontinentaux sud-nord.
L'intelligente et opportune remigration de Toufik X.
Il s’agit d’encourager la remigration.
Il y a quelques semaines, une chaîne d’information continue tentait de nous arracher des larmes et un sentiment infondé de culpabilité, avec un “focus” sur la remigration de Toufik X., un JFOM (jeune français d’origine maghrébine), bardé de masters et qui ne parvenait pas à se faire embaucher en France d’Europe. Ses C.V. étaient impeccables, éloquents, tout ce qu’on veut. Mais à l’embauche, Toufik était toujours doublé par des Jean-Claude. Ah, ces bâtards de Gwères, racistes jusqu’au trognon !
Il y a quelques semaines, une chaîne d’information continue tentait de nous arracher des larmes et un sentiment infondé de culpabilité, avec un “focus” sur la remigration de Toufik X., un JFOM (jeune français d’origine maghrébine), bardé de masters et qui ne parvenait pas à se faire embaucher en France d’Europe. Ses C.V. étaient impeccables, éloquents, tout ce qu’on veut. Mais à l’embauche, Toufik était toujours doublé par des Jean-Claude. Ah, ces bâtards de Gwères, racistes jusqu’au trognon !
Alors Toufik s’est fait embaucher, à Dubai (Emirats Arabes Unis).
Saynète antiraciste pour un Festival de Kahn : un navet.
La chaîne d’info nous a gratifié d’une petite saynète. On a eu droit à l’appartement de la famille de Toufik, à son accueil par sa mère, aux félicitations de celle-ci à son fils pour un nouveau diplôme (encore !) et son contrat d’embauche aux Emirats. La mamme s’exprimait dans un français qui ne devait pas être sa langue quotidienne à la maison, si on en juge par son accent. Tout sonnait faux. On a eu droit à un Toufik impeccablement rasé, “tendre et pudique”, auquel on donnerait la communion sans confession s’il n’était pas musulman. Et ça ne suffisait pas. Se serrant sur le canapé de leur living-room, les frères et soeurs de Toufik, ses parents, chialaient toutes les larmes de leurs corps à propos de leur frère et fils, condamné à la remigration par cette France d’Europe raciste.
Saynète antiraciste pour un Festival de Kahn : un navet.
La chaîne d’info nous a gratifié d’une petite saynète. On a eu droit à l’appartement de la famille de Toufik, à son accueil par sa mère, aux félicitations de celle-ci à son fils pour un nouveau diplôme (encore !) et son contrat d’embauche aux Emirats. La mamme s’exprimait dans un français qui ne devait pas être sa langue quotidienne à la maison, si on en juge par son accent. Tout sonnait faux. On a eu droit à un Toufik impeccablement rasé, “tendre et pudique”, auquel on donnerait la communion sans confession s’il n’était pas musulman. Et ça ne suffisait pas. Se serrant sur le canapé de leur living-room, les frères et soeurs de Toufik, ses parents, chialaient toutes les larmes de leurs corps à propos de leur frère et fils, condamné à la remigration par cette France d’Europe raciste.
Puis la caméra à suivi Toufik à Dubai. A table dans un somptueux restaurant. A au moins deux reprises, Toufik a insisté sur son regret de ne pas avoir pu faire profiter, “son pays” la Vrôôônse, de ses talents. "Son Pays". "Sa patrie". La Vrôôônce. La Répuplik. La Krande Nation. Pensez donc ! Sortez vous mouchoirs.
Et puis, pour le cas où vous seriez trop inaccessibles à l'émotion, on a pensé à vous parler portefeuille, intérêt, gros sous.
Les réalisateurs du "focus" sur "Toufik X., jeune Français d'origine maghrébine sur-diplômé ayant-dû-aller-aux-Emirats-pour-trouver-un-job", ont mis en avant le coût de la formation reçue en France d'Europe par Toufik pour sa collection de masters. Histoire de dire : le "racisme", les discriminations à l'embauche de certains employeurs de France d'Europe ont empêché la Vrôôônse de bénéficier d'un "retour sur investissement". La Vrôôônse a payé et ce seraient les Emirats qui récolteraient. Oui, mais le départ de Toufik X. du marché du travail en France d'Europe a détendu ce marché et permis à un Jean-Claude de prendre un emploi. Toufik X. a deux cultures et peut s'intégrer tout de suite aux Emirats. Pour Jean-Claude, ce serait plus problématique.
Et puis, pour le cas où vous seriez trop inaccessibles à l'émotion, on a pensé à vous parler portefeuille, intérêt, gros sous.
Les réalisateurs du "focus" sur "Toufik X., jeune Français d'origine maghrébine sur-diplômé ayant-dû-aller-aux-Emirats-pour-trouver-un-job", ont mis en avant le coût de la formation reçue en France d'Europe par Toufik pour sa collection de masters. Histoire de dire : le "racisme", les discriminations à l'embauche de certains employeurs de France d'Europe ont empêché la Vrôôônse de bénéficier d'un "retour sur investissement". La Vrôôônse a payé et ce seraient les Emirats qui récolteraient. Oui, mais le départ de Toufik X. du marché du travail en France d'Europe a détendu ce marché et permis à un Jean-Claude de prendre un emploi. Toufik X. a deux cultures et peut s'intégrer tout de suite aux Emirats. Pour Jean-Claude, ce serait plus problématique.
Non-discrimination = non prise en compte des différences, des privilèges
Ce “focus” de la chaîne d’info continue me conforte dans l’idée que Toufik a le privilège d’avoir deux cultures, très probablement deux nationalités, de part et d’autre de la Méditerrannée. Et que si des Jean-Claude n’avaient pas doublé Toufik à plusieurs reprises lors des demandes d’embauche de ce dernier, si des entreprises n’avaient pas implicitement pratiqué une discrimination à l’embauche au détriment des privilégiés bi-culturels du genre de Toufik, celui-ci ne serait pas actuellement aux Emirats. Et qu’il y aurait peut-être encore un chômeur de plus, un Jean-Claude, à l’ANPE.
Bien des discriminations, des comportements étiquetés “racistes”, ne sont en fait que des signaux adressés par la société civile, le pays réel, à des gens que les gouvernants ont laissés entrer et se maintenir, accueillis, voire invités sans le consentement de leurs administrés. Ces discriminations et ce prétendu “racisme” consistent à dire : ce n’est pas en notre nom qu’on vous a accueillis; y'a erreur !
“Vivre ensemble” ? Oui, mais dans quel cadre ? Avec qui ? Dans quelles conditions ?
Dans bien des cas, ce sera déjà bien difficile de simplement coexister côte à côte.
N O T E S
1) Grand Remplacement : notion popularisée par l'écrivain Renaud Camus. Pour comprendre ce qu'elle veut dire, reportez-vous à la rubrique "état-civil" de votre journal municipal. Et comparez les sous-rubriques "naissances" et "décès". Vous constaterez que les prénoms et noms exotiques sont sur-représentés dans la sous-rubrique "naissances" et que les prénoms et noms européens sont sur-représentés dans la sous-rubrique "décès". Il y a remplacement d'une population par une autre. A grande échelle. Mais en toute discrétion : les enfants dont les noms figurent dans la sous-rubrique "naissances" ne sont jamais comptabilisés dans les statistiques démographiques comme immigrés.
2) Liste Myriam : allusion à la liste Otto sous l'occupation allemande de 1940-1944. Il s'agissait d'une liste d'ouvrages à ne pas réediter, voire à retirer des bibliothèques publiques à raison de leur contenu hostile à l'Allemagne. A noter que "Mein Kampf" d'Adolf Hitler figurait parmi les ouvrages à ne pas réediter ni diffuser : Hitler considérait que cet ouvrage, écrit en prison, plus de 15 ans auparavant, ne reflétait plus sa pensée.
N O T E S
1) Grand Remplacement : notion popularisée par l'écrivain Renaud Camus. Pour comprendre ce qu'elle veut dire, reportez-vous à la rubrique "état-civil" de votre journal municipal. Et comparez les sous-rubriques "naissances" et "décès". Vous constaterez que les prénoms et noms exotiques sont sur-représentés dans la sous-rubrique "naissances" et que les prénoms et noms européens sont sur-représentés dans la sous-rubrique "décès". Il y a remplacement d'une population par une autre. A grande échelle. Mais en toute discrétion : les enfants dont les noms figurent dans la sous-rubrique "naissances" ne sont jamais comptabilisés dans les statistiques démographiques comme immigrés.
2) Liste Myriam : allusion à la liste Otto sous l'occupation allemande de 1940-1944. Il s'agissait d'une liste d'ouvrages à ne pas réediter, voire à retirer des bibliothèques publiques à raison de leur contenu hostile à l'Allemagne. A noter que "Mein Kampf" d'Adolf Hitler figurait parmi les ouvrages à ne pas réediter ni diffuser : Hitler considérait que cet ouvrage, écrit en prison, plus de 15 ans auparavant, ne reflétait plus sa pensée.
Libellés :
antiracisme,
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Pays/territoire :
91150 Étampes, France
jeudi 4 février 2016
Olivier Ravanello (I-Télé), porte-voix des lobbies migratoires
Olivier Ravanello (°1972) a été journaliste sur la chaîne d'info continue I-Télé (devenue CNews). C'est un Drômois quadragénaire au visage de "latin lover". Il est sorti de la même école de journalisme que moi, mais tellement plus tard qu'il était impossible que nous nous y côtoyions.
J'avais déjà pressenti la rigoureuse corrrection politique et le conformisme idéologique ("pas d'amalgame") d'Olivier Ravanello. Un jour qu'un des présentateurs des infos était un de ses jeunes confrères d'I-Télé issu de la Diversité, Yani Khezzar, Olivier fut amené comme commentateur spécialisé, comme "senior editor" à parler Islam et islamisme. Il termina son intervention en reprenant le sempiternel refrain, l'adjuration de rigueur : "pas d'amalgame", "le vrai Islam ce n'est pas ça". Cette conclusion fut saluée avec gratitude et satisfaction évidente par Yani Khezzar.
I-Télé est la chaîne d'où a été viré Eric Zemmour et qui a parmi ses éditorialistes politiques un vétéran de la génération SOS Racisme Claude Askolovitch, auteur d'une lettre d'amour à "ces Musulmans" que la France n'aimerait pas, ou dont elle ne voudrait pas. Ca situe déjà les choses. Le problème, c'est l'absence de pluralisme : sur France 24, BFM TV, ARTE, France 2 et 3, c'est le même son de cloche sur les flux migratoires intercontinentaux sud-nord.
Mercredi soir 3 février 2016, I-Télé est allé rechercher un photographe turc. Celui-là même qui l'été dernier avait sorti la photo du corps d'un petit garçon syrien échoué sur une plage de Bodrum en Turquie. L'affaire avait plus ou moins fait "pschiitt" au bout d'un certain temps. On a appris que le petit garçon noyé et son père ne fuyaient pas la Syrie en guerre, qu'ils habitaient en Turquie depuis 3 ans, que son père voulait se faire soigner les dents à l'étranger (comme s'il n'y avait pas de chirurgiens-dentistes en Turquie...) et rejoindre des parents déjà installés au Canada. Le petit garçon a été victime d'une tentative avortée de son père pour quitter la Turquie, et nullement de la guerre en cours en Syrie. Certaines mauvaises langues parmi les "migrants" accusaient même le papa du petit garçon syrien d'être un passeur exploitant ses compatriotes.
Bon, on a voulu nous refaire le coup des charniers de Timisoara et des couveuses pour bébés de Koweit City (1) : retourner l'opinion publique, l'exciter, par une image, ou un lancer de rumeurs. Ca n'a pas marché comme certains le voulaient et s'y attendaient, mais le photographe turc à l'origine de cette image reprend du service.
Voilà que ce photographe nous revient avec de nouvelles photos de noyés. Cette fois-ci, les noyés n'ont pas de noms. Ca évitera d'avoir à rechercher s'ils sont vraiment morts en quittant un pays en guerre.
On écoute le photographe nous dire qu'il a deux enfants, qu'il est ému, qu'il est en colère, qu'il est triste etc...., puis Laurence Ferrari qui préside, passe la parole à Olivier Ravanello.
Olivier se simplifie considérablement la tâche en ne discutant pas le moins du monde le dogme selon lequel les "migrants" de 2015 et 2016 seraient tous des Syriens et des Irakiens fuyant la guerre dans ces contrées (2). Il a compris que, pour le moment, trop de téléspectateurs ne considèrent pas encore "le droit à chercher ailleurs une vie meilleure" comme un droit de l'Homme imprescriptible. Alors, bon, ça passe mieux si on présente ces "migrants" comme des victimes (3), et non comme des migrants économiques. Et puis, il ne faut pas embrouiller l'esprit du téléspectateur. Surtout à une heure aussi tardive, après le repas du soir. Place aux idées simples : de malheureuses victimes d'une guerre que nous n'avons su ni empêcher ni arrêter frappent à notre porte. Ils se noient par notre faute : comme nous n'avons pas créé des filières légales d'immigration (c'est-à-dire ouvert toutes grandes les frontières de l'Europe), ils sont contraints d'immigrer illégalement et clandestinement, et prennent des risques et la noyade est l'un d'eux. Nous sommes coupables de non assistance à personnes en danger en empêchant nos gouvernements d'ouvrir les frontières à tous ceux qui voudraient les franchir. Ces noyades, nous en sommes responsables. Ouvrons toutes grandes nos frontières et ils n'auront plus à prendre le risque de se noyer pour nous rejoindre.
Olivier Ravanello est vraiment fortiche, un as. Il sait que tous ces gens sont des réfugiés, et ont droit à être accueilli en attendant d'être admis au droit d'asile. Il nous le dit. Il y a dans nos pays des services administratifs et sociaux qui mettent des mois pour traiter les dossiers de ces "migrants" et décider de leur statut. Avec Olivier Ravanello, c'est plus rapide, plus expéditif. Il vaut des centaines, voire des milliers de bureaucrates. Chapeau, Olivier !
Olivier sait que ces "migrants" sont......riches. Ben oui, le paiement d'un passeur, ça coûte cher. ceux qui ont recours à leur service ne peuvent être que riches (4). De toute façon, il le sait et nous l'affirme. Ils sont riches, donc......ils ont du talent. Olivier Ravanello ne leur a pas fait passer de test, mais ils sait que nombreux sont parmi eux ceux qui parlent plusieurs langues ("si ti sabir, ti respondir" comme il est dit dans Le Bourgeois Gentilhomme, de Molière).
Olivier Ravanello a entendu parler de la formule de Michel Rocard selon laquelle "la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa juste part". Il sait que la première partie de la formule a eu plus de succès que sa suite. Il juge ce point de vue "cynique". Alors, il balaie cette objection : les "migrants" sont riches (si, si) et ils représentent une richesse, donc les accueillir, ce n'est pas accueillir de la misère, mais de la richesse moyennant un petit investissement de départ.
Et Olivier Ravanello d'appeler à l'aide l'O.C.D.E. qui ne serait pas "un repaire de gauchistes galvanisés" (sic) et dont un rapport déjà ancien prescrivait d'avoir recours aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord pour compenser le vieillissement des populations européennes. Le Japon est pourtant membre de l'O.C.D.E. mais ne suit pas cette recette.
Olivier Ravanello parle comme si l'Europe n'accueillait pas déjà depuis un bon demi-siècle des migrations sud-nord massives et continues. Alors, il nous assène avec un aplomb remarquable le sophisme suivant : les "migrants" de 2015-2016 ne représenteraient après tout qu'un infime pourcentage de la population actuelle de l'Europe. Il tait que les personnes non intégrées ou mal intégrées, voire non intégrables, issues de flux migratoires sud-nord récents (depuis un demi-siècle) constituent déjà une part importante de la population résidente en Europe. Il nous adresse un plaidoyer pour augmenter considérablement la part de cette population. Ses statistiques sont biaisées. Comme celles des démographes qui ne comptabilisent pas les naissances en France de personnes issues de l'immigration parmi la population immigrée. C'est-à-dire que ni l'I.N.E.D. ni les démographes médiatisés ne considèrent comme immigrés les enfants d'immigrés qui figurent à la sous-rubrique "naissance" de la rubrique "état-civil" de votre bulletin municipal. C'est ce qui permet d'affirmer contre toute évidence : l'immigration en France est modérée voire faible, stable, comparable à ce qu'elle était dans les années 1930. Ben voyons, si déjà vous soustrayez de la catégorie "immigrés" tous ceux qui naissent en France.....
Olivier Ravanello plaide pour un accueil massif et sans réticences. Au nom de la morale. Au nom de l'intérêt : ces "migrants" qui pourraient relancer la croissance économique. Olivier va finir par nous convaincre des aspects positifs de la .... décroissance prônée par le Vert Yves Cochet....
L'erreur d'Olivier Ravanello et celle de la doxa des médiats est de considérer que puisque tous les hommes sont égaux.....ils pourraient être interchangeables. Eh bien non.
Il est vrai qu'une société très hétérogène risque moins de se rebeller, sera toujours plus manipulable. En 2009, lors des troubles sociaux en Guadeloupe, des spécialistes de l'opinion avaient écarté la possibilité d'une contagion à la France d'Europe (la Métropole) de ce mouvement social. Leur argument : la population de la Guadeloupe est globalement consciente d'une origine commune marquée par les racines africaines, la traite, l'esclavage, l'affranchissement etc...Elle est naturellement plus portée à la solidarité entre ses membres. Alors que la population de la France d'Europe (la Métropole), plus hétérogène, dissuadée de se poser la question d'une identité ethnique et historique, est moins susceptible de se trouver des intérêts concrets communs, reste plus manipulable. Par I-Télé et les autres...
N O T E S
(1) En décembre 1989, lors de la révolution roumaine contre le régime des Ceaucescu, pour intéresser l'opinion mondiale à ces évènements et noircir l'image des Ceaucescu, des opposants avaient retiré des cadavres de la morgue des hôpitaux pour les présenter comme des victimes de la Securitate, une police du régime Ceaucescu. Ces cadavres photographiés de patients hospitalisés, étaient présentés comme des cadavres découverts dans un charnier à Timisoara. Cette fable fut très efficace et longtemps admise;
en 1990 ou 1991, pour convaincre l'opinion mondiale de la scélératesse de Saddam Hussein ("le nouvel Hitler" disait-on), une membre de la famille princière du Koweit (Etat revendiqué par l'Irak de Saddam Hussein et annexé par celui-ci) avait inventé, avec l'aide d'une agence de communication américaine, que des soldats irakiens avaient fait mourir sciemment des enfants koweitiens en débranchant les couveuses de maternités dans lesquelles ces enfants étaient soignés. Et ça avait marché....
(2) Ajoutons si on veut l'Afghanistan et l'Erythrée. Mais on trouve parmi ces "migrants" des Africains du Nord et d'Afrique noire.
(3) Il y a déjà plusieurs mois, toujours sur I-Télé, Olivier Ravanello a prétendu que la prolongation de la guerre en Syrie était dû à l'abandon dont avait été victime François Hollande début septembre 2013, de la part des Etats-Unis. Alors que François Hollande était prêt à partir en guerre contre le gouvernement syrien ayant eu recours à des armes chimiques, Barack Obama l'aurait lâchement....lâché. C'est archi-inexact. En septembre 2013, Barack Obama a renoncé à frapper la Syrie en raison d'une médiation russe et surtout et d'abord parce qu'un vote de la Chambre des Communes avait interdit au gouvernement britannique de s'engager alors en Syrie. Obama ne pouvait se contenter d'une coalition avec la seule France. Il a renoncé parce que le gouvernement de Londres avait préalablement dû renoncer. Et pan sur l'amour-propre de l'arrogante Grande Nation. On a donc lancé la fable d'un clairvoyant et courageux François Hollande qui aurait pu arrêter la guerre en Syrie dès 2013 et éviter la "crise des migrants" s'il avait été suivi par Obama. Le rôle joué par la Chambre des Communes est totalement passé sous silence dans ce conte à dormir debout qui flatte le national-narcissisme hexagonal.
(4) Le Danemark est donc fondé à saisir une partie des biens des "migrants" qui les ont apportés avec eux. Ca permettra de financer l'accueil de tous, pourvus ou non d'argent ou d'objets de valeur. Cela, I-Télé ne vous le dira pas. Mais il répercutera sans hésitation les condamnations portées contre cette mesure du gouvernement danois, accusé de favoriser stigmatisation (le mot fétiche) des "migrants" et peur.
J'avais déjà pressenti la rigoureuse corrrection politique et le conformisme idéologique ("pas d'amalgame") d'Olivier Ravanello. Un jour qu'un des présentateurs des infos était un de ses jeunes confrères d'I-Télé issu de la Diversité, Yani Khezzar, Olivier fut amené comme commentateur spécialisé, comme "senior editor" à parler Islam et islamisme. Il termina son intervention en reprenant le sempiternel refrain, l'adjuration de rigueur : "pas d'amalgame", "le vrai Islam ce n'est pas ça". Cette conclusion fut saluée avec gratitude et satisfaction évidente par Yani Khezzar.
I-Télé est la chaîne d'où a été viré Eric Zemmour et qui a parmi ses éditorialistes politiques un vétéran de la génération SOS Racisme Claude Askolovitch, auteur d'une lettre d'amour à "ces Musulmans" que la France n'aimerait pas, ou dont elle ne voudrait pas. Ca situe déjà les choses. Le problème, c'est l'absence de pluralisme : sur France 24, BFM TV, ARTE, France 2 et 3, c'est le même son de cloche sur les flux migratoires intercontinentaux sud-nord.
Mercredi soir 3 février 2016, I-Télé est allé rechercher un photographe turc. Celui-là même qui l'été dernier avait sorti la photo du corps d'un petit garçon syrien échoué sur une plage de Bodrum en Turquie. L'affaire avait plus ou moins fait "pschiitt" au bout d'un certain temps. On a appris que le petit garçon noyé et son père ne fuyaient pas la Syrie en guerre, qu'ils habitaient en Turquie depuis 3 ans, que son père voulait se faire soigner les dents à l'étranger (comme s'il n'y avait pas de chirurgiens-dentistes en Turquie...) et rejoindre des parents déjà installés au Canada. Le petit garçon a été victime d'une tentative avortée de son père pour quitter la Turquie, et nullement de la guerre en cours en Syrie. Certaines mauvaises langues parmi les "migrants" accusaient même le papa du petit garçon syrien d'être un passeur exploitant ses compatriotes.
Bon, on a voulu nous refaire le coup des charniers de Timisoara et des couveuses pour bébés de Koweit City (1) : retourner l'opinion publique, l'exciter, par une image, ou un lancer de rumeurs. Ca n'a pas marché comme certains le voulaient et s'y attendaient, mais le photographe turc à l'origine de cette image reprend du service.
Voilà que ce photographe nous revient avec de nouvelles photos de noyés. Cette fois-ci, les noyés n'ont pas de noms. Ca évitera d'avoir à rechercher s'ils sont vraiment morts en quittant un pays en guerre.
On écoute le photographe nous dire qu'il a deux enfants, qu'il est ému, qu'il est en colère, qu'il est triste etc...., puis Laurence Ferrari qui préside, passe la parole à Olivier Ravanello.
Olivier se simplifie considérablement la tâche en ne discutant pas le moins du monde le dogme selon lequel les "migrants" de 2015 et 2016 seraient tous des Syriens et des Irakiens fuyant la guerre dans ces contrées (2). Il a compris que, pour le moment, trop de téléspectateurs ne considèrent pas encore "le droit à chercher ailleurs une vie meilleure" comme un droit de l'Homme imprescriptible. Alors, bon, ça passe mieux si on présente ces "migrants" comme des victimes (3), et non comme des migrants économiques. Et puis, il ne faut pas embrouiller l'esprit du téléspectateur. Surtout à une heure aussi tardive, après le repas du soir. Place aux idées simples : de malheureuses victimes d'une guerre que nous n'avons su ni empêcher ni arrêter frappent à notre porte. Ils se noient par notre faute : comme nous n'avons pas créé des filières légales d'immigration (c'est-à-dire ouvert toutes grandes les frontières de l'Europe), ils sont contraints d'immigrer illégalement et clandestinement, et prennent des risques et la noyade est l'un d'eux. Nous sommes coupables de non assistance à personnes en danger en empêchant nos gouvernements d'ouvrir les frontières à tous ceux qui voudraient les franchir. Ces noyades, nous en sommes responsables. Ouvrons toutes grandes nos frontières et ils n'auront plus à prendre le risque de se noyer pour nous rejoindre.
Olivier Ravanello est vraiment fortiche, un as. Il sait que tous ces gens sont des réfugiés, et ont droit à être accueilli en attendant d'être admis au droit d'asile. Il nous le dit. Il y a dans nos pays des services administratifs et sociaux qui mettent des mois pour traiter les dossiers de ces "migrants" et décider de leur statut. Avec Olivier Ravanello, c'est plus rapide, plus expéditif. Il vaut des centaines, voire des milliers de bureaucrates. Chapeau, Olivier !
Olivier sait que ces "migrants" sont......riches. Ben oui, le paiement d'un passeur, ça coûte cher. ceux qui ont recours à leur service ne peuvent être que riches (4). De toute façon, il le sait et nous l'affirme. Ils sont riches, donc......ils ont du talent. Olivier Ravanello ne leur a pas fait passer de test, mais ils sait que nombreux sont parmi eux ceux qui parlent plusieurs langues ("si ti sabir, ti respondir" comme il est dit dans Le Bourgeois Gentilhomme, de Molière).
Olivier Ravanello a entendu parler de la formule de Michel Rocard selon laquelle "la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa juste part". Il sait que la première partie de la formule a eu plus de succès que sa suite. Il juge ce point de vue "cynique". Alors, il balaie cette objection : les "migrants" sont riches (si, si) et ils représentent une richesse, donc les accueillir, ce n'est pas accueillir de la misère, mais de la richesse moyennant un petit investissement de départ.
Et Olivier Ravanello d'appeler à l'aide l'O.C.D.E. qui ne serait pas "un repaire de gauchistes galvanisés" (sic) et dont un rapport déjà ancien prescrivait d'avoir recours aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord pour compenser le vieillissement des populations européennes. Le Japon est pourtant membre de l'O.C.D.E. mais ne suit pas cette recette.
Olivier Ravanello parle comme si l'Europe n'accueillait pas déjà depuis un bon demi-siècle des migrations sud-nord massives et continues. Alors, il nous assène avec un aplomb remarquable le sophisme suivant : les "migrants" de 2015-2016 ne représenteraient après tout qu'un infime pourcentage de la population actuelle de l'Europe. Il tait que les personnes non intégrées ou mal intégrées, voire non intégrables, issues de flux migratoires sud-nord récents (depuis un demi-siècle) constituent déjà une part importante de la population résidente en Europe. Il nous adresse un plaidoyer pour augmenter considérablement la part de cette population. Ses statistiques sont biaisées. Comme celles des démographes qui ne comptabilisent pas les naissances en France de personnes issues de l'immigration parmi la population immigrée. C'est-à-dire que ni l'I.N.E.D. ni les démographes médiatisés ne considèrent comme immigrés les enfants d'immigrés qui figurent à la sous-rubrique "naissance" de la rubrique "état-civil" de votre bulletin municipal. C'est ce qui permet d'affirmer contre toute évidence : l'immigration en France est modérée voire faible, stable, comparable à ce qu'elle était dans les années 1930. Ben voyons, si déjà vous soustrayez de la catégorie "immigrés" tous ceux qui naissent en France.....
Olivier Ravanello plaide pour un accueil massif et sans réticences. Au nom de la morale. Au nom de l'intérêt : ces "migrants" qui pourraient relancer la croissance économique. Olivier va finir par nous convaincre des aspects positifs de la .... décroissance prônée par le Vert Yves Cochet....
L'erreur d'Olivier Ravanello et celle de la doxa des médiats est de considérer que puisque tous les hommes sont égaux.....ils pourraient être interchangeables. Eh bien non.
Il est vrai qu'une société très hétérogène risque moins de se rebeller, sera toujours plus manipulable. En 2009, lors des troubles sociaux en Guadeloupe, des spécialistes de l'opinion avaient écarté la possibilité d'une contagion à la France d'Europe (la Métropole) de ce mouvement social. Leur argument : la population de la Guadeloupe est globalement consciente d'une origine commune marquée par les racines africaines, la traite, l'esclavage, l'affranchissement etc...Elle est naturellement plus portée à la solidarité entre ses membres. Alors que la population de la France d'Europe (la Métropole), plus hétérogène, dissuadée de se poser la question d'une identité ethnique et historique, est moins susceptible de se trouver des intérêts concrets communs, reste plus manipulable. Par I-Télé et les autres...
N O T E S
(1) En décembre 1989, lors de la révolution roumaine contre le régime des Ceaucescu, pour intéresser l'opinion mondiale à ces évènements et noircir l'image des Ceaucescu, des opposants avaient retiré des cadavres de la morgue des hôpitaux pour les présenter comme des victimes de la Securitate, une police du régime Ceaucescu. Ces cadavres photographiés de patients hospitalisés, étaient présentés comme des cadavres découverts dans un charnier à Timisoara. Cette fable fut très efficace et longtemps admise;
en 1990 ou 1991, pour convaincre l'opinion mondiale de la scélératesse de Saddam Hussein ("le nouvel Hitler" disait-on), une membre de la famille princière du Koweit (Etat revendiqué par l'Irak de Saddam Hussein et annexé par celui-ci) avait inventé, avec l'aide d'une agence de communication américaine, que des soldats irakiens avaient fait mourir sciemment des enfants koweitiens en débranchant les couveuses de maternités dans lesquelles ces enfants étaient soignés. Et ça avait marché....
(2) Ajoutons si on veut l'Afghanistan et l'Erythrée. Mais on trouve parmi ces "migrants" des Africains du Nord et d'Afrique noire.
(3) Il y a déjà plusieurs mois, toujours sur I-Télé, Olivier Ravanello a prétendu que la prolongation de la guerre en Syrie était dû à l'abandon dont avait été victime François Hollande début septembre 2013, de la part des Etats-Unis. Alors que François Hollande était prêt à partir en guerre contre le gouvernement syrien ayant eu recours à des armes chimiques, Barack Obama l'aurait lâchement....lâché. C'est archi-inexact. En septembre 2013, Barack Obama a renoncé à frapper la Syrie en raison d'une médiation russe et surtout et d'abord parce qu'un vote de la Chambre des Communes avait interdit au gouvernement britannique de s'engager alors en Syrie. Obama ne pouvait se contenter d'une coalition avec la seule France. Il a renoncé parce que le gouvernement de Londres avait préalablement dû renoncer. Et pan sur l'amour-propre de l'arrogante Grande Nation. On a donc lancé la fable d'un clairvoyant et courageux François Hollande qui aurait pu arrêter la guerre en Syrie dès 2013 et éviter la "crise des migrants" s'il avait été suivi par Obama. Le rôle joué par la Chambre des Communes est totalement passé sous silence dans ce conte à dormir debout qui flatte le national-narcissisme hexagonal.
(4) Le Danemark est donc fondé à saisir une partie des biens des "migrants" qui les ont apportés avec eux. Ca permettra de financer l'accueil de tous, pourvus ou non d'argent ou d'objets de valeur. Cela, I-Télé ne vous le dira pas. Mais il répercutera sans hésitation les condamnations portées contre cette mesure du gouvernement danois, accusé de favoriser stigmatisation (le mot fétiche) des "migrants" et peur.
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dimanche 20 décembre 2015
Les bonnes nouvelles des "Régionales 2015"
A l'issue du second tour des élections régionales de décembre 2015 en France, on peut relever trois résultats vraiment encourageants.
La meilleure nouvelle est la victoire des nationalistes corses.
Les entités aux fortes références identitaires, ethniques, comme la collectivité territoriale de Corse sont mieux à même de défendre l'identité européenne des personnes qui en sont originaires (il ne suffit pas d'y naître pour en faire partie....) que les anciens Etats-nations devenus des Etats plurinationaux comme ce qu'il est convenu d'appeler la République Française. Il n'y a plus, il ne peut plus y avoir d'identité stato-nationale en France puisque, comme le disait naguère Jean-Pierre Chevènement : "Est Français(e) celui ou celle qui a la nationalité française". Sans aucune référence à l'origine ethnique, même largement entendue. Il y a bien sûr l'incantation aux prétendues "valeurs de la République" qui fonctionne comme un mantra hindouïste. Il ne faut pas longtemps pour s'apercevoir que "les valeurs de la République", comme d'ailleurs leurs deux autres soeurs triplées, "les valeurs européennes" et "les valeurs humanistes" sont des références codées en vertu desquelles si vous avez un campement de Rroms au bout de votre terrain, vous n'avez pas le droit de vous exprimer sur les inconvénients de ce voisinage sans risquer des poursuites pour incitation à la haine (mais oui !) et à la discrimination. C'est vite arrivé. Au nom de ces valeurs merdiques, les autorités morales interdisent qu'on puisse envisager de retirer la nationalité française à des djihadistes bi-nationaux auteurs d'actes terroristes : il paraît que ce sont, eux aussi, des "enfants de la République". Vive la Corse dans l'Europe, par la France, ou directement !
La seconde bonne nouvelle est que le rapport entre les gauches et les droites dans les conseils régionaux, qui était en faveur de celles-là depuis de nombreuses années, s'est inversé à l'avantage de celles-ci.
Les gauches ont déjà le pouvoir médiatique (plus de 80% des journalistes ont voté pour François Hollande en 2012), le pouvoir culturel (il n'est que de voir l'attitude des associations sans adhérents, ou presque, quand une municipalité de gauche est remplacée par une autre qui leur mesure, voire leur supprime, les subventions). La perte des pouvoirs régionaux par les amis de la Mère Duflot, de Soeur Taubira, de M. Vauzelle, de M. Gewerc (président sortant de Picardie), de M. Jérôme Guedj etc....va dans le sens d'un rééquilibrage.
La troisième bonne nouvelle est la défaite, en Ile-de-France, de la liste conduite par Claude Bartolone.
Claude Bartolone est entiché de la Diversité, de ceux de ses administrés porteurs de la carte d'El Ekteur. Il cultive une certaine vulgarité dans sa diction. C'est une personnalité très rugueuse, abrasive, qui aurait voulu en découdre avec l'Allemagne au début du quinquennat de F. Hollande, qui exhale sa haine de l'identité européenne de la France. Il a eu l'occasion de l'exprimer en reprochant à sa principale concurrente, Valérie Pécresse, de "défendre la race blanche". C'est malheureusement inexact. Mais en quoi serait-ce illégitime ? Il existe bien un Conseil Représentatif des Associations Noires. Il est légal, este et conteste en justice. Pourquoi "la race blanche", notion dont il faut savoir gré à Claude Bartolone de nous confirmer la pertinence, serait-elle la seule qu'il serait immoral, coupable de défendre ? Claude Bartolone aurait voulu être Premier ministre. Sa défaite du 13 décembre 2015 éloigne cette sombre perspective.
La meilleure nouvelle est la victoire des nationalistes corses.
Les entités aux fortes références identitaires, ethniques, comme la collectivité territoriale de Corse sont mieux à même de défendre l'identité européenne des personnes qui en sont originaires (il ne suffit pas d'y naître pour en faire partie....) que les anciens Etats-nations devenus des Etats plurinationaux comme ce qu'il est convenu d'appeler la République Française. Il n'y a plus, il ne peut plus y avoir d'identité stato-nationale en France puisque, comme le disait naguère Jean-Pierre Chevènement : "Est Français(e) celui ou celle qui a la nationalité française". Sans aucune référence à l'origine ethnique, même largement entendue. Il y a bien sûr l'incantation aux prétendues "valeurs de la République" qui fonctionne comme un mantra hindouïste. Il ne faut pas longtemps pour s'apercevoir que "les valeurs de la République", comme d'ailleurs leurs deux autres soeurs triplées, "les valeurs européennes" et "les valeurs humanistes" sont des références codées en vertu desquelles si vous avez un campement de Rroms au bout de votre terrain, vous n'avez pas le droit de vous exprimer sur les inconvénients de ce voisinage sans risquer des poursuites pour incitation à la haine (mais oui !) et à la discrimination. C'est vite arrivé. Au nom de ces valeurs merdiques, les autorités morales interdisent qu'on puisse envisager de retirer la nationalité française à des djihadistes bi-nationaux auteurs d'actes terroristes : il paraît que ce sont, eux aussi, des "enfants de la République". Vive la Corse dans l'Europe, par la France, ou directement !
La seconde bonne nouvelle est que le rapport entre les gauches et les droites dans les conseils régionaux, qui était en faveur de celles-là depuis de nombreuses années, s'est inversé à l'avantage de celles-ci.
Les gauches ont déjà le pouvoir médiatique (plus de 80% des journalistes ont voté pour François Hollande en 2012), le pouvoir culturel (il n'est que de voir l'attitude des associations sans adhérents, ou presque, quand une municipalité de gauche est remplacée par une autre qui leur mesure, voire leur supprime, les subventions). La perte des pouvoirs régionaux par les amis de la Mère Duflot, de Soeur Taubira, de M. Vauzelle, de M. Gewerc (président sortant de Picardie), de M. Jérôme Guedj etc....va dans le sens d'un rééquilibrage.
La troisième bonne nouvelle est la défaite, en Ile-de-France, de la liste conduite par Claude Bartolone.
Claude Bartolone est entiché de la Diversité, de ceux de ses administrés porteurs de la carte d'El Ekteur. Il cultive une certaine vulgarité dans sa diction. C'est une personnalité très rugueuse, abrasive, qui aurait voulu en découdre avec l'Allemagne au début du quinquennat de F. Hollande, qui exhale sa haine de l'identité européenne de la France. Il a eu l'occasion de l'exprimer en reprochant à sa principale concurrente, Valérie Pécresse, de "défendre la race blanche". C'est malheureusement inexact. Mais en quoi serait-ce illégitime ? Il existe bien un Conseil Représentatif des Associations Noires. Il est légal, este et conteste en justice. Pourquoi "la race blanche", notion dont il faut savoir gré à Claude Bartolone de nous confirmer la pertinence, serait-elle la seule qu'il serait immoral, coupable de défendre ? Claude Bartolone aurait voulu être Premier ministre. Sa défaite du 13 décembre 2015 éloigne cette sombre perspective.
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jeudi 5 mars 2015
Taubira : feulements de haine
Mercredi 4 mars MMXV à la sortie du conseil des ministres, le masque de la mégère Taubira est tombé.
Que s'était-il passé ?
Le député-maire UMP de Tourcoing, Gérald Darmanin, constatant le regain d'influence du Front National (FN), et critiquant la politique pénale de la Taubira, l'avait qualifiée de "tract ambulant du FN". Il aurait pu dire : "femme-sandwich du FN". Ce député-maire d'opposition établissait un lien entre le développement de l'influence du FN et la perception par l'opinion publique de la politique pénale conduite par Christiane Taubira. Et il a estimé que la Taubira incarnait cette politique : "tract ambulant". Gérald Darmanin était dans son rôle d'élu de l'opposition. Aucun des termes qu'il a employé ne dépassait le cadre d'une polémique politique normale entre un mandataire de l'opposition et un membre du gouvernement (1). La majorité gouvernementale accuse régulièrement ses opposants de droite et du centre de "faire le jeu du FN", et les opposants de gauche au gouvernement accusent eux-mêmes ce gouvernement de "faire le jeu" du FN par sa politique économique et sociale.
La Taubira a-t-elle répondu sur le fond, a-t-elle tenté de défendre sa politique au ministère de la Justice ? A-t-elle essayé d'établir qu'il n'y aurait pas de lien entre la montée de l'influence du FN et sa politique pénale ?
Pas du tout !
Elle a répondu à côté, comme on dit. Et le choix de ses élèments de réponse traduit sa haine.
Elle a exhalé sa haine de la liberté d'expression ("le mal causé par les propos" de ses critiques), de la France d'Europe (2) ("la composition de sa population"). Elle a employé, pour fustiger ses critiques, des termes qui devraient la disqualifier pour demeurer Garde des Sceaux : "inculture, indigence morale, intellectuelle" : des feulements de haine.
C'est au moins la seconde fois dans sa carrière qu'il est reproché à Taubira de faire le jeu du Front National : déjà en 2002, la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le 2nd tour de l'élection présidentielle avait été attribuée à la candidature dissidente de Christiane Taubira qui avait capté des voix qui ont manqué à Lionel Jospin, éliminé à l'issue du 1er tour. La comparer à un singe, la traiter de guenon, n'était vraiment pas gentil pour ces animaux, incapables d'une telle haine. Mais eux, ne porteront pas plainte. Vivement que la Guyane soit indépendante et que cette sécession nous libère de la concitoyenneté directe d'avec cette personne.
Ce qui est grave et inquiétant, c'est qu'il se soit trouvé le même jour des journalistes pour minimiser la gravité de ces feulements de haine : sur BFM TV, Laurent Neuman a plaidé l'indulgence pour la mégère ; la pauvre en aurait assez d'être la cible de critiques, d'être harcelée par ses opposants. Mais, cher Laurent, c'est pour cela que Christiane Taubira a été nommée Ministre de la Justice, par provocation. Etant une icone de la gauche "morale", une personnalité controversée, comme Robert Badinter en son temps, Taubira ne pouvait, ne peut que "cliver", diviser. Mais étant par ailleurs femme, mélanoderme, ultra-marine, toute attaque envers elle ne peut a priori qu'être inspirée par le prétendu racisme, la prétendue "haine de l'Autre", l'attachement à la France d'Europe (2). C'était à peu près la même chose pour Badinter : toute critique de sa politique ne pouvait être inspirée que par l'antisémitisme.
Et il n'y a pas que Laurent Neuman : sur la même chaîne BFM TV, Thierry Arnaud appelait à un "cessez-le-feu" sans relever la gravité des feulements de haine de la ministre qui n'est pas un député lambda.
Certains médiats (par ex. Vernet, du Parisien "Libéré", sur I-télé, le 06/03/15) posent une fausse équivalence entre l'outrance de la mégère Taubira et les propos de Gérald Darmanin. L'une comme les autres relèveraient de "dérapages", comme on dit. Cette équivalence ne tient pas, elle est erronée. L'allusion de la Taubira à la "composition de la population" de la France, à des propos, légaux, qui feraient "du mal", traduisent la haine de cette personne envers la France d'Europe, les non issus de récents flux migratoires intercontinentaux sud-nord, les "de-souche-comme-on-dit", et les problèmes qu'a la Taubira avec ce qui subsiste de liberté d'expression.
La Taubira serait très malheureuse aux Etats-Unis d'Amérique où cette liberté est sauvegardée par le Premier Amendement à la Constitution U.S. Non, M. Vernet, seule la Taubira a dérapé. Gérald Darmanin a constaté une évidence qui a d'autant plus fait enrager la Taubira qu'elle avait déjà été soupçonnée en 2002 d'avoir par sa candidature favorisé l'élimination de Lionel Jospin, et la qualification de Jean-Marie Le Pen. La Taubira s'est senti morveuse, et a craché son venin.
Le lendemain du dérapage de Christiane Taubira dans la cour de l'Elysée, son collègue le ministre du Travail François Rebsamen validait mon interprétation du rôle de Taubira. Sur une chaîne d'info continue, il qualifiait la critique de celle-ci par Gérald Darmanin ("Christiane Taubira est un tract ambulant du Front National") d'incitation à la haine et à la xénophobie. Parce qu'elle est une femme de couleur, toute critique portée à l'encontre de la politique pénale de la ministre de la Justice est a priori suspectée d'être inspirée par la haine. On ne voit pas ce que la xénophobie vient faire là-dedans : la Guyane est encore, hélas, un département français, et si Christiane Taubira n'est plus, officiellement, indépendantiste, personne et notamment pas Gérald Darmanin, ne l'a qualifiée d'étrangère.
On est en pleine hystérie nationale-narcissiste (la Vrôôônce, la Vrôôônce, la krandeur de la Vrôôônce, l'universalité de la Vrôôônce, la Krande Nassion, le Krand Paï etc....) et en pleine monomanie "antiraciste".
Je viens d'être interdit de poster des messages sur la page Facebook intitulée : "Le Centre Droit Debout et Conquérant : l'Alternative MoDem-UDI".
Un originaire d'Afrique Occidentale, cadre de l'UDI dans les Hauts-de-Seine, s'en prenait à l'invitation adressée par Geoffroy Didier (UMP) aux candidats à la naturalisation à se sentir Gaulois pour se sentir Français.
Je faisais observer que l'Etat nation n'était plus, ne pouvait pas être le cadre de l'identité. Et qu'il fallait trouver autre chose que les fadaises sur "les faleurs te la répuplik" pour refonder un cadre identitaire. Que la référence aux Gaulois était après tout licite. Pourquoi est-elle admise quand le provocateur et ancien ministre Azouz Begag invite dans Respect Magazine les populations des banlieues issues des flux migratoires intercontinentaux sud-nord récents à "franchir le périphérique" (sic) pour disputer leurs places aux "descendants de Vercingétorix" (re-sic) ? Alors qu'il est moralement répréhensible pour une personne non issue de ces flux migratoires intercontinentaux sud-nord récents d'évoquer les notions d'origine "de souche", ou les Gaulois ? J'estimais ce "deux poids, deux mesures" inadmissibles et invitais ceux qui l'admettaient à aller se faire voir. Aussitôt, j'ai été censuré, interdit de publication et exclu des "amis" de la page.
Retenez bien le nom de cette page qui pratique la censure : l'argument de la force contre la force de l'argument : "Le Centre Droit Debout et Conquérant : l'Alternative MoDem-UDI". Bye bye preachers !
N O T E S
(1) Rien à voir avec l'outrance de l'accusation portée par la pétroleuse socialiste du XIIe arrondissement de Paris, Sandrine Mazetier, qui accusait Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur sous Nicolas Sarközy, d'avoir sur la conscience des morts d'enfants d'immigrés (sic) par sa politique migratoire; Sandrine Mazetier n'a pas été handicapée par ce délire, par son chantage à coloration humanitaire : elle est devenue vice-présidente de l'Assemblée Nationale où elle continue à afficher son fanatisme, persécutant par ex. les élus de l'opposition qui ne lui donnent pas du "Madame LA présidente", mais du "Madame LE président". Moi, je lui crierais : "Salope !" : je ne suis pas lié par le réglement de l'Assemblée Nationale. Sandrine Mazetier est une femme-sandwich faisant malgré elle campagne contre le féminisme;
(2) La France d'Europe = celle que François Hollande décrivait avec dégoût au Musée de l'Histoire de l'Immigration (Paris) en ces termes : "La France du dépit, la France du repli, la France en petit", sous le regard approbateur de Benjamin Stora.
Que s'était-il passé ?
Le député-maire UMP de Tourcoing, Gérald Darmanin, constatant le regain d'influence du Front National (FN), et critiquant la politique pénale de la Taubira, l'avait qualifiée de "tract ambulant du FN". Il aurait pu dire : "femme-sandwich du FN". Ce député-maire d'opposition établissait un lien entre le développement de l'influence du FN et la perception par l'opinion publique de la politique pénale conduite par Christiane Taubira. Et il a estimé que la Taubira incarnait cette politique : "tract ambulant". Gérald Darmanin était dans son rôle d'élu de l'opposition. Aucun des termes qu'il a employé ne dépassait le cadre d'une polémique politique normale entre un mandataire de l'opposition et un membre du gouvernement (1). La majorité gouvernementale accuse régulièrement ses opposants de droite et du centre de "faire le jeu du FN", et les opposants de gauche au gouvernement accusent eux-mêmes ce gouvernement de "faire le jeu" du FN par sa politique économique et sociale.
La Taubira a-t-elle répondu sur le fond, a-t-elle tenté de défendre sa politique au ministère de la Justice ? A-t-elle essayé d'établir qu'il n'y aurait pas de lien entre la montée de l'influence du FN et sa politique pénale ?
Pas du tout !
Elle a répondu à côté, comme on dit. Et le choix de ses élèments de réponse traduit sa haine.
Elle a exhalé sa haine de la liberté d'expression ("le mal causé par les propos" de ses critiques), de la France d'Europe (2) ("la composition de sa population"). Elle a employé, pour fustiger ses critiques, des termes qui devraient la disqualifier pour demeurer Garde des Sceaux : "inculture, indigence morale, intellectuelle" : des feulements de haine.
C'est au moins la seconde fois dans sa carrière qu'il est reproché à Taubira de faire le jeu du Front National : déjà en 2002, la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le 2nd tour de l'élection présidentielle avait été attribuée à la candidature dissidente de Christiane Taubira qui avait capté des voix qui ont manqué à Lionel Jospin, éliminé à l'issue du 1er tour. La comparer à un singe, la traiter de guenon, n'était vraiment pas gentil pour ces animaux, incapables d'une telle haine. Mais eux, ne porteront pas plainte. Vivement que la Guyane soit indépendante et que cette sécession nous libère de la concitoyenneté directe d'avec cette personne.
Ce qui est grave et inquiétant, c'est qu'il se soit trouvé le même jour des journalistes pour minimiser la gravité de ces feulements de haine : sur BFM TV, Laurent Neuman a plaidé l'indulgence pour la mégère ; la pauvre en aurait assez d'être la cible de critiques, d'être harcelée par ses opposants. Mais, cher Laurent, c'est pour cela que Christiane Taubira a été nommée Ministre de la Justice, par provocation. Etant une icone de la gauche "morale", une personnalité controversée, comme Robert Badinter en son temps, Taubira ne pouvait, ne peut que "cliver", diviser. Mais étant par ailleurs femme, mélanoderme, ultra-marine, toute attaque envers elle ne peut a priori qu'être inspirée par le prétendu racisme, la prétendue "haine de l'Autre", l'attachement à la France d'Europe (2). C'était à peu près la même chose pour Badinter : toute critique de sa politique ne pouvait être inspirée que par l'antisémitisme.
Et il n'y a pas que Laurent Neuman : sur la même chaîne BFM TV, Thierry Arnaud appelait à un "cessez-le-feu" sans relever la gravité des feulements de haine de la ministre qui n'est pas un député lambda.
Certains médiats (par ex. Vernet, du Parisien "Libéré", sur I-télé, le 06/03/15) posent une fausse équivalence entre l'outrance de la mégère Taubira et les propos de Gérald Darmanin. L'une comme les autres relèveraient de "dérapages", comme on dit. Cette équivalence ne tient pas, elle est erronée. L'allusion de la Taubira à la "composition de la population" de la France, à des propos, légaux, qui feraient "du mal", traduisent la haine de cette personne envers la France d'Europe, les non issus de récents flux migratoires intercontinentaux sud-nord, les "de-souche-comme-on-dit", et les problèmes qu'a la Taubira avec ce qui subsiste de liberté d'expression.
La Taubira serait très malheureuse aux Etats-Unis d'Amérique où cette liberté est sauvegardée par le Premier Amendement à la Constitution U.S. Non, M. Vernet, seule la Taubira a dérapé. Gérald Darmanin a constaté une évidence qui a d'autant plus fait enrager la Taubira qu'elle avait déjà été soupçonnée en 2002 d'avoir par sa candidature favorisé l'élimination de Lionel Jospin, et la qualification de Jean-Marie Le Pen. La Taubira s'est senti morveuse, et a craché son venin.
Le lendemain du dérapage de Christiane Taubira dans la cour de l'Elysée, son collègue le ministre du Travail François Rebsamen validait mon interprétation du rôle de Taubira. Sur une chaîne d'info continue, il qualifiait la critique de celle-ci par Gérald Darmanin ("Christiane Taubira est un tract ambulant du Front National") d'incitation à la haine et à la xénophobie. Parce qu'elle est une femme de couleur, toute critique portée à l'encontre de la politique pénale de la ministre de la Justice est a priori suspectée d'être inspirée par la haine. On ne voit pas ce que la xénophobie vient faire là-dedans : la Guyane est encore, hélas, un département français, et si Christiane Taubira n'est plus, officiellement, indépendantiste, personne et notamment pas Gérald Darmanin, ne l'a qualifiée d'étrangère.
On est en pleine hystérie nationale-narcissiste (la Vrôôônce, la Vrôôônce, la krandeur de la Vrôôônce, l'universalité de la Vrôôônce, la Krande Nassion, le Krand Paï etc....) et en pleine monomanie "antiraciste".
Je viens d'être interdit de poster des messages sur la page Facebook intitulée : "Le Centre Droit Debout et Conquérant : l'Alternative MoDem-UDI".
Un originaire d'Afrique Occidentale, cadre de l'UDI dans les Hauts-de-Seine, s'en prenait à l'invitation adressée par Geoffroy Didier (UMP) aux candidats à la naturalisation à se sentir Gaulois pour se sentir Français.
Je faisais observer que l'Etat nation n'était plus, ne pouvait pas être le cadre de l'identité. Et qu'il fallait trouver autre chose que les fadaises sur "les faleurs te la répuplik" pour refonder un cadre identitaire. Que la référence aux Gaulois était après tout licite. Pourquoi est-elle admise quand le provocateur et ancien ministre Azouz Begag invite dans Respect Magazine les populations des banlieues issues des flux migratoires intercontinentaux sud-nord récents à "franchir le périphérique" (sic) pour disputer leurs places aux "descendants de Vercingétorix" (re-sic) ? Alors qu'il est moralement répréhensible pour une personne non issue de ces flux migratoires intercontinentaux sud-nord récents d'évoquer les notions d'origine "de souche", ou les Gaulois ? J'estimais ce "deux poids, deux mesures" inadmissibles et invitais ceux qui l'admettaient à aller se faire voir. Aussitôt, j'ai été censuré, interdit de publication et exclu des "amis" de la page.
Retenez bien le nom de cette page qui pratique la censure : l'argument de la force contre la force de l'argument : "Le Centre Droit Debout et Conquérant : l'Alternative MoDem-UDI". Bye bye preachers !
N O T E S
(1) Rien à voir avec l'outrance de l'accusation portée par la pétroleuse socialiste du XIIe arrondissement de Paris, Sandrine Mazetier, qui accusait Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur sous Nicolas Sarközy, d'avoir sur la conscience des morts d'enfants d'immigrés (sic) par sa politique migratoire; Sandrine Mazetier n'a pas été handicapée par ce délire, par son chantage à coloration humanitaire : elle est devenue vice-présidente de l'Assemblée Nationale où elle continue à afficher son fanatisme, persécutant par ex. les élus de l'opposition qui ne lui donnent pas du "Madame LA présidente", mais du "Madame LE président". Moi, je lui crierais : "Salope !" : je ne suis pas lié par le réglement de l'Assemblée Nationale. Sandrine Mazetier est une femme-sandwich faisant malgré elle campagne contre le féminisme;
(2) La France d'Europe = celle que François Hollande décrivait avec dégoût au Musée de l'Histoire de l'Immigration (Paris) en ces termes : "La France du dépit, la France du repli, la France en petit", sous le regard approbateur de Benjamin Stora.
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mercredi 18 février 2015
Paul Nolan n'était pas là : le coup du vidéaste amateur
Ce mercredi soir, 18 février MMXV, un probable non évènement fait le buzz sur les chaînes d'information continue : des passagers d'une rame bondée du métro parisien ont empêché un homme de monter dans leur rame. Par malheur pour eux, cet homme était noir : leur attitude ne peut donc être que "raciste". Cette interprétation est en outre appuyée par des cris en langue étrangère de ces passagers qui seraient des supporters du club de football de Chelsea dans le Grand Londres.
Il m'est arrivé plusieurs fois pour ma part d'être invité par des passagers d'une rame de métro bondée à attendre la prochaine rame, ce que j'ai fait la plupart du temps. Je n'en ai pas fait une histoire. Ca ne m'aurait de toute façon pas réussi : je suis de type européen, de sexe masculin, valide et autonome, et je voyage seul la plupart du temps.
Seulement voilà, sur les quais de cette station du métro parisien, il y avait un délateur, un délateur "citoyen" : ça ne m'étonnerait pas qu'il soit bientôt reçu pour être félicité et honoré par Anne Hidalgo et par le C.R.A.N., si SOS Racisme n'a pas le temps. Ce délateur venu d'Outre-Manche et ami du quotidien hyper-politiquement correct The Guardian, s'appelle Paul Nolan. Il a réussi un sacré coup : les mass merdia sont à l'affut de tout évènement ou non évènement qui leur permettrait de dénoncer le prétendu racisme. L'antisémitisme et l'islamophobie sont déclarés fléaux sociaux, et les Goyim non musulmans n'ont qu'à bien se tenir.
Il y a plusieurs années, j'ai moi-même été accusé de racisme sur les quais de la station Saint-Michel Notre-Dame de la ligne C du RER. J'attendais impatiemment le passage d'une rame se dirigeant vers le sud de l'Essonne. A un moment donné, une rame est arrivée, sans d'abord s'arrêter, roulant assez lentement pour que deux personnes parviennent à s'introduire dans un wagon. Le train s'est alors immobilisé, et le conducteur, audible du quai, a fait savoir par haut-parleur interne que cette rame ne prenait pas de voyageurs. J'ai alors remarqué qu'il était indiqué par écrit "ne prend pas de voyageurs". Les deux passagers un peu trop pressés sont descendus, hilares. Quand ils sont arrivés à ma hauteur, mécontent du retard pris du fait de ce malentendu, je leur ai lancé : "Alors, vous ne savez pas lire ?". Ils ne m'ont pas répondu et se sont éloignés, continuant à discuter entre eux avec une apparente bonne humeur.
Un tout petit jeune homme bien mis s'est alors avancé vers moi et m'a apostrophé avec indignation : "Vous êtes raciste ?". L'examinant, j'ai constaté qu'il s'agissait d'un jeune mulâtre et qu'il était incompréhensiblement très en colère. Je lui ai répondu : "Et vous-même ?". Un attroupement a alors commencé à se former autour de nous, des gens de toutes générations, d'apparences diverses. Esquivant ma question, le petit redresseur de torts a poursuivi : "Parce qu'ils sont basanés, vous croyez avoir le droit de parler aux gens comme à des chiens". Je lui ai répondu que j'aimais les animaux, que l'amour des chats ne m'empêchait pas d'aimer les chiens et que je leur parlais toujours habituellement avec bienveillance. Et j'ai ajouté que les personnes que j'avais banalement apostrophé avaient ralenti le trafic, retardé notre train, et que ma question était justifiée : savaient-ils lire ?
Des personnes qui s'étaient attroupées autour de nous m'ont à leur tour pris à partie (1). Un monsieur très bien mis, de type européen, portant lunettes et attaché-case m'a dit avec condescendance qu'étant donné le taux d'illétrisme qui sévissait parmi la population résidente dans son ensemble, il était très mal venu de parler ainsi à des personnes manifestement issues de flux migratoires intercontinantaux sud-nord récents. Je n'avais pas remarqué cette origine avant qu'ils ne passent à ma hauteur. Ce professeur de moralisme a ajouté que je ferais bien de tourner ma langue sept fois dans ma bouche en de semblables circonstances si je ne tenais pas à avoir des ennuis (2). Avant que je puisse répondre à ce mêle-tout, le petit mulâtre est revenu la charge contre moi, s'aventurant à dire : "Vous savez, Le Pen, il ne passera jamais en France. Les Français (sic) ne se laisseront pas faire". Alors que je lui demandais pourquoi il évoquait hors de propos ce sujet, le petit redresseur de torts, manifestement intoxiqué par son idéologie, m'a dit en me fusillant du regard : "Vous ne pouvez rien contre moi : j'ai des papiers français, ma mère est américaine, et elle est blanche". Le "mur du çon" était franchi. Son bang m'assourdit.
Paul Nolan n'était pas là. Vous imaginez-vous la video qu'il aurait pu faire avec ça ?
La rame en direction de Saint-Martin d'Etampes est enfin arrivée à quai.
Le vidéaste amateur de type Paul Nolan est une figure incontournable des mass merdias. Il intervient généralement dans les circonstances que l'on va rappeler. Un "jeune", par l'âge, ou par l'origine ethnique (3), est blessé ou tué à l'occasion d'une poursuite par la Police. Des échauffourées se produisent dans leurs cités, voire des émeutes. Les policiers expliquent qu'il s'agit d'un accident. L'IGPN, "la police des polices" ouvre une enquête dont les conclusions confirment généralement les observations des policiers. Et puis voilà qu'intervient tardivement un "deus ex machina" providentiel : un vidéaste amateur. Ce vidéaste produit un film dont Madame Matausch sur France 3 ou Florence Duprat (4) sur BFM TV vous assurent avec aplomb, qu'il remet complètement en cause la version des policiers.
Dans la non affaire mise en épingle par Paul Nolan, la personne invitée sans ménagement à ne pas monter dans la rame ne s'est pas manifestée puisqu'un appel à été lancé pour la retrouver afin d'instruire un dossier permettant la mise en examen des supporters de Chelsea dénoncés par Paul Nolan qui est un redresseur de torts fanatisé par l'idéologie de The Guardian, d'Arte Journal et de Télérama, ou un salopard en quête de célébrité. Ou les deux à la fois. Son buzz a permis aux mass merdia de moins parler de la profanation de cimetières normands, profanation dont ces mêmes mass merdia ont peu de choses à dire puisqu'elle serait sans connotation antisémite ou islamophobe. Alors, la video tournée par Paul Nolan était une aubaine. Aucune des personnes présentes sur le quai du métro ne demandait quoi que ce soit à Paul Nolan, ni la "victime" ni les "agresseurs", ni les passants. On ne lui demandait rien, mais Paul Nolan a su à qui offrir le produit de son oeuvre de délateur zélote.
N O T E S
(1) Cette apparente unanimité, cette absence d'esprit critique, étaient surprenantes et attristantes;
(2) Il s'agit d'un avertissement provocateur : ferme ta gueule dans l'espace public puisque tu n'a pas a priori vocation à être victime d'une agression antisémite, raciste ou islamophobe, donc ton rôle ne peut être que celui de l'agresseur, de celui qui est en tort, la "victime" ce sera celui ou celle avec qui tu as maille à partir;
(3) Les immigrés non européens issus de flux migratoires postérieurs aux décolonisations des années 1960 sont systématiquement désignés comme des "jeunes" dans les mass merdias, quel que soit leur âge, dès lors qu'ils sont impliqués dans des circonstances où leur rôle n'est pas flatteur : il s'agit de prévenir.......La Malgame entre délinquance et immigration;
(4) Florence Duprat a très bien intégré l'"antiracisme" indispensable pour travailler sans problèmes dans les mass merdias : il est viscéral plus que cérébral. Il y a plusieurs mois, alors que Willy Sagnol (football) subissait une chasse aux sorcières pour avoir évoqué les talents différents des joueurs de football suivant leur origine ethnique, il avait été attaqué par un dénommé Pape Diouf, fonctionnaire associatif de l'Olympique de Marseille, d'origine africaine. BFM TV avait invité sur le plateau un journaliste sportif pour commenter l'affaire. Et voilà que, contre toute attente, ce journaliste rétorque que c'est Pape Diouf qui est "raciste". Florence Duprat n'a pu retenir un gloussement de surprise et de consternation. Le journaliste avait été invité pour être témoin à charge contre Willy Sagnol, un Français d'Europe, et non pour exposer le comportement et le discours constamment "racistes" de l'Africain Pape Diouf.
Il m'est arrivé plusieurs fois pour ma part d'être invité par des passagers d'une rame de métro bondée à attendre la prochaine rame, ce que j'ai fait la plupart du temps. Je n'en ai pas fait une histoire. Ca ne m'aurait de toute façon pas réussi : je suis de type européen, de sexe masculin, valide et autonome, et je voyage seul la plupart du temps.
Seulement voilà, sur les quais de cette station du métro parisien, il y avait un délateur, un délateur "citoyen" : ça ne m'étonnerait pas qu'il soit bientôt reçu pour être félicité et honoré par Anne Hidalgo et par le C.R.A.N., si SOS Racisme n'a pas le temps. Ce délateur venu d'Outre-Manche et ami du quotidien hyper-politiquement correct The Guardian, s'appelle Paul Nolan. Il a réussi un sacré coup : les mass merdia sont à l'affut de tout évènement ou non évènement qui leur permettrait de dénoncer le prétendu racisme. L'antisémitisme et l'islamophobie sont déclarés fléaux sociaux, et les Goyim non musulmans n'ont qu'à bien se tenir.
Il y a plusieurs années, j'ai moi-même été accusé de racisme sur les quais de la station Saint-Michel Notre-Dame de la ligne C du RER. J'attendais impatiemment le passage d'une rame se dirigeant vers le sud de l'Essonne. A un moment donné, une rame est arrivée, sans d'abord s'arrêter, roulant assez lentement pour que deux personnes parviennent à s'introduire dans un wagon. Le train s'est alors immobilisé, et le conducteur, audible du quai, a fait savoir par haut-parleur interne que cette rame ne prenait pas de voyageurs. J'ai alors remarqué qu'il était indiqué par écrit "ne prend pas de voyageurs". Les deux passagers un peu trop pressés sont descendus, hilares. Quand ils sont arrivés à ma hauteur, mécontent du retard pris du fait de ce malentendu, je leur ai lancé : "Alors, vous ne savez pas lire ?". Ils ne m'ont pas répondu et se sont éloignés, continuant à discuter entre eux avec une apparente bonne humeur.
Un tout petit jeune homme bien mis s'est alors avancé vers moi et m'a apostrophé avec indignation : "Vous êtes raciste ?". L'examinant, j'ai constaté qu'il s'agissait d'un jeune mulâtre et qu'il était incompréhensiblement très en colère. Je lui ai répondu : "Et vous-même ?". Un attroupement a alors commencé à se former autour de nous, des gens de toutes générations, d'apparences diverses. Esquivant ma question, le petit redresseur de torts a poursuivi : "Parce qu'ils sont basanés, vous croyez avoir le droit de parler aux gens comme à des chiens". Je lui ai répondu que j'aimais les animaux, que l'amour des chats ne m'empêchait pas d'aimer les chiens et que je leur parlais toujours habituellement avec bienveillance. Et j'ai ajouté que les personnes que j'avais banalement apostrophé avaient ralenti le trafic, retardé notre train, et que ma question était justifiée : savaient-ils lire ?
Des personnes qui s'étaient attroupées autour de nous m'ont à leur tour pris à partie (1). Un monsieur très bien mis, de type européen, portant lunettes et attaché-case m'a dit avec condescendance qu'étant donné le taux d'illétrisme qui sévissait parmi la population résidente dans son ensemble, il était très mal venu de parler ainsi à des personnes manifestement issues de flux migratoires intercontinantaux sud-nord récents. Je n'avais pas remarqué cette origine avant qu'ils ne passent à ma hauteur. Ce professeur de moralisme a ajouté que je ferais bien de tourner ma langue sept fois dans ma bouche en de semblables circonstances si je ne tenais pas à avoir des ennuis (2). Avant que je puisse répondre à ce mêle-tout, le petit mulâtre est revenu la charge contre moi, s'aventurant à dire : "Vous savez, Le Pen, il ne passera jamais en France. Les Français (sic) ne se laisseront pas faire". Alors que je lui demandais pourquoi il évoquait hors de propos ce sujet, le petit redresseur de torts, manifestement intoxiqué par son idéologie, m'a dit en me fusillant du regard : "Vous ne pouvez rien contre moi : j'ai des papiers français, ma mère est américaine, et elle est blanche". Le "mur du çon" était franchi. Son bang m'assourdit.
Paul Nolan n'était pas là. Vous imaginez-vous la video qu'il aurait pu faire avec ça ?
La rame en direction de Saint-Martin d'Etampes est enfin arrivée à quai.
Le vidéaste amateur de type Paul Nolan est une figure incontournable des mass merdias. Il intervient généralement dans les circonstances que l'on va rappeler. Un "jeune", par l'âge, ou par l'origine ethnique (3), est blessé ou tué à l'occasion d'une poursuite par la Police. Des échauffourées se produisent dans leurs cités, voire des émeutes. Les policiers expliquent qu'il s'agit d'un accident. L'IGPN, "la police des polices" ouvre une enquête dont les conclusions confirment généralement les observations des policiers. Et puis voilà qu'intervient tardivement un "deus ex machina" providentiel : un vidéaste amateur. Ce vidéaste produit un film dont Madame Matausch sur France 3 ou Florence Duprat (4) sur BFM TV vous assurent avec aplomb, qu'il remet complètement en cause la version des policiers.
Dans la non affaire mise en épingle par Paul Nolan, la personne invitée sans ménagement à ne pas monter dans la rame ne s'est pas manifestée puisqu'un appel à été lancé pour la retrouver afin d'instruire un dossier permettant la mise en examen des supporters de Chelsea dénoncés par Paul Nolan qui est un redresseur de torts fanatisé par l'idéologie de The Guardian, d'Arte Journal et de Télérama, ou un salopard en quête de célébrité. Ou les deux à la fois. Son buzz a permis aux mass merdia de moins parler de la profanation de cimetières normands, profanation dont ces mêmes mass merdia ont peu de choses à dire puisqu'elle serait sans connotation antisémite ou islamophobe. Alors, la video tournée par Paul Nolan était une aubaine. Aucune des personnes présentes sur le quai du métro ne demandait quoi que ce soit à Paul Nolan, ni la "victime" ni les "agresseurs", ni les passants. On ne lui demandait rien, mais Paul Nolan a su à qui offrir le produit de son oeuvre de délateur zélote.
N O T E S
(1) Cette apparente unanimité, cette absence d'esprit critique, étaient surprenantes et attristantes;
(2) Il s'agit d'un avertissement provocateur : ferme ta gueule dans l'espace public puisque tu n'a pas a priori vocation à être victime d'une agression antisémite, raciste ou islamophobe, donc ton rôle ne peut être que celui de l'agresseur, de celui qui est en tort, la "victime" ce sera celui ou celle avec qui tu as maille à partir;
(3) Les immigrés non européens issus de flux migratoires postérieurs aux décolonisations des années 1960 sont systématiquement désignés comme des "jeunes" dans les mass merdias, quel que soit leur âge, dès lors qu'ils sont impliqués dans des circonstances où leur rôle n'est pas flatteur : il s'agit de prévenir.......La Malgame entre délinquance et immigration;
(4) Florence Duprat a très bien intégré l'"antiracisme" indispensable pour travailler sans problèmes dans les mass merdias : il est viscéral plus que cérébral. Il y a plusieurs mois, alors que Willy Sagnol (football) subissait une chasse aux sorcières pour avoir évoqué les talents différents des joueurs de football suivant leur origine ethnique, il avait été attaqué par un dénommé Pape Diouf, fonctionnaire associatif de l'Olympique de Marseille, d'origine africaine. BFM TV avait invité sur le plateau un journaliste sportif pour commenter l'affaire. Et voilà que, contre toute attente, ce journaliste rétorque que c'est Pape Diouf qui est "raciste". Florence Duprat n'a pu retenir un gloussement de surprise et de consternation. Le journaliste avait été invité pour être témoin à charge contre Willy Sagnol, un Français d'Europe, et non pour exposer le comportement et le discours constamment "racistes" de l'Africain Pape Diouf.
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vendredi 12 septembre 2014
Un moment de communion nationale. Ques aco ?
Les médiats rapportent que le ministre des Sports Patrick Kanner, entend faire de l'Euro de football 2016 en Vrôôônce, "un moment de communion nationale" (septembre 2014).
Qu'est-ce à dire ?
Cela laisse tout simplement présager une campagne de promotion intensifiée des "issus de la Diversité", c'est-à-dire des personnes issues de flux migratoires transcontinentaux sud-nord récents : l'hystérisation du sentiment national en Vrôôônce est mis au service de l'image nouvelle qu'on veut que les Français aient de la Vrôônce et d'eux-mêmes. A travers le sport ou à travers n'importe quoi.
Une lectrice de l'hebdo protestant Réforme exprimait cette intention il y a une dizaine d'années en souhaitant que soit reprise une proposition de la Commission Stasi sur la laïcité concernant la promotion de fêtes religieuses non chrétiennes, notamment musulmanes, au rang de jours fériés nationaux. Pour, écrivait-elle (quelle c.... !), que ces fêtes soient célébrées "entre Français". Beurk !....
Cette semaine, lors d'un débat sur les djihadistes européens en Syrie sur une chaîne d'info continue (BFM ou I-télé), alors qu'un journaliste du Figaro Magazine évoquait la piste d'une déchéance de leur nationalité pour sanctionner ces individus, une sorte d'experte sociologue, ou quelque chose comme ça, protesta : "Ce sont NOS enfants (sic) !". Un avocat de djihadistes revenus des zones de conflit déclara pour sa part : "Ce n'est pas parce qu'il y a du terrorisme dans le monde que nous devons nous asseoir (sic) sur nos principes".
L'erreur des nationalistes français à la mode Florian Philippot, Dupont-Aignan, de Villiers, DLR, UPR, Radio Courtoisie, Valeurs Actuelles, Natacha Polony etc... est de ne pas se rendre compte qu'ils ont déjà perdu la partie, qu'il n'y aura pas, sauf exceptions rarissimes, d'assimilation des personnes issues des flux migratoires transcontinentaux sud-nord récents, postérieurs aux décolonisations des années 1960. Assimilation = rendre semblable. Semblable à qui ? A quoi ? Bien fortiche qui pourrait le dire. L'Etat-nation, n'est plus, ne peut plus être, le cadre de l'identité. C'est de la foutaise. L'identité peut encore être communautaire, ethnique, régionale, européenne, mais assurément plus stato-nationale. Dominique de Villepin est sur la ligne qui l'a emporté lorsqu'il reproche à Nicolas Sarközy d'avoir, dans son discours de Grenoble de 2010, "opposé" les Français entre eux. Pour Villepin, "les Français" = les personnes résidant en France, ou, à la rigueur, ayant la nationalité française. Pour les naïfs, pour une partie de l'auditoire de Radio Courtoisie et du lectorat de Valeurs Actuellles, "les Français" = on ne sait pas exactement quoi (au choix : les "catholiques et Français toujours !", les personnes ayant au moins six arrière grands-parents sur huit ayant eu la nationalité française" etc.... Natacha Polony a dépassé le mur du çon en déclarant : "La France, on la sent (sic), on la ressent (re-sic)".
Vivent l'Ecosse et la Catalogne indépendantes ! Demain ou après-demain. Ce sera le rôle de l'Europe de maintenir le lien entre ces entités issues de l'évaporation, qui n'a que trop tardé, des Etats-nations. Il y a cinquante ans, c'est ce que pensait, sans l'appliquer à son Etat, ......De Gaulle, selon A. Peyrefitte. De Gaulle attribuait l'attachement de Paul-Henri Spaak au fédéralisme européen à sa préoccupation de relativiser une éventuelle scission de l'Etat belge. Depuis 1993, Tchèques et Slovaques n'habitent plus la maison Tchécoslovaquie, mais demeurent ensemble dans la maison Europe depuis 2004. Et c'est mieux ainsi.
Qu'est-ce à dire ?
Cela laisse tout simplement présager une campagne de promotion intensifiée des "issus de la Diversité", c'est-à-dire des personnes issues de flux migratoires transcontinentaux sud-nord récents : l'hystérisation du sentiment national en Vrôôônce est mis au service de l'image nouvelle qu'on veut que les Français aient de la Vrôônce et d'eux-mêmes. A travers le sport ou à travers n'importe quoi.
Une lectrice de l'hebdo protestant Réforme exprimait cette intention il y a une dizaine d'années en souhaitant que soit reprise une proposition de la Commission Stasi sur la laïcité concernant la promotion de fêtes religieuses non chrétiennes, notamment musulmanes, au rang de jours fériés nationaux. Pour, écrivait-elle (quelle c.... !), que ces fêtes soient célébrées "entre Français". Beurk !....
Cette semaine, lors d'un débat sur les djihadistes européens en Syrie sur une chaîne d'info continue (BFM ou I-télé), alors qu'un journaliste du Figaro Magazine évoquait la piste d'une déchéance de leur nationalité pour sanctionner ces individus, une sorte d'experte sociologue, ou quelque chose comme ça, protesta : "Ce sont NOS enfants (sic) !". Un avocat de djihadistes revenus des zones de conflit déclara pour sa part : "Ce n'est pas parce qu'il y a du terrorisme dans le monde que nous devons nous asseoir (sic) sur nos principes".
L'erreur des nationalistes français à la mode Florian Philippot, Dupont-Aignan, de Villiers, DLR, UPR, Radio Courtoisie, Valeurs Actuelles, Natacha Polony etc... est de ne pas se rendre compte qu'ils ont déjà perdu la partie, qu'il n'y aura pas, sauf exceptions rarissimes, d'assimilation des personnes issues des flux migratoires transcontinentaux sud-nord récents, postérieurs aux décolonisations des années 1960. Assimilation = rendre semblable. Semblable à qui ? A quoi ? Bien fortiche qui pourrait le dire. L'Etat-nation, n'est plus, ne peut plus être, le cadre de l'identité. C'est de la foutaise. L'identité peut encore être communautaire, ethnique, régionale, européenne, mais assurément plus stato-nationale. Dominique de Villepin est sur la ligne qui l'a emporté lorsqu'il reproche à Nicolas Sarközy d'avoir, dans son discours de Grenoble de 2010, "opposé" les Français entre eux. Pour Villepin, "les Français" = les personnes résidant en France, ou, à la rigueur, ayant la nationalité française. Pour les naïfs, pour une partie de l'auditoire de Radio Courtoisie et du lectorat de Valeurs Actuellles, "les Français" = on ne sait pas exactement quoi (au choix : les "catholiques et Français toujours !", les personnes ayant au moins six arrière grands-parents sur huit ayant eu la nationalité française" etc.... Natacha Polony a dépassé le mur du çon en déclarant : "La France, on la sent (sic), on la ressent (re-sic)".
Vivent l'Ecosse et la Catalogne indépendantes ! Demain ou après-demain. Ce sera le rôle de l'Europe de maintenir le lien entre ces entités issues de l'évaporation, qui n'a que trop tardé, des Etats-nations. Il y a cinquante ans, c'est ce que pensait, sans l'appliquer à son Etat, ......De Gaulle, selon A. Peyrefitte. De Gaulle attribuait l'attachement de Paul-Henri Spaak au fédéralisme européen à sa préoccupation de relativiser une éventuelle scission de l'Etat belge. Depuis 1993, Tchèques et Slovaques n'habitent plus la maison Tchécoslovaquie, mais demeurent ensemble dans la maison Europe depuis 2004. Et c'est mieux ainsi.
dimanche 1 juin 2014
"Libération de la parole", qu'ils disent....
Attention danger : la Milice Zélote de la Pensée est en ordre de bataille pour imposer sa censure sur la Toile.
Il est paradoxal d'entendre des responsables d'officines se vouant en théorie à la défense des "droidloms" dénoncer et déplorer une "libération de la parole".
C'est pourtant ce à quoi on assiste.
Dans une émission "C dans l'air" assez ancienne diffusée sur France 5, j'avais déjà remarqué qu'en présence du président de la Ligue des Droits de l'Homme approbateur, un animateur de la radio communautaire black Tropiques FM se plaignait d'une "libération de la parole" critique envers l'attitude de certains membres de sa communauté, de ses revendications.
Aujourd'hui, réagissant à l'interpellation de l'auteur présumé de l'attentat meurtrier de la fin mai 2014 contre le Musée Juif de Bruxelles, un responsable de la communauté juive de cette ville dénonçait une "libération de la parole" qui serait à l'origine de la commission de tels actes. Ce qui revient à réclamer la mise en place d'une "insupportable police juive de la pensée" dénoncée dès avril 1990 par feu Annie Kriegel. Et à nourrir l'antisémitisme au lieu de le désarmer. Le responsable de la communauté juive de Bruxelles demandait que les Etats mettent sur pied une surveillance et une police de la Toile pour censurer les propos le contrariant, comme ils le font déjà contre la pédophilie. Et de souligner : "ça fonctionne très bien". Bigre.
Sur la chaîne Public Sénat, le Sinistre à l'Intérieur Bernard Cazeneuve annonçait tout récemment une surveillance renforcée des réseaux sociaux pour combattre l'antisémitisme, le racisme, le négationnisme (traduisez : l'expression de l'incroyance, fut-elle formulée par l'émission d'un doute, en l'historiographie officielle et admise de la 2nde Guerre Mondiale). Et ceci en présence du journaliste Frédéric Haziza qui lui citait nommément les cas de Dieudonné et d'Alain Soral. C'était d'autant plus indécent que Haziza a commis un livre ("Vol au dessus d'un nid de fachos") dénonçant notamment ces personnes. Et Cazeneuve de promettre à Haziza de satisfaire ses voeux.
Ce dimanche 1er juin, le président du MoDem François Bayrou y allait de son couplet sur une "libération de la parole" qui aurait contribué à l'attentat contre le Musée Juif de Bruxelles.
Cet évènement....et ses victimes vont être instrumentalisés pour essayer de censurer les réseaux sociaux et autres blogs.
Si vous vous exprimez sur les inconvénients de la cohabitation, du voisinage avec certaines populations (les gens du voyage par exemple), vous serez poursuivis pour "incitation à la haine et à la discrimination" : en attirant l'attention de vos lecteurs ou auditeurs sur les inconvénients de ces cohabitations et voisinages, vous pouvez les inciter à refuser ces cohabitations et voisinages et donc à adopter une attitude de non bienvenue (= haine) et d'évitement (= discrimination) envers ces populations.
Si l'ampleur des flux migratoires transcontinentaux sud-nord vers l'Europe vous inquiète et que vous parliez d'invasion, vous serez poursuivis pour "incitation à la haine et à la discrimination" : en effet, qui dit invasion, dit envahisseur et peut susciter des vocations de résistants aux envahisseurs.
En faisant semblant de s'effaroucher de ces "libérations de la parole", Cazeneuve, certains responsables communautaires, Bayrou et sa clique de zumanistes, vous préparent un durcissement de la censure, de nouvelles limitations des libertés d'opinion, d'expression, de recherche historique.
Mai dimenticare l'infamia dei nemici dell'Europa !
Il est paradoxal d'entendre des responsables d'officines se vouant en théorie à la défense des "droidloms" dénoncer et déplorer une "libération de la parole".
C'est pourtant ce à quoi on assiste.
Dans une émission "C dans l'air" assez ancienne diffusée sur France 5, j'avais déjà remarqué qu'en présence du président de la Ligue des Droits de l'Homme approbateur, un animateur de la radio communautaire black Tropiques FM se plaignait d'une "libération de la parole" critique envers l'attitude de certains membres de sa communauté, de ses revendications.
Aujourd'hui, réagissant à l'interpellation de l'auteur présumé de l'attentat meurtrier de la fin mai 2014 contre le Musée Juif de Bruxelles, un responsable de la communauté juive de cette ville dénonçait une "libération de la parole" qui serait à l'origine de la commission de tels actes. Ce qui revient à réclamer la mise en place d'une "insupportable police juive de la pensée" dénoncée dès avril 1990 par feu Annie Kriegel. Et à nourrir l'antisémitisme au lieu de le désarmer. Le responsable de la communauté juive de Bruxelles demandait que les Etats mettent sur pied une surveillance et une police de la Toile pour censurer les propos le contrariant, comme ils le font déjà contre la pédophilie. Et de souligner : "ça fonctionne très bien". Bigre.
Sur la chaîne Public Sénat, le Sinistre à l'Intérieur Bernard Cazeneuve annonçait tout récemment une surveillance renforcée des réseaux sociaux pour combattre l'antisémitisme, le racisme, le négationnisme (traduisez : l'expression de l'incroyance, fut-elle formulée par l'émission d'un doute, en l'historiographie officielle et admise de la 2nde Guerre Mondiale). Et ceci en présence du journaliste Frédéric Haziza qui lui citait nommément les cas de Dieudonné et d'Alain Soral. C'était d'autant plus indécent que Haziza a commis un livre ("Vol au dessus d'un nid de fachos") dénonçant notamment ces personnes. Et Cazeneuve de promettre à Haziza de satisfaire ses voeux.
Ce dimanche 1er juin, le président du MoDem François Bayrou y allait de son couplet sur une "libération de la parole" qui aurait contribué à l'attentat contre le Musée Juif de Bruxelles.
Cet évènement....et ses victimes vont être instrumentalisés pour essayer de censurer les réseaux sociaux et autres blogs.
Si vous vous exprimez sur les inconvénients de la cohabitation, du voisinage avec certaines populations (les gens du voyage par exemple), vous serez poursuivis pour "incitation à la haine et à la discrimination" : en attirant l'attention de vos lecteurs ou auditeurs sur les inconvénients de ces cohabitations et voisinages, vous pouvez les inciter à refuser ces cohabitations et voisinages et donc à adopter une attitude de non bienvenue (= haine) et d'évitement (= discrimination) envers ces populations.
Si l'ampleur des flux migratoires transcontinentaux sud-nord vers l'Europe vous inquiète et que vous parliez d'invasion, vous serez poursuivis pour "incitation à la haine et à la discrimination" : en effet, qui dit invasion, dit envahisseur et peut susciter des vocations de résistants aux envahisseurs.
En faisant semblant de s'effaroucher de ces "libérations de la parole", Cazeneuve, certains responsables communautaires, Bayrou et sa clique de zumanistes, vous préparent un durcissement de la censure, de nouvelles limitations des libertés d'opinion, d'expression, de recherche historique.
Mai dimenticare l'infamia dei nemici dell'Europa !
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antisémitisme,
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Frédéric Haziza,
loi Fabius-Rocard-Gayssot,
Musée juif de Bruxelles,
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Pays/territoire :
Étampes, France
mardi 23 juillet 2013
De l'affaire O.J. Simpson à l'affaire Trayvon Martin : l'intox "antiraciste"
Au milieu des années 1990, un ancien joueur de football américain, l'Afro-Américain O.J. Simpson est poursuivi pour le meurtre de son ancienne épouse Nicole, une blonde comme il en raffolait (peut-on parler d'aimer ?) et du petit ami de celle-ci. O.J. Simpson se déclare innocent. Il a cependant contre lui un certain bilan de violences conjugales ou domestiques. Il fait appel pour sa défense à une équipe d'avocats dont l'un des animateurs choisit de "racialiser" le procès : son client, accusé du meurtre de deux Blancs, serait une victime du racisme policier et judiciaire. Le condamner serait confirmer, souscrire à ce prétendu racisme. Le jury pénal se laisse intimider et acquitte O.J. Simpson : la terreur qu'inspire l'accusation de racisme a fonctionné. Et pourtant ... on n'a pas assisté à des émeutes raciales, à des manifestations de Blancs réclamant "justice pour Nicole" ou son petit ami, assassinés par un Afro-Américain qui n'a pas été condamé à l'issue d'un procès fortement "racialisé" par la défense en faveur d'O.J. Simpson.
Au début des années 2000, à la sortie d'un stade parisien où venait de se dérouler un match entre une équipe israélienne et une équipe française, une bagarre éclate entre supporters des deux équipes. Un des spectateurs, un policier Afro-Antillais qui est là en dehors de ses heures de service, un dénommé Granomort (sic), croit voir un supporter de l'équipe israélienne menacé par un supporter de l'équipe adverse. Il sort une arme et abat le jeune Julien Quemener, 25 ans. Granomort bénéficie d'un non-lieu au titre de la légitime défense et reçoit même les indécents remerciements d'éléments de la communauté juive. Plus tard, Granomort devra être révoqué de la police pour d'autres méfaits, dont de l'escroquerie. Le non-lieu de Granomort ne provoque pas de réactions en dehors du cercle des parents et amis de Julien Quemener. L'identité ethnique ou raciale de celui qui a tué et de celui qui a été tué ne posent aucun problème aux médiats. Bien au contraire : une solidarité ponctuelle entre anciennes victimes de l'antisémitisme et anciennes victimes de l'esclavage réchauffe le coeur des fonctionnaires des associations antiracistes.
2012. L'Américano-Péruvien George Zimmerman abat par méprise l'Afro-Américain Trayvon Martin. L'identité péruvienne de George Zimmerman est largement mise de côté. C'est un Caucasien (au sens américain du terme : un Européen) qui a abattu un Afro-Américain parce qu'il était Afro-Américain. Les grandes orgues médiatiques résonnent pour dénoncer la survivance du racisme à l'encontre des Afro-Américains. Obama est sommé de se rappeler qu'il était aussi un Afro-Américain (en fait, son profil se rapprocherait plutôt de celui de Zimmerman : mère blanche, caucasienne, du Kansas, et père kenyan), et s'exécute.
Dans ce contexte où l'Européen, le Blanc, le Caucasien est a priori le perpétrateur (en allemand : der Täter), jamais la victime (en allemand : der Opfer), un homme/femme politique qui n'a jamais eu contre lui/elle : la LICRA, le MRAP, SOS Racisme, le CRAN, la Cimade, la Pastorale des Migrants, un tiers de l'Episcopat, le gang Klarsfeld, Gérard Miller, deux ou trois Prix Nobel, Arte, France Culture, Télérama et 85% des médiats, est un homme/femme politique qui ne sert à RIEN. Je les évalue en leur attribuant d'autant plus de bons points qu'ils ont eu maille à partir, des difficultés avec ces associations et institutions. Honni soit qui mal y pense.
Au début des années 2000, à la sortie d'un stade parisien où venait de se dérouler un match entre une équipe israélienne et une équipe française, une bagarre éclate entre supporters des deux équipes. Un des spectateurs, un policier Afro-Antillais qui est là en dehors de ses heures de service, un dénommé Granomort (sic), croit voir un supporter de l'équipe israélienne menacé par un supporter de l'équipe adverse. Il sort une arme et abat le jeune Julien Quemener, 25 ans. Granomort bénéficie d'un non-lieu au titre de la légitime défense et reçoit même les indécents remerciements d'éléments de la communauté juive. Plus tard, Granomort devra être révoqué de la police pour d'autres méfaits, dont de l'escroquerie. Le non-lieu de Granomort ne provoque pas de réactions en dehors du cercle des parents et amis de Julien Quemener. L'identité ethnique ou raciale de celui qui a tué et de celui qui a été tué ne posent aucun problème aux médiats. Bien au contraire : une solidarité ponctuelle entre anciennes victimes de l'antisémitisme et anciennes victimes de l'esclavage réchauffe le coeur des fonctionnaires des associations antiracistes.
2012. L'Américano-Péruvien George Zimmerman abat par méprise l'Afro-Américain Trayvon Martin. L'identité péruvienne de George Zimmerman est largement mise de côté. C'est un Caucasien (au sens américain du terme : un Européen) qui a abattu un Afro-Américain parce qu'il était Afro-Américain. Les grandes orgues médiatiques résonnent pour dénoncer la survivance du racisme à l'encontre des Afro-Américains. Obama est sommé de se rappeler qu'il était aussi un Afro-Américain (en fait, son profil se rapprocherait plutôt de celui de Zimmerman : mère blanche, caucasienne, du Kansas, et père kenyan), et s'exécute.
Dans ce contexte où l'Européen, le Blanc, le Caucasien est a priori le perpétrateur (en allemand : der Täter), jamais la victime (en allemand : der Opfer), un homme/femme politique qui n'a jamais eu contre lui/elle : la LICRA, le MRAP, SOS Racisme, le CRAN, la Cimade, la Pastorale des Migrants, un tiers de l'Episcopat, le gang Klarsfeld, Gérard Miller, deux ou trois Prix Nobel, Arte, France Culture, Télérama et 85% des médiats, est un homme/femme politique qui ne sert à RIEN. Je les évalue en leur attribuant d'autant plus de bons points qu'ils ont eu maille à partir, des difficultés avec ces associations et institutions. Honni soit qui mal y pense.
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mercredi 12 décembre 2012
Soeur Christiane, Qui êtes odieuse...
Soeur (1) Christiane, qui êtes odieuse (2),
Que votre nom soit remplacé (3)
Que des Sceaux vous ne soyiez plus Gardienne
Que votre volonté soit mise en échec,
Place Vendôme comme au Parquet,
A Strasbourg (4) comme à Cayenne .
De votre départ, que se hâte le jour.
Pardonnez-nous de ne pas être de vos fans,
Comme nous vous pardonnons aussi de nous préférer vos clients.
Ne nous soumettez plus à vos régulières provocations,
Mais délivrez-nous de votre magistère (5),
Car c'est à vous qu'appartiennent les rancoeurs ancestrales,
Les injonctions aux repentances, et la haine de nous (6),
Aux siècles des siècles.
Amen.
N O T E S
(1) Christiane Taubira appartient notoirement à une loge maçonnique; au sein de ces sociétés, les membres se désignent traditionnellement comme "frères" ou "soeurs" les un(e)s des autres;
(2) "odieuse" parce qu'elle marque une préférence viscérale pour une partie de la population ("les jeunes Arabes" (sic) aux dépens d'une autre, appelée à un incessant "devoir de mémoire" et aux repentances, notamment de par la loi à laquelle le nom de Christiane Taubira est attachée et qui fait de la traite négrière un "crime contre l'humanité" : le rappel de "la traite négrière" naguère pratiquée par des populations arabo-musulmanes ne doit pas être "trop" (re-sic) évoqué pour ménager les populations installées en Europe et issues des flux migratoires sud-nord, tandis qu'on peut s'en donner à coeur joie (voir ce qu'a réalisé son ami Ayrault à Nantes) pour le rappel de la traite négrière pratiquée par les Européens. Il y a des populations à ménager, et d'autres qu'on peut accabler;
(3) "que votre nom soit remplacé" = que vous soyiez remplacée dans les fonctions que vous occupez maintenant;
(4) Christiane Taubira a demandé au Parlement européen de lever l'immunité parlementaire d'une de ses membres qui a comparé l'occupation des rues de certaines villes d'Europe par des Musulmans en prière à l'occupation de la Seconde Guerre Mondiale; cette comparaison serait constitutive du délit d'incitation à la haine raciale. Strasbourg est l'un des sièges du Parlement européen. La référence à Cayenne fait allusion à l'origine guyanaise de Christiane Taubira;
(5) en tant que femme (la "parité"), que Noire (la "diversité"), et en raison de son engagement politique, Christiane Taubira jouit (si on peut dire...) naturellement d'une sorte d'autorité morale, de "magistère", auprès d'une large partie des médiats (monde de la culture et de l'éducation, presse écrite, radiophonique, télévisuelle) pour lesquels elle représente le Bien. Il est difficile de la critiquer sans s'exposer à bien des reproches ou des soupçons;
(6) la "haine" doit ici s'entendre simplement au sens biblique, comme lorsque le Christ déclare que celui ou celle qui ne "hait" pas son père, sa mère et même sa propre vie, n'est pas digne de Lui, c'est-à-dire : celui ou celle qui ne Le préfère pas à son père, à sa mère et même à sa propre vie. La sollicitude (= la préférence) de Christiane Taubira envers certains groupes de population est nettement plus marquée qu'envers d'autres. Il y en a qu'elle aime, et d'autres qu'elle ne préfère pas (= qu'elle "hait", au sens biblique). Cela peut s'expliquer, se comprendre, mais s'agissant d'une personnalité publique, on est fondé à le lui reprocher, surtout si on peut être lésé par ses préfèrences.
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mardi 16 octobre 2012
17 octobre 1961 : de la repentance ? Pas en nom !
Vanessa Burggraf, présentatrice de la chaîne France 24, affirmait à la mi-octobre 2011 que des personnalités attendaient de la Vrôôônce (1) (que, quoi ou qui désigne ce nom ?) "reconnaisse" sa responsabilité (qu'est-ce à dire ?) dans la gestion de la répression de la manifestation d'Algériens à Paris et alentours le 17 octobre 1961.
En 2012, la même chaîne entend commémorer l'évènement en donnant la parole à des "Algériens de France" pour leur permettre, n'en doutons pas, de culpabiliser les Eurofrançais (2) et de les conduire à admettre que, du fait notamment de cette histoire, les personnes issues des flux migratoires sud-nord "ont des droits" sur eux.
Adolescent, j'ai été contemporain de ce développement des derniers mois de la guerre d'Algérie. Il n'y a aucune raison d'exprimer une quelconque repentance, de présenter des excuses ou quoi que ce soit de ce genre. Que celles et ceux qui croiront pouvoir et devoir le faire ne le fassent qu'en leur nom et se ridiculisent ainsi. Ils ne me représentent pas. Je leur dénie le droit de parler pour moi.
La manifestation répondait à un appel du FLN, l'organisation algérienne dont la branche militaire, composée de volontaires, tuait des soldats français en Algérie. Si j'avais eu dix ans de plus en 1961, j'aurais pu tomber en Algérie sous les balles des instigateurs de la manifestation En appelant les Algériens de Paris et de sa banlieue à manifester comme ils l'ont fait, le FLN algérien posait un acte de guerre sur le territoire métropolitain (3)., et il fallait s'attendre à ce qu'il soit répondu à cet acte de guerre. Sauf exceptions, les manifestants répondant à l'appel du FLN étaient tous volontaires, ce que n'étaient pas la plupart des soldats français servant à la même époque en Algérie, et qui ne s'y trouvaient que parce qu'ils appartenaient à des classes d'âge données et étaient ressortissants français de sexe masculin., donc soumis à la conscription (4).
Le FLN algérien a voulu montrer son influence sur les Algériens de la Seine. Ce faisant, il a fait peur et est responsable de la dureté relative (oui, relative) de la répression dont ont été victimes ceux qui ont suivi son appel à manifester. La répression dont on se gargarise aujourd'hui pour la stigmatiser répondait à une provocation grossière. Le FLN algérien invitait à cette répression de gens qu'il a instrumentalisés. La mesure de la peur et de la colère de certains Eurofrançais témoins ou contemporains de cette provocation du FLN algérien peut être évaluée à l'aune d'une intervention d'un conseiller municipal de Paris : il préconisait devant cette assemblée une rafle de militants FLN, et leur embarquement sur un navire à couler en pleine mer; j'ai entendu à la maison, de la bouche d'un de mes proches parents une préconisation similaire. Je suppose que le fantasme récurrent d'Algériens noyés provient en partie de ces propos pronocés sous le coup des émotions-soeurs de la colère et de la peur. Mon souhait, mon attente, c'était que l'Algérie devienne rapidement indépendante, et que le plus grand nombre possible des Algériens qui vivaient parmi nous quittent la France d'Europe dans la foulée de l'accession de leur pays à l'indépendance. Je n'étais ni partisan de l'Algérie française, ni encore moins sympathisant du FLN et des prétendus mouvements de libération nationale de ce qu'on appelait le Tiers Monde. Je souhaitais la sécession de l'Algérie ... pour ne pas avoir neuf millions de concitoyens musulmans algériens dans le cadre d'une France s'étendant de Dunkerque à Tamanrasset. Je n'ai pas vraiment changé d'avis.
J'habitais Colombes (Seine). Quatre ans auparavant, au sortir d'une grande manifestation sportive à laquelle assistait le président René Coty, à Colombes, le FLN avait fait assassiner un notable algérien musulman, ancien vice-président de l'Assemblée algérienne (mise en sommeil en raison des évènements). La communauté algérienne, et plus généralement maghrébine, était très représentée à Colombes et dans les communes voisines (Nanterre, Argenteuil). Sa présence inquiétait d'autant plus que la presse populaire de l'époque ne cachait rien de la guerre algéro-algérienne que se livraient en banlieue le FLN et son rival le Mouvement Nationaliste Algérien (MNA). On craignait que cette population qui vivait parmi nous ne réponde à des mots d'ordre du FLN. C'est ce qui est arrivé le 17 octobre 1961. Je me souviens, au retour d'une promenade dominicale en famille, d'avoir vu le terre-plein situé en face de la gare de Colombes, au débouché des rues Victor Hugo, Saint-Denis, de l'Indépendance ou de l'avenue Ménelotte, et de l'avenue de l'Agent Sarre, noir de monde : on venait d'y arrêter un Algérien qui avait assassiné un gardien de la paix du commissariat de Colombes.
On pouvait rencontrer à Colombes, administrée par la veuve UNR de Stanislas Devaud (5) des sympathisants et des compagnons de route du FLN : le calamiteux Parti Socialiste Unifié (PSU) y était assez actif; son animateur semblait être un imprimeur du nom de Cary. Ce Cary était en outre l'imprimeur attitré de la Paroisse Catholique Saint-Pierre Saint-Paul, animée par les Fils de la Charité. Dix ans après les évènements de 1961, le maire communiste de Colombes, Dominique Frélaut, dut se séparer d'une de ses adjointes, une jolie demoiselle du PSU et de la CFDT, militante paroissiale de Saint-Pierre Sant-Paul.. Cette trentenaire bien intentionnée était visitée par des fantasmes qui lui faisaient voir, en 1971, des policiers jeter des Algériens dans la Seine.
En octobre 2012, le maire socialiste de Colombes, Philippe Sarre, entend commémorer les évènements d'octobre 1961, réduits à la répression d'une "manifestation pacifique" (sic) en présence de diplomates algériens et... d'un membre du gouvernement algérien (6). C'est tout simplement déguelasse.
N O T E S
(1) cette graphie ne vise pas une prononciation, un accent quelconque; elle se réfère au caractère très abstrait de l'idée de nation actuellement en vogue, qui ferait souhaiter que le pays change de nom. Si la France est à tout le monde, ou peut être à tout le monde, si elle est avant tout le pays des droits de l'Homme (on a envie d'écrire "droidloms" par dérision, puisque c'est au nom des droits de l'Homme qu'on s'en prend aux libertés fondamentales) plutôt que celui de ses habitants, elle devrait changer de nom : je propose quelque chose comme la Vrôôônse;
(2) qu'on le veuille ou non, qu'on accepte de le voir ou non, le communautarisme existe; le dénoncer n'aboutit qu'à criminaliser le recours éventuel à ce cadre de solidarité par personnes non issues des flux migratoires, disons, du dernier demi-siècle;
(3) ce n'était pas une manifestation pacifique : elle répondait à un mot d'ordre du FLN en guerre avec la France et avec d'autres mouvements nationalistes algériens (dont le MNA de Massali Hadj); que le FLN se soit servi de femmes et de jeunes personnes sans armes pour tester son influence et son autorité sur des Algériens en France d'Europe n'y change rien;
(4) Les bandes de volontaires de Rol Tanguy et de Kriegel Valrimont, ou même de Leclerc, ont beaucoup plus tué ou massacré, et dans des conditions souvent ignominieuses, lors de la "libération de Paris" de l'été 1944, que les policiers commandés par Maurice Papon en octobre 1961 qui n'ont tué, sauf exceptions, que des volontaires, ce que n'étaient pas la plupart des hommes du général Von Choltitz.
Un crime de guerre, voire contre l'humanité, commis par la Résistance, parmi tant d'autres survenus en août et septembre 1944 : à Paris, rue de la Harpe, au Quartier Latin, dans ce que je crois pouvoir situer au Centre de Santé Hostater, qui dépend du C.R.O.U.S. de Paris, des résistants ont assassiné un soldat allemand, mineur d'âge, blessé et prisonnier, malgré les supplications d'une infirmière en service dans ce centre de secours ouvert pendant les combats de ce qu'il est convenu d'appeler la libération de Paris; l'"héroïque" libertador commenta ainsi son geste : "On les tuera tous" (cité dans "Paris brûle-t-il ?" de Lapierre et Collins). Le journal communiste L'Humanité avait appelé au meurtre : "A chacun son Boche", "Pas un Boche ne doit sortir vivant de Paris". Le blessé assassiné n'a pas sa plaque commémorative. Son assassin l'a peut-être, s'il a été tué à son tour peu après. Mais lui était volontaire. S'il avait perdu la guerre...il aurait pu, et dû, être considéré comme criminel de guerre, voire contre l'humanité.
(5) il s'agissait de Marcelle Devaud, née Guggenheim; les Guggenheim étaient des juifs d'Alsace installés en Algérie après la conquête française; paradoxalement, si on peut dire, Stanislas Devaud représentait un mouvement qui entendait plutôt promouvoir les populations arabo-musulmanes des départements français d'Algérie : la Solidarité Française; par dérision, les adversaires de ce mouvement l'appelaient parfois la Sidilarité Française : dans l'imaginaire familier des Eurofrançais d'avant les flux migratoires massifs des années 1960, les personnes originaires d'Afrique du Nord étaient souvent associés à la figure du marchand ambulant de tapis, dénommé "sidi" (ce qui veut dire "monsieur" voire "seigneur" en arabe, voir : Le Cid, de Corneille), ce qui pouvait être légèrement ironique voire péjoratif de la part des Eurofrançais, mais pas aux oreilles des intéressés ainsi "anoblis";
(6) l'actuel gouvernement de l'Etat qui s'est donné le nom de République Algérienne Démocratique et Populaire se trouve ainsi conforté dans sa légitimité historique : il est issu du FLN qui avait appelé à cette manifestation du 17 octobre 1961;
En 2012, la même chaîne entend commémorer l'évènement en donnant la parole à des "Algériens de France" pour leur permettre, n'en doutons pas, de culpabiliser les Eurofrançais (2) et de les conduire à admettre que, du fait notamment de cette histoire, les personnes issues des flux migratoires sud-nord "ont des droits" sur eux.
Adolescent, j'ai été contemporain de ce développement des derniers mois de la guerre d'Algérie. Il n'y a aucune raison d'exprimer une quelconque repentance, de présenter des excuses ou quoi que ce soit de ce genre. Que celles et ceux qui croiront pouvoir et devoir le faire ne le fassent qu'en leur nom et se ridiculisent ainsi. Ils ne me représentent pas. Je leur dénie le droit de parler pour moi.
La manifestation répondait à un appel du FLN, l'organisation algérienne dont la branche militaire, composée de volontaires, tuait des soldats français en Algérie. Si j'avais eu dix ans de plus en 1961, j'aurais pu tomber en Algérie sous les balles des instigateurs de la manifestation En appelant les Algériens de Paris et de sa banlieue à manifester comme ils l'ont fait, le FLN algérien posait un acte de guerre sur le territoire métropolitain (3)., et il fallait s'attendre à ce qu'il soit répondu à cet acte de guerre. Sauf exceptions, les manifestants répondant à l'appel du FLN étaient tous volontaires, ce que n'étaient pas la plupart des soldats français servant à la même époque en Algérie, et qui ne s'y trouvaient que parce qu'ils appartenaient à des classes d'âge données et étaient ressortissants français de sexe masculin., donc soumis à la conscription (4).
Le FLN algérien a voulu montrer son influence sur les Algériens de la Seine. Ce faisant, il a fait peur et est responsable de la dureté relative (oui, relative) de la répression dont ont été victimes ceux qui ont suivi son appel à manifester. La répression dont on se gargarise aujourd'hui pour la stigmatiser répondait à une provocation grossière. Le FLN algérien invitait à cette répression de gens qu'il a instrumentalisés. La mesure de la peur et de la colère de certains Eurofrançais témoins ou contemporains de cette provocation du FLN algérien peut être évaluée à l'aune d'une intervention d'un conseiller municipal de Paris : il préconisait devant cette assemblée une rafle de militants FLN, et leur embarquement sur un navire à couler en pleine mer; j'ai entendu à la maison, de la bouche d'un de mes proches parents une préconisation similaire. Je suppose que le fantasme récurrent d'Algériens noyés provient en partie de ces propos pronocés sous le coup des émotions-soeurs de la colère et de la peur. Mon souhait, mon attente, c'était que l'Algérie devienne rapidement indépendante, et que le plus grand nombre possible des Algériens qui vivaient parmi nous quittent la France d'Europe dans la foulée de l'accession de leur pays à l'indépendance. Je n'étais ni partisan de l'Algérie française, ni encore moins sympathisant du FLN et des prétendus mouvements de libération nationale de ce qu'on appelait le Tiers Monde. Je souhaitais la sécession de l'Algérie ... pour ne pas avoir neuf millions de concitoyens musulmans algériens dans le cadre d'une France s'étendant de Dunkerque à Tamanrasset. Je n'ai pas vraiment changé d'avis.
J'habitais Colombes (Seine). Quatre ans auparavant, au sortir d'une grande manifestation sportive à laquelle assistait le président René Coty, à Colombes, le FLN avait fait assassiner un notable algérien musulman, ancien vice-président de l'Assemblée algérienne (mise en sommeil en raison des évènements). La communauté algérienne, et plus généralement maghrébine, était très représentée à Colombes et dans les communes voisines (Nanterre, Argenteuil). Sa présence inquiétait d'autant plus que la presse populaire de l'époque ne cachait rien de la guerre algéro-algérienne que se livraient en banlieue le FLN et son rival le Mouvement Nationaliste Algérien (MNA). On craignait que cette population qui vivait parmi nous ne réponde à des mots d'ordre du FLN. C'est ce qui est arrivé le 17 octobre 1961. Je me souviens, au retour d'une promenade dominicale en famille, d'avoir vu le terre-plein situé en face de la gare de Colombes, au débouché des rues Victor Hugo, Saint-Denis, de l'Indépendance ou de l'avenue Ménelotte, et de l'avenue de l'Agent Sarre, noir de monde : on venait d'y arrêter un Algérien qui avait assassiné un gardien de la paix du commissariat de Colombes.
On pouvait rencontrer à Colombes, administrée par la veuve UNR de Stanislas Devaud (5) des sympathisants et des compagnons de route du FLN : le calamiteux Parti Socialiste Unifié (PSU) y était assez actif; son animateur semblait être un imprimeur du nom de Cary. Ce Cary était en outre l'imprimeur attitré de la Paroisse Catholique Saint-Pierre Saint-Paul, animée par les Fils de la Charité. Dix ans après les évènements de 1961, le maire communiste de Colombes, Dominique Frélaut, dut se séparer d'une de ses adjointes, une jolie demoiselle du PSU et de la CFDT, militante paroissiale de Saint-Pierre Sant-Paul.. Cette trentenaire bien intentionnée était visitée par des fantasmes qui lui faisaient voir, en 1971, des policiers jeter des Algériens dans la Seine.
En octobre 2012, le maire socialiste de Colombes, Philippe Sarre, entend commémorer les évènements d'octobre 1961, réduits à la répression d'une "manifestation pacifique" (sic) en présence de diplomates algériens et... d'un membre du gouvernement algérien (6). C'est tout simplement déguelasse.
N O T E S
(1) cette graphie ne vise pas une prononciation, un accent quelconque; elle se réfère au caractère très abstrait de l'idée de nation actuellement en vogue, qui ferait souhaiter que le pays change de nom. Si la France est à tout le monde, ou peut être à tout le monde, si elle est avant tout le pays des droits de l'Homme (on a envie d'écrire "droidloms" par dérision, puisque c'est au nom des droits de l'Homme qu'on s'en prend aux libertés fondamentales) plutôt que celui de ses habitants, elle devrait changer de nom : je propose quelque chose comme la Vrôôônse;
(2) qu'on le veuille ou non, qu'on accepte de le voir ou non, le communautarisme existe; le dénoncer n'aboutit qu'à criminaliser le recours éventuel à ce cadre de solidarité par personnes non issues des flux migratoires, disons, du dernier demi-siècle;
(3) ce n'était pas une manifestation pacifique : elle répondait à un mot d'ordre du FLN en guerre avec la France et avec d'autres mouvements nationalistes algériens (dont le MNA de Massali Hadj); que le FLN se soit servi de femmes et de jeunes personnes sans armes pour tester son influence et son autorité sur des Algériens en France d'Europe n'y change rien;
(4) Les bandes de volontaires de Rol Tanguy et de Kriegel Valrimont, ou même de Leclerc, ont beaucoup plus tué ou massacré, et dans des conditions souvent ignominieuses, lors de la "libération de Paris" de l'été 1944, que les policiers commandés par Maurice Papon en octobre 1961 qui n'ont tué, sauf exceptions, que des volontaires, ce que n'étaient pas la plupart des hommes du général Von Choltitz.
Un crime de guerre, voire contre l'humanité, commis par la Résistance, parmi tant d'autres survenus en août et septembre 1944 : à Paris, rue de la Harpe, au Quartier Latin, dans ce que je crois pouvoir situer au Centre de Santé Hostater, qui dépend du C.R.O.U.S. de Paris, des résistants ont assassiné un soldat allemand, mineur d'âge, blessé et prisonnier, malgré les supplications d'une infirmière en service dans ce centre de secours ouvert pendant les combats de ce qu'il est convenu d'appeler la libération de Paris; l'"héroïque" libertador commenta ainsi son geste : "On les tuera tous" (cité dans "Paris brûle-t-il ?" de Lapierre et Collins). Le journal communiste L'Humanité avait appelé au meurtre : "A chacun son Boche", "Pas un Boche ne doit sortir vivant de Paris". Le blessé assassiné n'a pas sa plaque commémorative. Son assassin l'a peut-être, s'il a été tué à son tour peu après. Mais lui était volontaire. S'il avait perdu la guerre...il aurait pu, et dû, être considéré comme criminel de guerre, voire contre l'humanité.
(5) il s'agissait de Marcelle Devaud, née Guggenheim; les Guggenheim étaient des juifs d'Alsace installés en Algérie après la conquête française; paradoxalement, si on peut dire, Stanislas Devaud représentait un mouvement qui entendait plutôt promouvoir les populations arabo-musulmanes des départements français d'Algérie : la Solidarité Française; par dérision, les adversaires de ce mouvement l'appelaient parfois la Sidilarité Française : dans l'imaginaire familier des Eurofrançais d'avant les flux migratoires massifs des années 1960, les personnes originaires d'Afrique du Nord étaient souvent associés à la figure du marchand ambulant de tapis, dénommé "sidi" (ce qui veut dire "monsieur" voire "seigneur" en arabe, voir : Le Cid, de Corneille), ce qui pouvait être légèrement ironique voire péjoratif de la part des Eurofrançais, mais pas aux oreilles des intéressés ainsi "anoblis";
(6) l'actuel gouvernement de l'Etat qui s'est donné le nom de République Algérienne Démocratique et Populaire se trouve ainsi conforté dans sa légitimité historique : il est issu du FLN qui avait appelé à cette manifestation du 17 octobre 1961;
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