Ils étaient venus.
Ils étaient tous là.
Il y avait Jean-Christophe Lagarde, président de l'U.D.I., député de Seine Saint-Denis, selon lequel "la France n'a pas de problème d'immigration, mais un problème d'émigration".
Et puis Franck Riester (1), député-maire de Coulommiers, auteur d'une proposition de loi visant à alourdir les peines infligées aux personnes qui expriment publiquement leur incroyance ou leurs doutes envers l'historiographie officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah. Le quadragénaire Riester passe pour être un esprit libre pour avoir voté en 2013 la loi dite du "mariage pour tous". Esprit "libre" ? Apparemment pas libéré des lobbies mémoriels.
Et encore Philippe Vigier, conseiller régional du Centre Val-de-Loire, le "cher Monsieur Vigier" de Manuel Valls, le pharmacien ligérien grand ayatollah de la Correction Politique : il a exclu des rangs du Nouveau Centre un jeune adhérent qui s'était permis d'organiser à Orléans une petite bouffe apéro-saucisson irrespectueuse des traditions mahométanes (et mosaïques); il a eu sa part de responsabilité dans la chasse aux sorcières de juillet 2013 contre Gilles Bourdouleix et le Centre National des Indépendants. Chasse aux sorcières suivie de l'exclusion de Gilles Bourdouleix de l'U.D.I. pour avoir été irrespectueux envers des Romanichels à Chollet. Le Centre National des Indépendants s'étant solidarisé avec son président Gilles Bourdouleix, a été collectivement exclu de l'U.D.I. Chapeau, "cher Monsieur Vigier".
Sans oublier Thierry Solère (2), candidat à la présidence du nouveau groupe. Que j'ai connu très remonté contre Nadine Morano en septembre 2015 lorsqu'une chasse aux sorcières fut lancée pour évincer Nadine Morano de la liste de la droite et du centre aux élections régionales dans le Grand Est. Au motif que ladite Nadine Morano s'était permis de citer Alain Peyrefitte citant lui-même un propos privé du général de Gaulle selon lequel la France est "un pays de race blanche" (3).
Ils étaient venus, ils étaient tous là ce 21 juin. Au Palais Bourbon, pour annoncer la création d'un groupe des Républicains Constructifs, U.D.I. et Indépendants dans la nouvelle législature.
Tout est FAUX dans leur démarche.
Relevons la redondance du mot "indépendant" dans son appellation : le "I" de l'acronyme U.D.I. signifie déjà "Indépendants"; on a donc des Indépendants et Indépendants (bis).
Habilement mais malhonnêtement, ces Républicains Constructifs, U.D.I. et Indépendants, justifient la création de leur groupe par la nécessité de ne pas pratiquer une opposition "systématique" au gouvernement d'Edouard Philippe et au président Macron.
C'est habile parce que c'est forcément populaire. Il existe dans l'opinion un vieux rêve d'unanimisme, d'union nationale au service de l'intérêt dit général. Ca fait bien. Ca fait moral. Ca fait "patriotique".
C'est habile parce que personne ne revendique une opposition systématique, mécanique. Pas même La France Insoumise ou le Front National. Annoncer avec tambour et trompettes qu'on crée un groupe pour ne pas être mêlé à une opposition systématique consiste à accuser le groupe dont on se sépare d'avoir l'intention de pratique cette opposition systématique. Ces "Indépendants et Indépendants" se fondent ..... contre le groupe Les Républicains. Ce nouveau groupe est un instrument de la Macronie pour dynamiter les oppositions.
Quel est le principal, le plus grave problème auquel le pays et l'Europe sont confrontés ?
Celui du Grand Remplacement. Celui du phénomène que tout un chacun peut observer, constater. En consultant les sous rubriques "naissances" et "décès" de la rubrique "état-civil" du bulletin de sa mairie. Comparez les prénoms et patronymes des nouveaux-nés d'une part, des décédés d'autre part. Et vous comprendrez ce qu'est le Grand Remplacement. Ca vous convient ? Vous pouvez accepter que ça continue comme ça ?
Le groupe des Républicains Constructifs (sic), U.D.I. et Indépendants (re-sic) ne va pas, bien au contraire, contribuer à contrarier, ralentir ou renverser ce Grand Remplacement.
Une des figures de cette majorité nationale-macroniste a pour nom Jean-Paul Delevoye, que Jacques Chirac avait tenté d'imposer à la présidence du RPR en 1999. Delevoye préconise l'intégration de 50 millions (cinquante millions) d'Africains, d'Asiatiques, de gens du Proche-Orient en Europe au cours des 30 prochaines années.
La "modération", l'humanisme", c'est ça. Vous êtes prévenus.
N O T E S
(1) Député de Seine-et-Marne, Franck Riester est très apprécié des médiats. Son vote en faveur de la loi Bergé-Taubira, dite du "mariage pour tous" en 2013 lui a ouvert bien des portes. On l'a souvent vu opposé à Olivier Faure, député PS du même département de Seine-et-Marne. On devrait dire "opposé" parce qu'Olivier Faure s'en prenait à l'UMP d'alors tout en considérant que Franck Riester n'en était pas représentatif. C'était commode. La position d'Olivier Faure était avantageuse. Franck Riester était l'objet de tentatives de débauchage politique de la part de sympathisants de l'U.D.I. sur les réseaux sociaux.
(2) Thierry Solère a soutenu Bruno Le Maire pour la présidence de l'UMP en 2014. Il est logique qu'il crée et préside un groupe qui a pour vocation de ne pas gêner, avant, probablement, de soutenir un gouvernement dans lequel son champion est ministre de l'Economie et des Finances. Dès 2012, Thierry Solère s'est désolidarisé de la direction de l'UMP en se présentant dans les Hauts-de-Seine contre Claude Guéant, investi par le parti et ancien collaborateur direct du président Nicolas Sarközy.
(3) De Gaulle a dit à Alain Peyrefitte qu'il était bon que la France ait des ressortissants noirs, jaunes, etc...., parce que cela attestait qu'elle était ouverte au monde. Mais qu'ils devaient rester en très petit nombre, la France étant quand même avant tout "un pays de race blanche".
Affichage des articles dont le libellé est loi Fabius-Rocard-Gayssot. Afficher tous les articles
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mercredi 21 juin 2017
Républicains Constructifs, U.D.I. et Indépendants : ils ont tout FAUX !
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samedi 13 mai 2017
Extrémisme et modération
"I would remind you that extremism in the defense of liberty is no vice. And let me remind you also that moderation in the pursuit of justice is no virtue” (Barry Goldwater, U.S. Republican Convention, San Francisco, 1964).
En substance : l'extrémisme dans la défense de la liberté n'est pas un vice, et la modération dans la quête de la justice n'est pas une vertu.
Depuis l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de ce qu'il est convenu d'appeler la république française, ces mêmes mots d'extrémisme et de modération sont habilement recyclés et détournés dans les médiats (1) pour mieux faire passer une "recomposition politique" annoncée, dans le sens des directeurs de conscience de ces médiats.
C'est ainsi qu'on qualifie de "modérés" ceux des membres du parti Les Républicains qui pourraient rejoindre la majorité présidentielle de Macron. Les médiats désignent ainsi les amis d'Alain Juppé, de Bruno Le Maire, de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), de Jean-Pierre Raffarin, de Franck Riester etc....
En quoi ces gens sont-ils modérés ?
En rien.
Il apparaît que la modération qui leur est attribuée porte sur leur résistance aux canons de la correction politique et sociétale. Effectivement, elle est faible, négligeable, de façade, provisoire, juste bonne pour donner le change à leur électorat. Ces membres "modérés" du parti LR opposent une résistance modérée aux directeurs de conscience d'ARTE, de Télérama et d'autres médiats de cet acabit.
Est-ce être modéré que de plaider, comme le faisait dès 1999 Alain Juppé, pour la reprise de l'immigration économique, la relance des flux migratoires intercontinentaux sud-nord ?
Est-ce être modéré que d'affirmer comme le même Alain Juppé en novembre 2016 que l'identité de la France, c'est avant tout la Diversité (2), autrement dit que la France n'a d'identité qu'abstraite (les fumeuses "valeurs de la République"), sans aucune référence ethnique ?
Est-ce être modéré que de proposer, comme Franck Riester, député de Seine-et-Marne, une nouvelle loi durcissant les limitations déjà infligées aux libertés d'opinion et d'expression par la loi Fabius-Rocard-Gayssot (loi 90-615 du 13 juillet 1990) ? Cette loi criminalise l'expression publique du doute relatif à la pertinence de l'historiographie reçue en matière de crimes contre l'humanité attribués par les vainqueurs de la guerre 1939-45 aux vaincus. Le doute est assimilé à une négation, et cette même négation à un discours de haine (hate speech). La loi précitée a mis en place une Milice Zélote de la Pensée, une répression que la proposition de loi de Franck Riester se donne pour objectif d'aggraver. Si c'est ça un critère de modération.....
La campagne médiatique de l'entre-deux-tours entre le 23 avril et le 7 mai, s'est faite sur le thème du rejet de l'extrême-droite qu'aurait incarnée Mademoiselle Le Pen. En quoi cette candidate et son parti étaient-ils extrémistes ? Je ne peux en parler que de l'extérieur, ne partageant aucune des idées du Front Marinier, sauf deux : 1) le refus de la poursuite et de l'amplification des flux migratoires intercontinentaux sud-nord, 2) le refus du shoacentrisme et du manichéisme en matière d'histoire de la première moitié des années 1940 (encore que le Front Marinier semble s'être beaucoup "normalisé" sur cette dernière question). Sans doute, pour un natiosceptique comme moi, la place accordée par le Front Marinier et sa candidate à l'Etat-Nation (3) est elle....extrême.
Au terme "extrémisme", certains ont substitué celui de "radicalité". A la fin de l'hiver dernier, Alain Juppé expliquait sa renonciation à se porter candidat "de la droite et du centre" par la "radicalisation" des électeurs de François Fillon.
En quoi ceux-ci étaient-ils "radicaux" ?
En rien.
Est-ce être radical (= extrémiste) que de vouloir réduire les flux migratoires intercontinentaux sud-nord légaux au strict minimum, et de combattre les flux illégaux avec plus de détermination ?
Est-ce être radical (= extrémiste) que de vouloir réviser la loi sur "le mariage pour tous" en réservant l'adoption plénière d'enfants mineurs (les mots "plénière" et "mineurs" sont importants) aux couples formés d'un homme et d'une femme ?
Les médiats ont joué à se faire peur à propos du soutien apporté par l'association Sens Commun, issue de La Manif Pour Tous (campagnes contre la loi instituant un même mariage, avec les mêmes droits à tous les couples qu'ils soient composés de personne de sexe différent ou de même sexe) à la candidature de François Fillon.
Les mêmes médiats ne s'émeuvent nullement des mots d'ordre d'instances religieuses ou maçonniques contre tel(le) ou tel(le) candidat(e). Il y a pourtant une disproportion évidente entre l'influence que peut avoir Sens Commun et le Grand Orient de France. L'influence de celui-ci est réputée a priori licite, légitime et positive. L'influence de celui-là est réputée a priori à la limite de la licéité, illégitime, suspecte et négative.
L'attribution d'une radicalité/extrémisme ou d'une modération par les médiats et les autorités morales à des personnalités et à leurs programmes est plus révélateur de l'agenda de ces médiats et autorités qu'il ne nous renseigne sur les personnalités et programmes concernés.
Dis-moi qui tu juges "modéré", ou "radical" et "extrémiste", et je te dirais qui sont tes inspirateurs.
N O T E S
(1) On emploie ici l'orthographe "médiats" par solidarité envers M. Bernard Notin, cible d'une chasse aux sorcières médiatico-universitaire en 1990, menée par la Milice Zélote de la Pensée.
(2) Diversité = populations issues des flux migratoires intercontinentaux sud-nord.
(3) La France fut un Etat-Nation. Elle est devenue un Etat plurinational par overdose de pluriethnisme et de multiculturalité.
En substance : l'extrémisme dans la défense de la liberté n'est pas un vice, et la modération dans la quête de la justice n'est pas une vertu.
Depuis l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de ce qu'il est convenu d'appeler la république française, ces mêmes mots d'extrémisme et de modération sont habilement recyclés et détournés dans les médiats (1) pour mieux faire passer une "recomposition politique" annoncée, dans le sens des directeurs de conscience de ces médiats.
C'est ainsi qu'on qualifie de "modérés" ceux des membres du parti Les Républicains qui pourraient rejoindre la majorité présidentielle de Macron. Les médiats désignent ainsi les amis d'Alain Juppé, de Bruno Le Maire, de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), de Jean-Pierre Raffarin, de Franck Riester etc....
En quoi ces gens sont-ils modérés ?
En rien.
Il apparaît que la modération qui leur est attribuée porte sur leur résistance aux canons de la correction politique et sociétale. Effectivement, elle est faible, négligeable, de façade, provisoire, juste bonne pour donner le change à leur électorat. Ces membres "modérés" du parti LR opposent une résistance modérée aux directeurs de conscience d'ARTE, de Télérama et d'autres médiats de cet acabit.
Est-ce être modéré que de plaider, comme le faisait dès 1999 Alain Juppé, pour la reprise de l'immigration économique, la relance des flux migratoires intercontinentaux sud-nord ?
Est-ce être modéré que d'affirmer comme le même Alain Juppé en novembre 2016 que l'identité de la France, c'est avant tout la Diversité (2), autrement dit que la France n'a d'identité qu'abstraite (les fumeuses "valeurs de la République"), sans aucune référence ethnique ?
Est-ce être modéré que de proposer, comme Franck Riester, député de Seine-et-Marne, une nouvelle loi durcissant les limitations déjà infligées aux libertés d'opinion et d'expression par la loi Fabius-Rocard-Gayssot (loi 90-615 du 13 juillet 1990) ? Cette loi criminalise l'expression publique du doute relatif à la pertinence de l'historiographie reçue en matière de crimes contre l'humanité attribués par les vainqueurs de la guerre 1939-45 aux vaincus. Le doute est assimilé à une négation, et cette même négation à un discours de haine (hate speech). La loi précitée a mis en place une Milice Zélote de la Pensée, une répression que la proposition de loi de Franck Riester se donne pour objectif d'aggraver. Si c'est ça un critère de modération.....
La campagne médiatique de l'entre-deux-tours entre le 23 avril et le 7 mai, s'est faite sur le thème du rejet de l'extrême-droite qu'aurait incarnée Mademoiselle Le Pen. En quoi cette candidate et son parti étaient-ils extrémistes ? Je ne peux en parler que de l'extérieur, ne partageant aucune des idées du Front Marinier, sauf deux : 1) le refus de la poursuite et de l'amplification des flux migratoires intercontinentaux sud-nord, 2) le refus du shoacentrisme et du manichéisme en matière d'histoire de la première moitié des années 1940 (encore que le Front Marinier semble s'être beaucoup "normalisé" sur cette dernière question). Sans doute, pour un natiosceptique comme moi, la place accordée par le Front Marinier et sa candidate à l'Etat-Nation (3) est elle....extrême.
Au terme "extrémisme", certains ont substitué celui de "radicalité". A la fin de l'hiver dernier, Alain Juppé expliquait sa renonciation à se porter candidat "de la droite et du centre" par la "radicalisation" des électeurs de François Fillon.
En quoi ceux-ci étaient-ils "radicaux" ?
En rien.
Est-ce être radical (= extrémiste) que de vouloir réduire les flux migratoires intercontinentaux sud-nord légaux au strict minimum, et de combattre les flux illégaux avec plus de détermination ?
Est-ce être radical (= extrémiste) que de vouloir réviser la loi sur "le mariage pour tous" en réservant l'adoption plénière d'enfants mineurs (les mots "plénière" et "mineurs" sont importants) aux couples formés d'un homme et d'une femme ?
Les médiats ont joué à se faire peur à propos du soutien apporté par l'association Sens Commun, issue de La Manif Pour Tous (campagnes contre la loi instituant un même mariage, avec les mêmes droits à tous les couples qu'ils soient composés de personne de sexe différent ou de même sexe) à la candidature de François Fillon.
Les mêmes médiats ne s'émeuvent nullement des mots d'ordre d'instances religieuses ou maçonniques contre tel(le) ou tel(le) candidat(e). Il y a pourtant une disproportion évidente entre l'influence que peut avoir Sens Commun et le Grand Orient de France. L'influence de celui-ci est réputée a priori licite, légitime et positive. L'influence de celui-là est réputée a priori à la limite de la licéité, illégitime, suspecte et négative.
L'attribution d'une radicalité/extrémisme ou d'une modération par les médiats et les autorités morales à des personnalités et à leurs programmes est plus révélateur de l'agenda de ces médiats et autorités qu'il ne nous renseigne sur les personnalités et programmes concernés.
Dis-moi qui tu juges "modéré", ou "radical" et "extrémiste", et je te dirais qui sont tes inspirateurs.
N O T E S
(1) On emploie ici l'orthographe "médiats" par solidarité envers M. Bernard Notin, cible d'une chasse aux sorcières médiatico-universitaire en 1990, menée par la Milice Zélote de la Pensée.
(2) Diversité = populations issues des flux migratoires intercontinentaux sud-nord.
(3) La France fut un Etat-Nation. Elle est devenue un Etat plurinational par overdose de pluriethnisme et de multiculturalité.
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mardi 17 février 2015
Lutte contre l'antisémitisme : attention danger !
Au cours du mandat présidentiel 2007-2012 de Nicolas Sarközy, ses opposants de gauche, quelques-uns de ses faux amis politiques, les juges rouges (Syndicat de la Magistrature en tête), les mass merdias (Arte Journal, Libération, Le Monde etc....) lui reprochaient de répondre par de nouvelles lois répressives, voire à leurs yeux liberticides, à la survenance de crimes et de délits.
Des évènements récents, souvent tragiques, apparemment répétitifs et visant des communautés juives constituent comme une "divine surprise" pour les milieux saisis par des démangeaisons de censure au nom de la lutte contre l'antisémitisme. Ces milieux sont nombreux et influents dans les salles de rédaction, et pas seulement celles d'Arte Journal et de Télérama.
L'émotion soulevée par la profanation d'une nécropole en Alsace, venant après les tueries de Copenhague, de l'Est parisien va clairement être instrumentalisée pour faire passer de nouvelles limitations aux libertés d'opinion, d'expression et de recherche historique. En 1990, il avait fallu la profanation, jamais vraiment élucidée de façon convaincante, du cimetière de Carpentras en mai, pour faire passer à force d'intimidation, l'ahurissante loi Gayssot du 13 juillet . Et encore, cette loi était controversée au sein des communautés juives. Annie Kriegel avait mis en garde dès avril 1990 contre une "insupportable police juive de la pensée" qu'annonçait l'avant-projet de loi.
Le rabbin Moshe Lewin, très répandu ces jours-ci sur les plateaux, a pu accrocher la Hongrie au tableau de déshonneur de la non-lutte contre l'antisémitisme, sans que personne ne lui rappelle certaines spécificités historiques des communautés juives du pays de Kun Bela, et de Rakosi (alias de Roth) développées dans "Quand Israël était roi" des frères Tharaud. Il ne s'agit pas de justifier, mais d'expliquer : au cours des 95 dernières années, trop de Juifs se sont trouvés du côté des oppresseurs du peuple magyar. Non pas en tant que Juifs, mais en tant qu'adeptes du marxisme-léninisme. Enoncer ce fait historique devrait être aussi banal que celui de rappeler les compromissions de certains prélats catholiques romains avec les régimes autoritaires, voire dictatoriaux, de la péninsule ibérique et de l'Amérique Latine. Ils ne l'ont pas fait en tant que Chrétiens, même s'ils ont cru devoir le faire en tant que catholiques. Comme de trop nombreux Juifs se sont compromis avec les héritiers de Lénine en qui ils voyaient des agents d'émancipation. Un discrédit durable, souvent injuste, en est retombé sur les communautés juives. Moshe Lewin ne comprend pas qu'il le ravive en sommant le gouvernement hongrois de rentrer dans le rang en faisant chorus avec le régime national-hollandiste, le gouvernement Merkel etc...
Le Premier ministre d'Israël ne peut pas inviter les Juifs d'Europe à venir s'installer en Israël sans déclencher des polémiques, mais un Grand Rabbin élu de France (*) peut exhorter ses fidèles à être des "ambassadeurs d'Israël" sans être rappelé à l'ordre ou du moins invité fermement à la prudence et à la retenue dans ses propos. C'est bien joli de souhaiter que chaque Juif en France soit un ambassadeur d'Israël, mais après cette provocation en direction des ennemis d'Israël qui vivent aussi en France, on n'est pas fondé à reprocher aux Européens et aux Français d'Europe non juifs de ne pas être capables de protéger leurs concitoyens juifs. C'est un discours de pompier pyromane. Est-ce à nous de payer la facture en termes de battement de coulpes, de repentances, d'excuses, de restrictions des libertés concrètes (au nom des droidloms théoriques et abstraits), de mise en place d'une police encore plus zélote du Net, de la Pensée ?
On s'en prend à Roland Dumas pour avoir simplement paru acquiescer à une formulation provocatrice et simplificatrice de sa pensée concernant les influences s'exerçant sur le Premier ministre, et on a laissé un Grand Rabbin de France dire que tout Juif devrait être un ambassadeur d'Israël. Pauvre Roland Dumas dont le député U.D.I. Meyer Habib demande l'interdiction de facto sur les plateaux de télévision tout en réclamant d'y être plus souvent invité. Cherchez l'erreur...
Ni l'antisémitisme, ni la prétendue islamophobie ne sont les phénomènes les plus réels et les plus graves en Europe et dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française aujourd'hui. Il faut plaindre plutôt les populations qui ne sont pas susceptibles de pouvoir se dire victimes de l'un ou de l'autre : les Goïms non musulmans. Ils sont implicitement placés sous surveillance.
L'académicien Alain Finkielkraut était le mardi 17 février MMXV l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur la chaîne d'info continue BFM TV. Il y a distillé lucidité et aveuglement. Lucidité lorsqu'il a estimé que ses petits-enfants et arrière petits-enfants n'auraient d'autre choix que d'émigrer en Israël si les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe continuaient. Aveuglement lorsqu'il a nié l'existence d'une religion de la Shoah, tout en concédant qu'il puisse y avoir des abus du "devoir de Mémoire". Finkielkraut estime que la Shoah, ce ne sont pas des croyances, mais des faits, et que dans une société viable, il faut qu'il y ait consensus sur les faits.
Non, Monsieur l'Académicien, il n'y a pas consensus sur tous les faits relatifs aux persécutions de Juifs d'Europe pendant la première moitié des années 1940. Sur les politiques menées par le Reich et ses alliés. Sur les intentions. Sur le bilan quantitatif de ces tragédies. Îl y a interdiction légale de permettre l'émergence d'opinions dissidentes, c'est tout. Par des lois qui sont des lois anti-blasphème de l'aveu même de l'avocat activiste Arno Klarsfeld selon lequel on pourra abolir ces lois, la loi française du 13 juillet 1990 en tout cas, après la mort du dernier descendant à la première génération des déportés juifs de France. Oui, il y a bien une religion de la Shoah, un shoacentrisme qui rend fou. Qui a relevé que la relation de la "libération" du camp d'Auschwitz en janvier 1945 par l'Armée Rouge, dans La Pravda, faisait de la mort par projection des victimes sur des barbelés électriques un mode d'exécution de masse ? Certes, La Pravda n'a jamais été réputée pour sa fiabilité. Mais ça devrait amener le public à s'interroger.
Le régime national-hollandiste pourra compter sur l'appui de salauds utiles, à qui l'on donnerait le bon dieu dans confession, dans son entreprise d'apaisement des communautés juives par le moyen d'une nouvelle limitation des libertés d'opinion (des opinions seront nommées crimes et délits), d'expression (l'expression du doute, de l'incroyance sera assimilée à une négation, et celle-ci à un discours de haine antisémite) et de recherche historique (que ma Shoah demeure, telle que fantasmée par Elie Wiesel, imposée par les Klarsfeld). Le député-maire UMP de Coulommiers, Franck Riester, un médiatique quadragénaire ayant bonne presse depuis qu'il a voté en faveur de la loi sur "le mariage pour tous" a déposé un projet de loi alourdissant les peines (amendes astronomiques, emprisonnemment) attachées à l'expression publique de l'incroyance en la version officielle des crimes contre l'humanité que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale ont attribués aux vaincus.
Les projets du régime national-hollandiste vont encore amoindrir les libertés fondamentales....au nom des "droits de l'Homme", de la lutte contre l'antisémitisme et l'islamophobie (et les autres, les Goyim non musulmans ?), vont entretenir au contraire la judéophobie par les exceptions qu'ils créent.
En 2005, une "police juive de la pensée" (Annie Kriegel) ne sera pas plus supportable qu'en 1990, et sera encore davantage contre-productive : les libertés concrètes seront amoindries au nom de l'abstraction droit-de-l'-hommiste. Et l'antisémitisme ne sera pas désarmé pour autant, mais au contraire renforcé.
Nous seront tous perdants.
N O T E S
(*) Rien ne justifie les violences antisémites, mais elles peuvent s'expliquer par certains propos
et certaines attitudes qui ne sont jamais relevés. Comment l'ancien Grand Rabbin de France
Joseph Sitruk pouvait-il ignorer qu'en exhortant les Juifs de France à être des "ambassadeurs
d'Israël" (sic), il les désignait comme des cibles ? Les adversaires et les ennemis de l'Etat
d'Israël ont pu prendre pour un constat ce qui n'était qu'une exhortation : chaque Juif peut être un
ambassadeur d'Israël. Et quand on a des griefs contre un Etat, on s'en prend à ses représentants
quand on ne se contente pas de venir manifester devant son ambassade. Ces propos de Joseph Sitruk étaient d'autant plus irresponsables que le Grand Rabbin de France est un élu. C'est donc
un représentant élu, donc supposé représentatif qui exhortait son public à être les ambassadeurs
d'un Etat, dont le comportement, la politique, sont, à tort et/ou à raison, très controversés de par
le vaste monde.
,
Des évènements récents, souvent tragiques, apparemment répétitifs et visant des communautés juives constituent comme une "divine surprise" pour les milieux saisis par des démangeaisons de censure au nom de la lutte contre l'antisémitisme. Ces milieux sont nombreux et influents dans les salles de rédaction, et pas seulement celles d'Arte Journal et de Télérama.
L'émotion soulevée par la profanation d'une nécropole en Alsace, venant après les tueries de Copenhague, de l'Est parisien va clairement être instrumentalisée pour faire passer de nouvelles limitations aux libertés d'opinion, d'expression et de recherche historique. En 1990, il avait fallu la profanation, jamais vraiment élucidée de façon convaincante, du cimetière de Carpentras en mai, pour faire passer à force d'intimidation, l'ahurissante loi Gayssot du 13 juillet . Et encore, cette loi était controversée au sein des communautés juives. Annie Kriegel avait mis en garde dès avril 1990 contre une "insupportable police juive de la pensée" qu'annonçait l'avant-projet de loi.
Le rabbin Moshe Lewin, très répandu ces jours-ci sur les plateaux, a pu accrocher la Hongrie au tableau de déshonneur de la non-lutte contre l'antisémitisme, sans que personne ne lui rappelle certaines spécificités historiques des communautés juives du pays de Kun Bela, et de Rakosi (alias de Roth) développées dans "Quand Israël était roi" des frères Tharaud. Il ne s'agit pas de justifier, mais d'expliquer : au cours des 95 dernières années, trop de Juifs se sont trouvés du côté des oppresseurs du peuple magyar. Non pas en tant que Juifs, mais en tant qu'adeptes du marxisme-léninisme. Enoncer ce fait historique devrait être aussi banal que celui de rappeler les compromissions de certains prélats catholiques romains avec les régimes autoritaires, voire dictatoriaux, de la péninsule ibérique et de l'Amérique Latine. Ils ne l'ont pas fait en tant que Chrétiens, même s'ils ont cru devoir le faire en tant que catholiques. Comme de trop nombreux Juifs se sont compromis avec les héritiers de Lénine en qui ils voyaient des agents d'émancipation. Un discrédit durable, souvent injuste, en est retombé sur les communautés juives. Moshe Lewin ne comprend pas qu'il le ravive en sommant le gouvernement hongrois de rentrer dans le rang en faisant chorus avec le régime national-hollandiste, le gouvernement Merkel etc...
Le Premier ministre d'Israël ne peut pas inviter les Juifs d'Europe à venir s'installer en Israël sans déclencher des polémiques, mais un Grand Rabbin élu de France (*) peut exhorter ses fidèles à être des "ambassadeurs d'Israël" sans être rappelé à l'ordre ou du moins invité fermement à la prudence et à la retenue dans ses propos. C'est bien joli de souhaiter que chaque Juif en France soit un ambassadeur d'Israël, mais après cette provocation en direction des ennemis d'Israël qui vivent aussi en France, on n'est pas fondé à reprocher aux Européens et aux Français d'Europe non juifs de ne pas être capables de protéger leurs concitoyens juifs. C'est un discours de pompier pyromane. Est-ce à nous de payer la facture en termes de battement de coulpes, de repentances, d'excuses, de restrictions des libertés concrètes (au nom des droidloms théoriques et abstraits), de mise en place d'une police encore plus zélote du Net, de la Pensée ?
On s'en prend à Roland Dumas pour avoir simplement paru acquiescer à une formulation provocatrice et simplificatrice de sa pensée concernant les influences s'exerçant sur le Premier ministre, et on a laissé un Grand Rabbin de France dire que tout Juif devrait être un ambassadeur d'Israël. Pauvre Roland Dumas dont le député U.D.I. Meyer Habib demande l'interdiction de facto sur les plateaux de télévision tout en réclamant d'y être plus souvent invité. Cherchez l'erreur...
Ni l'antisémitisme, ni la prétendue islamophobie ne sont les phénomènes les plus réels et les plus graves en Europe et dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française aujourd'hui. Il faut plaindre plutôt les populations qui ne sont pas susceptibles de pouvoir se dire victimes de l'un ou de l'autre : les Goïms non musulmans. Ils sont implicitement placés sous surveillance.
L'académicien Alain Finkielkraut était le mardi 17 février MMXV l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur la chaîne d'info continue BFM TV. Il y a distillé lucidité et aveuglement. Lucidité lorsqu'il a estimé que ses petits-enfants et arrière petits-enfants n'auraient d'autre choix que d'émigrer en Israël si les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe continuaient. Aveuglement lorsqu'il a nié l'existence d'une religion de la Shoah, tout en concédant qu'il puisse y avoir des abus du "devoir de Mémoire". Finkielkraut estime que la Shoah, ce ne sont pas des croyances, mais des faits, et que dans une société viable, il faut qu'il y ait consensus sur les faits.
Non, Monsieur l'Académicien, il n'y a pas consensus sur tous les faits relatifs aux persécutions de Juifs d'Europe pendant la première moitié des années 1940. Sur les politiques menées par le Reich et ses alliés. Sur les intentions. Sur le bilan quantitatif de ces tragédies. Îl y a interdiction légale de permettre l'émergence d'opinions dissidentes, c'est tout. Par des lois qui sont des lois anti-blasphème de l'aveu même de l'avocat activiste Arno Klarsfeld selon lequel on pourra abolir ces lois, la loi française du 13 juillet 1990 en tout cas, après la mort du dernier descendant à la première génération des déportés juifs de France. Oui, il y a bien une religion de la Shoah, un shoacentrisme qui rend fou. Qui a relevé que la relation de la "libération" du camp d'Auschwitz en janvier 1945 par l'Armée Rouge, dans La Pravda, faisait de la mort par projection des victimes sur des barbelés électriques un mode d'exécution de masse ? Certes, La Pravda n'a jamais été réputée pour sa fiabilité. Mais ça devrait amener le public à s'interroger.
Le régime national-hollandiste pourra compter sur l'appui de salauds utiles, à qui l'on donnerait le bon dieu dans confession, dans son entreprise d'apaisement des communautés juives par le moyen d'une nouvelle limitation des libertés d'opinion (des opinions seront nommées crimes et délits), d'expression (l'expression du doute, de l'incroyance sera assimilée à une négation, et celle-ci à un discours de haine antisémite) et de recherche historique (que ma Shoah demeure, telle que fantasmée par Elie Wiesel, imposée par les Klarsfeld). Le député-maire UMP de Coulommiers, Franck Riester, un médiatique quadragénaire ayant bonne presse depuis qu'il a voté en faveur de la loi sur "le mariage pour tous" a déposé un projet de loi alourdissant les peines (amendes astronomiques, emprisonnemment) attachées à l'expression publique de l'incroyance en la version officielle des crimes contre l'humanité que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale ont attribués aux vaincus.
Les projets du régime national-hollandiste vont encore amoindrir les libertés fondamentales....au nom des "droits de l'Homme", de la lutte contre l'antisémitisme et l'islamophobie (et les autres, les Goyim non musulmans ?), vont entretenir au contraire la judéophobie par les exceptions qu'ils créent.
En 2005, une "police juive de la pensée" (Annie Kriegel) ne sera pas plus supportable qu'en 1990, et sera encore davantage contre-productive : les libertés concrètes seront amoindries au nom de l'abstraction droit-de-l'-hommiste. Et l'antisémitisme ne sera pas désarmé pour autant, mais au contraire renforcé.
Nous seront tous perdants.
N O T E S
(*) Rien ne justifie les violences antisémites, mais elles peuvent s'expliquer par certains propos
et certaines attitudes qui ne sont jamais relevés. Comment l'ancien Grand Rabbin de France
Joseph Sitruk pouvait-il ignorer qu'en exhortant les Juifs de France à être des "ambassadeurs
d'Israël" (sic), il les désignait comme des cibles ? Les adversaires et les ennemis de l'Etat
d'Israël ont pu prendre pour un constat ce qui n'était qu'une exhortation : chaque Juif peut être un
ambassadeur d'Israël. Et quand on a des griefs contre un Etat, on s'en prend à ses représentants
quand on ne se contente pas de venir manifester devant son ambassade. Ces propos de Joseph Sitruk étaient d'autant plus irresponsables que le Grand Rabbin de France est un élu. C'est donc
un représentant élu, donc supposé représentatif qui exhortait son public à être les ambassadeurs
d'un Etat, dont le comportement, la politique, sont, à tort et/ou à raison, très controversés de par
le vaste monde.
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dimanche 1 juin 2014
"Libération de la parole", qu'ils disent....
Attention danger : la Milice Zélote de la Pensée est en ordre de bataille pour imposer sa censure sur la Toile.
Il est paradoxal d'entendre des responsables d'officines se vouant en théorie à la défense des "droidloms" dénoncer et déplorer une "libération de la parole".
C'est pourtant ce à quoi on assiste.
Dans une émission "C dans l'air" assez ancienne diffusée sur France 5, j'avais déjà remarqué qu'en présence du président de la Ligue des Droits de l'Homme approbateur, un animateur de la radio communautaire black Tropiques FM se plaignait d'une "libération de la parole" critique envers l'attitude de certains membres de sa communauté, de ses revendications.
Aujourd'hui, réagissant à l'interpellation de l'auteur présumé de l'attentat meurtrier de la fin mai 2014 contre le Musée Juif de Bruxelles, un responsable de la communauté juive de cette ville dénonçait une "libération de la parole" qui serait à l'origine de la commission de tels actes. Ce qui revient à réclamer la mise en place d'une "insupportable police juive de la pensée" dénoncée dès avril 1990 par feu Annie Kriegel. Et à nourrir l'antisémitisme au lieu de le désarmer. Le responsable de la communauté juive de Bruxelles demandait que les Etats mettent sur pied une surveillance et une police de la Toile pour censurer les propos le contrariant, comme ils le font déjà contre la pédophilie. Et de souligner : "ça fonctionne très bien". Bigre.
Sur la chaîne Public Sénat, le Sinistre à l'Intérieur Bernard Cazeneuve annonçait tout récemment une surveillance renforcée des réseaux sociaux pour combattre l'antisémitisme, le racisme, le négationnisme (traduisez : l'expression de l'incroyance, fut-elle formulée par l'émission d'un doute, en l'historiographie officielle et admise de la 2nde Guerre Mondiale). Et ceci en présence du journaliste Frédéric Haziza qui lui citait nommément les cas de Dieudonné et d'Alain Soral. C'était d'autant plus indécent que Haziza a commis un livre ("Vol au dessus d'un nid de fachos") dénonçant notamment ces personnes. Et Cazeneuve de promettre à Haziza de satisfaire ses voeux.
Ce dimanche 1er juin, le président du MoDem François Bayrou y allait de son couplet sur une "libération de la parole" qui aurait contribué à l'attentat contre le Musée Juif de Bruxelles.
Cet évènement....et ses victimes vont être instrumentalisés pour essayer de censurer les réseaux sociaux et autres blogs.
Si vous vous exprimez sur les inconvénients de la cohabitation, du voisinage avec certaines populations (les gens du voyage par exemple), vous serez poursuivis pour "incitation à la haine et à la discrimination" : en attirant l'attention de vos lecteurs ou auditeurs sur les inconvénients de ces cohabitations et voisinages, vous pouvez les inciter à refuser ces cohabitations et voisinages et donc à adopter une attitude de non bienvenue (= haine) et d'évitement (= discrimination) envers ces populations.
Si l'ampleur des flux migratoires transcontinentaux sud-nord vers l'Europe vous inquiète et que vous parliez d'invasion, vous serez poursuivis pour "incitation à la haine et à la discrimination" : en effet, qui dit invasion, dit envahisseur et peut susciter des vocations de résistants aux envahisseurs.
En faisant semblant de s'effaroucher de ces "libérations de la parole", Cazeneuve, certains responsables communautaires, Bayrou et sa clique de zumanistes, vous préparent un durcissement de la censure, de nouvelles limitations des libertés d'opinion, d'expression, de recherche historique.
Mai dimenticare l'infamia dei nemici dell'Europa !
Il est paradoxal d'entendre des responsables d'officines se vouant en théorie à la défense des "droidloms" dénoncer et déplorer une "libération de la parole".
C'est pourtant ce à quoi on assiste.
Dans une émission "C dans l'air" assez ancienne diffusée sur France 5, j'avais déjà remarqué qu'en présence du président de la Ligue des Droits de l'Homme approbateur, un animateur de la radio communautaire black Tropiques FM se plaignait d'une "libération de la parole" critique envers l'attitude de certains membres de sa communauté, de ses revendications.
Aujourd'hui, réagissant à l'interpellation de l'auteur présumé de l'attentat meurtrier de la fin mai 2014 contre le Musée Juif de Bruxelles, un responsable de la communauté juive de cette ville dénonçait une "libération de la parole" qui serait à l'origine de la commission de tels actes. Ce qui revient à réclamer la mise en place d'une "insupportable police juive de la pensée" dénoncée dès avril 1990 par feu Annie Kriegel. Et à nourrir l'antisémitisme au lieu de le désarmer. Le responsable de la communauté juive de Bruxelles demandait que les Etats mettent sur pied une surveillance et une police de la Toile pour censurer les propos le contrariant, comme ils le font déjà contre la pédophilie. Et de souligner : "ça fonctionne très bien". Bigre.
Sur la chaîne Public Sénat, le Sinistre à l'Intérieur Bernard Cazeneuve annonçait tout récemment une surveillance renforcée des réseaux sociaux pour combattre l'antisémitisme, le racisme, le négationnisme (traduisez : l'expression de l'incroyance, fut-elle formulée par l'émission d'un doute, en l'historiographie officielle et admise de la 2nde Guerre Mondiale). Et ceci en présence du journaliste Frédéric Haziza qui lui citait nommément les cas de Dieudonné et d'Alain Soral. C'était d'autant plus indécent que Haziza a commis un livre ("Vol au dessus d'un nid de fachos") dénonçant notamment ces personnes. Et Cazeneuve de promettre à Haziza de satisfaire ses voeux.
Ce dimanche 1er juin, le président du MoDem François Bayrou y allait de son couplet sur une "libération de la parole" qui aurait contribué à l'attentat contre le Musée Juif de Bruxelles.
Cet évènement....et ses victimes vont être instrumentalisés pour essayer de censurer les réseaux sociaux et autres blogs.
Si vous vous exprimez sur les inconvénients de la cohabitation, du voisinage avec certaines populations (les gens du voyage par exemple), vous serez poursuivis pour "incitation à la haine et à la discrimination" : en attirant l'attention de vos lecteurs ou auditeurs sur les inconvénients de ces cohabitations et voisinages, vous pouvez les inciter à refuser ces cohabitations et voisinages et donc à adopter une attitude de non bienvenue (= haine) et d'évitement (= discrimination) envers ces populations.
Si l'ampleur des flux migratoires transcontinentaux sud-nord vers l'Europe vous inquiète et que vous parliez d'invasion, vous serez poursuivis pour "incitation à la haine et à la discrimination" : en effet, qui dit invasion, dit envahisseur et peut susciter des vocations de résistants aux envahisseurs.
En faisant semblant de s'effaroucher de ces "libérations de la parole", Cazeneuve, certains responsables communautaires, Bayrou et sa clique de zumanistes, vous préparent un durcissement de la censure, de nouvelles limitations des libertés d'opinion, d'expression, de recherche historique.
Mai dimenticare l'infamia dei nemici dell'Europa !
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vendredi 17 août 2012
Fabius : une tête pas très [autocensuré]
20 décembre 2009 : dans l'émission TV C Politique sur France 5, Laurent Fabius déclare qu'il n'est pas sûr qu'il voterait pour Georges Frêche, président PS de la région Languedoc-Rousillion et de la Communauté d'Agglomération de Montpellier, s'il était électeur dans cette région (1).
22 décembre 2009 : Georges Frêche, devant le conseil de la Communauté d'Agglomération de Montpellier qu'il préside, réplique à Laurent Fabius : « Si j'étais en Haute-Normandie, je ne sais pas si je voterais Fabius. Je m'interrogerais. Ce mec me pose problème. Il a une tronche pas catholique. Mais ça fait rien, peut-être que je voterais pour lui, mais j'y réfléchirais à deux fois ».
La campagne médiatique contre Georges Frêche sur le fondement d'une partie de sa réplique ("il a une tronche pas catholique") se déchaîne en janvier 2010 : les fêtes de Noël et du Nouvel An sont peu propices au lancement et à l'entretien de telles campagnes, l'attention du public étant sollicitée par ces fêtes.
Laurent Fabius, l'actuel Sinistre des Affaires Etrangères de ce qu'il est convenu d'appeler la Vrôôônce, attire l'attention des médiats (2) généralement admiratifs par son activisme dans le dossier syrien pendant l'été 2012. Ne vient-il pas de déclarer que Bachar El Assad "ne mériterait pas d'être sur la Terre" ? Imaginons que l'ancien président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, ait dit la même chose de Gaddafi : ce serait un hourvari médiatique, et la chaîne Arte (3) aurait dépêché Salvatore Aloïse dans un salon de coiffure pour arracher d'une cliente digne et âgée quelques mots sur la honte qu'elle la présence du Cavaliere au Palais Chigi (4) lui inspire.
Laurant Fabius est coutumier des outrances de langage : n'a-t-il pas qualifié Paul Touvier, l'ancien chef milicien victime d'un procès de sorcellerie, d'"ordure" (sic) ?
Mais qu'on ne s'avise pas de l'attaquer lui-même : pour avoir dit en 2010 qu'il ne voterait pas pour sa liste s'il était électeur en Haute-Normandie, parce qu'il (Fabius) n'avait pas "une tête très catholique", l'ancien maire de Montpellier, Georges Frêche (5), a été tricard des médiats et excommunié par la gauche et les autorités morales auto-proclamées. On a fait un procès médiatique en antisémitisme à Georges Frêche qui est mort peu après. Attaquer verbalement Fabius, c'est courir le risque d'être dénoncé comme antisémite, l'attaquer physiquement ce serait sans doute une tentative de génocide (mon ami Pierre Guillaume, de La Vieille Taupe, ayant failli le bousculer en voiture dans une rue de Paris, lui présenta ses excuses : "J'ai failli commettre un génocide", remarque dont Fabius eut ce jour-là le bon goût de sourire).
Premier ministre (1984-1986), Fabius co-présida au lancement de l'officine de Police de la Pensée SOS Racisme; il prétendit "attacher (son) nom à la lutte contre l'apartheid : on le vit manifester Quai d'Orsay devant l'ambassade d'Afrique du Sud pour défendre un terroriste.
"Le jeune Premier ministre" donné par François Mitterrand à ce qu'il est convenu d'appeler la Vrôôônse, fit caca sous lui (6) à plusieurs reprises en déclarant par exemple que "le devoir du gouvernement est d'abord (sic) de défendre les étrangers" et "défendre l'homme juif, c'est défendre la République". Ou en assurant que si, en tant que Premier ministre, il ne pouvait arborer la main "touche pas à mon pote" de SOS Racisme sur le revers de son veston, il la portait très profondément dans son coeur.
Désireux de conserver le parti communiste dans sa majorité gouvernementale, Laurent Fabius essaya vainement lors de la formation de son gouvernement (été 1984) de s'attacher le parti de Georges Marchais en promettant de veiller à empêcher toute propagande anticommuniste sur les ondes publiques (à l'époque toutes les chaînes de télévision françaises étaient publiques).
Président de l'Assemblée Nationale en 1990 (7), Laurent Fabius joua un rôle déterminant dans l'adoption de la loi Fabius-Rocard-Gayssot (loi 90-615 du 13 juillet 1990) qui criminalise l'expression publique de l'incroyance, fut-ce sous la forme du doute, en la version officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah (8).
Une quinzaine d'années plus tard, il prit la tête d'une campagne socialiste non officielle pour le non à la ratification du Traité Constitutionnel Européen, s'attirant au sein même de son parti de solides inimitiés. Parlant volontiers le langage du patronat pendant des années, puis très "gauche de gauche", Laurent Fabius, par ses variations comme par certaines constantes de ses engagements n'a effectivement, comme le disait Georges Frêche, rien qui incite à voter pour lui.
N O T E S
(1) Georges Frêche était déjà connu pour ne pas avoir, comme on dit, sa langue dans sa poche; certains de ses propos publics, ou privés rendus publics dans une intention de "délation citoyenne", lui avaient été vivement reprochés : quand il avait traité des responsables associatifs de "harkis" de sous-hommes en raison de leur complaisance envers les héritiers de la mouvance DeGaulliste (Frêche avait raison : ces responsables étaient incompétents ou leur bilan était "en-dessous", d'où l'expression "sous-hommes",de ce que leurs mandants pouvaient attendre d'eux); quand il avait eu une altercation avec une passagère maghrébine d'un véhicule de transport en commun de Montpellier (au bout du voyage, "c'est Ouerzazate", aurait-il dit en substance, rien de pendable !); quand il s'était moqué de la composition de l'équipe de France de football au sein de laquelle les Français d'Europe étaient peu nombreux : on lui a reproché de ne pas se réjouir de la sur-représentation des "Blacks" et des "Beurs", alors que Frêche mettait cette importance numérique Blacks-Beurs sur le compte de l'incompétence des Euro-français qui sont ceux qui auraient pu être offensés et protester. Par contre, les propos de Frêche mettant en cause la Police dans les émeutes urbaines de l'automne 2005 ou regrettant que le futur Benoît XVI n'ait pas péri pendant la Deuxième Guerre Mondiale furent très bien acceptés par les grands médiats;
(2) j'écris "médiat" avec un "t" final par solidarité avec le professeur Bernard Notin, victime de la Milice Zélote de la Pensée en 1990;
(3) Silvio Berlusconi est un des bêtes noires, des grands satans de la ch'haine Arte;
(4) le Palais Chigi, à Rome, est le siège de la Présidence du Conseil des Ministres;
(5) quand le Cardinal Ratzinger a été élu pape sous le nom de Benoït XVI, en avril 2005, Georges Frêche a regretté que Ratzinger n'ait pas été tué lors du bombardement de Dresde (où l'adolescent Joseph Ratzinger ne se trouvait probablement pas, de toute façon, en février 1945); Frêche n'a pas été inquiété pour cette exhalation de haine : sa cible n'étant que catholique et allemande, c'était médiatiquement permis; Frêche n'a pas non plus été inquiété lorsqu'à l'automne 2005, alors que les banlieues des grandes villes de l'Hexagone étaient le théâtre d'émeutes ethniques, il a accusé "les flics" de mettre eux-mêmes le feu aux voitures. Il a fallu qu'il s'attaque à Laurent Fabius pour être l'objet d'un lynchage médiatique et de la part des autorités morales;
(6) ces incontinences de Laurent Fabius sont à rapprocher de son "indignation" lorsque le ministre de l'Education Nationale Gilles de Robien avait rappelé la place et le rôle de l'enseignement privé, majoritairement confessionnel, dans l'ensemble du système éducatif français;
(7) à nouveau président de l'Assemblée Nationale en janvier 1998, Laurent Fabius imposa que le Palais Bourbon fut recouvert de l'éditorial de Zola dans L'Aurore relançant l'Affaire Dreyfus;
(8) en ces jours de mi-août 2012 au cours desquels les grands médiats tympanisent le public avec leur indignation devant la condamnation à de légères peines de prison de chanteuses russes ayant profané la Cathédrale Saint-Sauveur de Moscou, pensons à ce qu'il en aurait été si la scène de leurs exhibitions avait été un Mémorial lié à la Shoah.
22 décembre 2009 : Georges Frêche, devant le conseil de la Communauté d'Agglomération de Montpellier qu'il préside, réplique à Laurent Fabius : « Si j'étais en Haute-Normandie, je ne sais pas si je voterais Fabius. Je m'interrogerais. Ce mec me pose problème. Il a une tronche pas catholique. Mais ça fait rien, peut-être que je voterais pour lui, mais j'y réfléchirais à deux fois ».
La campagne médiatique contre Georges Frêche sur le fondement d'une partie de sa réplique ("il a une tronche pas catholique") se déchaîne en janvier 2010 : les fêtes de Noël et du Nouvel An sont peu propices au lancement et à l'entretien de telles campagnes, l'attention du public étant sollicitée par ces fêtes.
Laurent Fabius, l'actuel Sinistre des Affaires Etrangères de ce qu'il est convenu d'appeler la Vrôôônce, attire l'attention des médiats (2) généralement admiratifs par son activisme dans le dossier syrien pendant l'été 2012. Ne vient-il pas de déclarer que Bachar El Assad "ne mériterait pas d'être sur la Terre" ? Imaginons que l'ancien président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, ait dit la même chose de Gaddafi : ce serait un hourvari médiatique, et la chaîne Arte (3) aurait dépêché Salvatore Aloïse dans un salon de coiffure pour arracher d'une cliente digne et âgée quelques mots sur la honte qu'elle la présence du Cavaliere au Palais Chigi (4) lui inspire.
Laurant Fabius est coutumier des outrances de langage : n'a-t-il pas qualifié Paul Touvier, l'ancien chef milicien victime d'un procès de sorcellerie, d'"ordure" (sic) ?
Mais qu'on ne s'avise pas de l'attaquer lui-même : pour avoir dit en 2010 qu'il ne voterait pas pour sa liste s'il était électeur en Haute-Normandie, parce qu'il (Fabius) n'avait pas "une tête très catholique", l'ancien maire de Montpellier, Georges Frêche (5), a été tricard des médiats et excommunié par la gauche et les autorités morales auto-proclamées. On a fait un procès médiatique en antisémitisme à Georges Frêche qui est mort peu après. Attaquer verbalement Fabius, c'est courir le risque d'être dénoncé comme antisémite, l'attaquer physiquement ce serait sans doute une tentative de génocide (mon ami Pierre Guillaume, de La Vieille Taupe, ayant failli le bousculer en voiture dans une rue de Paris, lui présenta ses excuses : "J'ai failli commettre un génocide", remarque dont Fabius eut ce jour-là le bon goût de sourire).
Premier ministre (1984-1986), Fabius co-présida au lancement de l'officine de Police de la Pensée SOS Racisme; il prétendit "attacher (son) nom à la lutte contre l'apartheid : on le vit manifester Quai d'Orsay devant l'ambassade d'Afrique du Sud pour défendre un terroriste.
"Le jeune Premier ministre" donné par François Mitterrand à ce qu'il est convenu d'appeler la Vrôôônse, fit caca sous lui (6) à plusieurs reprises en déclarant par exemple que "le devoir du gouvernement est d'abord (sic) de défendre les étrangers" et "défendre l'homme juif, c'est défendre la République". Ou en assurant que si, en tant que Premier ministre, il ne pouvait arborer la main "touche pas à mon pote" de SOS Racisme sur le revers de son veston, il la portait très profondément dans son coeur.
Désireux de conserver le parti communiste dans sa majorité gouvernementale, Laurent Fabius essaya vainement lors de la formation de son gouvernement (été 1984) de s'attacher le parti de Georges Marchais en promettant de veiller à empêcher toute propagande anticommuniste sur les ondes publiques (à l'époque toutes les chaînes de télévision françaises étaient publiques).
Président de l'Assemblée Nationale en 1990 (7), Laurent Fabius joua un rôle déterminant dans l'adoption de la loi Fabius-Rocard-Gayssot (loi 90-615 du 13 juillet 1990) qui criminalise l'expression publique de l'incroyance, fut-ce sous la forme du doute, en la version officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah (8).
Une quinzaine d'années plus tard, il prit la tête d'une campagne socialiste non officielle pour le non à la ratification du Traité Constitutionnel Européen, s'attirant au sein même de son parti de solides inimitiés. Parlant volontiers le langage du patronat pendant des années, puis très "gauche de gauche", Laurent Fabius, par ses variations comme par certaines constantes de ses engagements n'a effectivement, comme le disait Georges Frêche, rien qui incite à voter pour lui.
N O T E S
(1) Georges Frêche était déjà connu pour ne pas avoir, comme on dit, sa langue dans sa poche; certains de ses propos publics, ou privés rendus publics dans une intention de "délation citoyenne", lui avaient été vivement reprochés : quand il avait traité des responsables associatifs de "harkis" de sous-hommes en raison de leur complaisance envers les héritiers de la mouvance DeGaulliste (Frêche avait raison : ces responsables étaient incompétents ou leur bilan était "en-dessous", d'où l'expression "sous-hommes",de ce que leurs mandants pouvaient attendre d'eux); quand il avait eu une altercation avec une passagère maghrébine d'un véhicule de transport en commun de Montpellier (au bout du voyage, "c'est Ouerzazate", aurait-il dit en substance, rien de pendable !); quand il s'était moqué de la composition de l'équipe de France de football au sein de laquelle les Français d'Europe étaient peu nombreux : on lui a reproché de ne pas se réjouir de la sur-représentation des "Blacks" et des "Beurs", alors que Frêche mettait cette importance numérique Blacks-Beurs sur le compte de l'incompétence des Euro-français qui sont ceux qui auraient pu être offensés et protester. Par contre, les propos de Frêche mettant en cause la Police dans les émeutes urbaines de l'automne 2005 ou regrettant que le futur Benoît XVI n'ait pas péri pendant la Deuxième Guerre Mondiale furent très bien acceptés par les grands médiats;
(2) j'écris "médiat" avec un "t" final par solidarité avec le professeur Bernard Notin, victime de la Milice Zélote de la Pensée en 1990;
(3) Silvio Berlusconi est un des bêtes noires, des grands satans de la ch'haine Arte;
(4) le Palais Chigi, à Rome, est le siège de la Présidence du Conseil des Ministres;
(5) quand le Cardinal Ratzinger a été élu pape sous le nom de Benoït XVI, en avril 2005, Georges Frêche a regretté que Ratzinger n'ait pas été tué lors du bombardement de Dresde (où l'adolescent Joseph Ratzinger ne se trouvait probablement pas, de toute façon, en février 1945); Frêche n'a pas été inquiété pour cette exhalation de haine : sa cible n'étant que catholique et allemande, c'était médiatiquement permis; Frêche n'a pas non plus été inquiété lorsqu'à l'automne 2005, alors que les banlieues des grandes villes de l'Hexagone étaient le théâtre d'émeutes ethniques, il a accusé "les flics" de mettre eux-mêmes le feu aux voitures. Il a fallu qu'il s'attaque à Laurent Fabius pour être l'objet d'un lynchage médiatique et de la part des autorités morales;
(6) ces incontinences de Laurent Fabius sont à rapprocher de son "indignation" lorsque le ministre de l'Education Nationale Gilles de Robien avait rappelé la place et le rôle de l'enseignement privé, majoritairement confessionnel, dans l'ensemble du système éducatif français;
(7) à nouveau président de l'Assemblée Nationale en janvier 1998, Laurent Fabius imposa que le Palais Bourbon fut recouvert de l'éditorial de Zola dans L'Aurore relançant l'Affaire Dreyfus;
(8) en ces jours de mi-août 2012 au cours desquels les grands médiats tympanisent le public avec leur indignation devant la condamnation à de légères peines de prison de chanteuses russes ayant profané la Cathédrale Saint-Sauveur de Moscou, pensons à ce qu'il en aurait été si la scène de leurs exhibitions avait été un Mémorial lié à la Shoah.
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dimanche 22 juillet 2012
Vel d'Hiv ' : de l'alcool servi à des alcooliques
Le président Normacol (marque déposée de laxatif) est l'objet d'un concert de louanges pour avoir "mis ses pas dans ceux de Jacques Chirac" à l'occasion de la commémoration de l'opération de police ayant consisté, le 16 juillet 1942 à regrouper, puis à déporter, des Juifs étrangers de Paris et de ses environs. Je ne sais pas ce que pense réellement, ce que croit vraiment François Hollande, le président Normacol, à propos de l'évènement dont il a eu la chance, pour sa communication, d'avoir à commémorer avec éclat le soixante-dixième anniversaire de la survenance. Mais je constate qu'il est bien informé de l'opinion hégémonique dans les médiats et parmi les prétendues autorités morales. Et qu'il sert de l'alcool à des alcooliques.
Enfant, je suis allé au Vel d'Hiv ', bien après le passage de ces Juifs étrangers, et bien avant la démolition du bâtiment. Il s'agissait d'un meeting pour "la liberté de l'enseignement"; traduisez : pour que l'Etat verse aux écoles privées dans lesquelles des contribuables placent leurs enfants les subsides nécessaires à leur fonctionnement. L'évènement de 1942 a été marginalement et brièvement évoqué dans des conversations privées entre des personnes assistant à ce meeting, puis dans un café proche de la station de métro Bir Hakeim où nous sommes allés ensuite prendre une collation. Cette évocation ne m'a fait, comme on dit, ni chaud ni froid. Si elle avait été développée, elle m'aurait probablement irrité. En cela, je n'étais pas différent du futur président du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (C.R.I.F.), Richard Prasquier, dont Tribune Juive racontait naguère qu'il avait, en 1960, à la table familiale, exprimé sa désapprobation de l'enlèvement d'Adolf Eichman en Argentine par les services israéliens.
Normacol n'a pas eu les voix des Klarsfeld, ni celle du président du C.R.I.F., Richard Prasquier. Il fallait bien compenser cela en en rajoutant une couche sur la responsabilité de l'entité France (qu'est-ce que c'est ? qui est-ce ?). Nicolas Sarközy était d'origine hébraïque par sa mère et n'avait pas à se justifier avec le zèle que doit employer Normacol, élu des quartiers et des banlieues dans lesquels on "nique" les Feujs et Israël. C'est fait, c'est dit : c'est un crime de la France (qu'est-ce que c'est ? qui est-ce ?). En matière d'indulgences, si on me permet cet emprunt à la tradition ancienne de l'église catholique romaine, ça équivaut bien à cinq banquets annuels du C.R.I.F. et ça peut bien couvrir quelques bisous et dizaines de millions d'euros au président de l'Autorité palestinienne, l'expression de réserves à l'O.N.U. sur de nouvelles installations de lotissements juifs en territoire palestinien ou à proximité, non ?
Normacol a assorti sa prestation d'engagements de lutte renouvelée contre ce qu'il est convenu d'appeler l'antisémitisme. Cela peut annoncer de nouvelles restrictions aux libertés d'opinion, de recherche et d'expression.
Normacol a rouvert une boite de Pandore : puisque l'affaire du Vel d'Hiv' 42 serait "un crime commis en France par la France", il n'y a pas de raison pour que les tentatives de reconquête de Haïti, puis l'imposition à cet Etat d''indemnités pour prix de son indépendance, le rétablissement de l'esclavage aux Antilles après une abolition initiale, ne soient pas d'autres crimes dont l'entité France (qui est-ce ? qu'est-ce que c'est ?) ait à répondre, en repentances, en compensations matérielles et morales (ouverture à d'avantage d'immigration). Serge Letchimy, l'élu antillais apparenté PS, qui a défendu les idéologies importées mises en cause par Claude Guéant, en dénonçant par contraste des "idéologies européennes", à l'origine selon lui de la Shoah, pourra conseiller utilement Normacol si la Taubira ou la Pau Langevin n'y suffisent pas. Normacol a servi de l'alcool à des alcooliques, à des zélotes des Mémouares qui vont bientôt tirer de ses propos l'autorisation de présenter leur mémoire en termes d'indemnisation pour crimes "historiques".
Si la version officielle, autorisée, de l'historiographie de la Shoah (1) était vraie, et si notamment sa composante "solution finale", était connue (2) par les autorités françaises qui ont fait procéder à l'opération de police de juillet '42 visant treize mille Juifs étrangers, cette opération constituerait un crime. Dans le cas contraire, et en se souvenant du gros titre d'un quotidien britannique à sensation du milieu des années 1930 : "Judea declares war on Germany", peu après l'avènement de Hitler, elle ne serait pas totalement irrationnelle dans le contexte historique.
N O T E S
(1) la loi 90-615 du 13 juillet 1990, dite loi Fabius-Rocard-Gayssot, criminalisant l'expression publique de l'incroyance en cette version, je ne peux pas la discuter ici et je dois m'autocensurer;
(2) l'Etat français siégeant à Vichy ignorait l'existence d'une politique d'extermination visant les populations juives et il avait de bonnes raisons pour cela; l'Etat français disposait aux termes de l'Armistice de juin 1940 d'un ambassadeur en charge des prisonniers de guerre au sein de la Commission d'Armistice installée à Wiesbaden; ayant eu vent de propositions d'un certain Dr Brand, représentant le Reich, de séparer les prisonniers français juifs des autres prisonniers français (Brand constatait et déplorait l'influence anti-allemande de ceux-là sur ceux-ci, ce qui n'était pas surprenant), l'ambassadeur Scapini s'enquit du sort destiné aux prisonniers juifs qui seraient séparés des autres prisonniers français, n'obtint pas de réponse claire, sinon l'abandon de tout projet de séparer les prisonniers de guerre français selon l'origine, appuyé en cela au sein de la Commission d'Armistice par des officiers allemands anciens combattants de 1914-1918 comme Scapini, et qui respectaient beaucoup ce dernier. Scapini a ici bénéficié du refus du gouvernement français de suivre au printemps 1940 l'avis de Georges Rotschild, dit Georges Mandel, qui avait proposé que la France remette à l'Angleterre les prisonniers de guerre allemands capturés par l'armée française, avant d'avoir à signer l'Armistice avec le Reich. Si, en 1941, le futur Premier ministre israëlien Yitzhak Shamir pouvait proposer au Reich une alliance contre l'Angleterre en l'assortissant de l'engagement envers l'Allemagne hitlérienne : "nous nous identifions à vous", pourquoi faudrait-il attendre que l'Etat français de l'époque qu'il sût ce que Shamir ignorait, ou ne voulait pas savoir ? (Voir : Le Monde Diplomatique, décembre 1983, "La douteuse philosophie politique de Monsieur Shamir" par Amnon Kapeliouk).
Enfant, je suis allé au Vel d'Hiv ', bien après le passage de ces Juifs étrangers, et bien avant la démolition du bâtiment. Il s'agissait d'un meeting pour "la liberté de l'enseignement"; traduisez : pour que l'Etat verse aux écoles privées dans lesquelles des contribuables placent leurs enfants les subsides nécessaires à leur fonctionnement. L'évènement de 1942 a été marginalement et brièvement évoqué dans des conversations privées entre des personnes assistant à ce meeting, puis dans un café proche de la station de métro Bir Hakeim où nous sommes allés ensuite prendre une collation. Cette évocation ne m'a fait, comme on dit, ni chaud ni froid. Si elle avait été développée, elle m'aurait probablement irrité. En cela, je n'étais pas différent du futur président du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (C.R.I.F.), Richard Prasquier, dont Tribune Juive racontait naguère qu'il avait, en 1960, à la table familiale, exprimé sa désapprobation de l'enlèvement d'Adolf Eichman en Argentine par les services israéliens.
Normacol n'a pas eu les voix des Klarsfeld, ni celle du président du C.R.I.F., Richard Prasquier. Il fallait bien compenser cela en en rajoutant une couche sur la responsabilité de l'entité France (qu'est-ce que c'est ? qui est-ce ?). Nicolas Sarközy était d'origine hébraïque par sa mère et n'avait pas à se justifier avec le zèle que doit employer Normacol, élu des quartiers et des banlieues dans lesquels on "nique" les Feujs et Israël. C'est fait, c'est dit : c'est un crime de la France (qu'est-ce que c'est ? qui est-ce ?). En matière d'indulgences, si on me permet cet emprunt à la tradition ancienne de l'église catholique romaine, ça équivaut bien à cinq banquets annuels du C.R.I.F. et ça peut bien couvrir quelques bisous et dizaines de millions d'euros au président de l'Autorité palestinienne, l'expression de réserves à l'O.N.U. sur de nouvelles installations de lotissements juifs en territoire palestinien ou à proximité, non ?
Normacol a assorti sa prestation d'engagements de lutte renouvelée contre ce qu'il est convenu d'appeler l'antisémitisme. Cela peut annoncer de nouvelles restrictions aux libertés d'opinion, de recherche et d'expression.
Normacol a rouvert une boite de Pandore : puisque l'affaire du Vel d'Hiv' 42 serait "un crime commis en France par la France", il n'y a pas de raison pour que les tentatives de reconquête de Haïti, puis l'imposition à cet Etat d''indemnités pour prix de son indépendance, le rétablissement de l'esclavage aux Antilles après une abolition initiale, ne soient pas d'autres crimes dont l'entité France (qui est-ce ? qu'est-ce que c'est ?) ait à répondre, en repentances, en compensations matérielles et morales (ouverture à d'avantage d'immigration). Serge Letchimy, l'élu antillais apparenté PS, qui a défendu les idéologies importées mises en cause par Claude Guéant, en dénonçant par contraste des "idéologies européennes", à l'origine selon lui de la Shoah, pourra conseiller utilement Normacol si la Taubira ou la Pau Langevin n'y suffisent pas. Normacol a servi de l'alcool à des alcooliques, à des zélotes des Mémouares qui vont bientôt tirer de ses propos l'autorisation de présenter leur mémoire en termes d'indemnisation pour crimes "historiques".
Si la version officielle, autorisée, de l'historiographie de la Shoah (1) était vraie, et si notamment sa composante "solution finale", était connue (2) par les autorités françaises qui ont fait procéder à l'opération de police de juillet '42 visant treize mille Juifs étrangers, cette opération constituerait un crime. Dans le cas contraire, et en se souvenant du gros titre d'un quotidien britannique à sensation du milieu des années 1930 : "Judea declares war on Germany", peu après l'avènement de Hitler, elle ne serait pas totalement irrationnelle dans le contexte historique.
N O T E S
(1) la loi 90-615 du 13 juillet 1990, dite loi Fabius-Rocard-Gayssot, criminalisant l'expression publique de l'incroyance en cette version, je ne peux pas la discuter ici et je dois m'autocensurer;
(2) l'Etat français siégeant à Vichy ignorait l'existence d'une politique d'extermination visant les populations juives et il avait de bonnes raisons pour cela; l'Etat français disposait aux termes de l'Armistice de juin 1940 d'un ambassadeur en charge des prisonniers de guerre au sein de la Commission d'Armistice installée à Wiesbaden; ayant eu vent de propositions d'un certain Dr Brand, représentant le Reich, de séparer les prisonniers français juifs des autres prisonniers français (Brand constatait et déplorait l'influence anti-allemande de ceux-là sur ceux-ci, ce qui n'était pas surprenant), l'ambassadeur Scapini s'enquit du sort destiné aux prisonniers juifs qui seraient séparés des autres prisonniers français, n'obtint pas de réponse claire, sinon l'abandon de tout projet de séparer les prisonniers de guerre français selon l'origine, appuyé en cela au sein de la Commission d'Armistice par des officiers allemands anciens combattants de 1914-1918 comme Scapini, et qui respectaient beaucoup ce dernier. Scapini a ici bénéficié du refus du gouvernement français de suivre au printemps 1940 l'avis de Georges Rotschild, dit Georges Mandel, qui avait proposé que la France remette à l'Angleterre les prisonniers de guerre allemands capturés par l'armée française, avant d'avoir à signer l'Armistice avec le Reich. Si, en 1941, le futur Premier ministre israëlien Yitzhak Shamir pouvait proposer au Reich une alliance contre l'Angleterre en l'assortissant de l'engagement envers l'Allemagne hitlérienne : "nous nous identifions à vous", pourquoi faudrait-il attendre que l'Etat français de l'époque qu'il sût ce que Shamir ignorait, ou ne voulait pas savoir ? (Voir : Le Monde Diplomatique, décembre 1983, "La douteuse philosophie politique de Monsieur Shamir" par Amnon Kapeliouk).
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dimanche 15 juillet 2012
Aurélie-Anastasie Filippetti
Vendredi 13 juillet MMXII : l'entretien d' Aurélie Filippetti, ministre de la Culture du gouvernement Ayrault-Taubira, sur France Enculture le matin, a été un bien méchant réveil.
La ministre qui est-un-écrivain (dixit Frédéric Mitterrand) s'expliquait sur les nombreux remplacements intervenus dans l'audiovisuel public à la suite de la prise de fonctions du gouvernement Ayrault-Taubira.
Comprendre : le renforcement de l'emprise de "la gauche" sur les secteurs des médiats et de la culture dans lesquels son hégémonie restait à parfaire. Elle s'exprimait sur l'antenne d'une radio du service public dont le directeur avait publiquement pris parti pour François Hollande pour l'élection présidentielle de MMXII.
Son interlocuteur lui signalant que cette vague de démissions, de fin de fonctions etc...touchait également des stations de télévision privées, Aurélie Filippetti se trahit en reconnaissant qu'elle "ne verserait pas une larme" sur la mise au placard de Robert Ménard sur une chaîne TV privée au motif qu'il avait récemment pris des positions incompatibles ....avec les valeurs de la démocratie.
"Si tu m'gonfles, j'sors mes griffes"
Je connais assez peu Robert Ménard. Son principal mérite est, à mes yeux, d'avoir pris position en faveur de l'abolition de la loi Fabius-Rocard-Gayssot n°90-615 du 13 juillet 1990 (1) dont c'était le 22e anniversaire de la promulgation. Aurélie-Anastasie (2) Filippetti nous confirme ainsi que la censure est une valeur du socialisme version Hollande, comme version Fabius-Rocard-Gayssot. Les responsables des médiats privés ou du service public sont ainsi informés par la ministre qui est-un-écrivain, que la censure visant les blasphémateurs contre les valeurs de la démocrassouille n'est pas pour déplaire à l'administration en charge de la Culture et de l'information.
Les abords de la gare de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) sont un lieu très révélateur et instructif : on y trouve notamment, parmi les senteurs de quelques boucheries hallal et épiceries africaines, souvent sur des panneaux protégeant des chantiers de bétonnage, des affiches de candidats djézaïriens aux élections parlementaires djézaïriennes, des affiches questionnant le bien-fondé de l'engagement militaire de ce qu'il est convenu d'appeler la répuplique vrôôônsaise dans l'Emirat Islamique d'Afghanistan et...des affichettes mettant en cause des médias-poubelles : France 24 et RFI. La mise au pas par la cheftaine Aurélie-Anastasie Filippetti s'explique. La ministre qui est-un-écrivain confirme son sectarisme par l'affirmation : je ne suis pas sectaire. C'est quand un certain Zitouni, un co-assassin des moines de Tibehirine disait "n'ayez pas peur" qu'il était le plus à craindre.
N O T E S
(1) la loi Fabius-Rocard-Gayssot (loi n°90-615 du 13 juillet 1990) criminalise l'expression publique de l'incroyance en l'historiographie officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah; la procédure pénale peut être déclenchée par le Parquet et par des associations, lesquelles peuvent se porter parties civiles pour obtenir des dommages-intérêts et se faire ainsi financer par les contrevenants à la loi Fabius-Rocard-Gayssot. Une véritable police de la pensée a ainsi été mise en place dans la foulée de la promulgation de cette loi qui a servi d'exemples ailleurs (par exemple loi Eerdekens-Mayeur en Belgique);
(2) en attribuant Anastasie comme second prénom à la ministre qui est-un-écrivain, je la désigne comme une partisane de la censure : Dame Anastasie est un personnage de fiction apparu dans des revues satiriques et humoristiques de la seconde moitié du 19e siècle sous le crayon de Gil; elle incarne la censure et est habituellement représentée tenant une paire de ciseaux; la gauche hollandiste dénonce la censure quand elle rencontre des résistances à son hégémonie culturelle et médiatique, mais la justifie et l'applique en invoquant des "blasphèmes" contre la république : il lui suffit de percevoir dans les idées de ceux qui lui résistent des éléments incompatibles avec les valeurs de la démocratie. Et le tour est joué.
La ministre qui est-un-écrivain (dixit Frédéric Mitterrand) s'expliquait sur les nombreux remplacements intervenus dans l'audiovisuel public à la suite de la prise de fonctions du gouvernement Ayrault-Taubira.
Comprendre : le renforcement de l'emprise de "la gauche" sur les secteurs des médiats et de la culture dans lesquels son hégémonie restait à parfaire. Elle s'exprimait sur l'antenne d'une radio du service public dont le directeur avait publiquement pris parti pour François Hollande pour l'élection présidentielle de MMXII.
Son interlocuteur lui signalant que cette vague de démissions, de fin de fonctions etc...touchait également des stations de télévision privées, Aurélie Filippetti se trahit en reconnaissant qu'elle "ne verserait pas une larme" sur la mise au placard de Robert Ménard sur une chaîne TV privée au motif qu'il avait récemment pris des positions incompatibles ....avec les valeurs de la démocratie.
"Si tu m'gonfles, j'sors mes griffes"
Je connais assez peu Robert Ménard. Son principal mérite est, à mes yeux, d'avoir pris position en faveur de l'abolition de la loi Fabius-Rocard-Gayssot n°90-615 du 13 juillet 1990 (1) dont c'était le 22e anniversaire de la promulgation. Aurélie-Anastasie (2) Filippetti nous confirme ainsi que la censure est une valeur du socialisme version Hollande, comme version Fabius-Rocard-Gayssot. Les responsables des médiats privés ou du service public sont ainsi informés par la ministre qui est-un-écrivain, que la censure visant les blasphémateurs contre les valeurs de la démocrassouille n'est pas pour déplaire à l'administration en charge de la Culture et de l'information.
Les abords de la gare de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) sont un lieu très révélateur et instructif : on y trouve notamment, parmi les senteurs de quelques boucheries hallal et épiceries africaines, souvent sur des panneaux protégeant des chantiers de bétonnage, des affiches de candidats djézaïriens aux élections parlementaires djézaïriennes, des affiches questionnant le bien-fondé de l'engagement militaire de ce qu'il est convenu d'appeler la répuplique vrôôônsaise dans l'Emirat Islamique d'Afghanistan et...des affichettes mettant en cause des médias-poubelles : France 24 et RFI. La mise au pas par la cheftaine Aurélie-Anastasie Filippetti s'explique. La ministre qui est-un-écrivain confirme son sectarisme par l'affirmation : je ne suis pas sectaire. C'est quand un certain Zitouni, un co-assassin des moines de Tibehirine disait "n'ayez pas peur" qu'il était le plus à craindre.
N O T E S
(1) la loi Fabius-Rocard-Gayssot (loi n°90-615 du 13 juillet 1990) criminalise l'expression publique de l'incroyance en l'historiographie officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah; la procédure pénale peut être déclenchée par le Parquet et par des associations, lesquelles peuvent se porter parties civiles pour obtenir des dommages-intérêts et se faire ainsi financer par les contrevenants à la loi Fabius-Rocard-Gayssot. Une véritable police de la pensée a ainsi été mise en place dans la foulée de la promulgation de cette loi qui a servi d'exemples ailleurs (par exemple loi Eerdekens-Mayeur en Belgique);
(2) en attribuant Anastasie comme second prénom à la ministre qui est-un-écrivain, je la désigne comme une partisane de la censure : Dame Anastasie est un personnage de fiction apparu dans des revues satiriques et humoristiques de la seconde moitié du 19e siècle sous le crayon de Gil; elle incarne la censure et est habituellement représentée tenant une paire de ciseaux; la gauche hollandiste dénonce la censure quand elle rencontre des résistances à son hégémonie culturelle et médiatique, mais la justifie et l'applique en invoquant des "blasphèmes" contre la république : il lui suffit de percevoir dans les idées de ceux qui lui résistent des éléments incompatibles avec les valeurs de la démocratie. Et le tour est joué.
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lundi 28 mai 2012
Taubira : Soeur Christiane, madonne de la République
La nomination de Christiane Taubira comme Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, comportait un aspect provocateur, comme celle de Robert Badinter (1) dans les mêmes fonctions après les élections législatives de juin 1981. Sa personnalité n'a rien de consensuelle, mais est au contraire "clivante". Il était dans l'ordre des choses qu'elle fasse l'objet d'attaques. Ceux qui l'ont nommée l'ont fait exprès, pour créer la polémique et pouvoir dénoncer ensuite la noirceur d'âme de celles et ceux qui la critiquent : femme, noire, ultra-marine, de gauche, soeur en loge, elle doit être intouchable.
Je ne connais de Madame Taubira que ce que les médiats en rapportent, ce qui a filtré de ses campagnes électorales.
En 2002, elle s'est affichée, au sens propre, penchée à gauche (évidemment) avec la légende "Pour une République qui vous respecte". Ce qui ne veut rien dire. La nomination de Madame Taubira au Ministère de la Justice ne respecte pas la sensibilité d'un secteur important, probablement majoritaire, de l'opinion publique. Cette nomination est une prérogative du chef de l'Etat et du Premier ministre, mais leurs amis, eux-mêmes et l'intéressée sont mal venus de jouer les vierges effarouchées ou les humanistes scandalisés si la ministre est attaquée. Il leur faut assumer.
J'ai lu qu'elle avait annoncé qu'en tant que femme noire, elle aurait "200 ans d'avance" pour parler de la République. C'est une formule tellement c...., ou tellement codée à l'intention des loges maçonniques, qu'il m'est arrivé de douter qu'elle ait pu vraiment proférer cette sottise provocatrice.
Elle a tenu un meeting de campagne à Evry devant un auditoire composé presque exclusivement d'Africains ou d'Afro-Caribéens (probablement Français de nationalité en majorité). On me dira que c'est l'effet de son charisme, et de la sensibilité de ces publics devant ce charisme.
Elle a fait campagne pour le non au referendum de mai 2005 sur le Traité Constitutionnel Européen. L'année précédente, aux élections européennes, elle avait conduit une liste dont le programme recommandait l'acceptation de la candidature de la République de Turquie à l'Union européenne au nom du "respect des engagements" pris par les Européens envers cet Etat. Pris par qui, au nom des Européens, et avec quel mandat ? Et où ? En loge ?
Elle a fait campagne pour l'abrogation de la loi recommandant la prise en considération des aspects positifs de la colonisation dans les programmes scolaires, tout en étant elle-même à l'origine d'une loi mémorielle et tout en défendant la loi 90-615 du 13 juillet 1990, dite loi Fabius-Rocard-Gayssot. Madame Taubira appelle, suscite la polémique, engendre nécessairement des clivages par de telles prises de position.
Je ne puis m'empêcher de penser que la position de Madame Taubira envers la délinquance des mineurs est liée à l'origine ethnique, extérieure à la France d'Europe, de la plupart d'entre eux (2). Pierre Joxe, l'ancien ministre socialiste, désormais septuagénaire et en retrait de la polique active (tant mieux !), s'était récemment fait une spécialité d'intervenir dans les médiats pour réclamer un traitement moins répressif de cette délinquance spécifique.
Madame Taubira aurait été, voire serait encore, partisan(e) de l'autonomie, voire de l'indépendance de la Guyane. Je ne sais pas si cela correspond à ses vues actuelles. De toute façon, je ne le lui reprocherais pas. Je souhaite l'indépendance, la sécession des départements et territoires d'outre-mer non peuplés majoritairement de Français d'Europe ou de leurs descendants (3). On rapporte que Franco Frattini, ministre des Affaires Etrangères du gouvernement de Silvio Berlusconi, déplorait de devoir gouverner avec des gens qui "n'aimaient pas l'Italie". Je suppose qu'il faisait allusion à la Lega Nord (4), parti de la majorité gouvernementale de Silvio Berlusconi. Moi non plus, je n'aime pas ce qu'il est convenu d'appeler "la république française une et indivisible", Etat nation jacobin et multicontinental. J'aurais trouvé très positif que l'Etat français soit gouverné par une majorité comprenant des nationalistes corses, basques etc...qui soient, en même temps que citoyens français, des fédéralistes et nationalistes européens opposés à l'Europe-Monde. Le premier parti, autonomiste ou indépendantiste, de Madame Taubira portait un nom qui peut évoquer beaucoup de choses : Walwari (5), ou l'éventail. Puis Madame Taubira, élue députée à l'Assemblée nationale en 1993, commença par voter la confiance au gouvernement d'Edouard Balladur. Mais ceci est une autre histoire.
Madame Taubira m'est hyper-antipathique. C'est par ailleurs une dame très courtoise : il fallait la voir saluer François Fillon.
NOTES
(1) Robert Badinter était hostile à la peine de mort, que sa famille politique avait allégrement appliquée trente-cinq ans plus tôt ("C'est de l'auto-épuration" pouvait-on lire dans Le Populaire, organe du Parti socialiste, à propos du suicide de Drieu La Rochelle) à un moment où ce débat traversait toutes les familles politiques (un député PS de Haute-Garonne portant un nom à consonance flamande était notoirement hostile à l'abolition de la peine capitale) et où, paraît-il, l'opinion publique était encore majoritairement favorable à son maintien; sa dénonciation d'Alfred Fabre-Luce, étiquetté "antisémite distingué" et auteur d'un essai intitulé "Pour en finir avec l'antisémitisme", ou quelque chose comme ça, et qui lui avait déplu, en faisait un personnage assez, disons, abrasif;
(2) empruntant la ligne C du RER francilien entre Choisy-le-Roi et Juvisy-sur-Orge tout récemment, je n'ai pu obtenir de deux "jeunes" d'origine ethnique extérieure à la France d'Europe que l'un d'entre eux veuille bien éteindre sa cigarette : le fumeur a refusé, et son camarade m'a enjoint de m'éloigner si je voulais "rentrer en paix chez (moi)", ce qui s'appelle des menaces; et il a explicité sa position par l'annonce suivante : c'est Hollande qu'a été élu, alors t'as plus le droit de nous faire chier (sic); la majorité des autres voyageurs, peu nombreux ce jour férié, étaient de même origine que l'auteur des menaces; ils ne sont pas intervenus dans l'altercation, mais ils l'ont suivi avec attention et tension; le sourire amusé de plusieurs d'entre eux semblaient indiquer une certaine admiration envers le "cran" (c'est le cas de le dire) des deux trublions qui m'auraient légitimement remis à ma place pour avoir manqué de crainte et de déférence envers ces représentants de la France d'aujourd'hui et de demain;
(3) je suis partisan de l'indépendance immédiate, au plan sportif international, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de La Réunion, pour que ces territoires aient le même statut qu'ont le Pays de Galles, l'Ecosse, l'Irlande du Nord, Gibraltar etc... dans les compétitions sportives internationales; Saint-Pierre & Miquelon, Saint-Barthélémy dans les Iles de la Guadeloupe sont notoirement peuplés des Français d'Europe, ou de descendants de ceux-ci;
(4) la Lega Nord est en principe pour l'indépendance de la Padanie, du nord de la péninsule italienne, à terme, et pour la fédéralisation à plus court terme de l'Etat italien; dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française, la participation d'un tel parti à une majorité gouvernementale serait impensable, sacrilège, blasphématoire;
(5) Walwari signifie éventail dans une langue amérindienne des Guyanes; l'éventail peut évoquer les contraintes engendrées par le climat tropical, le raffinement des sociétés coloniales d'antan, mais c'est aussi avec cet objet qu'un Dey d'Alger aurait frappé un Consul de France, déclenchant la calamiteuse conquête de l'Algérie dont nous n'avons pas fini de payer les conséquences à très long terme.
Je ne connais de Madame Taubira que ce que les médiats en rapportent, ce qui a filtré de ses campagnes électorales.
En 2002, elle s'est affichée, au sens propre, penchée à gauche (évidemment) avec la légende "Pour une République qui vous respecte". Ce qui ne veut rien dire. La nomination de Madame Taubira au Ministère de la Justice ne respecte pas la sensibilité d'un secteur important, probablement majoritaire, de l'opinion publique. Cette nomination est une prérogative du chef de l'Etat et du Premier ministre, mais leurs amis, eux-mêmes et l'intéressée sont mal venus de jouer les vierges effarouchées ou les humanistes scandalisés si la ministre est attaquée. Il leur faut assumer.
J'ai lu qu'elle avait annoncé qu'en tant que femme noire, elle aurait "200 ans d'avance" pour parler de la République. C'est une formule tellement c...., ou tellement codée à l'intention des loges maçonniques, qu'il m'est arrivé de douter qu'elle ait pu vraiment proférer cette sottise provocatrice.
Elle a tenu un meeting de campagne à Evry devant un auditoire composé presque exclusivement d'Africains ou d'Afro-Caribéens (probablement Français de nationalité en majorité). On me dira que c'est l'effet de son charisme, et de la sensibilité de ces publics devant ce charisme.
Elle a fait campagne pour le non au referendum de mai 2005 sur le Traité Constitutionnel Européen. L'année précédente, aux élections européennes, elle avait conduit une liste dont le programme recommandait l'acceptation de la candidature de la République de Turquie à l'Union européenne au nom du "respect des engagements" pris par les Européens envers cet Etat. Pris par qui, au nom des Européens, et avec quel mandat ? Et où ? En loge ?
Elle a fait campagne pour l'abrogation de la loi recommandant la prise en considération des aspects positifs de la colonisation dans les programmes scolaires, tout en étant elle-même à l'origine d'une loi mémorielle et tout en défendant la loi 90-615 du 13 juillet 1990, dite loi Fabius-Rocard-Gayssot. Madame Taubira appelle, suscite la polémique, engendre nécessairement des clivages par de telles prises de position.
Je ne puis m'empêcher de penser que la position de Madame Taubira envers la délinquance des mineurs est liée à l'origine ethnique, extérieure à la France d'Europe, de la plupart d'entre eux (2). Pierre Joxe, l'ancien ministre socialiste, désormais septuagénaire et en retrait de la polique active (tant mieux !), s'était récemment fait une spécialité d'intervenir dans les médiats pour réclamer un traitement moins répressif de cette délinquance spécifique.
Madame Taubira aurait été, voire serait encore, partisan(e) de l'autonomie, voire de l'indépendance de la Guyane. Je ne sais pas si cela correspond à ses vues actuelles. De toute façon, je ne le lui reprocherais pas. Je souhaite l'indépendance, la sécession des départements et territoires d'outre-mer non peuplés majoritairement de Français d'Europe ou de leurs descendants (3). On rapporte que Franco Frattini, ministre des Affaires Etrangères du gouvernement de Silvio Berlusconi, déplorait de devoir gouverner avec des gens qui "n'aimaient pas l'Italie". Je suppose qu'il faisait allusion à la Lega Nord (4), parti de la majorité gouvernementale de Silvio Berlusconi. Moi non plus, je n'aime pas ce qu'il est convenu d'appeler "la république française une et indivisible", Etat nation jacobin et multicontinental. J'aurais trouvé très positif que l'Etat français soit gouverné par une majorité comprenant des nationalistes corses, basques etc...qui soient, en même temps que citoyens français, des fédéralistes et nationalistes européens opposés à l'Europe-Monde. Le premier parti, autonomiste ou indépendantiste, de Madame Taubira portait un nom qui peut évoquer beaucoup de choses : Walwari (5), ou l'éventail. Puis Madame Taubira, élue députée à l'Assemblée nationale en 1993, commença par voter la confiance au gouvernement d'Edouard Balladur. Mais ceci est une autre histoire.
Madame Taubira m'est hyper-antipathique. C'est par ailleurs une dame très courtoise : il fallait la voir saluer François Fillon.
NOTES
(1) Robert Badinter était hostile à la peine de mort, que sa famille politique avait allégrement appliquée trente-cinq ans plus tôt ("C'est de l'auto-épuration" pouvait-on lire dans Le Populaire, organe du Parti socialiste, à propos du suicide de Drieu La Rochelle) à un moment où ce débat traversait toutes les familles politiques (un député PS de Haute-Garonne portant un nom à consonance flamande était notoirement hostile à l'abolition de la peine capitale) et où, paraît-il, l'opinion publique était encore majoritairement favorable à son maintien; sa dénonciation d'Alfred Fabre-Luce, étiquetté "antisémite distingué" et auteur d'un essai intitulé "Pour en finir avec l'antisémitisme", ou quelque chose comme ça, et qui lui avait déplu, en faisait un personnage assez, disons, abrasif;
(2) empruntant la ligne C du RER francilien entre Choisy-le-Roi et Juvisy-sur-Orge tout récemment, je n'ai pu obtenir de deux "jeunes" d'origine ethnique extérieure à la France d'Europe que l'un d'entre eux veuille bien éteindre sa cigarette : le fumeur a refusé, et son camarade m'a enjoint de m'éloigner si je voulais "rentrer en paix chez (moi)", ce qui s'appelle des menaces; et il a explicité sa position par l'annonce suivante : c'est Hollande qu'a été élu, alors t'as plus le droit de nous faire chier (sic); la majorité des autres voyageurs, peu nombreux ce jour férié, étaient de même origine que l'auteur des menaces; ils ne sont pas intervenus dans l'altercation, mais ils l'ont suivi avec attention et tension; le sourire amusé de plusieurs d'entre eux semblaient indiquer une certaine admiration envers le "cran" (c'est le cas de le dire) des deux trublions qui m'auraient légitimement remis à ma place pour avoir manqué de crainte et de déférence envers ces représentants de la France d'aujourd'hui et de demain;
(3) je suis partisan de l'indépendance immédiate, au plan sportif international, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de La Réunion, pour que ces territoires aient le même statut qu'ont le Pays de Galles, l'Ecosse, l'Irlande du Nord, Gibraltar etc... dans les compétitions sportives internationales; Saint-Pierre & Miquelon, Saint-Barthélémy dans les Iles de la Guadeloupe sont notoirement peuplés des Français d'Europe, ou de descendants de ceux-ci;
(4) la Lega Nord est en principe pour l'indépendance de la Padanie, du nord de la péninsule italienne, à terme, et pour la fédéralisation à plus court terme de l'Etat italien; dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française, la participation d'un tel parti à une majorité gouvernementale serait impensable, sacrilège, blasphématoire;
(5) Walwari signifie éventail dans une langue amérindienne des Guyanes; l'éventail peut évoquer les contraintes engendrées par le climat tropical, le raffinement des sociétés coloniales d'antan, mais c'est aussi avec cet objet qu'un Dey d'Alger aurait frappé un Consul de France, déclenchant la calamiteuse conquête de l'Algérie dont nous n'avons pas fini de payer les conséquences à très long terme.
Libellés :
antiracisme,
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loi Taubira,
Pierre Joxe,
provocation,
racisme
Pays/territoire :
Étampes, France
mercredi 21 décembre 2011
Lois mémorielles : stop ou encore ?
Avec la proposition de loi de Madame X (tiens, comment s'appelle-t-elle
déjà ?), pute, pardon députée des Bouches-du-Rhône, ce qu'il est
convenu d'appeler la république vrôôônsaise va se doter d'une nouvelle
loi anti-blasphème. La députée des Bouches-de-l'Oued-Rhône parle de
"cohérence législative" pour justifier une loi qui prévoit de
sanctionner la mise en question (assimilée à une négation) des
massacres de 1915 perpétrés par les autorités ottomanes contre des
Arméniens (et en général, des génocides ou prétendus génocides non
encore protégés de révocation en doute de leur version officielle par
une loi spécifique).
Au nom de la prétendue "cohérence législative", on pourrait
sanctionner la révocation en doute de tout ce qui est tenu pour vérité
par les autorités morales dès lors qu'une loi s'y réfèrerait.
Il s'agit, comme pour la loi Fabius-Rocard-Gayssot du 13 juillet 1990,
d'une loi anti-blasphème : la pute, pardon la députée des Bouches-de-
l'Oued-Rhône, entend protéger les survivants des massacres de 1915 et
leurs enfants, comme Klarsfeld junior qui estimait il y a quelques
années qu'après la disparition du dernier descendant direct d'un
déporté chuif de Vrôôônse, on pourra se passer de la loi Fabius-Rocard-
Gayssot. Je fais partie de ceux qui n'ont pas le temps d'attendre :
longue vie aux survivants et à leurs descendants ET vive la liberté de
dire qu'on n'Y croit pas !
(Y = l'historiographie officielle des pages d'histoire en question).
Ce mercredi 21 décembre, France (En)Culture avait vers 12h30, invité
une philosophe (sic) pour discuter de "la crise que nous vivons". Ce
perroquet humanoïde a réussi le tour de force d'évoquer en marge du
journal parlé de la chaîne encultureuse une "réduction des libertés" à
propos de la généralisation de la vidéo-surveillance à Paris, sans
rien trouver à redire à la proposition de loi sanctionnant la mise en
doute de la version officielle des massacres de 1915. Il fallait le
faire ! Chapeau ! Si par malheur la gauche passe en MMXII, cette
philosophe amie de la Bêtise plus que de la sagesse obtiendra la plus
haute distinction des Palmes Académiques si elle ne l'a pas déjà.
Je ne défends pas la Turquie : je souhaite qu'elle n'entre pas dans
l'Union européenne. Je ne défends pas "la grande nation" non plus. Je
défends les libertés d'expression, d'opinion et de recherche historique,
le droit de ne pas croire en l'historiographie wieselo- klarsfeldienne
de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah, et de l'exprimer
publiquement, et même chose pour les massacres de 1915.
Même si la Turquie reconnaissaît la responsabilité de l'Empire Ottoman
dans les massacres de 1915 et les qualifiait de "génocide", cela n'en
ferait pas un pays européen.
Mary Wilson, poétesse et épouse du leader
travailliste et Premier ministre Harold Wilson (United Kingdom) n'était
guère enthousiaste devant la perspective de voir le Royaume-Uni
rejoindre les Communautés européennes, et exprimait ainsi (à peu près)
son manque d'enthousiasme : "Si Dieu avait voulu que nous fussions en
Europe, Il nous y aurait placés. Il ne l'a pas fait. Ce n'est pas à nous d'y
changer quoi que ce soit". Je pense la même chose pour la Turquie : il ne
nous revient d'annexer l'Asie Mineure à l'Europe.
déjà ?), pute, pardon députée des Bouches-du-Rhône, ce qu'il est
convenu d'appeler la république vrôôônsaise va se doter d'une nouvelle
loi anti-blasphème. La députée des Bouches-de-l'Oued-Rhône parle de
"cohérence législative" pour justifier une loi qui prévoit de
sanctionner la mise en question (assimilée à une négation) des
massacres de 1915 perpétrés par les autorités ottomanes contre des
Arméniens (et en général, des génocides ou prétendus génocides non
encore protégés de révocation en doute de leur version officielle par
une loi spécifique).
Au nom de la prétendue "cohérence législative", on pourrait
sanctionner la révocation en doute de tout ce qui est tenu pour vérité
par les autorités morales dès lors qu'une loi s'y réfèrerait.
Il s'agit, comme pour la loi Fabius-Rocard-Gayssot du 13 juillet 1990,
d'une loi anti-blasphème : la pute, pardon la députée des Bouches-de-
l'Oued-Rhône, entend protéger les survivants des massacres de 1915 et
leurs enfants, comme Klarsfeld junior qui estimait il y a quelques
années qu'après la disparition du dernier descendant direct d'un
déporté chuif de Vrôôônse, on pourra se passer de la loi Fabius-Rocard-
Gayssot. Je fais partie de ceux qui n'ont pas le temps d'attendre :
longue vie aux survivants et à leurs descendants ET vive la liberté de
dire qu'on n'Y croit pas !
(Y = l'historiographie officielle des pages d'histoire en question).
Ce mercredi 21 décembre, France (En)Culture avait vers 12h30, invité
une philosophe (sic) pour discuter de "la crise que nous vivons". Ce
perroquet humanoïde a réussi le tour de force d'évoquer en marge du
journal parlé de la chaîne encultureuse une "réduction des libertés" à
propos de la généralisation de la vidéo-surveillance à Paris, sans
rien trouver à redire à la proposition de loi sanctionnant la mise en
doute de la version officielle des massacres de 1915. Il fallait le
faire ! Chapeau ! Si par malheur la gauche passe en MMXII, cette
philosophe amie de la Bêtise plus que de la sagesse obtiendra la plus
haute distinction des Palmes Académiques si elle ne l'a pas déjà.
Je ne défends pas la Turquie : je souhaite qu'elle n'entre pas dans
l'Union européenne. Je ne défends pas "la grande nation" non plus. Je
défends les libertés d'expression, d'opinion et de recherche historique,
le droit de ne pas croire en l'historiographie wieselo- klarsfeldienne
de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah, et de l'exprimer
publiquement, et même chose pour les massacres de 1915.
Même si la Turquie reconnaissaît la responsabilité de l'Empire Ottoman
dans les massacres de 1915 et les qualifiait de "génocide", cela n'en
ferait pas un pays européen.
Mary Wilson, poétesse et épouse du leader
travailliste et Premier ministre Harold Wilson (United Kingdom) n'était
guère enthousiaste devant la perspective de voir le Royaume-Uni
rejoindre les Communautés européennes, et exprimait ainsi (à peu près)
son manque d'enthousiasme : "Si Dieu avait voulu que nous fussions en
Europe, Il nous y aurait placés. Il ne l'a pas fait. Ce n'est pas à nous d'y
changer quoi que ce soit". Je pense la même chose pour la Turquie : il ne
nous revient d'annexer l'Asie Mineure à l'Europe.
vendredi 13 mai 2011
Loi salope (Fabius-Rocard-Gayssot) : 250 mois d'infamie
Il y a 250 mois ce 13 mai MMXI était promulguée la loi Fabius-
Rocard-Gayssot (90-615 du 13 juillet 1990).
Cette loi criminalise l'expression du doute, assimilé à une négation,
en la version officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah
(armes et techniques homicides utilisées, nombre de victimes etc...).
Pour cette loi salope, dire que les [autocensuré] n'ont jamais existé
ou, en tout cas n'ont pas été utilisées à des fins homicides constitue
un crime passible de peines d'amendes pharamineuses et de prison. Vous
pouvez perdre votre emploi, en plus, si vous êtes condamné au titre de
cette loi tandis que vous êtes assuré d'être l'objet d'une mise en
quarantaine : vous ne sauriez être historien(ne). L'expression
publique de votre doute est un crime, et non l'expression d'une
opinion.
Cette loi salope (Fabius-Rocard-Gayssot) dont le "libéral" DSK
déplorait naguère l'insuffisante application, a en outre mis en place
une Milice Zélote, une Police de la Pensée en partie confiée à des
associations de malfaiteurs qui sont aux aguêts pour obtenir de vous
des dommages-intérêts : SOS Désir, Mouvement pour le Retour Au
Pouvoir, Ligue Inter-Courants Reine Anastasie (fondée à la fin des
années 1920 pour la défense de l'assassin d'un réfugié ukrainien),
etc...
Si je suis réviso, je peux vous en parler ?
Rocard-Gayssot (90-615 du 13 juillet 1990).
Cette loi criminalise l'expression du doute, assimilé à une négation,
en la version officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah
(armes et techniques homicides utilisées, nombre de victimes etc...).
Pour cette loi salope, dire que les [autocensuré] n'ont jamais existé
ou, en tout cas n'ont pas été utilisées à des fins homicides constitue
un crime passible de peines d'amendes pharamineuses et de prison. Vous
pouvez perdre votre emploi, en plus, si vous êtes condamné au titre de
cette loi tandis que vous êtes assuré d'être l'objet d'une mise en
quarantaine : vous ne sauriez être historien(ne). L'expression
publique de votre doute est un crime, et non l'expression d'une
opinion.
Cette loi salope (Fabius-Rocard-Gayssot) dont le "libéral" DSK
déplorait naguère l'insuffisante application, a en outre mis en place
une Milice Zélote, une Police de la Pensée en partie confiée à des
associations de malfaiteurs qui sont aux aguêts pour obtenir de vous
des dommages-intérêts : SOS Désir, Mouvement pour le Retour Au
Pouvoir, Ligue Inter-Courants Reine Anastasie (fondée à la fin des
années 1920 pour la défense de l'assassin d'un réfugié ukrainien),
etc...
Si je suis réviso, je peux vous en parler ?
samedi 12 mars 2011
Loi Fabius-Rocard-Gayssot : 248 mois d'infamie
Il y aura 248 mois demain qu'a été promulguée la loi 90-615 du 13 juillet 1990, ou loi Fabius-Rocard-Gayssot. Cette loi que le sieur Patrick Gaubert lors de son accession à la présidence de la LICRA déclarait insuffisante, et dont Dominique Strauss-Kahn déclarait qu'elle n'était pas assez appliquée, criminalise l'expression publique de l'incroyance en la version officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah. Dire qu'on doute de cette version, c'est une...négation de "crime contre l'humanité", et nier un "crime contre l'humanité" attribué par les vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale aux vaincus, c'est tenir un discours de "haine antisémite". Pas moins. Eric Zemmour a raison (Faurisson, Zündel, Williamson, Reynouard aussi) : l'actuelle majorité parlementaire dans l'Hexagone a le temps d'abolir cette loi d'exception, quitte à déprimer Serge Klarsfeld et ses groupies et devrait le faire.
Libellés :
Dominique Strauss-Kahn,
Klarsfeld,
LICRA,
loi Fabius-Rocard-Gayssot,
révisionnisme,
Shoah
Pays/territoire :
Étampes, France
mercredi 16 février 2011
Arte et France 3 : concours de désinformation
Certains bons espits s'inquiètaient naguère de l'éventuelle comparution de
complices présumés des auteurs des attentats de septembre 2001 aux
Etats-Unis devant des tribunaux d'exception (traduisez : des tribunaux
militaires, dont, en France, Robert Badinter, "juste entre les justes,
sage entre les sages", nous a délivrés); cela se passait au début des
complices présumés des auteurs des attentats de septembre 2001 aux
Etats-Unis devant des tribunaux d'exception (traduisez : des tribunaux
militaires, dont, en France, Robert Badinter, "juste entre les justes,
sage entre les sages", nous a délivrés); cela se passait au début des
années qui ont suivi les attentats de septembre 2001.
Savaient-ils, ces bons esprits qu'en juillet 1990, était promulguée une
loi, dite loi Gayssot (elle aurait pu s'appeler la loi Sarre, du nom
président de l'activiste chevènementiste, lié aux Klarsfeld), et ce
qu'elle signifie en France et dans les pays qui l'ont imitée ?
La loi Gayssot criminalise l'expression du doute, de l'incroyance en
la version du prétendu tribunal militaire international ayant siégé à
Nuremberg en 1946 relative à ce qu'il est convenu d'appeler les
"crimes contre l'humanité" attribués aux vaincus par les vainqueurs de
la Seconde Guerre Mondiale.
Le Statut de ce "tribunal", continuation de la guerre par d'autres
moyens que les opérations militaires, dispose en son article 19 que
l'institution ne sera pas liée "par les règles techniques relatives à
l'administration des preuves", et, en son article 21, que "le tribunal
n'exigera pas que soit rapportée la preuve de faits de notoriété
publique mais les tiendra pour acquis", le même article 21 disposant
en outre que tout rapport accusatoire aurait, sans discussion
possible, valeur de "preuve authentique".
Il paraît que la loi Gayssot vise à criminaliser un "discours de
haine". Si tel était son objectif, elle est singulièrement inefficace.
haine". Si tel était son objectif, elle est singulièrement inefficace.
Le 10 décembre 2000, la chaîne publique France 3 diffusait vers 17h00
un documentaire sur Lyon, "capitale du révisionnisme" (ce qui est
faire beaucoup d'honneur à la capitale des Gaules). On y montrait le
professeur Faurisson, cible de plusieurs agressions et attentats dans
un passé récent, sous les traits d'un personnage odieux qui, au moyen
de sa "plume acérée" tue . On voit une plume d'or tracer des mots.
Soudain, une pluie de gouttes de sang tombe sur un texte au bas duquel
on aperçoit, en grandes lettres de sang, le mot "Mythe". Juste
auparavant, on a montré en plan rapproché, le visage du professeur :
l'homme à abattre, en quelque sorte.
C'est digne d'Arte, mais c'était sur France 3.
La loi Gayssot a supprimé la liberté de recherche historique, engendré
un climat de chasse aux sorcières et de délation, rétabli le délit
d'opinion, considérablement amoindri la liberté d'expression, et
permet à certaines officines, se portant "parties civiles", de se
faire financer par les dommages-intérêts réclamés aux personnes
poursuivies et condamnées au titre de cette loi:
Elle consacre la juridiction d'exception ayant sévi à Nuremberg en
1946 dont elle fait une référence.
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Arte,
Badinter,
désinformation,
Etats-Unis,
France 3,
Guantanamo,
Klarsfeld,
loi Fabius-Rocard-Gayssot
Pays/territoire :
Étampes, France
lundi 14 février 2011
Loi Fabius-Rocard-Gayssot : 247 mois d'infamie
Le Journal Officiel de ce qu'il est convenu d'appeler la république vrôôônsaise, dans son édition Lois & Décrets datée du 14 juillet 1990, publiait la loi 90-615 du 13 juillet 1990, dite loi Fabius-Rocard-Gayssot, ou plus simplement et par commodité mais injustement loi Gayssot.
Cette loi extraordinaire a supprimé la liberté de recherche historique sur le territoire de ce qu'il est convenu la Vrôôônse, y a considérablement restreint la liberté d'expression, a institué une milice zélote de la Pensée, et fait des petits en dehors des frontières de cet infortuné pays : loi Eerdekens Mayeur qui sévit dans l'Etat belge, un article du Code Pénal suisse, autres lois mémorielles etc...
Rappelons que cette loi criminalise l'expression publique de l'incroyance en la version officielle des crimes contre l'humanité attribués par les vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale aux vaincus.
Cette loi proposée par le député communiste Gayssot, avec la complicité du président de l'Assemblée Fabius et du Premier ministre Rocard a établi des interdictions professionnelles dans les faits, et sert de test au papier tournesol à certains politologues militants pour définir les limites de la correction politique : un dénommé J.-Y. Camus fait de la dénonciation de la loi Fabius-Rocard-Gayssot comme liberticide un critère d'extrémisme idéologique. C'est le monde à l'envers !
Cette loi extraordinaire a supprimé la liberté de recherche historique sur le territoire de ce qu'il est convenu la Vrôôônse, y a considérablement restreint la liberté d'expression, a institué une milice zélote de la Pensée, et fait des petits en dehors des frontières de cet infortuné pays : loi Eerdekens Mayeur qui sévit dans l'Etat belge, un article du Code Pénal suisse, autres lois mémorielles etc...
Rappelons que cette loi criminalise l'expression publique de l'incroyance en la version officielle des crimes contre l'humanité attribués par les vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale aux vaincus.
Cette loi proposée par le député communiste Gayssot, avec la complicité du président de l'Assemblée Fabius et du Premier ministre Rocard a établi des interdictions professionnelles dans les faits, et sert de test au papier tournesol à certains politologues militants pour définir les limites de la correction politique : un dénommé J.-Y. Camus fait de la dénonciation de la loi Fabius-Rocard-Gayssot comme liberticide un critère d'extrémisme idéologique. C'est le monde à l'envers !
Libellés :
Histoire,
loi Fabius-Rocard-Gayssot,
shoacentrisme
Pays/territoire :
Étampes, France
dimanche 13 février 2011
Le Guépéou de la Pensée et Usenet, il y a quelques années
Les médiats qui paraissent vers la mi-novembre 2010 relataient la mésaventure survenue à des salariés d'une entreprise qui ont été licenciés pour avoir, sur Facebook, critiqué ou ridiculisé la direction de leur entreprise.
Je connais un dénommé J.-M. L. qui, il y a quelques années, a failli être révoqué de son emploi public, non pour avoir critiqué l'institution dans laquelle il servait et qui était alors administrée par le ministre socialiste Allègre, ou pour avoir émis des opinions hétérodoxes sur le contenu et la pratique de sa profession, mais pour des contributions à des forums de discussion sur Internet, portant notamment sur l'Histoire, disons, du second tiers du XXème siècle, et qui auraient contrevenu aux dispositions de la loi 90-615 du 13 juillet 1990 dite loi Fabius-Rocard-Gayssot.
DELATION "CITOYENNE" SOUS ANONYMAT
De "courageux" collègues jamais identifiés (-ées) semblent s'être effarouchés (-ées) de ces contributions, et ont alerté leur hiérarchie commune qui s'est fait pendant quelques semaines l'auxiliaire du Guépéou de la Pensée. Comment éliminer le mal pensant, la "brebis galeuse" ? D'abord en le privant d'une possible protection : notre impertinent personnage représentait alors un syndicat dans une instance en charge de "l'hygiène et de la sécurité" dans les établissements scolaires et universitaires du département. Le représentant de l'administration dans le département profite d'une audience accordée à une délégation du syndicat de J.-M. L. pour le "balancer" en faisant lecture de morceaux choisis ses contributions sur des forums Internet, et signifie à la délégation syndicale qu'il s'attend à ce qu'elle ne défende plus désormais ce dangereux personnage, et envisage, selon des témoins présents à l'audience, sa suspension très rapide de ses fonctions avant révocation, compte tenu de la gravité et de l'urgence attribuées à l'affaire.
J.-M. L. est prévenu de cet incident par son syndicat qui, d'une part lui fait savoir que cette affaire l'embarrasse et d'autre part essaie de s'assurer que J.-M. L. est au courant de ce qu'une procédure est engagée contre lui, ou va l'être. Notre J.-M. L. reconnaît les faits pour lesquels il est mis en cause, mais affirme entendre parler pour la première fois de cette affaire. Cette circonstance : que l'administration mette J.-M. L. en cause à son insu devant une organisation qu'il représente par ailleurs et qui est censée éventuellement le défendre, conduit le syndicat à une attitude très prudente.
Le syndicat s'étonne que J.-M. L. n'ait pas été tenu au courant, annonce qu'il ne le défendra pas si la loi a été enfreinte, mais demande que J.-M. L. puisse prendre connaissance de son dossier.
Embarras de l'administration qui doit constater que J.-M. L., s'il a choqué certains (-aines) de ses collègues, délateurs (-trices) au nom du leur conception du civisme et montré de l'irrespect pour les "valeurs" dont ils/elles se réclament, n'a enfreint aucune loi, n'a commis aucun crime ou délit, ou infraction quelconque, a rédigé ses contributions signées de son nom, en dehors de ses heures de service et depuis son ordinateur personnel à son domicile (contrairement à certaines hypothèses avancées au début). Dans un premier temps, l'administration affirme qu'il n'y a pas de dossier à consulter puisque les contributions de J.-M. L., relevant d'une activité non professionnelle, n'ont pas leur place dans son dossier administratif. Puis, dans un second temps, plusieurs mois après, propose que J.-M. L. puisse venir prendre connaissance des contributions recueillies par les collègues de J.-M. L. et lues devant la délégation syndicale.
Pendant ce temps, sur les conseils d'un avocat, J.-M. L. porte plainte contre X pour dénonciation calomnieuse. La procédure n'aboutira pas : le représentant de l'administration dans le département n'est pas en mesure, du moins le prétendra-t-il, de révéler la provenance de la mise en cause de J.-M. L. et de la transmission de copies de ses contributions. La juge rend une ordonnance de non lieu : X est introuvable et restera anonyme. J.-M. L., qui renonce à interjeter appel de l'ordonnance de non lieu (pour pouvoir récupérer sa consignation (*) auprès du tribunal), se rend auprès des services départementaux de son administration en compagnie d'un témoin, éditeur, multi-condamné pour infractions à la loi Fabius-Rocard-Gayssot. Par le choix de ce témoin, J.-M. L. marque son absence de repentance. La consultation des copies de ses contributions confirme la modération des propos de J.-M. L., l'absence d'infraction à quelque loi que ce soit. On est en présence d'une tentative de déstabilisation lancée par des collègues zélés (ées), relayés (-ées) un temps par leur hiérarchie. Les délateurs (-trices) de J.-M. L. sont restés(-ées) anonymes et jamais inquiétés (-ées), peut-être couverts (-tes) par leur hiérarchie.
LA LOI DU MILIEU
J.-M. L. a failli être révoqué, en tout cas mis à l'index, détruit professionnellement, pour des faits sans rapport avec son service, mais seuls la maladresse et l'excès de zèle "citoyen" et de hâte de ses collègues et délateurs (trices) ne l'ont pas permis. Toute la morale d'un "milieu" communiant dans la référence à de prétendues "valeurs citoyennes", prêt à seconder un véritable Guépéou de la Pensée est là.
(*) Quand une personne dépose une plainte devant un tribunal pénal, elle doit déposer une somme d'argent, appelée consignation; si la plainte a été déposée abusivement, c'est-à-dire non pas forcément à tort, mais manifestement sans raison, la somme est conservée par le Trésor Public, et est donc perdue par le plaignant; dans le cas relaté ici, J.-M. L. a pu récupérer cette consignation (de l'ordre d'environ 900 à 1000 euros) : le dépôt de plainte était fondé. Mais si le plaignant avait fait appel de l'ordonnance de non lieu et s'était pouvu devant l'instance dénommée chambre d'accusation, la consignation était conservée par le Trésor Public jusqu'à la fin de la procédure devant l'instance d'appel.
Libellés :
Education nationale,
Etampes,
Facebook,
Lallau,
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