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lundi 20 juillet 2020

Euronews : une chaîne faussement européenne, porte-voix des lobbies migratoires

Lundi 20 juillet 2020 (20/07/2020).

A Bruxelles, les négociations vont reprendre vers 16h entre 27 chefs de l'Exécutif des Etats européens sur le plan de relance franco-allemand de l'économie européenne.

Euronews nous met en scène un homme et une femme masqués (crise sanitaire oblige....)marchant côte à côte dans ce qui pourrait être un hall et des couloirs d'un bâtiment des institutions européennes. A un moment donné, le femme poursuit son chemin, tandis que l'homme enlève son masque, s'arrête ou ralentit et s'adresse directement aux télespectateurs. Il marmonne son nom, rappelle brièvement les enjeux de la négociation, et s'arrête lourdement, agressivement sur l'un d'entre eux : l'état de Droit.

Qu'est-ce que c'est que cette connerie ?

C'est un machin inventé pour réduire le pluralisme d'opinion et d'expression au sein de l'Union Européenne. En gros, il s'agit de s'immiscer dans la politique intérieure de pays anciennement satellites de l'URSS, principalement la Hongrie et la Pologne, pour leur interdire tout écart par rapport aux limites du pluralisme politique acceptable par George Sörös, Daniel Cohn-Bendit, Bernard-Henri Lévy, ARTE, Télérama, Jean-Marc Ayrault etc....

Le président du Conseil européen, le déplorable libéral belge Charles Michel (°1975) avait, peu avant l'ouverture du sommet, annoncé la couleur : il tenait à ce que des sanctions financières (pas de subventions) soient appliquées à l'encontre des Etats de l'UE (essentiellement Hongrie et Pologne) qui ne respecteraient pas "l'état de Droit", c'est-à-dire dont les gouvernements oseraient se défendre contre la propagande des organisations de George Sörös, qui refuseraient une répartition des "migrants" follement admis au sein de l'UE par des Etats comme l'Espagne, l'Italie, le Portugal, à gouvernement socialaud, la Vrôôôôôôônce macronienne, et qui veulent les refiler à d'autres.

Déjà, samedi ou dimanche, Emmanuel Macron s'était engouffré dans cette voie en déclarant que les "valeurs", les principes de "l'état de Droit" étaient le fondement de la construction européenne. Ce qui est du deconantum : l'Europe, ce ne sont pas des valeurs (et surtout pas des valeurs universelles impropres à fonder une identité spécifique....), l'Europe c'est une fugue de Bach, une infante de Velazquez, une sculpture de Michel Ange, des ethnies (oui des ethnies !).

Euronews est en concurrence avec la chaîne de merde ARTE et France 24 (Damien Coquet, Gauthier Ribinsky, Caroline de Camaret) pour le prix du meilleur porte-voix des lobbies migratoires.

Euronews nous bassine régulièrement avec les "invisible workers", ces saisonniers exploités en Europe, mais bien sûr sans jamais dénoncer les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe qui conduisent à ces situations.

"L'état de Droit", dans la bouche de Charles Michel, d'Emmanuel Macron et de leurs amis est une machine de guerre pour imposer la poursuite et l'amplification des flux migratoires évoqués ci-dessus, pour réduire le pluralisme d'opinion acceptable dans l'UE. Autrement dit : élargir le champ des sujets dont on dira : ceci n'est pas une opinion, c'est un délit (critique de l'immigration assimilée au "racisme", mise en cause de l'historiographie officielle de certaines pages de l'Histoire etc....).

C'est un outil pour imposer une plus grande uniformité sur les questions sociétales entre les Etats de l'UE, qu'il n'en existe entre les Etats fédérés des Etats-Unis d'Amérique.

Le résultat sera une plus grande impopularité de l'UE et une promotion des mouvements et personnalités eurosceptiques (Philippe de Villiers, Eric Zemmour, le RN etc....)


Les mensonges des "souverainistes" prennent l'apparence de vérités avec le concours de Macron, de Charles Michel et de médiats comme Euronews, Arte etc.....



Une réforme urgente des traités européens : l'abrogation de la Charte des Valeurs, et son remplacement par une version européenne du Premier Amendement à la Constitution des Etats-Unis d'Amérique.

lundi 23 septembre 2019

Fermeté et "humanité" : le foutage de gueule macronien

Emmanuel Macron annonce (17/09/2019) un débat parlementaire prochain sur l'immigration devant les élus de sa majorité (LREM et MoDem).

Les limites de ce débat ont été posées dès avant l'intervention de 
 "Manu".

Une mise en scène médiatique bien orchestrée

 Madame Belloubet, sa Ministre de la Justice, rappelle : "Il nous faut absolument préserver (sic) le droit d'asile".

Stanislas Guérini, Délégué Général (chef en titre) du parti Macronien annonce : "Il faut à tout prix maintenir l'Aide Médicale d'Etat (en faveur des "migrants", réguliers ou non. 

"Absolument", "A tout prix".

Les médiats à la botte martèlent : "Arrêtons les fantasmes : la France a toujours (sic) été un pays d'immigration".

"Manu" lui-même, avant d'accéder à la présidence de la République en 2017, déplorait publiquement que la France, à cause de son chômage élevé, ne soit pas davantage un pays choisi par les candidats au statut de réfugié. A cette occasion, il qualifiait de "héros" (sic) ces demandeurs d'asile.

Il est douteux qu'il ait changé d'avis.

LCI (La Chaîne Info) s'applique à donner la chair de poule aux convulsionnaires de l'antiracisme avec ce titre dans sa bande passante : "Immigration : Macron vire-t-il à droite ?".

Le dyptique "fermeté" - "humanité"

Tout en rappelant son attachement au droit d'asile, Manu concède que celui-ci est parfois détourné. Quelle audace !

Manu a désigné depuis longtemps son adversaire : le Rassemblement National. Et il a dû encaisser cette nouvelle alarmante : plus de 60% de la population résidant en France est hostile à davantage de flux migratoires venant d'Afrique et d'Asie (Moyen-Orient inclus). De quoi désespérer les salles de rédaction d'Arte et de Télérama. 

L'un des "trucs" pour illusionner le public sur l'immigration consiste à jouer sur les notions de fermeté et d'humanité.

Au public en général qui constate le changement de populations dans le paysage, on annonce qu'on va agir avec plus de "fermeté".

Aux autorités morales, aux églises, aux loges, aux ONG, à la CIMADE et au CCFD, on assure que la Vrônce, pays des Droidloms et métropole de la Franfoconnerie, continuera à être irréprochable quant l'"humanité" qui inspirera toujours sa politique migratoire.

On notera le rôle néfaste joué par le syndicat CFDT dans ces polémiques. Il y a 22 ans, Nicole Notat, secrétaire générale de ce syndicat, adjurait le gouvernement Juppé de ne pas tenir compte d'un rapport rédigé par un député RPR et une député UDF nommée Sauvagot (?) réclamant plus de fermeté et moins de laxisme (rebaptisé "humanité"). En 2019, c'est son successeur, Laurent Berger, à la réputation de modération et d'attitude constructive qui monte au créneau contre les annonces de Manu.

Le leurre de la répartition des "migrants"

Ne nous racontons pas d'histoires : dans un espace de : 1°) libre circulation des personnes et de 2°) non discrimination, la répartition de "migrants" entre Etats européens est un leurre. Une fois admis en Europe, ils finiront par aller et s'établir où ils voudront.

Or, dans le même temps où Manu "sème le trouble dans sa majorité" (Une du Figaro du 19/09/2019) avec ses propos sur l'immigration, il rencontre le président du Conseil italien Giuseppe Conte avec lequel il réclame de l'UE qu'elle instaure des quotas de répartition automatique des "migrants" entre pays de l'UE. Avec sanctions financières à l'égard des Etats qui refuseraient cette répartition.

Ce qui signifie que les Etats européens ont le droit de discuter du nombre de "migrants" qui passeront dans un premier temps par leur territoire  MAIS en aucun cas de la question de savoir s'il est opportun ou non d'admettre ces "migrants" sur le sol européen. 

Ce qui va doper l'europhobie et l'euroscepticisme puisque dans l'Europe de Macron et de ses amis, on n'a pas le droit de refuser de se laisser envahir : la politique migratoire est laissée aux "migrants", à leurs passeurs et aux O.N.G. 

Aux Etats de "travailler l'opinion" pour qu'elle se résigne à toujours davantage de flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe, avec l'aide de Télérama, de France Culture, d'Arte et des autorités morales.

La répartition (forcément provisoire) des "migrants" entre Etats participe de ce travail de l'opinion : le nombre d'admis apparaît très restreint, voire mesquin, pour qui ne sait pas faire d'additions.

 

samedi 16 août 2014

Arte : un canal de mierda

Cet article est dédié à William Irigoyen, journaliste d'Arte
et enfant d'Euzkadi à la sensibilité olfacto-politique très
affinée (1), et à l'engagement sans failles en faveur de
l'hyper-correction politique et historique (2).



L'édition en français de 19h45 d'Arte Journal est présentée
le jeudi 19 juin MMXIV par Leïla Kaddour Boudadi; cette
présentatrice d'Arte , diplômée de Lettres Classiques s'est
illustrée en traitant Silvio Berlusconi de "Néron de l'Italie
moderne" (sic). C'est ce qui s'appelle avoir un transport
d'histoire romaine au cerveau. Un transport haineux.
Un homme d'Etat dont Arte fait un de ses Grands Satans
ne peut pas être mauvais.




Mais le grand évènement de la journée est l'accession au
trone d'Espagne du roi Felipe VI de Borbon y Borbon.
Arte Journal le couvre à sa façon : très engagée en faveur
des héritiers des Rouges de la Guerre Civile espagnole de
1936-1939. Les directeurs de conscience d'Arte n'ont pas
digéré le compromis passé après la disparition de Franco
entre les vainqueurs et les vaincus de 1939. Pour Arte,
il y a toujours des bons et des mauvais. Les mauvais
sont les franquistes et ceux à qui la victoire franquiste
de 1939 a permis, même à des décennies de distance,
de prendre la place des Rouges. Les Rouges sont les
bons, même terroristes, même auteurs d'exactions
et de provocations : ne sont-ils pas historiquement dans
le même camp que la coalition anti-hitlérienne de 1933-
1945 ? Pour Arte, c'est le critère déterminant. Arte, c'est
la chaîne de la Mémouare, la chaîne du shoacentrisme.
C'est une chaîne qui n'a de franco-allemand que le
financement, mais dont le coeur est ailleurs, notamment
à Yad Vashem.


Arte Journal marque l'intronisation de Felipe VI en nous
promenant dans Madrid pour nous y présenter des
adversaires de la monarchie, des héritiers des Rouges de
la Guerra Civil 1936-1939. Certains exigent que l'électorat
soit consulté par referendum pour rétablir une République.
D'autres exhalent leur haine recuite des non-républicains.

Arte Journal donne ainsi la parole à un républicain de......
103 ans, ancien combattant de la Guerra Civil qui exhibe
devant les caméras d'Arte ses varices pour essayer de
nous montrer la malfaisance des franquistes qui l'auraient
blessé à une jambe. Les méchants ! Chacun sait que les
frères d'armes de ce centenaire (j'ai l'impression que la
méchanceté conserve, et est un facteur de longévité) qui
déterraient les corps des religieuses dans les cimetières
à Barcelone étaient des non-violents incapables de faire
du mal à une mouche.....

Puis Arte Journal donne la parole à un Rouge un peu
plus jeune, un "républicain" qui accuse l'ancien roi
Juan Carlos Ier de s'être "enrichi" personnellement
lors de voyages à l'étranger payés par le contribuable
espagnol. Ce bonhomme porte une accusation absurde
née de son imagination et nourrie par le ressentiment.
Tous les chefs d'Etat, F. Hollande en tête, voyagent à
l'étranger accompagnés de missions économiques
dont le but est de conclure des contrats, de prendre
des commandes en faveur de l'économie du pays
qu'ils représentent. C'est ce qu'a fait Juan Carlos Ier.
Ce que font tous les chefs d'Etat. L'accusation ne
tient pas debout, mais Arte Journal laisse le dernier
mot à ce quidam, sans remise en contexte, sans
contestation.

Ayant satisfait à son "devoir de mémoire" indirectement
nourri par le shoacentrisme de ses directeurs de
conscience, Arte Journal nous emmène plus au Nord,
à Calais. Là, Arte Journal va pouvoir satisfaire à une
autre de ses obsessions : la défense de l'immigration
intercontinentale sud-nord vers l'Europe et la
diabolisation, au nom de l'antiracisme, de toute
attitude de résistance à cette immigration.

Ce jour-là, Arte Journal essaye de nous démontrer
qu'il est non seulement immoral, mais encore inutile
de déplacer les immigrés qui nous font le cadeau de
vouloir vivre parmi nous : ils reviennent toujours,
soutenus par un essaim d'associations et d'activistes
qui veulent imposer leur présence et les coûts
matériels et moraux (3) de leur intégration à tous, à vous,
à moi. Arte Journal ne donne la parole qu'aux militants
associatifs qui tiennent à aider, à retenir les résidents
illégaux en-quête-d'-une-vie-meilleure et dont nous
aurions....besoin. Ces militants des lobbies migratoires
sont généreux avec ce qui n'est pas qu'à eux, donc pas
à eux. Il n'est pas question pour Arte Journal de donner
la parole aux Calaisiens exaspérés de vivre en territoire
occupé par les protégés de la CIMADE, et d'autres
associations malfaisantes. Ce serait "libérer une parole
de haine" (sic). Les directeurs de conscience d'Arte
Journal ne pourraient le supporter.
 
NOTES

(1) William Irigoyen peut bien porter un nom basque,
son odorat a l'acuité, appliquée à la politique, d'un
nez grassois : il a ainsi qualifié de "nauséabonds" :
l'appel du cardinal Glemp à ses "chers frères juifs" à
cesser d'attiser la querelle du Carmel d'Auschwitz;
l'affirmation de Joe Biden, concurrent d'Obama à la
primaire démocrate de 2008, et futur co-listier de ce
dernier, selon laquelle sa mélanodermie (=peau noire)
était le seul atout, médiatiquement exploité, d'Obama;


(2) en 2004, couvrant les commémorations de ce
qu'a été en août 1944 la prétendue "libération de
Paris" (sic), boucherie militairement inutile à
l'initiative des bandes de Rol-Tanguy et de ses
acolytes, William Irigoyen avance que les combats
ont fait....environ 400 morts. C'est-à-dire que sont
deshumanisés les plus de 3 000 morts et blessés,
dont certains intransportables, du côté allemand.
La prétendue "libération de Paris" de 1944, c'est
d'abord celle d'une rage germanochtone;


(3) lors de la crise sociale de l'hiver 2009 aux Antilles
et plus particulièrement en Guadeloupe, un porte-
parole des agitateurs en France d'Europe, un
médecin guadeloupéen de l'Hôpital Necker expliquait
ainsi la crise : vous nous avez mis en esclavage, vous
nous avez affranchis en 1848, mais....vous en êtes
restés là (sic). Autrement dit, on n'en a jamais fini avec
l'intégration de personnes issues de groupes
tels que les victimes de l'esclavage, les immigrés
illégaux. Bien des générations plus tard, leurs
descendants n'hésiteront pas à réclamer aux vôtres
"encore un effort" pour "réparer" une injustice réelle
ou fantasmée, désignée comme l'origine de leurs
difficultés. Les descendants des immigrés illégaux
d'aujourd'hui ne seront pas gênés de prétendre que
l'intégration de leurs ancêtres en Europe a été baclée
et imparfaite, et qu'ils ont droit à des réparations,
encore et encore. C'est ce que je désigne comme
le coût moral des flux migratoires. Qui pésera sur
les descendants de ceux qui ont vu accueillir leurs
ancêtres et n'ont pas pu s'opposer à cette
colonisation de peuplement.

 

mercredi 5 décembre 2012

Adolfo Kaminsky, le Saint-Thèse d'Arte

Mercredi 5 décembre MMXII.

Arte Journal de 12h50 est présenté par la voix de Leïla Kaddour Boudadi.

La page politique de cette édition est notamment consacrée aux espoirs d'Arte de voir enfin interdire le NPD, le parti national-démocrate (1) d'Allemagne, fondé en 1964, représenté fin 2012 dans deux diètes de Länder. Le parti est diffamé par Arte qui le qualifie de"néo-nazi" (2). Tout parti qui serait reconnu comme "néo-nazi" par la Justice serait immédiatement dissous et sa reconstitution interdite. Les directeurs de conscience d'Arte Journal militent pour l'interdiction du NPD et donnent à ce parti, à l'avance, l'étiquette qu'ils espèrent voir la Justice lui attribuer (3). Je souhaite l'échec de cette procédure dont l'aboutissement souhaité par Arte entrainerait de nouvelles restrictions aux libertés d'association, d'opinion et d'expression. Un des jeunes militants du NPD filmé par Arte Journal porte un tee-shirt représentant Rudolf Hess. J'ai pour ma part, en son temps, adhéré à une association de fait "Liberté pour Rudolf Hess" (4) qui revendiquait la libération de ce dernier, incarcéré à la prison de Berlin Spandau, où il semble avoir été assassiné en août 1987. Ceci dit, je ne partage pas les idées du NPD sur la Nation et l'Europe. Pas plus que celles du FN ou des groupes "souverainistes" français. J'estime que les Etats-nations d'Europe sont devenus des Etats plurinationaux, qu'il n'est plus possible d'être "Français -ou Allemand, ou Italien, ou Britannique d'abord, ou seulement" et que le mieux qui puisse nous arriver serait l'émergence d'une Europe fédérale de régions.

Les stato-nationalistes des différents Etats d'Europe se trompent.

Arte Journal, médiat (5) laïque et même parfois anti-religieux, s'est trouvé un saint patron, ou un saint-thèse si l'on préfère : Saint Adolphe ..... Kaminsky. Ce personnage béatifié par la page culturelle d'Arte Journal représente en effet tout ce que vénèrent (pour ne pas dire : adorent) les directeurs de conscience d'Arte : un acteur anti-nazi de la Seconde Guerre Mondiale, qui a failli être victime de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah, et des luttes pour arracher aux Etats européens leurs dernières colonies, un sympathisant parfois actif des communistes vietnamiens contre la France puis les Etats-Unis.   Né en 1925 en Argentine de parents Juifs russes, Saint Adolphe arrive avec sa famille en France d'Europe en 1932. Il y "résiste" aux "nazis" en fabriquant de faux papiers pour des Juifs (on n'est jamais mieux servi que par soi-même), passe quelque mois au camp de Drancy dont il sort grâce à l'intervention d'un Consul d'Argentine (il pourrait remercier les prédecesseurs de Juan Peron d'avoir conservé de bonnes relations avec le Reich allemand national-socialiste, sans lesquelles le régime "fasciste" de Buenos-Aires n'aurait pas pu intervenir en faveur du jeune judéo-argentin). Puis ce saint homme qu'on appelle Adolfo Kaminsky s'oppose à la politique française en Indochine, vient en aide à certains fondateurs de l'Etat d'Israël, porte les valises du FLN algérien (6), intègre le groupe Curiel, milite contre l'intervention américaine au Vietnam et en faveur du Vietcong, assistant les soldats américains déserteurs. Adolfo Kaminsky représente la synthèse de la sainteté selon Arte Journal. Si je devais choisir un inspirateur parmi des personnes d'origine russe et hébraïque, me permettrait-on de lui préférer Moshe et Yehudi Menuhin ?


 "Bon, Lallau vous raconte que j'incarne la synthèse des préfèrences d'Arte Journal, mais j'espère qu'en attendant, je ne vous "barbe" pas. J'ai mené une vie de faussaire, O.K., mais faudrait pas croire : ma barbe actuellle, ben, elle est vraie, parole d'Adolfo !"
                                                              


N O T E S

(1) "national-démocrate" était aussi le nom du parti du président Hosni Moubarak avannt sa chute en 2011;

(2) le terme néo-nazi n'a aucun sens, ou plutôt il n'a que le sens que ceux qui l'emploient décident de lui attribuer : depuis 1945 et la dissolution du parti national-socialiste (= nazi) par les Alliés, la "marque" nazie n'est plus déposée ni protégée. On peut à loisir dénoncer comme "nazi' ou "néo-nazi" toute personne ou tout groupe que l'on veut diaboliser ou auquel on veut nuire. Ca ne mange pas de pain, comme on dit. Et en plus, ça "marche" la plupart du temps. Il y a aussi des gens ou des groupes qui se qualifient eux-mêmes de "nazis" ou de "néo-nazis", par provocation, pour jouer à se faire plaisir la plupart du temps bien qu'ils le paient souvent très cher par l'opposition à leur égard qu'ils suscitent, parfois pour faire peur. Et pourtant, dans bien des cas, les vrais nationaux-socialistes (= nazis) d'avant 1945 les auraient volontiers placés dans des établissements de réeducation pour associaux. Il y a un signe qui ne trompe pas : les prétendus "néo-nazis" d'aujourd"hui s'habillent, se coupent les cheveux et se donnent l'apparence des "nazis" tels qu'ils apparaissent dans des productions de Hollywood réalisées par des cinéastes américains réfugiés en Amérique avant ou pendant la guerre de 1939-1945, venant d'Europe centrale et orientale, parfois d'origine juive. Les "néo-nazis" d'aujourd'hui prennent leurs références dans les caricatures de "nazis" créés par des anti-nazis. On les voit ainsi arborant souvent des crânes rasés qui n'avaient absolument pas court dans la Wehrmacht ou la Waffen SS où la mode était plutôt à la coupe dégagée sur les côtés avec plus de volume sur le dessus, pour ne pas parler de la Kriegsmarine au sein de laquelle on portait volontiers la barbe; Arte nous enfume, veut obtenir l'intediction du NPD pour ensuite pouvoir dénoncer la présence d'anciens du NPD dans d'autres organisations, existantes ou à fonder;

(3) un authentique parti nazi ou néo-nazi n'aurait pas pu perdurer en Allemagne depuis 1964. L'impeccable militant anti-nazi Willy Brandt, ministre des Affaires Etrangères de la République Fédérale d'Allemagne de 1966 à 1969 avant d'en devenir le Chancelier, déclarait en 1969 dans un entretien avec un journal américain que le NPD s'apparentait au parti de l'ancien gouverneur (démocrate) d'Alabama, George Wallace, qui fut candidat aux élections présidentielles américaines de 1968 pour l'American Independent Party; d'autres le comparaient au mouvement Poujade en France sous la IVe République. Une partie des adhérents du NPD sont des agents infiltrés par un bureau de l'Office Fédéral pour la Protection de la Constitution, et une partie de ses fonds provenaient en 2003 ou 2004 de l'Etat;

(4) Allemands et Britanniques avaient pu constituer des associations de droit : "Hilfsgemeinschaft Freiheit für Rudolf Hess" et "Liberty for Rudolf Hess"; Rudolf Hess, Allemand né en Egypte, a quitté l'Allemagne pour la Grande Bretagne en mai 1941. Etait-il en mission ? Avait-il perdu la raison comme on l'a laissé entendre en Allemagne à l'époque dans les milieux dirigeants après qu'il était été arrêté en Ecosse ?
S'il était en mission, quel était le contenu de cette mission ? Le dossier britannique concernant Rudolf Hess devait demeurer secret jusqu'en ...2017. Après le mort de Hess, à trente ans de cette date, il a été décidé de la reporter à ...2047. Je me suis intéressé au sort de Hess à l'occasion d'une promenade dans les rues de Fribourg-en-Brisgau (pays de Bade) entre la Hauptbanhof (gare) et la Cathédrale : une colonne portait une affiche noire et blanche réclamant la libération de Hess, ce qui a attiré mon attention; quelques pas plus loin, j'ai vu un adolescent, portant les cheveux longs comme c'était la mode, rentrer sa motocyclette dans le couloir de sa maison; sa motocyclette portait deux auto-collants : "Amis, go home", c'est-à-dire "Américains, rentrez chez vous" et "Freiheit für Angela Davis". Angela Davis était une militante communiste afro-américaine "contre la Guerre du Vietnam", emprisonnée en Californie. Qui pourrait-être "pour" une guerre ? Pour ce qui est de cette guerre, je me disais qu'à l'âge que j'avais, si j'avais été Américain, j'aurais probablement été envoyé au Vietnam avec le risque de me faire blesser ou tuer par les gens que soutenait Angela Davis. D'un côté, il y avait des volontaires : les amis d'Angela Davis, par idéologie, et de l'autre de jeunes soldats qui n'étaient là que parce qu'ils étaient Américains et appartenaient à une certaine tranche d'âge dans un pays où le service militaire était obligatoire; que le jeune motocycliste de Fribourg-en-Brisgau se souciât d'Angela Davis plutôt que de Rudolf Hess (qui avait peut-être essayé d'arrêter la guerre en 1941) me contrariait; je me suis dit que je devais faire le choix contraire, à sa place en quelque sorte;

(5) graphie utilisée par solidarité avec le professeur Bernard Notin, cible en 1990 de la Milice Zélote de la Pensée et des Convulsionnaires de la Mémouare;

(6) Arte Journal qualifie les gens du FLN d'...."indépendantistes algériens"; pendant la Guerre d'Algérie (qu'on appelait déjà la Guerre d'Algérie pendant qu'elle se déroulait, contrairement à ce qu'on dit maintenant), ces gens étaient désignés comme les fellaghas (= coupeurs de routes, pillards), les rebelles, parfois les nationalistes algériens (étiquette plutôt accolée au mouvement MNA de Messali Hadj qu'au FLN), jamais d'"indépendantistes". Ce vocable a été forgé par les médiats au milieu des années 1980 pour désigner ceux des Kanaks de Nouvelle-Calédonie qui voulaient faire sécession. Je n'étais pas "indépendantiste", mais je souhaitais l'indépendance de l'Algérie, non par sympathie pour le mouvement algérien de libération nationale, mais pour ne pas avoir 9 millions de Musulmans Algériens comme concitoyens : les médiats d'alors qui donnaient un large écho aux réglements de comptes sanglants entre Algériens du FLN et du MNA (Messali Hadj) en France d'Europe, ne craignaient pas de donner des expatriés algériens au nord de la Méditerrannée une image qui n'incitait pas à souhaiter en avoir des millions comme concitoyens; on croyait d'ailleurs que l'indépendance de l'Algérie amènerait de nombreux Algériens de la France d'Europe à regagner leur pays, la paix venue. C'est tout le contraire qui s'est passé : près d'1 million d'Européens d'Algérie (pour la plupart d'origine espagnole, italienne ou française) ont dû quitter l'Algérie indépendante et des milliers, puis des dizaines de milliers d'Algériens, et davantage encore par la suite, les ont suivis et ont abandonné leur pays ayant accédé à l'indépendance. Vu de la France d'Europe, l'indépendance de l'Algérie marquait une fin, la clôture d'une séquence d'Histoire, vu d'Algérie, elle marquait un début, un nouveau rapport de forces. D'où des malentendus qui ont toujours cours.

mercredi 3 octobre 2012

Arte, ou les salauds

Jean-Paul Sartre passe pour avoir élevé, si on peut dire, le salaud, au niveau d'une catégorie philosophique. En regardant Arte Journal, il m'arrive de constater que les pires salauds du paysage médiatique européen sont à la rédaction de cette émission.

Mardi 2 octobre 2012, 19h45. L'édition vespérale d'Arte Desinfo, pardon Arte Journal, est présentée par Méline Freda qui, malgré son minois de Pékinoise, passe pour être Belge.

L'agenda (1), au sens anglais du terme, des directeurs de conscience d'Arte Journal est clairement situé entre "la gauche de la gauche" et "l'ultra-gauche". Pourquoi pas ? Ce pourrait être légitime si cette chaîne à financement, mais à financement seulement, franco-allemand, ne passait pas pour être autre chose : une chaîne culturelle franco-allemande et européenne. Le public à l'attention superficielle en est resté là.


Le choix du commerçant suédois IKEA de ne pas faire figurer de femmes dans son catalogue diffusé en Arabie Saoudite est dénoncé par Arte Journal comme un "effet pervers du capitalisme", un pacte avec "le diable" (merci pour les dirigeants saoudiens, identifiés par les directeurs de conscience d'Arte Journal à Satan ! N'y aurait-il pas là comme de l'islamophobie, attitude qu'Arte est si prompte à déceler et à dénoncer chez les Européens de souche ?). Heureusement, les Suédois ont une "autorité morale" venue de loin pour les inciter à la repentance : la ministre suédoise de l'égalité de je-ne-sais-pas-quoi, une Afro-suédoise dénommée Nyamko Sambuni, et à qui Arte Journal donne la parole pour fustiger l'industriel et commerçant IKEA. Et IKEA de tenter de se défendre en affirmant avoir des "valeurs" comme je-ne-sais-plus-quoi : les droidloms ou l'égalité des sexes ou je ne sais quoi de ce genre. Comme si c'était son rôle !


C'est une sida mental contagieux qui me semble venir de France où tout doit être "de la République" : l'école de la République, la police républicaine, la loi de la République, les faleurs de la répuplique etc...


Mais le "clou" de cette émission d'Arte Journal du 2 octobre au soir se trouvait dans sa page dite culturelle.


On y présentait une merde, pardon : "une performance (sic) (2) autour du colonialisme" du sud-africain anglophone et leucoderme (3) Brett Bailey. Le titre de la séquence sur Arte Journal était "Au coeur des ténèbres". Et la séquence confiée à une journaliste dénommée Sandra Luvina (ou Louvina). Ce spectacle est donné à Berlin.et doit y être connu sous l'appellation d'"Exibit B" (6) ou quelque chose comme ça.

Un des points centraux de l'agenda (1) politique des directeurs de conscience d'Arte Journal est de retourner l'opinion publique européenne en faveur des réfugiés, des résidents illégaux dits "sans papiers" et en général des immigrés issus des flux migratoires sud-nord, pour que ceux-ci soient non seulement tolérés, mais que leur présence soit même souhaitée. Pour arriver à cette fin, quoi de mieux que de culpabiliser le public en établissant, à travers la merde, pardon : le spectacle, de Brett Bailey, un lien entre le regard que les Européens du 19e et du début du 20e siècle portaient sur les Africains ou Asiatiques exhibés en Europe à des fins de divertissement et celui que les Européens d'aujourd'hui portent sur les réfugiés (il est immoral et interdit de s'interroger pour distinguer vrai et faux réfugié, réfugié politique, économique ou sexuel : ne sommes-nous pas tous des lesbiens algériens ?).

Cette séquence d'Arte Journal sur la merde, pardon le spectacle, de Brett Bailey, est l'occasion de fustiger "la politique coloniale allemande" (4) et son lot d'horreurs". Pensez : c'est dans des camps de l'actuelle Namibie qu'un nommé Fischer (prénom inaudible : Gen, ou James ?) aurait conçu ses théories raciales que les nazis auraient ensuite reprises. Brrr, ça donne froid dans le dos, non ? On nous montre un acteur nommé Marcellinus Swartbooi, dont la mélanodermie (3) est renforcée par une couche de cirage pour faire plus vrai, qui vient nous dire qu'il ne vient pas chercher la confrontation (ouf !) mais aider à un travail de mémoire (j'ai déjà entendu ça ailleurs). Cette "terrible et magnifique performance" (1), Arte Journal dixit, est l'occasion pour de "jeunes artistes berlinois" (sic) de faire leurs preuves. L'un d'eux, qui répond au nom de Collivan Nso (un  nom bien brandebourgeois !), un Africain devenu Allemand et qui a été réfugié avant de s'"intégrer" (?) en Allemagne, interprète un jeune demandeur d'asile africain mort dans une opération de refoulement, de rapatriement forcé (5).

Arte Journal décerne ses félicitations à Brett Bailey : la public va être culpabilisé et les résistances à la poursuite et l'amplification des flux migratoires sud-nord en seront entravées. Il y aurait un parallèle entre, je cite, "l'acceptation par NOS aïeux des outrances coloniales" et "NOTRE passivité face au traitement INFLIGE aux réfugiés". Et Brett Bailey de fantasmer tout éveillé devant la caméra d'Arte Journal : le regard de ses acteurs africains mélanodermes sur les spectateurs de sa merde, pardon : de sa pièce, est le même que celui que croisaient déjà il y a un plus d'un siècle les spectateurs européens venus voir les "indigènes" exhibés dans des cabinets de curiosité ou des cirques. Si après ça, vous n'allez pas pétitionner pour des sans papiers, des réparations à verser aux anciens pays colonisés, si vous n'ouvrez pas toutes grandes les frontières de l'Europe, vous allez désespérer les directeurs de conscience d'Arte Journal.


N O T E S

(1) le mot "agenda" en anglais signifie "programme", "ordre du jour"; il est parfois, par imitation de l'anglais, employé dans ce sens dans d'autres langues;

(2) il s'agit d'un mot anglais dit "faux ami" : en anglais, un spectacle est une "performance" aussi bien qu'un "show";

(3) un leucoderme est un blanc; un mélanoderme est un noir;

(4) c'est bien la peine que les vainqueurs de la Première Guerre Mondiale aient déclaré l'Allemagne "indigne" (sic) d'avoir des colonies, pour se les partager; quatre-vingt-dix ans plus tard, une chaîne dite franco-allemande trouve encore le moyen d'essayer de dénoncer la politique coloniale allemande qui ne devait pas être fondamentalement meilleure ou pire que celle des Etats qui se sont partagé les dépouilles de l'Empire;

(5) le souvenir que j'ai du rapatriement forcé par avion d'un résident illégal dans les années 1980 est celui d'un ressortissant d'un des deux Congos qui a frappé un policier de la Police des Frontières française au point de lui faire perdre un oeil, et ceci dans l'indifférence quasi générale. Le rapatriement n'a pu avoir lieu. Et c'est ce fou furieux qui était l'objet de l'apitoiement médiatique général.

(6) en novembre 2014, la merde, pardon le spectacle Exhibit B a été .... exhibée dans le 4e arrondissement de Paris où elle a été notoirement défendue par le maire local Christophe Girard.

dimanche 5 août 2012

L'assassinat d'Adenauer / Der Mord an K. Adenauer

La semaine dernière, la chaîne Arte (qui n'a de franco-allemand que le financement, mais dont le coeur est bien ailleurs) consacrait une émission du soir à Konrad Adenauer (1876-1967), premier Chancelier de  la République fédérale d'Allemagne (1949-1963), leader de la CDU (Union Chrétienne-Démocrate).

Konrad Adenauer y a été salement assassiné. Il a été dépeint comme un homme fragile, retors, cynique et mesquin.

Selon Arte, le gouvernement d'Adenauer est à jamais (sic) entaché (re-sic) pour avoir compté parmi ses membres, sur l'insistance d'Adenauer lui-même, le Dr Hans Globke (1), secrétaire d'Etat à la Chancellerie, et ancien commentateur des lois de Nuremberg instituant une sorte de statut des Juifs en Allemagne (2).  Arte pose qu'Adenauer a nommé Globke contre l'avis de Blankenhorn (3) et qu'il l'a même nommé en raison de ce passé : ainsi fragilisé, Globke ne pourrait prendre le risque de se montrer déloyal envers le Chancelier.

On savait que l'Union Chrétienne-Sociale en Bavière, la CSU, était un des satans d'Arte. Dans cette émission assassine et désinformatrice, Arte attribue à Adenauer une aversion envers Franz Josef Strauss,
"ambitieux" (sic), "brutal" (re-sic) (4). Adenauer s'engage à ne jamais nommer Strauss ministre de la Défense pour, finalement, lui confier ce ministère et in fine organiser son départ du gouvernement six ans plus tard avec avant tout le souci de ne pas laisser Strauss l'entraîner dans sa chute.

Arte se livre à une désinformation massive et grossière à propos des prisonniers de guerre allemands dont Adenauer est allé solliciter avec succès, malgré bien des difficultés, la libération en U.R.S.S. en septembre 1955 (5) : il se serait agi de criminels de guerre (sic). C'est faux, archi-faux, grossier et ridicule. Il s'agissait de soldats capturés par les Soviétiques qui les avaient traités durant dix ans dans des conditions engendrant une mortalité massive.

A plusieurs reprises, Arte blâme Adenauer pour n'avoir pas été tendre avec ses adversaires politiques au cours de campagnes électorales, et notamment pour avoir, à l'occasion, accusé le SPD d'être à la solde de Moscou (6).

Arte évoque le crépuscule du gouvernement Adenauer après les élections de 1961, son départ planifié de la Chancellerie en octobre 1963 (7). Rappelant à ses télespectateurs que sa création est la lointaine conséquence d'une des dispositions du traité franco-allemand du 22 janvier 1963, Arte évoque ce traité dans des termes trompeurs, lui attribuant une importance et un sens qu'il n'a jamais eu (8).


N O T E S

(1) la propagande communiste qui désignait les dirigeants de Bonn comme une bande de "revanchards" avait organisé un procès par contumance de Globke en zone soviétique d'occupation (la prétendue République Démocratique Allemande); j'en avais entendu parler mais mon étonnement portait surtout sur le fait que près de vingt ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, on nous parle encore de ce qu'on désignait comme des crimes du nazisme et de ce qu'on n'appelait pas encore la Shoah; la question de savoir si les accusations portées contre Globke étaient avérées ou non ne se posait pas vraiment; je ne pouvais pas seulement imaginer l'invention à venir de la Mémouare et du shoacentrisme;

(2) Maurice Duverger (°1917), professeur de Droit à Paris après la Seconde Guerre Mondiale, commenta dans la première partie des années 1940, le Statut des Juifs promulgué sous l'Etat Français (1940-1944); cela ne l'empêcha pas de faire une brillante carrière au Monde, à L'Express, au Nouvel Observateur; il s'y faisait le défenseur du régime présidentiel, de la T.V.A., du mode de scrutin majoritaire, de l'union des gauches, du neutralisme en politique étrangère;

(3) Blankenhorn figure dans les romans de Roger Peyrefitte (Les Ambassades, La Fin des Ambassades) sous le pseudonyme de Rudolf Schwartz; il fut ambassadeur dans différents pays après la création de la RFA, et notamment en France; selon les ouvrages de Roger Peyrefitte, il renoua alors les liens entre l'Ambassade d'Allemagne et une partie de la société parisienne qui existaient du temps de son prédecesseur Otto Abetz;

(4) Franz Jozef Strauss était un anticommuniste sincère et conséquent; il était toutefois plus prudent que son image médiatique le laissait penser. Les directeurs de conscience d'Arte ne peuvent sans doute pas lui pardonner d'avoir, au début des années 1970, souhaité que "la gauche ferme sa gueule jusqu'à la fin du siècle". Arte a l'Union Chrétienne-Sociale en Bavière (CSU) en aversion : elle n'est presque jamais désignée sous son nom à l'antenne et un des ses leaders de la dernière décennie, Edmund Stoiber, fut qualifié par la voix de William Irigoyen, sur Arte d'"ultra-conservateur", étiquette qu'il partage sur la même chaîne avec le président iranien Ahmadinedjad;

(5) ce voyage à risques fut un grand succès, Paris Match qui le couvrit, nota que le catholique Adenauer s'était rendu dans l'église Saint-Louis des Français, le seul lieu de culte catholique ouvert à Moscou; il publia une photographie d'Adenauer dans cette église; ce ne sont pas des "criminels de guerre" qu'Adenauer est allé chercher en Union Soviétique mais des survivants d'une captivité criminelle.

 Autre erreur factuelle d'Arte relative à un évènement du milieu des années 1950 : l'accession de la R.F.A. à l'Alliance Atlantique dont Arte prétend faussement qu'elle entraîna le départ des forces d'occupation (USA, UK, France, Belgique, Pays-Bas); ce n'est pas vrai : le statut de ces forces changea : de troupes d'occupation, elles devinrent troupes alliées stationnées en Allemagne; le retrait de la France de l'O.T.A.N. en 1967, obligea Paris et Bonn a conclure un accord aux termes duquel les Forces Françaises en Allemagne ne redevenaient pas troupes d'occupation; il fut notamment stipulé que le drapeau allemand devait être hissé aux côtés du drapeau français dans toutes les installations des Forces Françaises en Allemagne après 1967;

(6) le chef du SPD, Kurt Schumacher, qualifiait Adenauer  de "Chancelier des Alliés", comprendre : des Américains, des Britanniques, des Français; il était dans l'ordre des choses qu'Adenauer répliquât en accusant le SPD, qui entendait ménager l'U.R.S.S. pour préserver la possibilité d'une réunification plus rapide, d'être à la solde de Moscou, si toutefois cette expression qu'Arte prête à Adenauer fut bien employée par celui-ci;

(7) Adenauer aurait préféré que son successeur fut un certain Eugen Gerstenmaier (CDU), président du Bundestag de 1954 à 1969, prédicateur de l'Eglise Evangélique en Allemagne, à la flatteuse réputation de "résistant" au nazisme et de victime de celui-ci (réputation largement usurpée en ce qui concerne le statut de victime). Parmi les personnalités de la CDU des dernières années du gouvernement Adenauer, le premier Gerhard Schröder (à ne pas confondre avec son homonyme SPD qui fut ministre-président de Basse-Saxe, et Chancelier fédéral de 1998 à 2005), ministre des Affaires Etrangères, se montrait peu enclin à exercer une pression sur Adenauer pour obtenir son retrait de la Chancellerie; il fut plus tard ministre de la Défense (1966-1969) et candidat malchanceux à la présidence de la République fédérale en 1969;

(8) le traité franco-allemand du 22 janvier 1963 n'est que l'application à la seule France et à la seule Allemagne des conceptions institutionnelles de De Gaulle en matière européenne : avant ce traité, dès le tout début des années 1960, De Gaulle avait vainement essayé de remplacer, ou d'encadrer les institutions en place (C.E.C.A., Euratom, C.E.E.) en leur retirant tout caractère supranational; le traité franco-allemand oblige seulement ses signataires à se réunir périodiquement pour essayer de coopérer; Paul-Henry Spaak notait finement qu'il n'y a pas lieu de s'obliger par traité à se rencontrer. Le traité franco-allemand de 1963 a eu un effet positif en politique intérieure française : il a empêché qu'on puisse à l'avenir se référer à De Gaulle pour revenir aux relations d'antagonisme franco-allemand; sans ce traité, Alain Juppé aurait eu, en 1989-90, alors qu'il dirigeait le parti gaulliste RPR, plus de mal à "calmer" Michel Debré, opposant à la réunification de l'Allemagne.

lundi 26 mars 2012

Arte Desinfo (nouvelle série) n°4 : karambolage entre propagande et Histoire

La chaîne Arte diffuse une émission hebdomadaire appelée Karambolage et qui semble avoir pour objectif de rappeler au public allemand et au public français, si tant est que ces catégories subsistent, combien ils sont étrangers l'un à l'autre. Ce n'était sans doute pas l'intention des signataires du traité du 22 janvier 1963 qui est à l'origine, lointaine, de la création de la chaîne, mais c'est ainsi.

Dimanche 25 mars 2012, au lieu de commémorer la signature des traités de Rome qui ont créé le Marché Commun et l'Euratom 55 ans auparavant, Arte commémore par le biais de Karambolage (émission de Claire Doutriaux) la signature des Accords d'Evian en MCMLXII entre le gouvernement français (Premier ministre : Georges Pompidou) et l'"organisation extérieure de la rébellion" algérienne.

Madame Doutriaux reconnaît que la Guerre d'Algérie fut "effroyable", et arrange l'Histoire à la façon des directeurs de conscience d'Arte. Les Accords d'Evian sont réduits à ceci :  "la France accepte enfin (sic) de renoncer à sa colonie". C'est plus que réducteur. L'Algérie n'était plus une colonie mais un ensemble de départements français depuis une quinzaine d'années, d'une part, les Accords d'Evian comportaient des stipulations donnant un statut aux Européens d'Algérie, leur octroyant des garanties civiles et politiques, y compris au niveau de leur représentation dans les conseils municipaux des grandes villes, garantissaient la libre circulation entre la France et le nouvel Etat algérien.

Il y avait environ 1 million d'Européens en Algérie, et 9 millions d'Arabo-Berbéro-Musulmans. La partie algérienne signataire des Accords d'Evian ne souhaitait pas le maintien en Algérie de la communauté européenne, et escomptait qu'il n'en resterait qu'environ 150 000 (soit 15%), tandis que la partie française comptait sur le maintien d'environ un demi-million (soit 50%). Il en est finalement resté ... 45 000 !

Officiellement, les Accords d'Evian garantissaient la possibilité du maintien du million d'Européens qui se trouvaient en Algérie. L'exode des Européens d'Algérie vers la France d'Europe a vidé les Accords d'Evian de leur substance et dégagé la partie algérienne (qui souhaitait et prévoyait cet exode bien que plus étalé dans le temps et de moindre ampleur) de ses obligations. La libre circulation entre les deux pays s'est faite dans un seul sens : de l'Algérie nouvelle vers la France d'Europe : exode des Européens d'Algérie, puis immigration massive et continue d'Algériens. Cette circonstance pèse sur la perception de l'immigration maghrébine, et de l'immigration sud-nord en général par le public originaire de la France d'Europe : l'électorat a consenti à l'indépendance de l'Algérie pour ne pas avoir la charge de 9 millions d'Arabo-Berbéro-Musulmans comme concitoyens. Et voilà que la France d'Europe se trouve devoir intéger 1 million d'Européens d'Algérie incités à quitter l'Algérie, y compris par les nouvelles autorités algériennes, puis des centaines de milliers (en attendant plus) d'Algériens. Comme on dit dans les "banlieues" : "ça fout la haine".
Pour de mauvaises raisons de politique étrangère, le gouvernement français n'a pas voulu dénoncer les clauses de libre circulation entre la France et l'Algérie, qui ne fonctionnaient plus que dans le sens sud-nord.


Pour alléger le poids de l'immigration algérienne, très mal ressentie par la population de France d'Europe en raison des circonstances ayant entouré la guerre, puis l'indépendance de l'Algérie, le gouvernement de Georges Pompidou a ouvert la France à l'immigration portugaise (le Portugal est alors un pays très isolé : en raison de son régime politique et plus encore en raison de son refus d'envisager à court terme l'indépendance de ses territoires ultra-marins). Un emploi pris par un Portugais en France, c'est un emploi de moins disponible pour l'immigration algérienne. Ne comptez pas sur Karambolage ni sur Arte en général pour vous le dire. 

In fine, l'émission de Claire Doutriaux (Karambolage) donne le témoignage d'un écrivain algérien, adolescent au moment des évènements, un dénommé Boualem Sandal, lauréat d'un prix littéraire des libraires allemands. Karambolage nous annonce qu'il s'agit d'un "grand monsieur". Extérieurement, on voit que Boualem Sandal a adopté la queue de cheval de Karl Lagerfeld. Dans le cours de son témoignage, on comprend pourquoi Arte le qualifie de "grand monsieur" : son père avait rejoint le FLN (l'organisation qui luttait par les armes et les attentats pour une Algérie indépendante, dirigée par sa majorité arabo-berbéro-musulmane). Sa maman, effrayée par les violences qui ont marqué la période séparant la signature des Accords d'Evian de l'indépendance le 5 juillet MCMLXII, est venue à l'aide d'une certaine Odette, Française d'Algérie et de ses enfants, qu'elle a accueillis chez elle en attendant le départ d'Odette et des siens pour la France d'Europe. Karambolage nous révèle la position politique du père de Boualem Sandal, mais pas celle d'Odette.

jeudi 15 mars 2012

Arte Desinfo (nouvelle série) n°1 : une propagande sournoise

L'édition vespérale du 14 mars MMXII d''Arte Journal, émission de la
chaîne à financement, mais à financement seulement, franco-allemand,
était présentée par la très "classe" Léïla Kaddour Boudadi, qui nous
vient de la Diversité


La chaîne "européenne", qui n'a guère d'"européen" que les
contribuables qui la financent et le "e" de l'acronyme ARTE, se
distingue de ses consoeurs en ignorant l'accident tragique de car
scolaire survenu dans le Valais à des enfants qui retournaient en
Belgique après un séjour de neige en Suisse (sneeuwvakantie), et dont
plus de vingt ont perdu la vie avec leurs accompagnateurs adultes.
Sans doute ces victimes manquaient-elles d'exotisme pour présenter un
intérêt pour la chaîne encultureuse.


Arte Journal parvient à faire campagne pour la "gauche" et pour le
sieur Hollande en allant à la rencontre de "Français" typiques, en
l'occurence deux dames qui s'aiment (elles ont bien raison) : une
Espagnole et une ressortissante française prénommée Stéphanie. Ces
deux dames ont des enfants et revendiquent le droit au mariage et à
l'adoption (faire des enfants soi-même, c'est fatigant, et puis avec
l'adoption, on peut faire davantage dans l'exotisme...). Alors
Stéphanie espère ouvertement la victoire du candidat Hollande qui a
promis d'accorder le droit au mariage entre personnes de même sexe. Si
ça ne s'appelle pas du temps d'antenne mis gratuitement au service de
Hollande, comme peut-on appeler ça ?


Puis Arte se souvient qu'elle est une chaîne, disons
internationaliste. Comme il n'y a plus de Silvio Berlusconi à dénoncer
jour après jour (à propos de tremblements de terre, de noyés à
Lampedusa, de Rroms tristes etc...), on se rabat sur la Hongrie
gouvernée par Viktor Orban; on fait dire à un écrivain hongrois
"inquiet" (sic) que le chemin pris par le pays dont Sissi était reine
le ramène vers le "fascisme" (re-sic) du régime de l'Amiral Horthy.
Ca permet de donner quelques instants la chair de poule aux bobos
qui regardent Arte. Avant d'aller se coucher, il paraît que ça peut
faire du bien.


Tele Arte ment, Tele Arte ment,
En  français comme en allemand.

jeudi 23 février 2012

Beat Beate !

La chasseresse de nazis Beate Klarsfeld, soixante-treize piges au

compteur, épouse de Serge et maman d'Arno s'apprêterait à reprendre

du service (Source : Der Spiegel, semaine du 20 au 26/02/2012).



Le parti Die Linke (les anciens (?) communistes + les amis d'Oskar

Lafontaine) l'aurait sollicitée pour porter ses couleurs lors de

l'élection du prochain chef de l'Etat par le Parlement fédéral. Elle

serait opposée à Joachim Gauck qui a le soutien de tous les autres

partis, qui est un peu plus jeune que Beate. Mais la plus g(l)auque, ce

n'est pas Joachim, c'est Beate. J'espère que les pro-palestiniens

de Die Linke lui feront défequer des lames de rasoir.





Curieuse famille que les Klarsfeld : on est chiraquien enthousiaste à

Paris, sympathisant du Likoud (du temps de Begin) à Jérusalem, et du

parti des assassins à Berlin (le SED, dont Die Linke est aussi

l'héritier, fit construire le sinistre Mur le long duquel des

centaines d'Allemands aspirant la liberté furent abattus).





Ce n'est pas la première fois que Beate Kunzel épouse Klarsfeld porte

les couleurs de l'extrême-gauche : en 1969, depuis la rue de la Boérie

à Paris, elle s'est portée candidate pour le parti communiste ouest-

allemand (interdit en 1956, ré-autorisé en 1968) dans la

circonscription de Waldshut (pays de Bade); il paraît que le

chancelier Kiesinger qu'elle poursuivait de sa haine de pasionaria

[autocensuré pour cause de loi Fabius-Rocard-Gayssot] y était

candidat.


Le Mur de Berlin, la ligne de démarcation, les centaines d'Allemands

abattus, cela n'empêchait pas Beate de concourir pour le parti

communiste rétabli à l'Ouest, frère de celui des assassins à l'Est.


Et pourtant, la prétendue République Démocratique Allemande,

à direction communiste, ne se reconnaissait pas de dettes envers

l'Etat d'Israël si cher aux Klarsfeld. Comment expliquer cette

apparente incohérence ?


Je pense avoir trouvé une des clefs de l'explication dans l'attitude

de Serge Klarsfeld dans l'affaire Klaus Croissant en 1977.

Klarsfeld était opposé à ce que le gouvernement Barre (sous

Giscard) extrade l'avocat de la bande à Baader vers l'Allemagne.

Et pourtant, il ne se reconnaissait pas d'affinités politiques envers

Croissant et ses amis, proches du terrorisme pro-palestinien.

Mais il lui importait avant tout que Paris ne défère pas à la

requête de Bonn pour abaisser cette dernière.


Germanophobie et volonté d'humilier ont pris ponctuellement

le dessus sur l'attitude envers Israël des Klarsfeld.

Klaus Croissant a été extradé vers l'Allemagne sous le

gouvernement d'Helmut Schmidt (ministre de la Justice,

le social-démocrate Hans Joachim Vogel) . Ca ne lui a

pas trop mal réussi : 21 ans plus tard, son propre avocat,

Otto Schily, devenait le ministre de la Justice de G. Schröder.


Beate Kunzel Klarsfeld ne sera jamais Bundespräsidentin.

Je souhaire qu'elle ait à regretter ce retour dans la politique

allemande. Je suppose qu'elle aura les préférences d'une

partie des directeurs de conscience de la ch'haine Arte qui

n'a de franco-allemand que le financement.

vendredi 18 mars 2011

Arte Desinfo : les Chrétiens d'Irak et d'Orient récupérés

21 novembre 2008

Arte (Des)Info du 21 novembre MMVIII à 19h45 était présentée par
William Irigoyen.


Une séquence était consacrée aux persécutions non-étatiques contre les
Chrétiens d'Irak.


C'est un sujet dont Arte (Des)Info a longtemps tardé à informer ses
télespectateurs.

Les médiats faisaient largement état de sortes de progroms anti-
chrétiens au mois d'Octobre, dans la région de Mossoul. Le soir même
où il en était question sur CNN, Arte (Des)Info n'en touchait mot à
son public, mais consacrait une séquence à l'inauguration de la Grande
Mosquée de Dortmund.


Qu'est-ce qui a décidé Arte (Des)Info à nous parler enfin de la
tragédie des Chrétiens d'Irak ?


A défaut de pouvoir répondre à la question "pourquoi", il convient
d'observer "comment" le sujet a été introduit par William Irigoyen. Il
a d'abord appris aux télespectateurs que les ministres régionaux de
l'Intérieur des Länder allemands proposaient de faciliter
l'exfiltration vers leurs territoires des Chrétiens d'Irak menacés.
Pour une oreille habituée au discours médiatique qui prévaut en
Vrôôônse, l'annonce de cette nouvelle prépare celui qui l'entend aux
protestations des politiciens du type Hollande, voire Bayrou :
pourquoi des Chrétiens ? Pourquoi pas des Chiites, ou des lesbiennes
irakiennes (les Kurdes d'Irak se portent bien, et l'un des leurs est
Chef de l'Etat) ? Avant donc de parler du sort des Chrétiens d'Irak,
on nous annonce que les ministres de l'Intérieur allemands s'apprêtent
à réserver un traitement discriminatoire favorable à une partie
menacée de la population chrétienne d'Irak.


Puis, on abandonne ces ministres et on nous montre un couple de
Chrétiens irakiens. Pas question de tenir un discours dénonçant
l'intolérance islamiste ! Non, la femme chrétienne et irakienne qu'on
nous montre attribue les brimades dont son mari, ses enfants, toute sa
famille et elle-même ont été l'objet en Irak, au fait que son mari a
été, un temps, employé par l'armée américaine. Il ne s'agit donc pas
d'une persécution spécifiquement anti-chrétienne, selon quelqu'un
qui en est victime, et qui a été sélectionné pour tenir ce discours.
Arte (Des)Info omet de rappeler qu'en 2003, les Musulmans Chiites,
comme les Kurdes, ont été les premiers à saluer le renversement du
régime de Saddam Hussein par les Américains et leurs alliés, et que
l'armée américaine a dû compter, et doit encore compter, nombre de
collaborateurs musulmans, non persécutés à raison de leur foi, bien
entendu.


Enfin, on apprend que ce couple de Chrétiens irakiens réside
provisoirement en Allemagne.


Et Arte (Des)Info de nous dire que d'autres attendent l'autorisation,
qui tarderait trop, de les rejoindre, dont la mère d'un des conjoints,
demeurée en Egypte. Comme si elle ne pouvait pas y rester, ou comme si
son fils ou sa fille ne pouvait pas la rejoindre en terre arabe, en
Egypte !


Puis, Arte (Des)Info dévoile enfin le but de son propos concernant les
Chrétiens d'Irak : la parole est donnée à un (ir)responsable
associatif allemand qui dénonce le sort fait à ces repliés : il
faudrait leur attribuer tout de suite un droit de séjour permanent en
Allemagne, et les mettre au bénéfice d'un programme d'intégration dès
le premier jour.


Ce qui intéresse Arte (Des)Info, c'est de convaincre son public que
les flux migratoires sont inévitables, irrésistibles, bienfaisants,
sont une bénédiction, et que toute résistance à ces flux est un péché
contre les "valeurs" portées par les directeurs de conscience de la
chaîne à financement franco-allemand. Au besoin, on récupérera la
tragédie des Chrétiens d'Irak, population a priori sans intérêt pour
Arte (Des)Info, mais si on peut mettre quelques inconvénients subis
par ces gens sur le compte des politiques migratoires européennes, et
exercer ainsi une pression médiatique pour les infléchir dans le sens
d'une non-resistance, c'est toujours ça de pris. Ensuite, Arte (Des)
Info pourra dire : vous avez accueilli des Chrétiens d'Irak, alors
pourquoi pas des transexuels ouzbékes ? Oui, au fond, pourquoi
pas ?

N.B. : le message ci-dessus a été rédigé en novembre 2008. Arte Info
 a été remplacé depuis par Arte Journal.

jeudi 17 mars 2011

Arte Desinfo : une diversion sous couvert d'antiracisme

7 décembre MMVIII

Par la voix de William Irigoyen, présentateur
de l'émission vespérale d'Arte (Des)Info, la
chaîne à financement franco-allemand s'inquiète
et s'indigne d'agissements attribués à des
extrémistes blancs étasuiniens dont elle affirme
qu'ils n'auraient pas, les monstres, "accepté"
l'élection de Barack Obama.

Le 4 novembre, jour de l'élection d'Obama, une
église fréquentée par des Afro-Américains a
brûlé. Plus forte que le FBI, Arte connaît les
coupables : des Blancs racistes, alors qu'un
mois après le sinistre, qui n'a pas fait de victimes,
le Pasteur s'interroge encore. Mais Arte (Des)Info
sait où sont les méchants. Faut-il qu'en matière
de possible récupération prétendument antiraciste,
l'actualité de ce début décembre 2008 ait été pauvre,
pour qu'Arte (Des)Info ait été obligée de
recycler un évènement remontant à un mois.
Le message à faire passer est : s'il arrivait
malheur à Obama, sachez que seuls des
Blancs racistes peuvent être à l'origine de
l'attentat, raté ou réussi.

Et pourtant, il est hautement improbable que
des Blancs "racistes" aient l'intention et
encore moins les moyens de s'en prendre
à Barack Obama : ces milieux sont très
surveillés, souvent infiltrés par des services
de police, voire des adversaires. Visitant les
Etats-Unis vers la fin de la présidence de
Jimmy Carter (que j'aimais bien), j'ai eu la
possibilité de suivre l'affaire dite de Skokie.
Il s'agit d'une ville de l'Illinois, Etat dont
Obama sera Sénateur, habitée en grande
partie par des gens originaires d'Europe
Centrale dont certains avaient vécu les
persécutions anti-juives exacerbées par
le déclenchement de la guerre, voulu,
soit dit en passant, par les milieux
soucieux du bien de ces populations.
Un groupuscule se réclamant du
nazisme (et dont Hitler aurait probablement
expédié la plupart des membres dans un
camp pour asociaux), prétendait parader
dans les rues de Skokie. Le leader de ce
groupuscule d'asociaux provocateurs était
lui-même un enfant du Peuple Elu. C'est
plus pratique comme ça : il ne faut pas
laisser la thématique antisémite aux
Goyim !....

Les prétendus racistes Blancs seraient les
premiers à connaître une répression féroce,
un lynchage médiatique et politique universel
s'il arrivait malheur à Obama, et ce serait bien
pratique, là encore pour d'autres milieux.
Bien sûr, il y a des fous partout, des gens qui
sont capables de monter un attentat pour avoir
leur nom dans les livres d'Histoire. Mais il
y a aussi des meurtriers politiquement
motivés : ceux dont Jack Ruby craignait il
y a 45 ans que l'assassinat du président
Kennedy ne leur nuise, ceux qui ont
inspiré, provoqué l'assassinat d'Itzhak
Rabin en 1995. Il est possible
que Kennedy ou un de ses proches ait
vu d'un bon oeil la liquidation de Castro,
et qu'il l'ait payé de sa vie. Il est notoire
que le président Kennedy était déterminé
à empêcher le "courageux petit Etat" du
Proche-Orient d'accéder à l'armement
nucléaire, et que cela lui a valu des
inimitiés solides, bien oubliées.

dimanche 6 mars 2011

Arte Desinfo : les convulsionnaires de l'antiracisme

avril 2009

Les convulsionnaires du prétendu antiracisme sont descendus dans les
rues des villes de la France d'Europe. Arte (Des)Info, "la chaîne de
la diversité" à financement, mais à financement seulement, franco-
allemand leur a donné une tribune qui leur a permis de dégoiser leur
deconantum habituel. Pour se défausser de l'unilatéralisme des
opinions exprimées, Arte (Des)Info s'est réfugiée derrière la fausse
excuse d'un refus de la Préfecture du Loiret, ou de la Région Centre
de les recevoir. Je ne connais pas les raisons de ce refus, mais
connaissant l'extrémisme immigrolâtre d'Arte "chaîne de la diversité"
ethnique mais non politique, si j'avais été en charge de la
communication de cette administration, je n'aurais pas eu confiance.
Aider, assister des "sans papiers" permet de se sentir généreux avec
ce qui n'est pas à soi : tout "sans papiers" qui recevra des papiers
sera au bénéfice des politiques d'intégration (ou de la ville, comme
on dit). Le financement de ces politiques ne repose malheureusement
pas que sur les convulsionnaires de l'antiracisme, mais aussi sur
vous et moi. Et les politiques d'intégration et de la ville n'ont pas qu'un
coût financier : les flux migratoires massifs et continus changent
littéralement, au sens propre, la face de l'Europe. Régularisé, le
"sans papiers" d'aujourd'hui sera le père d'un camarade de classe de
votre enfant dans un an, votre collègue de travail dans dix-huit
mois, votre voisin dans deux ans, votre gendre dans cinq ans
(à moins que ce ne soit son demi-frère qu'il aura fait venir du bled ),
un électeur inscrit dans votre bureau de vote dans trois ans.


 L'hiver dernier, des observateurs avaient écarté la possiblité d'une
contagion de la France d'Europe par l'exemple guadeloupéen en
relevant que la population du territoire européen de la France
 ne pouvait avoir la conscience d'une cohésion, d'une identité
 au même niveau que ces Guadeloupéens qui se savent descendants
 d'esclaves à quelques générations. Quelle solidarité puis-je éprouver
 envers un petit-fils ou arrière-petit-fils de fellaghas algériens, citoyen
 français, qui habite mon quartier, qui est mis au bénéfice de la
promotion de la "diversité" ? Nous n'avons pas adhéré aux politiques
 de décolonisation des années 1960 pour devenir encore et toujours
 plus, la colonie de peuplement des pays que nous avons décolonisés.
 Des "valeurs universelles" ne peuvent fonder une identité, créer une solidarité.
 A ce compte-là, comme lien, les "valeurs", c'est justement ce qui ne
vaut rien.


Arte (Des)Info, "chaîne de la diversité" ethnique mais non politique,
donne la parole à un pépère du Loiret qui semble expliquer sa
collaboration (si on peut dire) à la colonisation de peuplement de
nos contrées par nos anciennes colonies par sa filiation avec la
Resistance pendant la guerre 39/45. Ca me rappelle quelque chose : il
y quarante ans sévissait la guerre du Biafra, une guerre de Sécession
à l'africaine qui se déroulait au Nigéria; un jeune homme du nord de
la France s'immola par le feu...pour protester (sic) contre cette
guerre; les commentateurs radiophoniques de l'époque expliquèrent ce
geste insensé par le fait que ce garçon était très attaché à son père
qui avait fait de la Résistance sous l'Occupation. Comment peut-on
être aussi con ?!


"Là où la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie" (Jacques
Prévert)

mercredi 2 mars 2011

Arte Desinfo : au service du Guépéou de la Pensée

Sur Arte (Des)Info, un soir du temps d'Avent MMVIII :

L'édition vespérale d'Arte (Des)Info du lundi
15 décembre MMVIII était présentée par
William Irigoyen.


Le présentateur était à la fois grave et
très en verve. Pensez : il pouvait ouvrir
l'édition sur l'attentat (?) contre un membre
de la "Police" (?) de Passau, en Bavière,
poignardé (?) par deux "néo-nazis".
La victime (?) de l'attentat avait fait
ouvrir la tombe d'un animateur d'un
mouvement dit d'extrême-droite dont
le cercueil était enveloppé d'un drapeau
"nazi". De quoi donner la chair de
poule aux directeurs de conscience
très shoacentrés d'Arte (Des)Info !
Je pense que dans des centaines de
cimetières militaires en Allemagne
et en Europe, il y a des milliers de
soldats qui ont été enterrés avec
des drapeaux à croix gammée.
Des prisonniers de guerre allemands
morts en captivité aux Etats-Unis
pendant la Seconde Guerre Mondiale
ont été enterrés avec les honneurs
militaires, dont le drapeau sous
lequel ils avaient servi. Et c'était
normal.



Dans le bureau de l'ancien
Chancelier Schröder, il y avait le
portrait de son père, portant un
casque marqué de la croix gammée.
Quand, peu avant sa mort, l'ex-
impératrice Zita est revenue en Autriche,
bien que les Habsbourg et les Nationaux-
Socialistes aient été très opposés les
uns aux autres, j'ai pu voir un ancien
combattant s'incliner devant Zita avec
des décorations dont l'une portait
visiblement une croix gammée.
Le zèle politiquement correct de ce
"policier" m'apparait très charognard
et l'amène à un viol de sépulture.
C'est bien le moins que ce qui est
sous une tombe, à l'abri des regards
des passants demeure un espace
privé.



Arte (Des)Info n'aime pas la Police,
sauf la Police de la Pensée. Il y
a des années un résident illégal
venu du Congo, reconduit par avion
dans son pays,avait très grièvement
blessé un policier français de la
Police de l'Air et des Frontières,
qui avait perdu un oeil, sans que
ce crime suscite d'autres réactions
médiatiques que la dénonciation
des...violences policières
s'exerçant sur un résident illégal
qui ne veut pas retourner dans son
pays.


Arte (Des)Info adore les "cinéastes
amateurs" providentiels qui, lors
d'une bagarre, d'un incident ou
d'un accident dont les protagonistes
sont des "jeunes issus de l'immigration"
d'une part, des policiers en uniforme
et d'origine européenne d'autre part,
ont filmé quelque chose dont le
présentateur peut affirmer triomphalement
qu'elle "contredit" (sic) la version des
policiers.

Présentement (mars 2011) Arte Info a
pris le nom d' Arte Journal.


Télé Arte ment, Télé Arte ment,
En français comme en allemand

mardi 1 mars 2011

Arte Desinfo : Arte, ou la c'Haîne kebab

Samedi 21 mars 2009, l'édition vespérale d'Arte (Des)Info
est présentée par le souriant Jürgen Biehle, qui ressemble
à Nestor, de Moulinsart, en plus rond et plus souriant.
La version en français de l'édition est émaillée d'au moins
deux erreurs factuelles : le Premier ministre d'Israël serait
déjà Bibi Netanyahou (faux : le P.M. reste Ehud Olmet,
Bibi étant "formateur", comme on dit en Belgique; le
vice-chancelier du gouvernement fédéral allemand se
prénommerait Karl-Heinz (comme Stockhausen), c'est
faux, il se prénomme Frank Walter. Une fois sur deux,
le réalisateur d'Arte (Des)Info se nomme Mohamed
Hassani, ça fait très "chaîne de la diversité", mais
comme "franco-allemand", on pourrait faire mieux...
En ce début de printemps, la chaîne de la diversité
à financement, mais à financement seulement,
franco-allemand, nous invite à une croisière
d'indignation, en Toscane, à Lucques. Figurez-
vous que la municipalité lucquoise à interdit
l'implantation de nouvelles gargottes à kébab
dans le Centre Ville historique. L'interdiction
porte donc sur de nouvelles implantations, et
non sur les multiples gargottes existantes,
et ne doit s'appliquer que sur un secteur
géographique limité : le Centre Ville
historique.


Mais les directeurs de conscience de la
chaîne de la diversité financée malgré eux
par les contribuables des Gaules et des
Allemagnes sont indignés et peinés : le
kébab, c'est bon; l'immigration d'Asie
Mineure, c'est une bénédiction
. La
préservation du caractère architectural,
culturel, culinaire d'un Centre historique
d'une ville d'Europe est un alibi pour
couvrir le péché de xénophobie. Arte
(Des)Info tente de ridiculiser les
partisans de cette initiative et se
console en annonçant que quelques
centaines de consommateurs
masochistes sont allés s'attabler
dans les gargottes à kébab
pré-existantes du Centre Ville pour
protester contre l'interdiction d'en
installer de nouvelles. Beurk !...
Ce qui contrarie Arte (Des)Info et
ses complices locaux, c'est la
référence à l'ethnicité sur laquelle
se fonderait cette limitation à
la prolifération des gargottes à
kébab. Mais c'est un emprunt à
la langue anglaise : dans l'équivalent
des "pages jaunes" des annuaires
téléphonique, on trouve répertoriés
les restaurants français, chinois,
japonais, turcs, italiens et même
végétariens, dans la rubrique
"ethnic food restaurants".


Je serais très content qu'on
limite à l'existant les gargottes à
kébab du centre de Paris et tout
particulièrement du Quartier
Latin et des abords de St Séverin.
Quand je débarque dans ma ville
natale de Chauny, je souhaiterais
que les 12 ou 15 gargottes à kébab
qu'on y trouve fassent place ici à
une créperie, là à un restaurant
indien proposant un thali végétarien,
là encore une pataterie, là un
restaurant de spécialités picardes.
Ca laisserait encore au moins dix
gargottes à kébab dans la cité des
Singes.

samedi 26 février 2011

Arte Desinfo : Arte déçue par Frau Schwan : who can be trusted ?

Les directeurs de conscience de la chaîne
à financement franco-allemand doivent tirer
de longues et tristes figures. Imaginez-vous :
pendant plusieurs jours, il a été question
de la "chance" que représentait, pour
une interdiction du NPD (parti national-
démocrate d'Allemagne) un attentat
perpétré par un prétenu militant d'extrême-
droite contre un "policier" bavarois qui
s'était illustré en faisant ouvrir la tombe
(oui, oui) d'un autre activiste politique
dont le cercueil, pourtant à l'abri du
regard public, était enveloppé d'un
drapeau....interdit (sic).



Arte (Des)Info signalait que le nouveau
ministre-président de Bavière, M. Seehofer
semblait favorable à une dissolution du
NPD. A aucun moment, bien sûr, un
lien n'était établi entre l'attentat contre
le "policier" très zélé de la Pensée, et
le NPD ou l'un de ses membres, mais
peu importait à Arte (Des)Info.
Et patatras ! La candidate des partis
de gauche à l'élection du président de
la République fédérale, Mme Gesine
Schwan se prononce contre une
interdiction du NPD qu'elle juge
 inefficace !


A qui se fier ? Femme, rejeton d'un
"résistant" anti-nazi, acceptant que
les voix de Die Linke se portent sur
son nom en mai prochain, Mme
Gesine Schwan avait tout pour plaire,
pour devenir une "conscience", une
autorité morale pour les sponsors
idéologiques d'Arte. Mais voilà, les
attentes de la chaîne à financement
(mais à financement seulement...)
franco-allemand ont été douchées
net.


Mme Schwan juge
qu'une éventuelle interdiction du
NPD serait "inefficace". C'est
qu'elle ne comprend pas comment
raisonnent les stratèges d'Arte
(Des)Info : une dissolution du NPD
permettrait à Arte (Des)Info de
faire planer sur les autres partis
qu'Arte (Des)Info n'aime pas, ou
dont elle se méfie (ceux que la
chaîne n'appelle pas par leur
nom, mais désigne par une
étiquette) l'accusation d'avoir
recueilli les voix des anciens
électeurs du NPD ! Si la
candidate des Gauches à
l'élection présidentielle de
mai 2009 ne comprend pas
cela.....à quoi ça sert qu'Arte,
elle se décarcasse ?.....

(fin décembre 2008)

vendredi 25 février 2011

Arte Desinfo : le "pire" selon Arte (Des)Info

                                               
                                   AVERTISSEMENT
Ce message est rédigé et envoyé depuis le territoire de ce qu'il
convenu d'appeler la république française sur lequel s'applique la loi
90-615 du 13 juillet 1990, dite loi Fabius-Rocard-Gayssot, qui a
supprimé la liberté de recherche historique, fortement restreint les
libertés d'opinion et d'expression, suscité une Milice Zélote de la
Pensée qui interdit toute revisitation de certains aspects de la
guerre 5700 – 5705 du calendrier hébaïque. L'auteur du message est
soumis malgré lui aux contraintes posées par cette loi à l'abolition
de laquelle il a à coeur d'apporter sa pierre.
-----------------------------------------------------------------------
Le problème avec la chaîne Arte, qui n'a de franco-allemand que le
financement, mais dont l'inspiration vient d'ailleurs, c'est que la
productivité de l'émission Arte (Des)Info en matière de deconantum,
de mésinformation et de désinformation, est telle qu'il est difficile
de suivre jour après jour. On est obligé de trier et de se limiter aux
 cas les plus graves ou les plus significatifs.

Arte (Des)Info a ses chouchous : les partis politiques qu'elle désigne
par leur nom, par le nom qu'ils se sont donnés (les autres sont
désignés par une étiquette qu'Arte choisit dans le champ lexical de la
science politique : « conservateur », « ultra-conservateur » etc...,
ou pire...).


Arte (Des)Info a ses "satans" : Silvio Berlusconi, George W.
Bush, et Benoît XVI pourrait rapidement rejoindre ce club très sélect.
En cause, son projet de lever l'excommunication portée contre prélats
catholiques qui s'étaient séparés de la ligne du Vatican entre 1976 et
1988, et notamment des évêques sacrés par Mgr Marcel Lefebvre. Arte
(Des)Info, qui n'est pourtant pas une chaîne confessionnelle en veut à
ces gens : il paraît qu'ils sont « fanatiques » (en matière de
fanatisme, Arte peut donner des leçons), refusent la messe en langue
vernaculaire (FAUX : l'abbé Ducaud-Bourget disait qu'il accepterait la
messe tridentine traduite en français, mais refuserait celle de Paul
VI en latin, l'important étant le contenu, non la langue), la liberté
religieuse (mais Arte est contre la liberté de croire à la Création
selon la Genèse et de ne pas croire à la Shoah selon les Klarsfeld,
d'ouverture au monde" voulue par Vatican II.

Le samedi 24 janvier 2009, l'emploi d'un adverbe sur Arte (Des)Info
trahit les priorités et les obsessions de la chaîne à financement
franco-allemand : « pire ».

Après avoir énuméré tout ce qui peut être infâme à ses yeux chez les
catholiques de tradition auxquels Benoît XVI tend la main après plus
de 20 ans d'éloignement, Arte (Des)Info termine ainsi son sujet :
« Pire (sic), l'un d'eux, Mgr Williamson nie l'existence des chambres
à gaz » homicides pendant la guerre 5699 – 5705 du calendrier juif.
C'est là un mensonge : Mgr Williamson ne nie rien; il a simplement dit
qu' il ne croyait pas que les Nationaux-Socialistes ait utilisé les
chambres à gaz à des fins homicides.

Pour Arte (Des)Info, le positionnement théologique de Mgr Williamson
importe moins que l'expression publique de son incroyance sur un sujet
profane. Mgr Williamson est en état de péché contre le shoacentrisme
et le culte yad-vashémite. Arte (Des)Info le place en enfer. C'est à
mon avis un honneur que d'être détesté par les directeurs de
conscience d'Arte. On est en bonne compagnie.

jeudi 24 février 2011

Arte Desinfo : subversion humanitaire : Arte à Lampedusa dès janvier 2009

Samedi 24 janvier MMIX, avant-dernier jour de la présentation d'Arte
(Des)Info par Jürgen Biehle pour la semaine en cours. Une semaine sans
William Irigoyen, ça fait quand même du bien !


L'édition de 19h45 s'ouvre sur une sorte de mutinerie, présentée comme
spontanée, de personnes retenues dans un camp de rétention sur l'île
de Lampedusa, relevant de l'Italie, et située entre Malte et la
Tunisie.


La spontanéité de la révolte est douteuse : un des ses porte-parole
s'exprime dans un italien très compréhensible, alors que les mutins
sont présentés comme originaires du Maghreb, arrivés très récemment.
On ne rappelle pas qu'ils se sont introduits de force, et
illégalement, sur une île européenne pour ne pas que soit relevé
qu'ils ont à nouveau recours à la force pour rester en Europe, et
n'admettent aucune résistance à leur détermination à repeupler
l'Europe.



Arte (Des)Info essaie de nous faire croire que la mutinerie des
Maghrébins échoués et detenus à Lampedusa aurait le soutien des
habitants autochtones de l'île. Arte (Des)Info nous emmène en bateau
avec ces boat-people : les habitants européens de Lampedusa souhaitent
être débarrassés de la présence de ces envahisseurs par le transfert
de ceux-ci vers le Continent, et plus au Nord : des pancartes brandies
par d'apparents naturels de Lampedusa l'indiquent clairement. Comme on
ne se donne pas les moyens de les renvoyer, de gré ou de force, d'où
ils viennent et où ils auraient dû rester, que la Conscience
Universelle empêche qu'on les renvoie en mer, eh bien, les
Lampedusiens demandent à ne pas être les seuls Italiens et Européens à
devoir supporter la cohabitation avec ces envahisseurs.



Et Arte (Des)Info, qui, durant l'été 2004, nous a joué la comédie des
boat-people du Cap Anamur prétendument du Darfour, et qui étaient en
réalité majoritairement d'Afrique occidentale, profite de cette émeute
pour s'en prendre à une de ses bêtes noires les plus constantes :
Silvio Berlusconi, qui a promis aux habitants de Lampedusa de les
indemniser des destructions perpétrées par ces protégés de la CIMADE,
du CCFD et d'Arte réunis. Ce qu'Arte voudrait conduire son public à
penser, c'est que ces envahisseurs ont droit à être admis à séjourner
en Europe comme ils le veulent, puis à être "intégrés", c'est-à-dire
éventuellement à devenir vos voisins de quartier, voire d'immeuble, à
faire venir auprès d'eux leur famille, leurs conjoints actuels ou
futurs, à devenir vos gendres. Et à penser que c'est là une réparation
que l'Europe doit bien au "sud" du monde, et un bienfait. Arte (Des)
Info, n'est pas une chaîne franco-allemande, sinon par le financement.
Son inspiration vient d'ailleurs.