Plus de 80% des journalistes des salles de rédaction des grands médiats (1) ont voté en mai 2012 pour François Hollande. Malgré l'impopularité relative de leur champion au sein du public en général, ces électeurs bien particuliers persistent dans leur choix. Au risque probablement assumé sans états d'âme, d'abuser leur public.
Un exemple : la Syrie, août-septembre 2013
Selon Olivier Ravanello (I-Télé) et Gauthier Rybinski (France 24), Barack Obama aurait "lâché" la France (vous savez, la Vrôôôôôôônse des droidloms, la Grande Nation, le pays de Z. Zidane, d'Omar Sy, de la Taubira et d'Harlem (sic) Désir etc....) en septembre 2013. Le président étasunien aurait déclaré que l'emploi d'armes chimiques par le gouvernement de Damas constituait une "ligne rouge" dont le franchissement devrait entraîner une intervention de la "communauté internationale". Mis en présence de "preuves" de cet emploi, Obama aurait renâclé à intervenir. Alors que le régime national-hollandiste était prêt à "abattre" (2) le gouvernement du président Bachar el Assad illico. Au nom de ses valeurs.... Vous savez...les faleurs teu la répuplik.....(3).
Il s'agit là d'un révisionnisme historique de mauvais aloi.
Il tend à revaloriser a posteriori la position du gouvernement national-hollandiste en lui attribuant un rôle qu'il n'a jamais eu, en lui décernant un brevet factice de moralité et de cohérence.
Les choses ne se sont pas passées ainsi.
Les journalistes sympathisants du régime national-hollandiste pratiquent ici un oubli volontaire. Ils font croire à leur public que la liste des protagonistes de la crise d'août-septembre 2013 se limitait au gouvernement baassiste de Damas et à ses oppositions, à l'administration Obama et au régime national-hollandiste de la Grande Nation.
Ils en ont oublié deux : la Russie qui a obtenu de Bachar el Assad la livraison et la destruction de son stock d'armes chimiques, et le Royaume-Uni.
C'est le vote de la Chambre des Communes refusant au gouvernement Cameron (coalition conservateurs et libéraux-démocrates) l'autorisation d'engager le Royaume-Uni dans une expédition "punitive" contre Damas qui a empêché Barack Obama d'intervenir et de suivre les bellicistes nationaux-hollandistes de Paris dans leur croisade droidlomiste, si la référence à une croisade peut s'appliquer à des laïcistes aussi scrupuleux. Les Etats-Unis ne pouvaient se contenter du partenariat du roquet français.
C'est la Chambre des Communes, et donc in fine ce que la démocratie a de meilleur, et non l'Amérique, qui a douché l'ardeur belliciste de la prétendue Grande Nation.
Cet oubli volontaire des thuriféraires de F. Hollande et de L. Fabius est d'autant moins excusable que le lundi 23 novembre, David Cameron a dû, devant F. Hollande et la presse, rappeler que l'engagement du Royaume-Uni, contre l'Etat Islamique cette fois, était subordonné à un voted'autorisation de la Chambre des Communes. Dans le régime national-hollandiste, le président n'a pas besoin de l'autorisation préalable du Parlement, il peut proclamer : "l'Etat, c'est moi".
N O T E S
(1) j'emploie volontairement la graphie hétérodoxe "médiat" par solidarité envers le professeur Bernard Notin, victime en 1990 d'une chasse aux sorcières pour avoir offensé le milice zélote de la pensée qui se mettait en place avec la promulgation concomitante de la loi Fabius-Rocard-Gayssot (loi 90-615 du 13 juillet 1990). Bernard Notin est le premier à l'avoir employée. L'éditeur Pierre Guillaume (La Vieille Taupe) est le premier à l'avoir préconisée par solidarité avec Bernard Notin;
(2) Laurent Fabius a déclaré à propos du régime de Bachar el Assad : "ce régime doit être abattu', et "Bachar el Assad ne mérite pas (sic) d'être sur Terre". Laurent Fabius mérite-t-il d'être nommé parmi les "Sages" du Conseil Constitutionnel après de tels propos ? Ces propos ne sont pas exceptionnels chez ce personnage;
(3) valeurs de la République = corpus d'interdits et d'obligations en fonction duquel, par exemple : a) un des objets principaux des associations de défense des libertés consiste à dénoncer "la libération de la parole"; b) des Rroms installent un campement au bout de votre jardin et vous n'avez pas le droit de détailler les inconvénients de ce voisinage sous peine de poursuites pour incitation à la haine et à la discrimination; c) des djihadistes commettent au nom de l'Islam un attentat meurtrier en plein Paris et la réponse du gouvernement est d'annoncer qu'il réprimera tout acte, toute expression ..... xénophobe (sic), antisémite (?) et islamophobe; d) les droits de l'Homme (théoriques) sont instrumentalisés pour réduire, supprimer les libertés concrètes. Valeurs de la Républiques = valeurs merdiques ?
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mercredi 25 novembre 2015
Syrie 2013 : mésinformation nationale-hollandiste
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Syrie
Pays/territoire :
Étampes, France
mardi 17 février 2015
Lutte contre l'antisémitisme : attention danger !
Au cours du mandat présidentiel 2007-2012 de Nicolas Sarközy, ses opposants de gauche, quelques-uns de ses faux amis politiques, les juges rouges (Syndicat de la Magistrature en tête), les mass merdias (Arte Journal, Libération, Le Monde etc....) lui reprochaient de répondre par de nouvelles lois répressives, voire à leurs yeux liberticides, à la survenance de crimes et de délits.
Des évènements récents, souvent tragiques, apparemment répétitifs et visant des communautés juives constituent comme une "divine surprise" pour les milieux saisis par des démangeaisons de censure au nom de la lutte contre l'antisémitisme. Ces milieux sont nombreux et influents dans les salles de rédaction, et pas seulement celles d'Arte Journal et de Télérama.
L'émotion soulevée par la profanation d'une nécropole en Alsace, venant après les tueries de Copenhague, de l'Est parisien va clairement être instrumentalisée pour faire passer de nouvelles limitations aux libertés d'opinion, d'expression et de recherche historique. En 1990, il avait fallu la profanation, jamais vraiment élucidée de façon convaincante, du cimetière de Carpentras en mai, pour faire passer à force d'intimidation, l'ahurissante loi Gayssot du 13 juillet . Et encore, cette loi était controversée au sein des communautés juives. Annie Kriegel avait mis en garde dès avril 1990 contre une "insupportable police juive de la pensée" qu'annonçait l'avant-projet de loi.
Le rabbin Moshe Lewin, très répandu ces jours-ci sur les plateaux, a pu accrocher la Hongrie au tableau de déshonneur de la non-lutte contre l'antisémitisme, sans que personne ne lui rappelle certaines spécificités historiques des communautés juives du pays de Kun Bela, et de Rakosi (alias de Roth) développées dans "Quand Israël était roi" des frères Tharaud. Il ne s'agit pas de justifier, mais d'expliquer : au cours des 95 dernières années, trop de Juifs se sont trouvés du côté des oppresseurs du peuple magyar. Non pas en tant que Juifs, mais en tant qu'adeptes du marxisme-léninisme. Enoncer ce fait historique devrait être aussi banal que celui de rappeler les compromissions de certains prélats catholiques romains avec les régimes autoritaires, voire dictatoriaux, de la péninsule ibérique et de l'Amérique Latine. Ils ne l'ont pas fait en tant que Chrétiens, même s'ils ont cru devoir le faire en tant que catholiques. Comme de trop nombreux Juifs se sont compromis avec les héritiers de Lénine en qui ils voyaient des agents d'émancipation. Un discrédit durable, souvent injuste, en est retombé sur les communautés juives. Moshe Lewin ne comprend pas qu'il le ravive en sommant le gouvernement hongrois de rentrer dans le rang en faisant chorus avec le régime national-hollandiste, le gouvernement Merkel etc...
Le Premier ministre d'Israël ne peut pas inviter les Juifs d'Europe à venir s'installer en Israël sans déclencher des polémiques, mais un Grand Rabbin élu de France (*) peut exhorter ses fidèles à être des "ambassadeurs d'Israël" sans être rappelé à l'ordre ou du moins invité fermement à la prudence et à la retenue dans ses propos. C'est bien joli de souhaiter que chaque Juif en France soit un ambassadeur d'Israël, mais après cette provocation en direction des ennemis d'Israël qui vivent aussi en France, on n'est pas fondé à reprocher aux Européens et aux Français d'Europe non juifs de ne pas être capables de protéger leurs concitoyens juifs. C'est un discours de pompier pyromane. Est-ce à nous de payer la facture en termes de battement de coulpes, de repentances, d'excuses, de restrictions des libertés concrètes (au nom des droidloms théoriques et abstraits), de mise en place d'une police encore plus zélote du Net, de la Pensée ?
On s'en prend à Roland Dumas pour avoir simplement paru acquiescer à une formulation provocatrice et simplificatrice de sa pensée concernant les influences s'exerçant sur le Premier ministre, et on a laissé un Grand Rabbin de France dire que tout Juif devrait être un ambassadeur d'Israël. Pauvre Roland Dumas dont le député U.D.I. Meyer Habib demande l'interdiction de facto sur les plateaux de télévision tout en réclamant d'y être plus souvent invité. Cherchez l'erreur...
Ni l'antisémitisme, ni la prétendue islamophobie ne sont les phénomènes les plus réels et les plus graves en Europe et dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française aujourd'hui. Il faut plaindre plutôt les populations qui ne sont pas susceptibles de pouvoir se dire victimes de l'un ou de l'autre : les Goïms non musulmans. Ils sont implicitement placés sous surveillance.
L'académicien Alain Finkielkraut était le mardi 17 février MMXV l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur la chaîne d'info continue BFM TV. Il y a distillé lucidité et aveuglement. Lucidité lorsqu'il a estimé que ses petits-enfants et arrière petits-enfants n'auraient d'autre choix que d'émigrer en Israël si les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe continuaient. Aveuglement lorsqu'il a nié l'existence d'une religion de la Shoah, tout en concédant qu'il puisse y avoir des abus du "devoir de Mémoire". Finkielkraut estime que la Shoah, ce ne sont pas des croyances, mais des faits, et que dans une société viable, il faut qu'il y ait consensus sur les faits.
Non, Monsieur l'Académicien, il n'y a pas consensus sur tous les faits relatifs aux persécutions de Juifs d'Europe pendant la première moitié des années 1940. Sur les politiques menées par le Reich et ses alliés. Sur les intentions. Sur le bilan quantitatif de ces tragédies. Îl y a interdiction légale de permettre l'émergence d'opinions dissidentes, c'est tout. Par des lois qui sont des lois anti-blasphème de l'aveu même de l'avocat activiste Arno Klarsfeld selon lequel on pourra abolir ces lois, la loi française du 13 juillet 1990 en tout cas, après la mort du dernier descendant à la première génération des déportés juifs de France. Oui, il y a bien une religion de la Shoah, un shoacentrisme qui rend fou. Qui a relevé que la relation de la "libération" du camp d'Auschwitz en janvier 1945 par l'Armée Rouge, dans La Pravda, faisait de la mort par projection des victimes sur des barbelés électriques un mode d'exécution de masse ? Certes, La Pravda n'a jamais été réputée pour sa fiabilité. Mais ça devrait amener le public à s'interroger.
Le régime national-hollandiste pourra compter sur l'appui de salauds utiles, à qui l'on donnerait le bon dieu dans confession, dans son entreprise d'apaisement des communautés juives par le moyen d'une nouvelle limitation des libertés d'opinion (des opinions seront nommées crimes et délits), d'expression (l'expression du doute, de l'incroyance sera assimilée à une négation, et celle-ci à un discours de haine antisémite) et de recherche historique (que ma Shoah demeure, telle que fantasmée par Elie Wiesel, imposée par les Klarsfeld). Le député-maire UMP de Coulommiers, Franck Riester, un médiatique quadragénaire ayant bonne presse depuis qu'il a voté en faveur de la loi sur "le mariage pour tous" a déposé un projet de loi alourdissant les peines (amendes astronomiques, emprisonnemment) attachées à l'expression publique de l'incroyance en la version officielle des crimes contre l'humanité que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale ont attribués aux vaincus.
Les projets du régime national-hollandiste vont encore amoindrir les libertés fondamentales....au nom des "droits de l'Homme", de la lutte contre l'antisémitisme et l'islamophobie (et les autres, les Goyim non musulmans ?), vont entretenir au contraire la judéophobie par les exceptions qu'ils créent.
En 2005, une "police juive de la pensée" (Annie Kriegel) ne sera pas plus supportable qu'en 1990, et sera encore davantage contre-productive : les libertés concrètes seront amoindries au nom de l'abstraction droit-de-l'-hommiste. Et l'antisémitisme ne sera pas désarmé pour autant, mais au contraire renforcé.
Nous seront tous perdants.
N O T E S
(*) Rien ne justifie les violences antisémites, mais elles peuvent s'expliquer par certains propos
et certaines attitudes qui ne sont jamais relevés. Comment l'ancien Grand Rabbin de France
Joseph Sitruk pouvait-il ignorer qu'en exhortant les Juifs de France à être des "ambassadeurs
d'Israël" (sic), il les désignait comme des cibles ? Les adversaires et les ennemis de l'Etat
d'Israël ont pu prendre pour un constat ce qui n'était qu'une exhortation : chaque Juif peut être un
ambassadeur d'Israël. Et quand on a des griefs contre un Etat, on s'en prend à ses représentants
quand on ne se contente pas de venir manifester devant son ambassade. Ces propos de Joseph Sitruk étaient d'autant plus irresponsables que le Grand Rabbin de France est un élu. C'est donc
un représentant élu, donc supposé représentatif qui exhortait son public à être les ambassadeurs
d'un Etat, dont le comportement, la politique, sont, à tort et/ou à raison, très controversés de par
le vaste monde.
,
Des évènements récents, souvent tragiques, apparemment répétitifs et visant des communautés juives constituent comme une "divine surprise" pour les milieux saisis par des démangeaisons de censure au nom de la lutte contre l'antisémitisme. Ces milieux sont nombreux et influents dans les salles de rédaction, et pas seulement celles d'Arte Journal et de Télérama.
L'émotion soulevée par la profanation d'une nécropole en Alsace, venant après les tueries de Copenhague, de l'Est parisien va clairement être instrumentalisée pour faire passer de nouvelles limitations aux libertés d'opinion, d'expression et de recherche historique. En 1990, il avait fallu la profanation, jamais vraiment élucidée de façon convaincante, du cimetière de Carpentras en mai, pour faire passer à force d'intimidation, l'ahurissante loi Gayssot du 13 juillet . Et encore, cette loi était controversée au sein des communautés juives. Annie Kriegel avait mis en garde dès avril 1990 contre une "insupportable police juive de la pensée" qu'annonçait l'avant-projet de loi.
Le rabbin Moshe Lewin, très répandu ces jours-ci sur les plateaux, a pu accrocher la Hongrie au tableau de déshonneur de la non-lutte contre l'antisémitisme, sans que personne ne lui rappelle certaines spécificités historiques des communautés juives du pays de Kun Bela, et de Rakosi (alias de Roth) développées dans "Quand Israël était roi" des frères Tharaud. Il ne s'agit pas de justifier, mais d'expliquer : au cours des 95 dernières années, trop de Juifs se sont trouvés du côté des oppresseurs du peuple magyar. Non pas en tant que Juifs, mais en tant qu'adeptes du marxisme-léninisme. Enoncer ce fait historique devrait être aussi banal que celui de rappeler les compromissions de certains prélats catholiques romains avec les régimes autoritaires, voire dictatoriaux, de la péninsule ibérique et de l'Amérique Latine. Ils ne l'ont pas fait en tant que Chrétiens, même s'ils ont cru devoir le faire en tant que catholiques. Comme de trop nombreux Juifs se sont compromis avec les héritiers de Lénine en qui ils voyaient des agents d'émancipation. Un discrédit durable, souvent injuste, en est retombé sur les communautés juives. Moshe Lewin ne comprend pas qu'il le ravive en sommant le gouvernement hongrois de rentrer dans le rang en faisant chorus avec le régime national-hollandiste, le gouvernement Merkel etc...
Le Premier ministre d'Israël ne peut pas inviter les Juifs d'Europe à venir s'installer en Israël sans déclencher des polémiques, mais un Grand Rabbin élu de France (*) peut exhorter ses fidèles à être des "ambassadeurs d'Israël" sans être rappelé à l'ordre ou du moins invité fermement à la prudence et à la retenue dans ses propos. C'est bien joli de souhaiter que chaque Juif en France soit un ambassadeur d'Israël, mais après cette provocation en direction des ennemis d'Israël qui vivent aussi en France, on n'est pas fondé à reprocher aux Européens et aux Français d'Europe non juifs de ne pas être capables de protéger leurs concitoyens juifs. C'est un discours de pompier pyromane. Est-ce à nous de payer la facture en termes de battement de coulpes, de repentances, d'excuses, de restrictions des libertés concrètes (au nom des droidloms théoriques et abstraits), de mise en place d'une police encore plus zélote du Net, de la Pensée ?
On s'en prend à Roland Dumas pour avoir simplement paru acquiescer à une formulation provocatrice et simplificatrice de sa pensée concernant les influences s'exerçant sur le Premier ministre, et on a laissé un Grand Rabbin de France dire que tout Juif devrait être un ambassadeur d'Israël. Pauvre Roland Dumas dont le député U.D.I. Meyer Habib demande l'interdiction de facto sur les plateaux de télévision tout en réclamant d'y être plus souvent invité. Cherchez l'erreur...
Ni l'antisémitisme, ni la prétendue islamophobie ne sont les phénomènes les plus réels et les plus graves en Europe et dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française aujourd'hui. Il faut plaindre plutôt les populations qui ne sont pas susceptibles de pouvoir se dire victimes de l'un ou de l'autre : les Goïms non musulmans. Ils sont implicitement placés sous surveillance.
L'académicien Alain Finkielkraut était le mardi 17 février MMXV l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur la chaîne d'info continue BFM TV. Il y a distillé lucidité et aveuglement. Lucidité lorsqu'il a estimé que ses petits-enfants et arrière petits-enfants n'auraient d'autre choix que d'émigrer en Israël si les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe continuaient. Aveuglement lorsqu'il a nié l'existence d'une religion de la Shoah, tout en concédant qu'il puisse y avoir des abus du "devoir de Mémoire". Finkielkraut estime que la Shoah, ce ne sont pas des croyances, mais des faits, et que dans une société viable, il faut qu'il y ait consensus sur les faits.
Non, Monsieur l'Académicien, il n'y a pas consensus sur tous les faits relatifs aux persécutions de Juifs d'Europe pendant la première moitié des années 1940. Sur les politiques menées par le Reich et ses alliés. Sur les intentions. Sur le bilan quantitatif de ces tragédies. Îl y a interdiction légale de permettre l'émergence d'opinions dissidentes, c'est tout. Par des lois qui sont des lois anti-blasphème de l'aveu même de l'avocat activiste Arno Klarsfeld selon lequel on pourra abolir ces lois, la loi française du 13 juillet 1990 en tout cas, après la mort du dernier descendant à la première génération des déportés juifs de France. Oui, il y a bien une religion de la Shoah, un shoacentrisme qui rend fou. Qui a relevé que la relation de la "libération" du camp d'Auschwitz en janvier 1945 par l'Armée Rouge, dans La Pravda, faisait de la mort par projection des victimes sur des barbelés électriques un mode d'exécution de masse ? Certes, La Pravda n'a jamais été réputée pour sa fiabilité. Mais ça devrait amener le public à s'interroger.
Le régime national-hollandiste pourra compter sur l'appui de salauds utiles, à qui l'on donnerait le bon dieu dans confession, dans son entreprise d'apaisement des communautés juives par le moyen d'une nouvelle limitation des libertés d'opinion (des opinions seront nommées crimes et délits), d'expression (l'expression du doute, de l'incroyance sera assimilée à une négation, et celle-ci à un discours de haine antisémite) et de recherche historique (que ma Shoah demeure, telle que fantasmée par Elie Wiesel, imposée par les Klarsfeld). Le député-maire UMP de Coulommiers, Franck Riester, un médiatique quadragénaire ayant bonne presse depuis qu'il a voté en faveur de la loi sur "le mariage pour tous" a déposé un projet de loi alourdissant les peines (amendes astronomiques, emprisonnemment) attachées à l'expression publique de l'incroyance en la version officielle des crimes contre l'humanité que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale ont attribués aux vaincus.
Les projets du régime national-hollandiste vont encore amoindrir les libertés fondamentales....au nom des "droits de l'Homme", de la lutte contre l'antisémitisme et l'islamophobie (et les autres, les Goyim non musulmans ?), vont entretenir au contraire la judéophobie par les exceptions qu'ils créent.
En 2005, une "police juive de la pensée" (Annie Kriegel) ne sera pas plus supportable qu'en 1990, et sera encore davantage contre-productive : les libertés concrètes seront amoindries au nom de l'abstraction droit-de-l'-hommiste. Et l'antisémitisme ne sera pas désarmé pour autant, mais au contraire renforcé.
Nous seront tous perdants.
N O T E S
(*) Rien ne justifie les violences antisémites, mais elles peuvent s'expliquer par certains propos
et certaines attitudes qui ne sont jamais relevés. Comment l'ancien Grand Rabbin de France
Joseph Sitruk pouvait-il ignorer qu'en exhortant les Juifs de France à être des "ambassadeurs
d'Israël" (sic), il les désignait comme des cibles ? Les adversaires et les ennemis de l'Etat
d'Israël ont pu prendre pour un constat ce qui n'était qu'une exhortation : chaque Juif peut être un
ambassadeur d'Israël. Et quand on a des griefs contre un Etat, on s'en prend à ses représentants
quand on ne se contente pas de venir manifester devant son ambassade. Ces propos de Joseph Sitruk étaient d'autant plus irresponsables que le Grand Rabbin de France est un élu. C'est donc
un représentant élu, donc supposé représentatif qui exhortait son public à être les ambassadeurs
d'un Etat, dont le comportement, la politique, sont, à tort et/ou à raison, très controversés de par
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jeudi 25 septembre 2014
Les impostures du national-hollandisme
"Tout nous concerne" : début septembre 2013, François Hollande est à Valenciennes, accompagné de Vincent Peillon, ministre de l'Education, pour la rentrée des classes; on est en pleine mobilisation politico-médiatique en faveur de frappes contre les territoires syriens encore contrôlés par le gouvernement de Bachar El Assad qui aurait, qui a eu recours, plus ou moins qu'on ne le dit, à l'arme chimique contre son opposition armée.
L'opinion est largement défavorable à une telle intervention. François Hollande est interpellé par un père d'élève qui l'adjure de ne pas intervenir militairement en Syrie. Ce père lui dit : "Ce n'est pas notre affaire", ou "ça ne nous concerne pas". A quoi F. Hollande rétorque tout en se dégageant du contact avec son interlocuteur : "tout est notre affaire" ou "tout nous concerne" (sic).
Grâce au concours indirect de la Chambre des Communes (D. bénisse l'Angleterre !), les bellâtres Fabius et Hollande seront in fine privés de leur "croisade", si on peut dire, au nom des droidloms (avec lesquels certaines libertés fondamentales et concrètes sont incompatibles) et de la....démocrassie (avec deux "s" comme dans crasse).
"Merci pour ce moment" aurait-on envie de dire, comme Valérie Massonneau à F. Hollande, qui a exposé sincèrement ce jour-là en trois mots un pan de son idéologie. Le "tout nous concerne" est un pilier du national-hollandisme (1).
Hervé Gourdel n'a pas été tué parce qu'il était Français : un obscur groupe salafiste assassine de la façon la plus barbare un guide de montagne nommé Hervé Gourdel, venu de l'autre rive de la Méditerrannée en Kabylie. Il ne l'assassine pas "parce qu'il est Français" comme l'affirme F. Hollande, mais parce qu'il est Gaouri (catégorie qui embrasse plus ou moins quiconque est Européen, et n'est ni Musulman, ni Juif), singulier : Gaouri, pluriel : Gwères ou Gouères.
Ces émules salafistes d'Amirouche (FLN) et des amis de Georges Guingouin et autres FTP, se réclament de Daesh, du Califat. Celui-ci les a-t-il homologués ? Je ne sais. La question qu'il conviendrait de se poser est celle qu'a posée l'universitaire Mathieu Guidère hier sur une chaîne TV : Daesh, quel que soit la répulsion qu'il peut inspirer, quels que soient ses méfaits avérés et ses crimes projetés, a-t-il jamais menacé de frapper un pays d'Europe ou d'Amérique du Nord avant d'être lui-même frappé par l'un d'eux? La réponse est négative.
Ce n'était pas la peine assurément d'enrôler l'Arabie Saoudite, le Qatar, le Bahrein, les Emirats etc... pour faire moins "croisade" dans la coalition contre Daesh. Pour l'Etat califal, les Gwères seront toujours des Gwères et certaines choses ne sont pas tolérées des Gwères. En raison de l'Histoire telle que ces salafistes la lisent.
Le "Tout nous concerne" ou "Tout est notre affaire" de F. Hollande fait de tout porteur, et spécialement de tout porteur non musulman de passeport délivré par ce qu'il est convenu d'appeler la république française, une cible potentielle de groupes se réclamant de Daesh.
Sans que cela améliore le moins du monde la situation des minorités religieuses historiques du Proche-Orient, ni n'ait une importance décisive pour la stabilité du régime de Bagdad. Par contre, les menaces auxquelles le territoire de la France d'Europe est désormais exposé (parce que "Tout nous concerne, tout est notre affaire") vont permettre au régime national-hollandiste d'éroder plus encore les libertés publiques d'expression et d'opinion au nom des ....droidloms.
L'imposture national-hollandiste. La tragédie dont Hervé Gourdel est une des premières malheureuses victimes va être instrumentalisée pour hystériser plus encore le prétendu sentiment national. Cette tragédie va être....nationalisée au pire sens du terme (vous souvenez-vous des noms des otages anglais ou américains assassinés ce mois-ci par des groupes salafistes ?) On va réciter comme des mantras : "La France est un grand pays", "la France est une grande nation", "la France ne cède pas au chantage". Aucune de ces propositions n'est vraie. Les répéter ne les fera pas devenir vraies. Il y en a qui n'ont jamais voté PS et à qui ça va tirer des larmes aux yeux. On va faire référence à la non intervention officielle du Front Popu' dans la guerre civile espagnole de 1936-39, aux Accords de Munich, pour faire taire les voix dissidentes. Et surtout, on va promouvoir "l'Islam de France", dont les représentants n'en peuvent mais. Et essayer d'imposer ainsi, avec le concours d'Arte Desinfo, de France En'Culture, d'Edwy Plenel (2) et quelques autres polygraphes une image de la France marquée par une sur-représentation de la Diversité, pour inhiber toute résistance à la poursuite et à l'amplification des flux migratoires intercontinentaux sud-nord.
NOTES
(1) le terme "national-hollandisme" est une transposition du terme "national-mollettisme" employé sous le gouvernement présidé par Guy Mollet (1956-57) pour caractériser de façon critique certains aspects de la politique étrangère menée par le président du Conseil Guy Mollet : envoi de renforts et du contingent en Algérie, participation à l'expédition de Suez aux côtés du Royaume-Uni. Le terme "national-mollettisme" était lui-même une référence ironique et provocatrice au national-socialisme. Mais le bilan de l'année et demie d'exercice du pouvoir par Guy Mollet et ses ministres Christian Pineau et Maurice Faure est, en politique étrangère, beaucoup plus positif et brillant que celui de la première moitié du mandat présidentiel de F. Hollande : gestion du retour de la Sarre à l'Allemagne, conclusion des traités de Rome fondant les Communautés Européennes CEE et Euratom, complétant la CECA.
(2) L'ancien (?) trotskyste Edwy Plenel a récemment (été 2014) commis un opus intitulé "Pour les Musulmans" dans lequel il déclare sa flamme à cet élèment de la population de ce qu'il est convenu d'appeler la république française.
L'opinion est largement défavorable à une telle intervention. François Hollande est interpellé par un père d'élève qui l'adjure de ne pas intervenir militairement en Syrie. Ce père lui dit : "Ce n'est pas notre affaire", ou "ça ne nous concerne pas". A quoi F. Hollande rétorque tout en se dégageant du contact avec son interlocuteur : "tout est notre affaire" ou "tout nous concerne" (sic).
Grâce au concours indirect de la Chambre des Communes (D. bénisse l'Angleterre !), les bellâtres Fabius et Hollande seront in fine privés de leur "croisade", si on peut dire, au nom des droidloms (avec lesquels certaines libertés fondamentales et concrètes sont incompatibles) et de la....démocrassie (avec deux "s" comme dans crasse).
"Merci pour ce moment" aurait-on envie de dire, comme Valérie Massonneau à F. Hollande, qui a exposé sincèrement ce jour-là en trois mots un pan de son idéologie. Le "tout nous concerne" est un pilier du national-hollandisme (1).
Hervé Gourdel n'a pas été tué parce qu'il était Français : un obscur groupe salafiste assassine de la façon la plus barbare un guide de montagne nommé Hervé Gourdel, venu de l'autre rive de la Méditerrannée en Kabylie. Il ne l'assassine pas "parce qu'il est Français" comme l'affirme F. Hollande, mais parce qu'il est Gaouri (catégorie qui embrasse plus ou moins quiconque est Européen, et n'est ni Musulman, ni Juif), singulier : Gaouri, pluriel : Gwères ou Gouères.
Ces émules salafistes d'Amirouche (FLN) et des amis de Georges Guingouin et autres FTP, se réclament de Daesh, du Califat. Celui-ci les a-t-il homologués ? Je ne sais. La question qu'il conviendrait de se poser est celle qu'a posée l'universitaire Mathieu Guidère hier sur une chaîne TV : Daesh, quel que soit la répulsion qu'il peut inspirer, quels que soient ses méfaits avérés et ses crimes projetés, a-t-il jamais menacé de frapper un pays d'Europe ou d'Amérique du Nord avant d'être lui-même frappé par l'un d'eux? La réponse est négative.
Ce n'était pas la peine assurément d'enrôler l'Arabie Saoudite, le Qatar, le Bahrein, les Emirats etc... pour faire moins "croisade" dans la coalition contre Daesh. Pour l'Etat califal, les Gwères seront toujours des Gwères et certaines choses ne sont pas tolérées des Gwères. En raison de l'Histoire telle que ces salafistes la lisent.
Le "Tout nous concerne" ou "Tout est notre affaire" de F. Hollande fait de tout porteur, et spécialement de tout porteur non musulman de passeport délivré par ce qu'il est convenu d'appeler la république française, une cible potentielle de groupes se réclamant de Daesh.
Sans que cela améliore le moins du monde la situation des minorités religieuses historiques du Proche-Orient, ni n'ait une importance décisive pour la stabilité du régime de Bagdad. Par contre, les menaces auxquelles le territoire de la France d'Europe est désormais exposé (parce que "Tout nous concerne, tout est notre affaire") vont permettre au régime national-hollandiste d'éroder plus encore les libertés publiques d'expression et d'opinion au nom des ....droidloms.
L'imposture national-hollandiste. La tragédie dont Hervé Gourdel est une des premières malheureuses victimes va être instrumentalisée pour hystériser plus encore le prétendu sentiment national. Cette tragédie va être....nationalisée au pire sens du terme (vous souvenez-vous des noms des otages anglais ou américains assassinés ce mois-ci par des groupes salafistes ?) On va réciter comme des mantras : "La France est un grand pays", "la France est une grande nation", "la France ne cède pas au chantage". Aucune de ces propositions n'est vraie. Les répéter ne les fera pas devenir vraies. Il y en a qui n'ont jamais voté PS et à qui ça va tirer des larmes aux yeux. On va faire référence à la non intervention officielle du Front Popu' dans la guerre civile espagnole de 1936-39, aux Accords de Munich, pour faire taire les voix dissidentes. Et surtout, on va promouvoir "l'Islam de France", dont les représentants n'en peuvent mais. Et essayer d'imposer ainsi, avec le concours d'Arte Desinfo, de France En'Culture, d'Edwy Plenel (2) et quelques autres polygraphes une image de la France marquée par une sur-représentation de la Diversité, pour inhiber toute résistance à la poursuite et à l'amplification des flux migratoires intercontinentaux sud-nord.
NOTES
(1) le terme "national-hollandisme" est une transposition du terme "national-mollettisme" employé sous le gouvernement présidé par Guy Mollet (1956-57) pour caractériser de façon critique certains aspects de la politique étrangère menée par le président du Conseil Guy Mollet : envoi de renforts et du contingent en Algérie, participation à l'expédition de Suez aux côtés du Royaume-Uni. Le terme "national-mollettisme" était lui-même une référence ironique et provocatrice au national-socialisme. Mais le bilan de l'année et demie d'exercice du pouvoir par Guy Mollet et ses ministres Christian Pineau et Maurice Faure est, en politique étrangère, beaucoup plus positif et brillant que celui de la première moitié du mandat présidentiel de F. Hollande : gestion du retour de la Sarre à l'Allemagne, conclusion des traités de Rome fondant les Communautés Européennes CEE et Euratom, complétant la CECA.
(2) L'ancien (?) trotskyste Edwy Plenel a récemment (été 2014) commis un opus intitulé "Pour les Musulmans" dans lequel il déclare sa flamme à cet élèment de la population de ce qu'il est convenu d'appeler la république française.
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