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dimanche 16 décembre 2018

Quand les Klarsfeld nous écrivent.....

Quand les Klarsfeld nous écrivent, il y a des coups de pied au derrière qui se perdent.

On notera le soutien de la bande terroriste (1) Klarsfeld à la Macronie : "si les réformes programmées par le président de la République n'étaient pas mises en place avec succès".

Les Klarsfeld, leur discours, leurs actions, leurs campagnes, leurs méthodes ravivent, entretiennent l'antisémitisme (2).



Lettre-provocation de la bande terroriste Klarsfeld aux Européens en général, et aux Français en particulier
N   O   T   E   S :

(1) La bande terroriste Klarsfeld a eu recours à des tentatives d'enlèvement, a encouragé des expéditions "punitives" violentes (notamment à Rostock en 1992), provoqué des actes terroristes (plasticage de la porte de l'Institut Culturel Allemand de l'avenue d'Iéna à Paris pour obtenir la libération de sympathisants, en 1992, suite à l'équipée de Rostock).

(2) Le contenu de ce manifeste provocateur est de nature à réveiller, à développer l'antisémitisme :

les Klarsfeld agitent la perspective d'un exode des Juifs d'Europe si les Goyim ne veulent pas, ou ne parviennent pas, à "intégrer" les populations issues des flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe. 

Ah oui ? Mais les Juifs en question pourront s'installer en Eretz Israël dont l'Etat a été fondé pour les accueillir. Pas les Goyim, auxquels les Klarsfeld veulent imposer un "vivre ensemble" non désiré. Et si ça ne marche pas, les Juifs s'en iraient, et les Goyim devraient continuer à gérer le face à face avec les protégés des Klarsfeld.

mardi 1 mars 2016

Sigmar Gabriel ou la haine de soi.




Sigmar Gabriel (°1959) est président du S.P.D. (le parti socialiste), ministre fédéral de l'Economie (1) et vice-chancelier du gouvernement de la République Fédérale d'Allemagne.

Il pourrait être le candidat de son parti à la Chancellerie pour les élections au Bundestag prévues en septembre 2017. Peut-être contre la chancelière sortante dont il est présentement l'adjoint.

C'est un personnage très dangereux pour l'Allemagne et pour l'Europe.

Dangereux par la haine de soi-même qui l'habite. S'il aime son prochain comme lui-même, il est dangereux d'être son prochain.

Il figure sur la foto qui illustre le présent article, dans le cortège d'une manifestation en faveur des originaires des flux migratoires intercontinentaux sud-nord en 1992.

Il faut se remémorer le climat de l'époque. La réunification de l'Allemagne ne remontait qu'au 3 octobre 1990. L'économie des "nouveaux Länder" (2) entamait une pénible transition d'une économie administrée vers une économie de marché. Les transferts de ressources du reste de l'Allemagne vers ces nouveaux Länder à reconstruire plombaient l'économie allemande. Les habitants des Lânder orientaux découvraient l'immigration extra-européenne (3). Il y avait hors d'Allemagne des milieux qui n'avaient pas réellement accepté la réunification allemande (4). Parmi eux : l'entourage de la mégère Thatcher, Jean-Pierre Chevènement, les prétendus souverainistes français (à l'exception notable et méritoire de Jean-Marie Le Pen), les paléo-gaullistes (Michel Debré dut être "calmé" par le secrétaire général du R.P.R.), certains lobbies mémoriels et shoacentristes qui auraient voulu que l'Allemagne réunifiée se dotât d'une nouvelle constitution faisant référence à la Shoah et aux responsabilités du peuple allemand; et aussi Lech Walesa lui-même qui, "ivre de vin de messe" selon l'hebdo Rivarol, tentait de se rassurer en rappelant qu'il y avait maintenant des armes de destruction massive pour prévenir tout retour du voisin occidental de la Pologne à ses "vieux démons" etc.....(5).  Pour un Prix Nobel  de La Paix....Les mass-merdiats prenaient un plaisir pervers à lier la réunification allemande à tout acte d'hostilité envers des immigrés : "c'est le énième acte de racisme et de xénofobie commis depuis la réunification de l'Allemagne" martelaient journaux, stations de TV et de radio". Le gang Klarsfeld avait co-organisé une expédition "punitive" à Rostock pour châtier les naturels du lieu non encore convaincus des merveilles de la société multi-kulti pluriethnique et de tous les métissages : provocations et agressions physiques, utilisation d'aérosols à gaz etc.... Il y avait eu des arrestations de voyous de cette expédition, et la porte du Centre Culturel Allemand / Institut Goethe de l'avenue d'Iena à Paris avait été plastiquée pour obtenir leur libération "immédiate", au nom de la Mémouare et de la lutte contre "le racisme et la xénofobie". Exigence à laquelle il fut rapidement fait droit. C'est dans ce contexte que le militant trentenaire SPD Sigmar Gabriel était descendu dans la rue pour exprimer son soutien aux flux migratoires sud-nord.

La pancarte portée par des manifestants que précède Sigmar Gabriel en appelle aux "étrangers" et leur dit : "Chers étrangers, s'il vous plait, ne nous laissez pas seuls avec les Allemands". Les "étrangers", on devine plus ou moins de qui il s'agit : les immigrés extra-européens. Mais quid des "Allemands" auxquels se réfère la pancarte ? Les manifestants en appellent aux "étrangers", et on en déduit que la plupart d'entre eux, en principe, n'appartiennent pas à cette catégorie. Alors qui, et que sont-ils ? Des germanofobes assurément puisqu'ils expriment la peur, l'inconfort que leur inspire la cohabitation avec des "Allemands". Mais les manifestants sont eux-mêmes pour le plupart des ressortissants allemands et souhaitent que de plus en plus d'"étrangers" entrent dans cette catégorie. Les "Allemands" auxquels fait référence le slogan gribouillé sur la pancarte, ce sont des Allemands au sens ethnique du terme, des Allemands de souche, des Volksdeutsche, et non seulement des Allemands au sens juridique et politique de ressortissants de l'Etat fédéral allemand. Les manifestants appartiennent apparemment pour la plupart à la fois à la catégorie des Allemands de souche et à celle, plus large, des citoyens allemands. Mais ils expriment leur non-amour, pour ne pas dire leur haine de la germanité. De la germanité ethnique et culturelle du moins.

Ce slogan m'en rappelle immédiatement un autre. En 1986, en France, un gouvernement avait proposé une réforme du code de la nationalité. Pour dénoncer cette proposition, un dessinateur de Charlie Hebdo du surnom de Cabu, avait sorti une caricature représentant un troupeau compact de bipèdes humanoïdes parqué dans un enclos avec la légende : "Entre Beaufs, on va s'emmerder". Cette caricature raciste était portée par des autocollants largement diffusés. Dans le langage de Cabu et de Charlie Hebdo, le "beauf", c'était une figure du Français de souche. Le message était : la réforme du code de la nationalité risque d'avoir pour effet de rendre un peu moins hétérogène à l'avenir la composition ethnique de la communauté nationale, et ça, ça nous emmerde, ça nous fait peur, on n'en veut pas. Cabu, Charlie Hebdo, Sigmar Gabriel, même combat !

Sigmar Gabriel a eu l'âge de faire son service militaire à la fin des années 1970, ou au début des années 1980 (6). Son papa, né dans les années 1930, trouvait qu'il avait une belle petite gueule (7) et l'avait prié de se présenter à lui dans son uniforme de conscrit. Ce qui avait paru suspect et déplaisant à Sigmar. On ignore s'il a satisfait à la demande de son père avec qui il semble avoir eu des rapports difficiles. Après la mort du papa, Sigmar a mis le nez dans la bibliothèque paternelle. Et il a eu un choc. Il y a trouvé des ouvrages révoquant en doute l'historiografie officielle, klarsfeldo-wieselienne, de la Shoah. Ah, quel coup dur, mes amis ! Sigmar s'est défait de ce poids si insupportable en dénonçant son feu père devant l'opinion publique. Et en se revalorisant lui-même : j'ai eu un père comme ça, oui, mais moi je ne suis pas comme ça, et je vais vous le prouver.

En mars 2012, il a fallu doter la République Fédérale d'Allemagne d'un nouveau chef de l'Etat. Le SPD auquel appartenait Sigmar Gabriel s'est rallié très tôt à la candidature de l'ancien pasteur Joachim Gauck (°1943), sans appartenance partisane formalisée, un intello de gauche sans étiquette (überparteilich comme on dit). Mais voilà qu'ensuite l'ancien parti communiste rebaptisé Die Linke (La Gauche) a porté son dévolu sur Beate Klarsfeld (°1939), épouse de Serge, maman d'Arno (8). Un déchirement pour Sigmar Gabriel : son coeur penchait pour Beate, mais son parti avait choisi Joachim. Sigmar a mal vécu ce dilemme et s'est justifié d'avoir finalement choisi Joachim : j'aurais préféré Beate qui a tant fait et fait encore tellement pour l'honneur (sic) de l'Allemagne, mais elle s'est portée candidate trop tardivement et mon parti avait déjà choisi Joachim. Bon, ce sera pour une prochaine fois. C'est promis : une autre fois, on s'associera avec Die Linke. Promesse réitérée en 2013 lors des négociations pour la formation d'un gouvernement fédéral. Le S.P.D. a promis de ne plus rejeter dans le futur Die Linke comme allié possible (parallèlement, les Verts Die Grünen, ont annoncé qu'une autre fois il se pourraient qu'ils s'allient à la CDU). De toute façon, il faut être possédé par une sacrée dose de germanofobie ou de national-masochisme pour voter pour Beate Klarsfeld et la saluer comme honorant (sic) l'Allemagne.

Durant l'été 2015, le vice-chancelier Sigmar Gabriel s'est fâché tout rouge (évidemment.....) contre le président démocrate-chrétien de la commission européenne. Il a manifesté son impatience devant le retard et les hésitations de la commission Juncker à proposer, puis imposer des quotas de répartition des "migrants" envahissant les Balkans, les îles grecques et italiennes, les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Sigmar Gabriel espère bien que ce seront là des personnes auxquelles on pourra distribuer à moyen terme des cartes d'El Ekteur (9) , et dont les enfants replaceront progressivement les Allemands de souche. L'idée de se répartir des "migrants" dans un espace où la liberté de circulation et d'établissement d'une part, l'égalité de traitement d'autre part sont des règles intangibles est une foutaise : ou bien les "migrants" bénéficient de la liberté de circulation et ils iront là où l'Etat-Providence est le plus généreux, et qu'on ne parle plus de quotas ni de solidarité entre pays européens, ou bien ils ne bénéficient pas de cette liberté de circulation et d'établissement, et c'est le sacro-saint principe d'égalité qui est remis en question.

Sigmar Gabriel a bonne presse. L'auréole que lui décernaient les mass-merdiats a un peu perdu de son éclat parce qu'elle s'est trouvée en concurrence avec celle de la Bienheureuse Angela Merkel, fille de pasteur certes, mais qui fait l'objet d'un procès en canonisation médiatique, moral et associatif depuis qu'elle a ouvert les portes de l'Allemagne, et donc de l'Europe sans frontières internes permanentes, à plus d'un million de "migrants", en attendant mieux. C'est-à-dire beaucoup plus évidemment.

Pendant que les mass-merdiats jouent à se faire peur avec l'éventualité d'une accession à la présidence des Etats-Unis d'Amérique de Donald Trump, personne ou presque ne relève les dangers d'une possible accession à la Chancellerie fédérale du germanofobe et eurofobe (10) Sigmar Gabriel. Attention : cet homme est dangereux, il ne vous connaît peut-être pas, mais il vous hait déjà, parce qu'il hait ce que vous représentez (arrière petits-enfants de colonisateurs, d'antidreyfusards, de pétainistes, de germanofiles etc....).

N   O   T   E   S

(1) en Allemagne comme en France le ministère de l'Economie et celui des Finances sont distincts. l'actuel (1er mars 2016) alter ego de Michel Sapin est Wolfgang Schäuble, et Sigmar Gabriel est celui d'Emmanuel Macron. Pour faire simple...,

(2) nouveaux Länder : l'ancienne Allemagne de l'Est (Zone Soviétique d'Occupation, République Démocratique Allemande); ces Länder ont rejoint la République Fédérale d'Allemagne avec effet du 3 octobre 1990;

(3) sous le régime communiste, la R.D.A. avait accueilli des travailleurs algériens en petit nombre (on n'est jamais trop prudent.....). Sous la dictature socialisante et soviétofile de Boumedienne. Il ne s'agissait pas de travailleurs immigrés (Gastarbeiter) mais de camarades étrangers venus aider la R.D.A. dans "la construction du socialisme". Nuance.....

(4) je n'oublie pas la haine et l'arrogance néo-maurrassiennes. Alors que les feuilles néo-maurassiennes (Aspects de la France notamment) célébraient en 1990 ou 1991 un prétendu renouveau du sentiment national en France. Qu'elles définissaient la nation comme.....une amitié (sic) par la voix de l'ancien député FN Georges-Paul Wagner. Qu'elles voyaient dans un concert de nations indépendantes une meilleure chance pour la paix que l'Europe institutionnelle et l'O.T.A.N. l'Allemagne était d'emblée exclue, rejetée comme partenaire et alliée. Le motif : la conception allemande de la nation est......fausse. Ben voyons, seule celle de la France est juste....C.Q.F.D.;

(5) on ne peut que regretter que l'hebdo Rivarol ait abandonné la ligne éditoriale qui était la sienne à l'époque, et depuis 1951, pour s'acoquiner avec les chapelles "souverainistes", nationales-catholiques et cependant sédévacantistes (= il n'ya plus de pape légitime, le siège papal est vacant). En tançant Walesa et en faisant allusion au "vin de messe", l'hebdomadaire fondé par René Malliavin en janvier 1951, organe de résistance au.....résistantialisme, courrait le risque de prendre à rebrousse-poil une partie de son lectorat alors énamouré de Jean-Paul II;

(6) la conscription, dont le maintien en Allemagne inquiétait tant Jean-Pierre Chevènement, a été abolie par le gouvernement CDU-CSU-FDP (parti libéral) présidé par Angela Merkel sous la mandature 2009-2013; c'était un des éléments de la plateforme électorale du parti libéral FDP;

(7) rien qu'entre 1992 (foto) et 2016, la corpulence de Sigmar Gabriel a considérablement augmenté; il faudrait sans doute retoucher l'uniforme qu'il portait il y a trente-cinq ans pour qu'il puisse entrer dedans.... C'est maintenant un gros plein d'soupe, obèse, ou quasi, mais certainement pas un "bon gros";

(8) qu'on ne m'accuse pas d'anti-klarsfeldisme primaire et absolu : je salue le récent appel de Maître Arno Klarsfeld (°1965) pour l'abandon à terme des abattages rituels kosher et hallal. J'en espère un abandon du carnivorisme par l'humanité tout entière;

(9) à l'attention des non francofones : il s'agit d'un jeu de mots forgé à partir du mot "électeur", et d'un clin d'oeil renvoyant à l'arabofonie d'un grand nombre de "migrants";

(10) Sigmar Gabriel est eurofile des institutions européennes mais eurofobe des ethnies européennes de souche ancienne; il compte sur celles-là pour faire avancer le remplacement de celles-ci. Vous doutez de ce remplacement en cours et en voie d'accélération ? N'écoutez ni l'INED (démografie), ni l'INSEE. Consultez plutôt la rubrique Etat-Civil du bulletin de votre mairie, et comparez les noms figurant dans les sous-rubriques "naissances" d'une part, et "décès d'autre part. Et retenez que les naissances en France d'enfants d'immigrés ne sont jamais incluses dans les statistiques démografiques. Ce qui permet aux mass-merdiats de nous braire : "l'immigration est faible", "l'immigration est stabilisée", "il n'y a pas plus d'immigrés de nos jours en France qu'il n'y en avait dans les années 1930" etc.....







lundi 20 juillet 2015

Allemagne : triomphe du National-Masochisme

Le 20 juillet 2015, il y avait eu 71 ans qu'avait été perpétré un attentat manqué contre le Chancelier et Führer Adolf Hitler.

Il fut un temps où cet évènement n'était pas particulièrement commémoré en Allemagne. A la fin des années 1960, il y avait eu comme une commémoration ponctuelle et isolée à l'ambassade de R.F.A. au Cameroun, une ancienne colonie allemande. Relatant cet évènement "mondain" sous les tropiques, un chroniqueur un peu germanophobe du quotidien parisien L'Aurore le soulignait pour minimiser l'importance et le rôle des mouvements de résistance intérieurs au régime national-socialiste.

Sous la première Grande Coalition CDU-CSU-SPD (1966-1969) et plus encore sous le 6ème Bundestag (1969-1972), la mise en avant de commémorations de cet évènement devint plus fréquente mais conserva longtemps un caractère partisan. Les appels à commémorer venaient plutôt de personnalités du SPD. Bien que ce soit la CSU bavaroise qui accueillit plus tard dans ses rangs un membre de la famille du conjuré Von Stauffenberg.

Cette année, la commémoration de ..... l'échec de l'attentat visant Adolf Hitler fut l'occasion pour les dirigeants de l'Etat fédéral allemand d'honorer......l'horrifique couple Klarsfeld-Kunzel, celui que forment les très germanophobes et francophobes Serge et Beate. Un couple aux relations très particulières : on y est pro-communiste (Die Linke) à Berlin, sarközyste à Paris, sympathisant du Likoud à Jérusalem.

L'attribution d'une distinction honorifique à Beate et Serge Klarsfeld (et pourquoi pas à H. Morgenthau ou à Théodore N. Kaufman à titre posthume ?) par la République Fédérale d'Allemagne est scandaleuse et symptomatique de l'état de subordination dans lequel est maintenu ce pays plus de soixante-dix ans après la fin de la guerre 1939-1945. Le discours politico-médiatique selon lequel l'Allemagne exercerait un hégémonie en Europe relève du délire.

 L'Etat allemand est tenu d'honorer ceux qui crachent sur l'Allemagne, et ses dirigeants s'exécutent très docilement. En 1977, Serge Klarsfeld s'est opposé à l'extradition de la France vers l'Allemagne de Klaus Croissant, avocat des terroristes de la Bande à Baader au motif que cette extradition aurait marqué un rapport de forces favorable au gouvernement de Bonn qui lui était insupportable pour des raisons historico-familiales.

En 1992, les Klarsfeld ont été mêlés à une équipée violente de "Juifs de France" à Rostock pour y "corriger" des "racistes" locaux. Un de leurs provocateurs fut interpellé et, pour obtenir sa libération, leurs complices plastiquèrent le Centre Culturel Allemand de l'avenue d'Iéna, à Paris.

Les Klarsfeld votèrent Jacques Chirac en 1995, et l'échelle leur fut renvoyée par le nouveau président lors de son incroyable "discours du Vel d'Hiv" de juillet 1995 dans lequel Chirac reconnaissait la responsabilité de l'entité France dans la rafle du Vel d'Hiv de 1942 et la déportation des personnes qui y furent rassemblées. Bonjour les réparations, indemnités, dommages-intérêts pour complicité de "crime contre l'humanité"

Les Klarsfeld obtinrent du gouvernement français de cohabitation de 1997-2002 une réparation spécifique réservée aux seules victimes juives des évènements de la Seconde Guerre Mondiale. Cette mesure discriminatoire (envers les autres victimes) fut soumise à la censure de la justice administrative. Le gang Klarsfeld organisa une manifestation devant le Conseil d'Etat, à Paris, avec des porteurs de banderoles proclamant en substance"Le Conseil d'Etat s'est trop mal comporté envers les Juifs en 194? pour ne pas les satisfaire en 2001". Les "Sages" du Palais Royal en devinrent fous et déboutèrent les audacieux qui avaient osé défier la déesse Mémouare en contestant une mesure compensatoire réservée aux seules victimes juives. Le chantage avait bien fonctionné.

Le fonds de commerce des Klarsfeld, c'est le chantage, l'intimidation, parfois la violence (quand ils ne l'exercent pas eux-mêmes, ils la suscitent ou s'en accommodent) : équipée de Beate Klarsfeld à Damas, plasticage de l'Institut Goethe de Paris, provocations de Betarim à Rostock, en 1979 lors d'un procès à Cologne : obstacles mis à l'arrivée d'ambulances venues secourir des blessés devant le tribunal, frappés par des groupies des Klarsfeld amenées de Paris.

La sanction : honneurs et décorations à Paris, comme à Berlin pour le 20 juillet.

A l'occasion de la toute récente campagne germanophobe en relation avec le 3e plan de sauvetage financier de la Grèce, des mass-merdias ont mis en avant des interventions d'un des pires dirigeants politiques allemands et européens : Joseph Martin (dit : Joschka) Fischer, l'ancien ministre (Vert) des Affaires Etrangères et Vice-Chancelier de Gerhard Schröder. Ce calamiteux personnage favorable aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord et la colonisation de peuplement de l'Europe par l'Afrique et l'Asie est l'auteur d'une formule terrible qui scelle la subordination permanente de l'Allemagne. Selon Joschka Fischer, le socle sur lequel doit reposer la République Fédérale d'Allemagne est......la mémoire d'Auschwitz. Cette Mémouare doit être pour l'Allemagne, selon Joschka Fischer, ce que la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen est pour la France, et je ne sais plus quel texte d'une littérature semblable pour les Etats-Unis d'Amérique.

Cette récente référence des mass-merdias à Joschka Fischer, pour l'opposer aux actuels dirigeants allemands issus de la CDU et de la CSU (le vice-chancelier SPD Sigmar Gabriel est un admirateur avoué de Beate Klarfeld pour laquelle il aurait voulu voter en 2012 lors de l'élection du président fédéral, n'en étant empêché que parce que son parti s'était déjà rallié à Joachim Gauck) n'est pas innocente. Elle a pour but d'élever Joschka Fischer au rang de "grande conscience", d'autorité morale, d'en faire une référence pour tous les Européens masochistes. Et selon les directeurs de conscience du medium Arte, par exemple, tout Européen conscient de l'histoire de son continent ne peut et ne doit être que repentant, et porté à la haine de soi. La remise en avant du calamiteux Joschka Fischer participe à ce lavage de cerveaux, à ce bourrage de crâne.

C'est avec pertinence que Jean-Marie Le Pen a pu dire il y a quelques années qu'un des principaux problèmes de l'Europe était l'abaissement, au nom d'une certaine Mémouare, du plus important Etat européen membre de l'UE.

En Allemagne, le 20 juillet 2015, par les honneurs rendus aux ignobles Klarsfeld, le National-Masochisme a atteint des sommets. A qui le tour ?

Les Etats européens, l'Europe ont besoin de dirigeants qui sachent dire le mot de Cambronne aux Klarsfeld et à leurs amis.

On s'y prépare ?

lundi 23 février 2015

Un doigt d'honneur au C.R.I.F.

M. Abdallah Zekri porte la double casquette de responsable du C.F.C.M. (Conseil Français du Culte Musulman) et de l'Observatoire de l'Islamophobie. Il paraît qu'il est, par ailleurs et en plus, citoyen français, catégorie purement juridique et politique, dépourvue de toute référence ethnique, identitaire et culturelle, à laquelle il semble attacher une importance démesurée.

M. Abdallah Zekri peut se targuer d'être le premier "citoyen français", responsable politico-cultuello-associatif d'un niveau justifiant son invitation aux agapes annuelles du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (C.R.I.F.) à avoir pu, et osé, faire un doigt d'honneur (1) au C.R.I.F. : en réaction à un constat du président du C.R.I.F., lundi 23/02/MMXV sur Europe 1, selon lequel la plupart des actes antisémites commis en France aujourd'hui sont le fait d'une micro-minorité de jeunes gens issus de l'immigration musulmane, le C.F.C.M. boycotte le Banquet Annuel du C.R.I.F. auquel il avait été convié.

Aucun responsable politique candidat, ou futur candidat éventuel, à une élection dans ce qu'il est encore convenu d'appeler la république française, n'aurait pu se permettre de ne pas déférer à une invitation du C.R.I.F. à son Banquet Annuel.

Pour être relativement pluraliste (ma non troppo !) le C.R.I.F. n'en est pas moins sélectif dans l'envoi de ses invitations : le Front National (F.N.) n'est jamais invité. L'affront fait au C.R.I.F. et à son président Roger Cukierman n'en est que plus cuisant.

Pauvre Roger Cukierman ! Pour avoir osé dire une vérité : que la plupart des actes antisémites commis dans l'Hexagone étaient de nos jours le fait de jeunes musulmans, le voilà dénoncé par le sieur Abdallah Zekri pour  .....stigmatisation de "citoyens français" (catégorie purement juridique et politique, on ne le répétera jamais assez). Roger Cukierman doit de plus essuyer les états d'âme du pue-la-haine Serge Klarsfeld, "ému" (sic) de ce que le président du C.R.I.F. ait déclaré que si le F.N. était et demeurait "infréquentable", sa présidente était "irréprochable". Serge Klarsfeld est un énergumène qui pratique l'intimidation et le terrorisme moraux, quand il ne fait pas pratiquer par ses voyoux le terrorisme physique (2).

Le "R" de l'acronyme C.R.I.F. se réfère à la représentativité de cet organisme. Cette représentativité est toute relative : certaines associations juives ont décidé dès leur création, de ne pas s'affilier au C.R.I.F. (par exemple : "Une autre voix juive", très critique envers l'Etat d'Israël), d'autres ont suspendu leur affiliation. Il est certains groupements dont l'affiliation au C.R.I.F. ne semble pas souhaitée par la direction de cet organisme.

Monsieur Zekri a raison sur un point : les jeunes citoyens français musulmans ne sont pas traités de la même façon que les jeunes (ou un peu moins jeunes) citoyens français juifs. Les premiers se voient empêchés de rejoindre l'Etat Islamique du Calife Ibrahim qui appelle les Musulmans des deux sexes non seulement à faire la guerre, mais aussi à se reproduire (Make Love and War) pour peupler les territoires arrachés aux mécréants et aux mauvais musulmans. Les seconds sont libres d'aller rejoindre l'Eretz Israël, y compris pour aller y servir dans les rangs de Tsahal (Israeli Defence Force). C'est un traitement inégalitaire, stigmatisant pour les coreligionnaires de M. Zekri : on devrait laisser les citoyens français musulmans désireux de servir l'Etat Islamique et éventuellement de le peupler avec leur descendance, toute latitude pour le rejoindre, sans réadmission garantie lors d'un éventuel retour : ça ferait des chômeurs en moins, moins d'argent à dépenser pour "la politique de la Ville", plus de places dans les écoles, dans les logements sociaux, dans les prisons, partout. Et Juifs et Musulmans "citoyens français" seraient ainsi traités également dans leur aspiration à "monter" vers les pays de leurs idéaux.

La querelle entre le C.F.C.M. et le C.R.I.F., entre Cukierman et Zekri, m'est parfaitement indifférente. Je ne me sens pas concerné. Et ça fait du bien : pendant qu'ils se disputent, ils nous fichent la paix. Je les sens regretter que les circonstances ne leur permettent pas de s'afficher unis contre les Goïm (3) non musulmans, contre les ni...ni..., n'ayant pas vocation à pouvoir se dire victimes de l'antisémitisme ou de l'islamophobie. Naguère, S.O.S. Racisme avait été fondé pour détourner les jeunes immigrés musulmans de l'hostilité envers la cause d'Israël et la communauté juive, et canaliser leur ressentiment contre les Français d'Europe et le Front National qui émergeait électoralement. Le boomerang revient en pleine figure aux fondateurs, sponsors et amis de S.O.S. Racisme. Il est réjouissant d'entendre le président du C.R.I.F. désigner les principaux perpétrateurs contemporains d'actes antisémites. Et non moins réjouissant de voir un représentant de l'Observatoire de l'Islamophobie épingler un responsable communautaire juif pour prétendue islamophobie. Ca nous change de leur union fraternelle contre les héritiers de Charles Martel ou de Vichy. Bene, recte, optime (4) : c'est bien, c'est juste, c'est excellent. Bravo !

Le martèlement par Abdallah Zekri de la référence à la catégorie dénommée "citoyens français" a pour but d'impliquer dans la querelle C.R.I.F. - C.F.C.M., Cukierman - Zekri, des gens qui sont fondés à ne pas se sentir concernés (5).

Je ne sais pas si l'expression islamo-fascisme est pertinente ou non. Bernard Henry-Lévy prétend qu'elle l'est. Zekri a tort de se réfugier derrière la mémoire de "citoyens français" (toujours cette étiquette) musulmans qui auraient perdu la vie dans la lutte contre le fascisme. Il y en a eu beaucoup qui ont fait le choix inverse : il y a eu division des communautés musulmanes entre les partisans de l'Axe et les adversaires de celui-ci pendant la Seconde Guerre Mondiale. Que M. Zekri ne s'offense pas de ce rappel : Israël, que défendent bec et ongles le C.R.I.F. et son président, a eu pendant plusieurs années un chef de gouvernement, Itzhak Shamir, qui en 1941 déclarait aux représentants nationaux-socialistes du Reich allemand : "Nous nous identifions à vous", pour appuyer sa proposition d'alliance avec le Reich contre la puissance mandataire britannique en Palestine.

N  O  T  E  S

(1) Le doigt d'honneur est une très ancienne forme d'expression gestuelle, à la signification imprécise et controversée, qui était déjà connue dans l'Antiquité romaine sous l'appellation de "digitus impudicus";


(2) Le gang Klarsfeld s'est illustré en conduisant en 1992 à Rostock (Allemagne) une équipée de voyoux et des gros bras pour humilier et se confronter physiquement à la population allemande locale au sein de laquelle des actes de résistance aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord avaient été pointés du doigt et dénoncés par les mass merdias et les autorités morales. Certains de ces provocateurs furent arrêtés : pour obtenir leur libération, leurs amis firent sauter à l'explosif la porte d'entrée du Centre Culturel Allemand de Paris (Goethe Institut) de l'avenue d'Iéna.

 Treize ans auparavant, le même gang Klarsfeld avait amené à Cologne (Allemagne) des personnes assister à un procès contre un ancien petit responsable national-socialiste dénoncé par les Klarsfeld, arrêté et jugé sous leur pression. Tout ce "beau monde" ne fut pas admis dans la salle d'audience, il y eut des échauffourées, et il y eut des blessés, notamment parmi les policiers de Cologne : les voyoux venus à l'invitation des Klarsfeld empêchèrent les ambulances d'atteindre et d'évacuer les policiers blessés en se couchant sur le sol.

 Et il y a eu bien d'autres recours à la violence et à la terreur au nom de la Mémouare. Dans plusieurs cas, et au début, le gang mettait en avant Beate, épouse de Serge et mère d'Arno : venant d'une femme, ça passait mieux.


(3) Goy (pluriel : Goïm, ou Goyim) = non juif. Les Goïm non musulmans, non susceptibles d'être visés par des comportements antisémites ou islamophobes, se trouvent placés par les autorités morales dans la situation de devoir à chaque incident, manifester leur non-antisémitisme et leur non-islamophobie, et leur solidarité automatique envers les communautés juives et musulmanes même si, et surtout si les incidents en question ont pour origine l'antagonisme entre certains éléments de ces communautés;

(4) Ce n'est pas parce que je ne suis pas humaniste, au sens franc-maçon du terme, que je n'ai pas fait des Humanités;

(5) "Citoyen français", ça ne veut pas, ça ne veut plus dire grand chose depuis les vagues de migrations intercontinentales sud-nord qui ont submergé l'Europe depuis les décolonisations des années 1960. Vous en doutez ? Consultez donc la rubrique "naissances" de l'Etat Civil de votre journal municipal (les noms et prénoms des enfants nés dans la commune pendant la dernière semaine, ou le dernier mois), observez les noms sur les boites à lettres et sous les boutons de sonnettes des immeubles et des maisons de votre quartier. "Citoyen français", ça ne veut plus dire grand chose depuis la mise hors-la-loi de la préférence nationale, notamment depuis une loi de juillet 1972, et d'autres lois adoptées après 1981. Contrairement à ce qu'avancent sociologues, politologues, sondeurs, autorités morales etc...., sourds, aveugles, mais non muets, qui prétendent que le mot "patrie" serait devenu un gros, un vilain mot, on assiste à une hystérisation du sentiment stato-national. On nous bassine, on nous submerge avec les références à la "nation", à la "patrie", à la Vrôôônce, pour nous faire oublier que les différentes populations résidant en France n'ont plus grand chose en commun, sauf d'appartenir à une catégorie juridique commune : la citoyenneté française. Et on sur-valorise cette notion pour dévaloriser les références aux identités ethniques et communautaires, aux identités concrètes, qu'on ne peut pas nous enlever. On nage dans la saoulographie patriotarde. L'identité n'est pas, ne peut plus être liée à l'Etat-nation. Mais on veut nous persuader du contraire par une débauche de catéchisme cocardier. Il faut nous faire croire que nous voulons "vivre ensemble", et non seulement côte à côte.

mardi 17 février 2015

Lutte contre l'antisémitisme : attention danger !

Au cours du mandat présidentiel 2007-2012 de Nicolas Sarközy, ses opposants de gauche, quelques-uns de ses faux amis politiques, les juges rouges (Syndicat de la Magistrature en tête), les mass merdias (Arte Journal, Libération, Le Monde etc....) lui reprochaient de répondre par de nouvelles lois répressives, voire à leurs yeux liberticides, à la survenance de crimes et de délits.

Des évènements récents, souvent tragiques, apparemment répétitifs et visant des communautés juives constituent comme une "divine surprise" pour les milieux saisis par des démangeaisons de censure au nom de la lutte contre l'antisémitisme. Ces milieux sont nombreux et influents dans les salles de rédaction, et pas seulement celles d'Arte Journal et de Télérama.

L'émotion soulevée par la profanation d'une nécropole en Alsace, venant après les tueries de Copenhague, de l'Est parisien va clairement être instrumentalisée pour faire passer de nouvelles limitations aux libertés d'opinion, d'expression et de recherche historique. En 1990, il avait fallu la profanation, jamais vraiment élucidée de façon convaincante, du cimetière de Carpentras en mai, pour faire passer à force d'intimidation, l'ahurissante loi Gayssot du 13 juillet . Et encore, cette loi était controversée au sein des communautés juives. Annie Kriegel avait mis en garde dès avril 1990 contre une "insupportable police juive de la pensée" qu'annonçait l'avant-projet de loi.

Le rabbin Moshe Lewin, très répandu ces jours-ci sur les plateaux, a pu accrocher la Hongrie au tableau de déshonneur de la non-lutte contre l'antisémitisme, sans que personne ne lui rappelle certaines spécificités historiques des communautés juives du pays de Kun Bela, et de Rakosi (alias de Roth) développées dans "Quand Israël était roi" des frères Tharaud. Il ne s'agit pas de justifier, mais d'expliquer : au cours des 95 dernières années, trop de Juifs se sont trouvés du côté des oppresseurs du peuple magyar. Non pas en tant que Juifs, mais en tant qu'adeptes du marxisme-léninisme. Enoncer ce fait historique devrait être aussi banal que celui de rappeler les compromissions de certains prélats catholiques romains avec les régimes autoritaires, voire dictatoriaux, de la péninsule ibérique et de l'Amérique Latine. Ils ne l'ont pas fait en tant que Chrétiens, même s'ils ont cru devoir le faire en tant que catholiques. Comme de trop nombreux Juifs se sont compromis avec les héritiers de Lénine en qui ils voyaient des agents d'émancipation. Un discrédit durable, souvent injuste, en est retombé sur les communautés juives. Moshe Lewin ne comprend pas qu'il le ravive en sommant le gouvernement hongrois de rentrer dans le rang en faisant chorus avec le régime national-hollandiste, le gouvernement Merkel etc...

Le Premier ministre d'Israël ne peut pas inviter les Juifs d'Europe à venir s'installer en Israël sans déclencher des polémiques, mais un Grand Rabbin élu de France (*) peut exhorter ses fidèles à être des "ambassadeurs d'Israël" sans être rappelé à l'ordre ou du moins invité fermement à la prudence et à la retenue dans ses propos. C'est bien joli de souhaiter que chaque Juif en France soit un ambassadeur d'Israël, mais après cette provocation en direction des ennemis d'Israël qui vivent aussi en France, on n'est pas fondé à reprocher aux Européens et aux Français d'Europe non juifs de ne pas être capables de protéger leurs concitoyens juifs. C'est un discours de pompier pyromane. Est-ce à nous de payer la facture en termes de battement de coulpes, de repentances, d'excuses, de restrictions des libertés concrètes (au nom des droidloms théoriques et abstraits), de mise en place d'une police encore plus zélote du Net, de la Pensée ?

On s'en prend à Roland Dumas pour avoir simplement paru acquiescer à une formulation provocatrice et simplificatrice de sa pensée concernant les influences s'exerçant sur le Premier ministre, et on a laissé un Grand Rabbin de France dire que tout Juif devrait être un ambassadeur d'Israël. Pauvre Roland Dumas dont le député U.D.I. Meyer Habib demande l'interdiction de facto sur les plateaux de télévision tout en réclamant d'y être plus souvent invité. Cherchez l'erreur...

Ni l'antisémitisme, ni la prétendue islamophobie ne sont les phénomènes les plus réels et les plus graves en Europe et dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française aujourd'hui. Il faut plaindre plutôt les populations qui ne sont pas susceptibles de pouvoir se dire victimes de l'un ou de l'autre : les Goïms non musulmans. Ils sont implicitement placés sous surveillance.

L'académicien Alain Finkielkraut était le mardi 17 février MMXV l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur la chaîne d'info continue BFM TV. Il y a distillé lucidité et aveuglement. Lucidité lorsqu'il a estimé que ses petits-enfants et arrière petits-enfants n'auraient d'autre choix que d'émigrer en Israël si les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe continuaient. Aveuglement lorsqu'il a nié l'existence d'une religion de la Shoah, tout en concédant qu'il puisse y avoir des abus du "devoir de Mémoire". Finkielkraut estime que la Shoah, ce ne sont pas des croyances, mais des faits, et que dans une société viable, il faut qu'il y ait consensus sur les faits.

Non, Monsieur l'Académicien, il n'y a pas consensus sur tous les faits relatifs aux persécutions de Juifs d'Europe pendant la première moitié des années 1940. Sur les politiques menées par le Reich et ses alliés. Sur les intentions. Sur le bilan quantitatif de ces tragédies. Îl y a interdiction légale de permettre l'émergence d'opinions dissidentes, c'est tout. Par des lois qui sont des lois anti-blasphème de l'aveu même de l'avocat activiste Arno Klarsfeld selon lequel on pourra abolir ces lois, la loi française du 13 juillet 1990 en tout cas, après la mort du dernier descendant à la première génération des déportés juifs de France. Oui, il y a bien une religion de la Shoah, un shoacentrisme qui rend fou. Qui a relevé que la relation de la "libération" du camp d'Auschwitz en janvier 1945 par l'Armée Rouge, dans La Pravda, faisait de la mort par projection des victimes sur des barbelés électriques un mode d'exécution de masse ? Certes, La Pravda n'a jamais été réputée pour sa fiabilité. Mais ça devrait amener le public à s'interroger.

Le régime national-hollandiste pourra compter sur l'appui de salauds utiles, à qui l'on donnerait le bon dieu dans confession, dans son entreprise d'apaisement des communautés juives par le moyen d'une nouvelle limitation des libertés d'opinion (des opinions seront nommées crimes et délits), d'expression (l'expression du doute, de l'incroyance sera assimilée à une négation, et celle-ci à un discours de haine antisémite) et de recherche historique (que ma Shoah demeure, telle que fantasmée par Elie Wiesel, imposée par les Klarsfeld). Le député-maire UMP de Coulommiers, Franck Riester, un médiatique quadragénaire ayant bonne presse depuis qu'il a voté en faveur de la loi sur "le mariage pour tous" a déposé un projet de loi alourdissant les peines (amendes astronomiques, emprisonnemment) attachées à l'expression publique de l'incroyance en la version officielle des crimes contre l'humanité que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale ont attribués aux vaincus.

Les projets du régime national-hollandiste vont encore amoindrir les libertés fondamentales....au nom des "droits de l'Homme", de la lutte contre l'antisémitisme et l'islamophobie (et les autres, les Goyim non musulmans ?), vont entretenir au contraire la judéophobie par les exceptions qu'ils créent.

En 2005, une "police juive de la pensée" (Annie Kriegel) ne sera pas plus supportable qu'en 1990, et sera encore davantage contre-productive : les libertés concrètes seront amoindries au nom de l'abstraction droit-de-l'-hommiste. Et l'antisémitisme ne sera pas désarmé pour autant, mais au contraire renforcé.


Nous seront tous perdants.

N O T E S

(*) Rien ne justifie les violences antisémites, mais elles peuvent s'expliquer par certains propos
et certaines attitudes qui ne sont jamais relevés. Comment l'ancien Grand Rabbin de France
Joseph Sitruk pouvait-il ignorer qu'en exhortant les Juifs de France à être des "ambassadeurs
d'Israël" (sic), il les désignait comme des cibles ? Les adversaires et les ennemis de l'Etat
d'Israël ont pu prendre pour un constat ce qui n'était qu'une exhortation : chaque Juif peut être un
ambassadeur d'Israël. Et quand on a des griefs contre un Etat, on s'en prend à ses représentants
quand on ne se contente pas de venir manifester devant son ambassade. Ces propos de Joseph Sitruk étaient d'autant plus irresponsables que le Grand Rabbin de France est un élu. C'est donc
un représentant élu, donc supposé représentatif qui exhortait son public à être les ambassadeurs
d'un Etat, dont le comportement, la politique, sont, à tort et/ou à raison, très controversés de par
le vaste monde.

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vendredi 6 avril 2012

Günter, la Mémouare et le venin klarsfeldien

Des décennies durant, Günter (1) Grass s’est posé en donneur de leçons, en professeur de morale urbi et orbi, applaudi par toute la gauche internationale; on le voyait aux côtés de Willy Brandt, critiquant Franz Jozef Strauss. Avec son confrère catholique Heinrich Böll, il était une des figures du monde culturel européen qui m’agaçait le plus. Il n’y a pas si longtemps, il tournait en dérision et s’amusait  en le déplorant de l’intérêt que suscitait encore Heidegger le "nazi" dans l’Hexagone.


 Puis vint l’aveu : j’ai été dans la Waffen SS. Petit cachottier, va ! Ce n’était pas là un crime. J’étais plutôt gêné pour les anciens de la Waffen SS.


Puis, participant à une réunion inter-religieuse, j’avais noté qu’un militant juif de la Mémoire citait son nom dans une conversation dont il ressortait que les Juifs seraient blessés qu’un pape allemand, vu le passé de son pays, soit celui qui fasse avancer la canonisation ou béatification de Pie XII. Il y a des choses qu’on n’aurait pas le droit de dire ou de faire parce qu’on serait allemand.


Chrétien non catholique, j’ai dû m’abstenir de répondre que le Congrès Juif Mondial devrait, dans ce cas, revendiquer un siège d’observateur dans les Conclaves pour indiquer quel “papabile” lui serait éventuellement inacceptable; jusqu’à l’élection de Pie X, des souverains européens avaient ce privilège de faire écarter des indésirables, privilège aboli par Pie X justement.


Je n’ai pas lu le poème de Günter Grass. Je ne sais pas si l’Iran s’apprête ou non à avoir l’arme nucléaire; je ne sais pas si Israël osera se lancer dans une frappe préventive (2), si toutefois il y a quelque chose à prévenir. Je souhaite seulement que soit écarté le risque d’une guerre régionale ou mondiale. Le pavé lancé dans la marre par Grass conduit à une hyper-sécrétion de venin, disons klarsfeldien.

(1) Günter oder Günther = Gontier ou Gonthier

(2) on doit se préparer à se voir opposer l'argument suivant : vous avez rendu nécessaire l'existence de l'Etat d'Israël (par exemple : par l'Affaire Dreyfus qui avait marqué Theodor Herzl pour la France;  par la Shoah pour l'Allemagne; par les pogroms pour la Russie), donc la responsabilité vous incombe de lui permettre de se défendre; cet argument avait été, d'ailleurs courtoisement, avancé en 2003 à l'occasion de la campagne contre l'Irak.

dimanche 18 mars 2012

Arte Desinfo (nouvelle série) n°3 : Arte réaffirme son engagement pour François Hollande

Arte Journal était présenté le samedi 17 mars 2012 par Leïla Kaddour Boudadi.

Une séquence qui représente 20% du temps de diffusion du journal est consacrée à une réunion de quatre fondations européennes de gauche à Paris, au Cirque d'Hiver, autour de François Hollande. Dès l'annonce du sommaire, Arte Journal triomphe par la voix de Leïla Kaddour Boudadi : "François Hollande n'est plus seul". Comment pourrait-il être seul  ? : ce qu'il représente jouit d'une position hégémonique dans le monde médiatique et culturel. Et quand arrive le développement de la séquence confiée à Nathalie Deiber , titrée "Amitiés entre socialistes européens" et sous-titrée "Camarades franco-allemands", Arte Journal claironne : "La revanche de François Hollande". A-t-il déjà été battu qu'il ait une revanche à prendre ?

Arte Journal ne nous le dit pas, pas plus qu'elle ne nous rappelle que Hollande avait déjà, l'automne dernier, été reçu par un congrès du parti social-démocrate d'Allemagne et son leader Sigmar Gabriel. Ce parti signale simplement sa disponibilité, s'il était au pouvoir et que Hollande le soit également (ce qui fait au moins deux "si") pour renégocier le traité signé début mars et appelé de divers noms, dont "pacte fiscal européen". Voilà pour la promotion de François Hollande par Arte Journal. Il reste à dénigrer Nicolas Sarkozy pour aller toujours dans le même sens et permettre à la  gôche de cumuler, si possible, pouvoir médiatique et culturel, et pouvoir politique.

Le dénigrement de Nicolas Sarkozy est accompli en trois temps.

 Premier temps, Leïla Kaddour Boudadi nous affirme que Nicolas Sarkozy a voté (sic) le traité ou pacte fiscal européen. C'est un lapsus :  Sarkozy  n'est pas parlementaire et n'a pu voter pour autoriser la ratification de l'accord intergouvernemental.

Deuxième temps : Nathalie Deiber se moque de l'évocation en termes élogieux du modèle allemand par Nicolas Sarkozy, en attribuant les aspects positifs de ce modèle à la politique de l'ancien chancelier social-démocrate Gerhard  Schröder; ce que ne dit pas Nathalie Deiber, c'est que le même Schröder a été reçu par Nicolas Sarkozy il y a quelques semaines et a publiquement approuvé l'orientation donnée par ce dernier à la politique économique en France et en Europe.

Troisième temps : on a recours aux services de l'écrivain Daniel Pennac dans le cadre de la rubrique culturelle; on le titille en lui demandant de réagir à une proposition de Nicolas Sarkozy d'augmenter d'un quart la rémunération des professeurs qui accepteraient de travailler 26h au lieu de 18 dans l'enceinte des établissements scolaires. Daniel Pennac envoie l'eau du bidet là où Arte le lui a demandé : "théorie abjecte" à jeter, "indignité inouïe", "absurde". Si avec ça  les télespectateurs d'Arte ne votent pas massivement pour François Hollande et surtout contre Nicolas Sarkozy, les directeurs de conscience d'Arte n'ont plus qu'à changer de métier.

Arte Journal évoque le décès de John Demjamjuk en Bavière. L'Ukrainien est qualifié de "criminel nazi". Arte s'abstient de rappeler qu'au milieu des années 1990, John Demjamjuk avait été acquitté et remis en liberté par la Cour Suprême de l'Etat d'Israël qui avait dû constater que l'accusation reposait sur des documents falsifiés. Cette décision avait été très mal vécue par certains milieux qui ont superposé la lâcheté à la haine en faisant en sorte de que ce soit l'Allemagne qui ait à rejuger le nonagénaire : soumis à leur chantage permanent au nom de la Mémouare, l'Allemagne ne peut rien refuser à ces milieux. Arte s'est abstenue de citer le cri de haine de Serge Klarsfeld, soulagé de vivre dans un monde sans John Demjamjuk : Serge Klarsfeld était-il vexé de ne pas avoir pu se constituer partie civile contre John Demjamjuk ?

Et puisqu'on est un 18 mars, souvenons-nous de François Duprat, assassiné le 18 mars 1978 sur une route de Normandie. Ce professeur d'Histoire avait traduit un ouvrage d'un certain Harwood intitulé "Did Six Millions really die ?" (En est-il réellement mort six millions ?). P. Chairoff, auteur d'un "Dossier néo-nazisme" (préfacé par Beate Klarsfeld), réagissait ainsi à l'assassinat de Duprat : "François Duprat était responsable. Il y a des responsabilités qui tuent".

jeudi 23 février 2012

Beat Beate !

La chasseresse de nazis Beate Klarsfeld, soixante-treize piges au

compteur, épouse de Serge et maman d'Arno s'apprêterait à reprendre

du service (Source : Der Spiegel, semaine du 20 au 26/02/2012).



Le parti Die Linke (les anciens (?) communistes + les amis d'Oskar

Lafontaine) l'aurait sollicitée pour porter ses couleurs lors de

l'élection du prochain chef de l'Etat par le Parlement fédéral. Elle

serait opposée à Joachim Gauck qui a le soutien de tous les autres

partis, qui est un peu plus jeune que Beate. Mais la plus g(l)auque, ce

n'est pas Joachim, c'est Beate. J'espère que les pro-palestiniens

de Die Linke lui feront défequer des lames de rasoir.





Curieuse famille que les Klarsfeld : on est chiraquien enthousiaste à

Paris, sympathisant du Likoud (du temps de Begin) à Jérusalem, et du

parti des assassins à Berlin (le SED, dont Die Linke est aussi

l'héritier, fit construire le sinistre Mur le long duquel des

centaines d'Allemands aspirant la liberté furent abattus).





Ce n'est pas la première fois que Beate Kunzel épouse Klarsfeld porte

les couleurs de l'extrême-gauche : en 1969, depuis la rue de la Boérie

à Paris, elle s'est portée candidate pour le parti communiste ouest-

allemand (interdit en 1956, ré-autorisé en 1968) dans la

circonscription de Waldshut (pays de Bade); il paraît que le

chancelier Kiesinger qu'elle poursuivait de sa haine de pasionaria

[autocensuré pour cause de loi Fabius-Rocard-Gayssot] y était

candidat.


Le Mur de Berlin, la ligne de démarcation, les centaines d'Allemands

abattus, cela n'empêchait pas Beate de concourir pour le parti

communiste rétabli à l'Ouest, frère de celui des assassins à l'Est.


Et pourtant, la prétendue République Démocratique Allemande,

à direction communiste, ne se reconnaissait pas de dettes envers

l'Etat d'Israël si cher aux Klarsfeld. Comment expliquer cette

apparente incohérence ?


Je pense avoir trouvé une des clefs de l'explication dans l'attitude

de Serge Klarsfeld dans l'affaire Klaus Croissant en 1977.

Klarsfeld était opposé à ce que le gouvernement Barre (sous

Giscard) extrade l'avocat de la bande à Baader vers l'Allemagne.

Et pourtant, il ne se reconnaissait pas d'affinités politiques envers

Croissant et ses amis, proches du terrorisme pro-palestinien.

Mais il lui importait avant tout que Paris ne défère pas à la

requête de Bonn pour abaisser cette dernière.


Germanophobie et volonté d'humilier ont pris ponctuellement

le dessus sur l'attitude envers Israël des Klarsfeld.

Klaus Croissant a été extradé vers l'Allemagne sous le

gouvernement d'Helmut Schmidt (ministre de la Justice,

le social-démocrate Hans Joachim Vogel) . Ca ne lui a

pas trop mal réussi : 21 ans plus tard, son propre avocat,

Otto Schily, devenait le ministre de la Justice de G. Schröder.


Beate Kunzel Klarsfeld ne sera jamais Bundespräsidentin.

Je souhaire qu'elle ait à regretter ce retour dans la politique

allemande. Je suppose qu'elle aura les préférences d'une

partie des directeurs de conscience de la ch'haine Arte qui

n'a de franco-allemand que le financement.

samedi 23 avril 2011

Sandrine, l'Europe, les menteurs et les mensonges

Les élections législatives de juin 2007 avaient vu s'affronter dans le XIIe arrondissement de Paris l'avocat rollerman Arno Klarsfeld (alors UMP) et une certaine Sandrine Mazetier (PS). Je n'avais jamais entendu parler de cette dernière personne jusque là, alors que la capacité de nuisance de son principal concurrent et de sa famille m'était bien connue.

Je m'étais pris à penser que, peut-être, si je résidais dans le XIIe arrt. de Paris, la question pourrait se poser d'apporter mon suffrage à Sandrine pour empêcher un Klarsfeld (1) de siéger à l'Assemblée Nationale. La première fois où j'avais vu un (en l'occurence une) Klarsfeld briguer un siège parlementaire, c'était il y a bien longtemps : Beate Klarsfeld, la mère d'Arno, s'était portée candidate aux élections au VIème Bundestag (1969) dans le Bade-Wurtemberg (je me souviens que la commune de Waldshut se trouvait dans la circonscription où elle était candidate). Elle portait les couleurs de l'Aktion Demokratischer Fortschritt (Action Progrès Démocratique), cartel de groupes dont la DFU (Union allemande pour la Paix), ancien cache-sexe du Parti Communiste allemand avant sa légalisation en 1968 (2) était membre. Etudiant à Strasbourg, j'étais en villégiature à Tübingen et la campagne électorale y était très visible, les militants des différents partis distribuaient la propagande électorale des partis en lice. C'est dans un petit journal du Parti communiste que j'ai pris connaissance de la candidature de Mme Klarsfeld dont l'adresse à Paris figurait en toutes lettres sous sa photo (elle avait alors tout juste trente ans). Bien sûr, et heureusement, elle n'a pas été élue.

Mais revenons à 2007. Sandrine Mazetier a battu Arno Klarsfeld qui a quitté l'UMP (tant mieux pour ce parti) et rompu avec l'Elysée . Ca faisait certes un député PS de plus et le bilan de cette formation en matière de libertés publiques (loi FABIUS-ROCARD-Gayssot) et de complaisance envers les flux migratoires sud-nord ne permettait pas de s'en féliciter. Mais, d'une autre côté, ça écartait un Klarsfeld du Parlement.

 J'éprouvais un certain intérêt pour cette députée. J'ai vite déchanté un jour où il fut question d'un mini-remaniement ministériel qui vit momentanément Brice Hortefeux être déchargé de responsabilités en matière d'immigration. Donnant dans l'outrance, Mme Mazetier déclarait que Brice Hortefeux avait sur la conscience la mort d'enfants d'immigrés. Plus tard, en 2010, sévissant dans le nord-ouest de l'Essonne dans un Collège dirigé par un Principal qui est un vrai [autocensuré] et le Premier Secrétaire de la section du PS local (tout, ou presque, était PS dans ce bahut  (3) : le Principal, l'Intendante, le conseil local des parents d'élèves FCPE, des assistants d'éducation recrutés au sein du MJS essonnien, et même le circuit de télé interne fourni par le Conseil Général de l'Essonne et qui relatait de façon déséquilibrée le mouvement social de l'automne 2010 contre la réforme des retraites portée par E. Woerth), je m'aperçus que Mme Mazetier figurait parmi les amis Fessbouc d'un des membres de l'administration du bahut; le Collège ne portait toutefois pas le nom d'une figure historique du socialisme, mais celui de la rue où il est implanté. Et voilà que Mme Mazetier, dénonçant l'intention de l'Elysée de suspendre l'application des accords de Schengen pour contrer des flux migratoires sud-nord en provenance notamment de Tunisie et de Lybie, parle de "valeurs de l'Europe bafouées" par cette suspension temporaire.

Mme Mazetier se trompe : l'Europe, ce n'est pas d'abord des "valeurs". La construction politique de l'Europe, c'est la politique de rechange qu'a dû inventer la Quatrième République à l'égard de l'Allemagne dès lors que ni les Anglo-Américains, ni l'URSS n'étaient prêts à suivre les dirigeants français de l'immédiat après-guerre dans leur chimère de démembrement de l'Allemagne, d'effacement de 1871. Le non démembrement de l'Allemagne, c'était "la reconstitution d'un Reich" disait-on pour se donner la chair de poule. L'objectif de l'Europe, c'était de limiter, de contrôler le recouvrement de sa souveraineté par l'Allemagne (la Bonn) et, pour que ce soit acceptable par l'Allemagne, au nom de l'égalité des droits, il fallait que la France donnât, ou fit semblant de donner l'exemple en renonçant elle aussi à quelques pans de souveraineté. Le résultat a été globalement très positif pour d'autres raisons que les intentions premières : livrés à eux-mêmes, les Etats nations d'Europe qui se sont constitués les uns contre les autres sur les ruines de la féodalité entrent mécaniquement dans des rapports conflictuels, ou du moins de rivalité, et en tout cas d'opposition, pour le plus grand bénéfice d'acteurs extra-européens. C'est pourquoi je tiens le prétendu "souverainisme" comme une c[autocensuré] dangereuse. Quels que soient les inconvénients de l'UE, ses limites, elle vaut mieux que le libre jeu mortel des rivalités européennnes qui prévalait jusqu'au milieu du XXe siècle.

Mme Mazetier se trompe encore si elle croit que "les valeurs de l'Europe" impliquent de laisser celle-ci devenir la colonie de peuplement de ses anciennes colonies ou de pays qui auraient pu en être. Mais Mme Mazetier considérerait sans doute cette éventualité comme un fantasme, et appellerait au secours le démographe Hervé Le Bras pour lequel les flux migratoires sud-nord appartiennent au passé, Jean-Marie Colombani (France Culture : La rumeur du monde) pour lequel la France ne serait pas la destination des boat-people de Lampedusa, Eric Le Boucher (France Culture : L'esprit public) qui nie la pression migratoire. Sandrine appelerait menteurs (ou aveugles) et mensonges à son aide.

Mme Mazetier a sans doute de l'Europe la même conception que sa camarade du XVIIe arrt. de Paris, Annick Lepetit, laquelle considère qu'il faut que l'Europe s'unisse...pour le reste du monde. Non, elle doit le faire pour elle-même, parce que sa population représente un pourcentage en rapide diminution de la population mondiale, n'est ni la plus dynamique démographiquement, ni la plus pauvre, ni la moins enviée, ni la plus aimée. Et tout le reste est du deconantum.

NOTES

(1) Serge Klarsfeld est un ressortissant français d'origine juive roumaine né au milieu des années 1930. Ses parents ont été déportés et ont disparu pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il a épousé une dénommée Beate Künzel, née à Berlin en 1939, venue étudier à Paris. A partir du deuxième tiers des années 1960, Beate Klarsfeld, instrumentalisée par Serge ou de son propre mouvement, s'est muée en détestable pasionaria pétroleuse faisant campagne pour la mise en jugement et la condamnation de vaincus de la Seconde Guerre Mondiale auxquels les vainqueurs attribuaient des crimes de guerre ou contre l'humanité, recourrant au terrorisme (tentatives d'enlèvement, attentats), à l'action directe (agression physique contre le Chancelier Kurt Georg Kiesinger), au chantage. Elle fut licenciée du personnel du Conseil Représentatif des Institutions juives de.France, dont les dirigeants de l'époque désapprouvaient ses campagnes sur la forme et sur le fond, et du secrétariat de l'Office Franco-Allemand pour la Jeunesse. Elle mena une haineuse et dangereuse campagne contre la nomination du député libéral F.D.P. Ernst Achenbach, ami du romancier Roger Peyrefitte dans les années 1940, à la Commission Européenne. A partir de la fin des années 1970, son mari Serge se mit davantage en avant, fut invité sur les plateaux de télévision où il est traité avec complaisance et obséquiosité, pour y dénoncer "Vichy", y défendre l'Etat d'Israël, la mise en accusation permanente et systématique des vaincus de la guerre 1939-45, la mémouare de la Shoah ("Que ma Shoah demeure"). Le fils aîné de Serge et de Beate, Arno, avocat et militant "mémoriel" provocateur, fut une des figures les plus médiatisées du procès de l'ancien ministre Maurice Papon. Une bibliothèque ne suffirait pas pour exposer les divers méfaits et exactions de Serge, Beate, Arno Klarsfeld et de leurs groupies, l'Association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France.


(2) Le Parti Communiste de la République Fédérale d'Allemagne (capitale : Bonn) y a été interdit de 1956 à 1968; le chancelier Adenauer avait sollicité les avis de personnalités au nombre desquelles figurait le sociologue Jules Monnerot dont le père comptait parmi les fondateurs du Parti Communiste Martiniquais, et qui fut à la fin des années 1980 et en 1990 encore membre du Conseil politique et scientifique du Front National; de son interdiction pour poursuite de buts contraires à la Loi Fondamentale de la R.F.A. en 1956, à sa légalisation en 1968 (sous le gouvernement de Grande Coalition de M.M. Kiesinger et Brandt), le Parti Communiste fut représenté par des groupements à thématique pacifiste comme la Deutsche FriedensUnion dont une des dirigeantes éleva un moment Ulrike Meinhoff, future égérie de le Fraction Armée Rouge, ou "Bande à Baader";

(3) Peut-être travaille-t-on mieux en équipe quand on est lié par autre chose que le cadre des activités professionnelles, voire quand joue un certain degré de cooptation. Peut-être... Mais que lirait-on dans Le Canard Enchaîné s'il s'agissait d'un autre parti que le PS ou ses alliés naturels ? L'affaire serait grossie aux dimensions d'un scandale.

samedi 12 mars 2011

Loi Fabius-Rocard-Gayssot : 248 mois d'infamie

Il y aura 248 mois demain qu'a été promulguée la loi 90-615 du 13 juillet 1990, ou loi Fabius-Rocard-Gayssot. Cette loi que le sieur Patrick Gaubert lors de son accession à la présidence de la LICRA déclarait insuffisante, et dont Dominique Strauss-Kahn déclarait qu'elle n'était pas assez appliquée, criminalise l'expression publique de l'incroyance en la version officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah. Dire qu'on doute de cette version, c'est une...négation de "crime contre l'humanité", et nier un "crime contre l'humanité" attribué par les vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale aux vaincus, c'est tenir un discours de "haine antisémite". Pas moins. Eric Zemmour a raison (Faurisson, Zündel, Williamson, Reynouard aussi) : l'actuelle majorité parlementaire dans l'Hexagone a le temps d'abolir cette loi d'exception, quitte à déprimer Serge Klarsfeld et ses groupies et devrait le faire.

mercredi 16 février 2011

Arte et France 3 : concours de désinformation

Certains bons espits s'inquiètaient naguère de l'éventuelle comparution de
complices présumés des auteurs des attentats de septembre 2001 aux
Etats-Unis devant des tribunaux d'exception (traduisez : des tribunaux
militaires, dont, en France, Robert Badinter, "juste entre les justes,
sage entre les sages", nous a délivrés); cela se passait au début des
années qui ont suivi les attentats de septembre 2001.

Savaient-ils, ces bons esprits qu'en juillet 1990, était promulguée une
loi, dite loi Gayssot (elle aurait pu s'appeler la loi Sarre, du nom
président de l'activiste chevènementiste, lié aux Klarsfeld), et ce
qu'elle signifie en France et dans les pays qui l'ont imitée ?

La loi Gayssot criminalise l'expression du doute, de l'incroyance en
la version du prétendu tribunal militaire international ayant siégé à
Nuremberg en 1946 relative à ce qu'il est convenu d'appeler les
"crimes contre l'humanité" attribués aux vaincus par les vainqueurs de
la Seconde Guerre Mondiale.

Le Statut de ce "tribunal", continuation de la guerre par d'autres
moyens que les opérations militaires, dispose en son article 19 que
l'institution ne sera pas liée "par les règles techniques relatives à
l'administration des preuves", et, en son article 21, que "le tribunal
n'exigera pas que soit rapportée la preuve de faits de notoriété
publique mais les tiendra pour acquis", le même article 21 disposant
en outre que tout rapport accusatoire aurait, sans discussion
possible, valeur de "preuve authentique".

Il paraît que la loi Gayssot vise à criminaliser un "discours de
haine". Si tel était son objectif, elle est singulièrement inefficace.

Le 10 décembre 2000, la chaîne publique France 3 diffusait vers 17h00
un documentaire sur Lyon, "capitale du révisionnisme" (ce qui est
faire beaucoup d'honneur à la capitale des Gaules). On y montrait le
professeur Faurisson, cible de plusieurs agressions et attentats dans
un passé récent, sous les traits d'un personnage odieux qui, au moyen
de sa "plume acérée" tue . On voit une plume d'or tracer des mots.
Soudain, une pluie de gouttes de sang tombe sur un texte au bas duquel
on aperçoit, en grandes lettres de sang, le mot "Mythe". Juste
auparavant, on a montré en plan rapproché, le visage du professeur :
l'homme à abattre, en quelque sorte.

C'est digne d'Arte, mais c'était sur France 3.

La loi Gayssot a supprimé la liberté de recherche historique, engendré
un climat de chasse aux sorcières et de délation, rétabli le délit
d'opinion, considérablement amoindri la liberté d'expression, et
permet à certaines officines, se portant "parties civiles", de se
faire financer par les dommages-intérêts réclamés aux personnes
poursuivies et condamnées au titre de cette loi:
Elle consacre la juridiction d'exception ayant sévi à Nuremberg en
1946 dont elle fait une référence.


Mai dimenticare l'infamia dei nemici dell'Europa !

dimanche 13 février 2011

A four-letter answer to Serge K. and his like-minded

"De nous, s'il reste le mot "merde", ce sera déjà beau" (Louis-Ferdinand Céline) 


The gang led by Serge K. has issued a fatwa ordering state agencies not to commemorate the death of L.-F. Céline half a century ago; I never read any full book from Céline. But I  live in a world and at a time in which Serge K., his family and his like-minded are enough powerful or influential to tell who we are allowed to pay tribute to as an artist, and who we are not, and this arrogance must meet some measure of resistance. To teach them a lesson, I subscribe for one year to Le Bulletin Célinien (forty-eight euros). To upset Serge K., his family, his gang and his like-minded for just forty-eight euros is a bargain .








http://louisferdinandceline.free.fr/bulletin/bulletin.htm