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samedi 22 août 2015

Le Thalys (21/08/15) : "non à ...La Malgame"

Dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française, la gestion de la communication et de l'information relatives à la tentative de massacre dans le train Thalys Amsterdam-Paris le 21 août 2015 après-midi a obéi à une préoccupation prioritaire : surtout pas d' "amalgame".

Ce qui veut dire : éviter A TOUT PRIX que le public européen non issu de flux migratoires intercontinentaux récents (1) ne se sente menacé par un danger qui pourrait prendre pour lui le visage de personnes issues au contraire de flux migratoires intercontinentaux récents, voire tout récents. Ca donne le mot d'ordre adressé par les autorités "morales" au public et aux mass-merdias : pas d'amalgame !

Songez : quelles pourraient être les réactions d'un public qui apprend que le suspect est marocain après avoir appris il y a quelques mois qu'un étudiant ... algérien avait projeté de commettre un attentat contre une église du diocèse de Créteil, après avoir appris qu'un citoyen français d'origine maghrébine avait commis un attentat meurtrier contre le Musée Juif de Bruxelles, pour ne pas remonter jusqu'au "Français" Mohamed Merah ?

Et cela juste au moment où les campagnes de la subversion migratoire à masque humanitaire battent leur plein autour des affaires de Lampedusa, de Calais, de l'île de Kos, des frontières macédoniennes. Alors qu'on est tout prêt de parvenir, CIMADE et Eglises aidant, à forcer les populations européennes auxquelles je faisais référence plus haut à manger leur tartine multiethnique et pluriculturelle avec un semblant d'appétit sous l'effet du chantage moral. 

Ah, si seulement tous ces terroristes avaient été blancs comme Brad Pitt ou Yannick Agnel, et surtout si on avait pu les associer à une mouvance d'extrêêême-droite, comme tout aurait été plus simple, facile à instrumentaliser. La Malgame aurait alors été recommandée, aurait été considérée comme pédagogique pour le culte de la Mémoire, par Télérama, par Arte pour ne citer que deux mass-merdias parmi les plus zélés en matière d'hyper-correction politique et historique.

Comment s'y sont-ils pris dès le vendredi 21 août au soir ?

On a d'abord le ministre Cazeneuve qui concède naïvement que le suspect est marocain ou "d'origine marocaine", ce qui est une prudence inutile : le royaume chérifien pratique l'"allégeance perpétuelle" : on ne peut pas perdre la nationalité marocaine : tout sujet du roi du Maroc reste marocain, même s'il acquiert la nationalité espagnole, française, belge, néerlandaise etc... Toute personne d'origine marocaine demeure de nationalité marocaine à vie. Cette concession inutile et inappropriée du ministre socialiste est accompagnée immédiatement d'injonctions à l'adresse du public et des mass-merdias : traiter avec "prudence" les informations relatives à l'identité du suspect. Aussitôt, les mass-merdias obtempèrent et notent la différence de traitement de l'info entre le ministre socialiste français et le Premier ministre libéral (2) belge Charles Michel qui n'hésite pas à qualifier de terroriste la tentative d'agression dès le vendredi soir.

On sait très rapidement que le suspect a été maîtrisé par deux militaires américains qui voyageaient dans ce train Thalys. Cette info a dû assombrir bien des sexagénaires "progressistes" dont la jeunesse a été bercée par les campagnes pro-Vietcong de la décennie 1965-1975. Surtout que ces militaires, un Garde National et un membre de l'U.S. Air Force sont aussi blancs qu'Antoine Genton, Georges Laederich ou Pierrick Leurent (3).

Mais voilà : le miracle de l'attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015 se reproduit (4). Les deux militaires américains avaient un ami qui voyageait avec eux. C'est un Afro-Américain du nom d'Anthony Sadler. Il ne parle pas français, mais il est très loquace, voire bavard. Cet étudiant américain mélanoderme est une aubaine pour la communication gouvernementale : sa surexposition médiatique va constituer un antidote au risque d'"amalgame". Bien sûr, ce n'est pas un immigré. Mais il a le visage de beaucoup d'immigrés. Il s'agit d'empêcher les populations européennes d'établir une relation entre le risque terroriste et les personnes issues de migrations sud-nord récentes. Anthony Sadler n'a eu qu'un rôle indirect et secondaire : il a aidé à co-maîtriser Ayoub El Kahzzani et s'est joint aux secours aux blessés. Mais il a surtout été témoin de l'incident et sait bien le raconter. Et comme, ô miracle, il est Noir, que demander de plus ? On nous le montre devant les caméras en compagnie d'un jeune militaire américain qui doit être le Garde National, et d'un Britannique moins jeune, fiers tous les trois de montrer un gri-gri métallique que la mairie d'Arras vient de leur décerner. Et puis, il a des parents aux Etats-Unis : on nous les montre tout de suite dans le living-room de leur habitation d'une commune américaine au nom hispanique. Moins de 24 heures après la tentative d'attentat déjouée par des amis de leur fils, on nous montre ces deux Afro-Américains jubilant de satisfaction, hyper-fiers et heureux d'avoir un fils qui .... va rencontrer "le président français" (5). On aurait attendu de ces personnes moins de triomphalisme, et l'expression d'un soulagement que leur fils ait échappé au massacre projeté par le suspect.

Et dans le courant de l'après-midi du samedi 22, le ministre Bernard Cazeneuve revient devant les caméras pour donner une version renouvelée des évènements de la veille dans le Thalys Amsterdam-Paris. Le ministre socialiste révèle que le suspect a d'abord été démasqué par un voyageur de "nationalité française" désireux d'accéder aux toilettes du train. Dans le monde d'aujourd'hui, peu de choses ont moins de signification que la nationalité, surtout en France. La nationalité a beau figurer sur les papiers d'identité, elle est l'élément le moins significatif de l'identité des personnes. Aujourd'hui, on évoque la nationalité des gens, notion purement juridique, pour ne pas avoir à faire référence à leur identité. Plus les gens s'interrogent sur leur identité, plus on tente de les en empêcher en leur parlant de nationalité. La référence à la nationalité de cette personne désireuse de satisfaire un besoin naturel alors qu'un djihadiste se tenait dans les chiottes pour charger son kalashnikov n'a pas d'autre sens que de relativiset la contribution étrangère à la mise en échec de la tentative d'attentat. Oui, bon d'accord, il y a un Afro-Américain mais il n'était que l'ami et compagnon de voyage de deux militaires américains blancs, et puis il y a un citoyen britannique. Ca fait 4 étrangers, dont 3 sont difficiles à instrumentaliser contre La Malgame. Alors, cocorico, au tout début de l'histoire il y avait un voyageur de "nationalité française".

N  O  T  E  S

(1)  j'entends par flux migratoires intercontinentaux récents les migrations postérieures à 1960, aux grandes vagues de décolonisation; la population de la France d'Europe en 1960, dans sa diversité relative, ses survivants et ses descendants peuvent être considérées comme autochtones;

(2) Charles Michel (°1975) est le fils d'un calamiteux ministre belge des Affaires Etrangères nommé Louis Michel, ami du non moins calamiteux président français Jacques Chirac. Mais il est aussi le premier Premier ministre fédéral belge à diriger un gouvenement libéré de l'hypothèque socialiste. Le fils vaut mieux que le père. Il appartient au Mouvement Réformateur (MR) qui inclut le parti libéral historique. La dirigeante socialiste d'origine belgo-kabyle Laurette Onkelinckx a accusé le MR d'avoir "un problème avec l'immigration". Traduisez : de ne pas adhérer au dogme politiquement correct selon lequel les migrations sud-nord seaient des "chances pour l'Europe". En Belgique romane (Wallonie-Bruxelles) , la mouvance libérale (le MR) représente la "droite" pour parler de façon simpliste mais intelligible, tandis que la mouvance "chrétienne" (parti catholique, puis parti social-chrétien) s'est déconfessionnalisée et est incarnée par un "Centre Démocrate Humaniste", souvent associé au Parti Socialiste;

(3) je cite ici des journalistes parmi les plus télégéniques d'I-Télé (Antoine Genthon) et de France 24 (Georges Laederich, Pierrick Leurent), appartenant à une catégorie à laquelle sont de plus en plus substitués des confrères issus de ce qu'il est convenu d'appeler .... la Diversité;

(4) le "miracle" de Charlie Hebdo et des affaires de Montrouge et de la porte de Vincennes en janvier 2015, c'est que le policier abattu par les frères Kouachi ait été musulman et d'orgine nord-africaine comme eux, que la policière municipale de Montrouge abattue par Coulibaly ait été Antillaise et mélanoderme comme Coulibaly, que des clients ou employés de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes aient été cachés et protégés de Coulibaly par un Malien candidat à la nationalité vrôôônçaise, un dénommé Bathily. Avec de telles circonstances, le risque de La Malgame est en principe bien atténué pour un temps;

(5) qui dira "Touche-moi pas, tu m'salis" à François Hollande lorsque celui-ci voudra lui serrer la main ? Pour avoir dit à Bamako que sa visite au Mali était un des jours les plus importants de sa vie politique, pour avoir tenu à réconcilier Feuls (= Juifs) et Muzzs (= Musulmans) en bisbille durant l'hiver 2015 en avançant que des profanateurs d'un cimetière juif en Alsace étaient des Français de souche comme-on-dit, François Hollande ne peut pas, ne peut plus être considérés comme une personne respectable.

jeudi 25 septembre 2014

Les impostures du national-hollandisme

"Tout nous concerne" : début septembre 2013, François Hollande est à Valenciennes, accompagné de Vincent Peillon, ministre de l'Education, pour la rentrée des classes; on est en pleine mobilisation politico-médiatique en faveur de frappes contre les territoires syriens encore contrôlés par le gouvernement de Bachar El Assad qui aurait, qui a eu recours, plus ou moins qu'on ne le dit, à l'arme chimique contre son opposition armée.

 L'opinion est largement défavorable à une telle intervention. François Hollande est interpellé par un père d'élève qui l'adjure de ne pas intervenir militairement en Syrie. Ce père lui dit : "Ce n'est pas notre affaire", ou "ça ne nous concerne pas". A quoi F. Hollande rétorque tout en se dégageant du contact avec son interlocuteur : "tout est notre affaire" ou "tout nous concerne" (sic).

 Grâce au concours indirect de la Chambre des Communes (D. bénisse l'Angleterre !), les bellâtres Fabius et Hollande seront in fine privés de leur "croisade", si on peut dire, au nom des droidloms (avec lesquels certaines libertés fondamentales et concrètes sont incompatibles) et de la....démocrassie (avec deux "s" comme dans crasse).

 "Merci pour ce moment" aurait-on envie de dire, comme Valérie Massonneau à F. Hollande, qui a exposé sincèrement ce jour-là en trois mots un pan de son idéologie. Le "tout nous concerne" est un pilier du national-hollandisme (1).


Hervé Gourdel n'a pas été tué parce qu'il était Français : un obscur groupe salafiste assassine de la façon la plus barbare un guide de montagne nommé Hervé Gourdel, venu de l'autre rive de la Méditerrannée en Kabylie. Il ne l'assassine pas "parce qu'il est Français" comme l'affirme F. Hollande, mais parce qu'il est Gaouri (catégorie qui embrasse plus ou moins quiconque est Européen, et n'est ni Musulman, ni Juif), singulier : Gaouri, pluriel : Gwères ou Gouères.

 Ces émules salafistes d'Amirouche (FLN) et des amis de Georges Guingouin et autres FTP, se réclament de Daesh, du Califat. Celui-ci les a-t-il homologués ? Je ne sais. La question qu'il conviendrait de se poser est celle qu'a posée l'universitaire Mathieu Guidère hier sur une chaîne TV : Daesh, quel que soit la répulsion qu'il peut inspirer, quels que soient ses méfaits avérés et ses crimes projetés, a-t-il jamais menacé de frapper un pays d'Europe ou d'Amérique du Nord avant d'être lui-même frappé par l'un d'eux? La réponse est négative.

 Ce n'était pas la peine assurément d'enrôler l'Arabie Saoudite, le Qatar, le Bahrein, les Emirats etc... pour faire moins "croisade" dans la coalition contre Daesh. Pour l'Etat califal, les Gwères seront toujours des Gwères et certaines choses ne sont pas tolérées des Gwères. En raison de l'Histoire telle que ces salafistes la lisent.

 Le "Tout nous concerne" ou "Tout est notre affaire" de F. Hollande fait de tout porteur, et spécialement de tout porteur non musulman de passeport délivré par ce qu'il est convenu d'appeler la république française, une cible potentielle de groupes se réclamant de Daesh.

 Sans que cela améliore le moins du monde la situation des minorités religieuses historiques du Proche-Orient, ni n'ait une importance décisive pour la stabilité du régime de Bagdad. Par contre, les menaces auxquelles le territoire de la France d'Europe est désormais exposé (parce que "Tout nous concerne, tout est notre affaire") vont permettre au régime national-hollandiste d'éroder plus encore les libertés publiques d'expression et d'opinion au nom des ....droidloms.


L'imposture national-hollandiste. La tragédie dont Hervé Gourdel est une des premières malheureuses victimes va être instrumentalisée pour hystériser plus encore le prétendu sentiment national. Cette tragédie va être....nationalisée au pire sens du terme (vous souvenez-vous des noms des otages anglais ou américains assassinés ce mois-ci par des groupes salafistes ?) On va réciter comme des mantras : "La France est un grand pays", "la France est une grande nation", "la France ne cède pas au chantage". Aucune de ces propositions n'est vraie. Les répéter ne les fera pas devenir vraies. Il y en a qui n'ont jamais voté PS et à qui ça va tirer des larmes aux yeux. On va faire référence à la non intervention officielle du Front Popu' dans la guerre civile espagnole de 1936-39, aux Accords de Munich, pour faire taire les voix dissidentes. Et surtout, on va promouvoir "l'Islam de France", dont les représentants n'en peuvent mais. Et essayer d'imposer ainsi, avec le concours d'Arte Desinfo, de France En'Culture, d'Edwy Plenel (2) et quelques autres polygraphes une image de la France marquée par une sur-représentation de la Diversité, pour inhiber toute résistance à la poursuite et à l'amplification des flux migratoires intercontinentaux sud-nord. 


NOTES

(1) le terme "national-hollandisme" est une transposition du terme "national-mollettisme" employé sous le gouvernement présidé par Guy Mollet (1956-57) pour caractériser de façon critique certains aspects de la politique étrangère menée par le président du Conseil Guy Mollet : envoi de renforts et du contingent en Algérie, participation à l'expédition de Suez aux côtés du Royaume-Uni. Le terme "national-mollettisme" était lui-même une référence ironique et provocatrice au national-socialisme. Mais le bilan de l'année et demie d'exercice du pouvoir par Guy Mollet et ses ministres Christian Pineau et Maurice Faure est, en politique étrangère, beaucoup plus positif et brillant que celui de la première moitié du mandat présidentiel de F. Hollande : gestion du retour de la Sarre à l'Allemagne, conclusion des traités de Rome fondant les Communautés Européennes CEE et Euratom, complétant la CECA.

(2) L'ancien (?) trotskyste Edwy Plenel a récemment (été 2014) commis un opus intitulé "Pour les Musulmans" dans lequel il déclare sa flamme à cet élèment de la population de ce qu'il est convenu d'appeler la république française.

vendredi 12 septembre 2014

Un moment de communion nationale. Ques aco ?

Les médiats rapportent que le ministre des Sports Patrick Kanner, entend faire de l'Euro de football 2016 en Vrôôônce, "un moment de communion nationale" (septembre 2014).

Qu'est-ce à dire ?

Cela laisse tout simplement présager une campagne de promotion intensifiée des "issus de la Diversité", c'est-à-dire des personnes issues de flux migratoires transcontinentaux sud-nord récents : l'hystérisation du sentiment national en Vrôôônce est mis au service de l'image nouvelle qu'on veut que les Français aient de la Vrôônce et d'eux-mêmes. A travers le sport ou à travers n'importe quoi.

Une lectrice de l'hebdo protestant Réforme exprimait cette intention il y a une dizaine d'années  en souhaitant que soit reprise une proposition de la Commission Stasi sur la laïcité concernant la promotion de fêtes religieuses non chrétiennes, notamment musulmanes, au rang de jours fériés nationaux. Pour, écrivait-elle (quelle c.... !), que ces fêtes soient célébrées "entre Français". Beurk !....

Cette semaine, lors d'un débat sur les djihadistes européens en Syrie sur une chaîne d'info continue (BFM ou I-télé), alors qu'un journaliste du Figaro Magazine évoquait la piste d'une déchéance de leur nationalité pour sanctionner ces individus, une sorte d'experte sociologue, ou quelque chose comme ça, protesta : "Ce sont NOS enfants (sic) !". Un avocat de djihadistes revenus des zones de conflit déclara pour sa part : "Ce n'est pas parce qu'il y a du terrorisme dans le monde que nous devons nous asseoir (sic) sur nos principes".

L'erreur des nationalistes français à la mode Florian Philippot, Dupont-Aignan, de Villiers,  DLR, UPR, Radio Courtoisie, Valeurs Actuelles, Natacha Polony etc... est de ne pas se rendre compte qu'ils ont déjà perdu la partie, qu'il n'y aura pas, sauf exceptions rarissimes, d'assimilation des personnes issues des flux migratoires transcontinentaux sud-nord récents, postérieurs aux décolonisations des années 1960. Assimilation = rendre semblable. Semblable à qui ? A quoi ? Bien fortiche qui pourrait le dire. L'Etat-nation, n'est plus, ne peut plus être, le cadre de l'identité. C'est de la foutaise. L'identité peut encore être communautaire, ethnique, régionale, européenne, mais assurément plus stato-nationale. Dominique de Villepin est sur la ligne qui l'a emporté lorsqu'il reproche à Nicolas Sarközy d'avoir, dans son discours de Grenoble de 2010, "opposé" les Français entre eux. Pour Villepin, "les Français" = les personnes résidant en France, ou, à la rigueur, ayant la nationalité française. Pour les naïfs, pour une partie de l'auditoire de Radio Courtoisie et du lectorat de Valeurs Actuellles, "les Français" = on ne sait pas exactement quoi (au choix : les "catholiques et Français toujours !", les personnes ayant au moins six arrière grands-parents sur huit ayant eu la nationalité française" etc.... Natacha Polony a dépassé le mur du çon en déclarant : "La France, on la sent (sic), on la ressent (re-sic)".

Vivent l'Ecosse et la Catalogne indépendantes ! Demain ou après-demain. Ce sera le rôle de l'Europe de maintenir le lien entre ces entités issues de l'évaporation, qui n'a que trop tardé, des Etats-nations. Il y a cinquante ans, c'est ce que pensait, sans l'appliquer à son Etat, ......De Gaulle, selon A. Peyrefitte. De Gaulle attribuait l'attachement de Paul-Henri Spaak au fédéralisme européen à sa préoccupation de relativiser une éventuelle scission de l'Etat belge. Depuis 1993, Tchèques et Slovaques n'habitent plus la maison Tchécoslovaquie, mais demeurent ensemble dans la maison Europe depuis 2004. Et c'est mieux ainsi.