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lundi 20 juillet 2020

Euronews : une chaîne faussement européenne, porte-voix des lobbies migratoires

Lundi 20 juillet 2020 (20/07/2020).

A Bruxelles, les négociations vont reprendre vers 16h entre 27 chefs de l'Exécutif des Etats européens sur le plan de relance franco-allemand de l'économie européenne.

Euronews nous met en scène un homme et une femme masqués (crise sanitaire oblige....)marchant côte à côte dans ce qui pourrait être un hall et des couloirs d'un bâtiment des institutions européennes. A un moment donné, le femme poursuit son chemin, tandis que l'homme enlève son masque, s'arrête ou ralentit et s'adresse directement aux télespectateurs. Il marmonne son nom, rappelle brièvement les enjeux de la négociation, et s'arrête lourdement, agressivement sur l'un d'entre eux : l'état de Droit.

Qu'est-ce que c'est que cette connerie ?

C'est un machin inventé pour réduire le pluralisme d'opinion et d'expression au sein de l'Union Européenne. En gros, il s'agit de s'immiscer dans la politique intérieure de pays anciennement satellites de l'URSS, principalement la Hongrie et la Pologne, pour leur interdire tout écart par rapport aux limites du pluralisme politique acceptable par George Sörös, Daniel Cohn-Bendit, Bernard-Henri Lévy, ARTE, Télérama, Jean-Marc Ayrault etc....

Le président du Conseil européen, le déplorable libéral belge Charles Michel (°1975) avait, peu avant l'ouverture du sommet, annoncé la couleur : il tenait à ce que des sanctions financières (pas de subventions) soient appliquées à l'encontre des Etats de l'UE (essentiellement Hongrie et Pologne) qui ne respecteraient pas "l'état de Droit", c'est-à-dire dont les gouvernements oseraient se défendre contre la propagande des organisations de George Sörös, qui refuseraient une répartition des "migrants" follement admis au sein de l'UE par des Etats comme l'Espagne, l'Italie, le Portugal, à gouvernement socialaud, la Vrôôôôôôônce macronienne, et qui veulent les refiler à d'autres.

Déjà, samedi ou dimanche, Emmanuel Macron s'était engouffré dans cette voie en déclarant que les "valeurs", les principes de "l'état de Droit" étaient le fondement de la construction européenne. Ce qui est du deconantum : l'Europe, ce ne sont pas des valeurs (et surtout pas des valeurs universelles impropres à fonder une identité spécifique....), l'Europe c'est une fugue de Bach, une infante de Velazquez, une sculpture de Michel Ange, des ethnies (oui des ethnies !).

Euronews est en concurrence avec la chaîne de merde ARTE et France 24 (Damien Coquet, Gauthier Ribinsky, Caroline de Camaret) pour le prix du meilleur porte-voix des lobbies migratoires.

Euronews nous bassine régulièrement avec les "invisible workers", ces saisonniers exploités en Europe, mais bien sûr sans jamais dénoncer les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe qui conduisent à ces situations.

"L'état de Droit", dans la bouche de Charles Michel, d'Emmanuel Macron et de leurs amis est une machine de guerre pour imposer la poursuite et l'amplification des flux migratoires évoqués ci-dessus, pour réduire le pluralisme d'opinion acceptable dans l'UE. Autrement dit : élargir le champ des sujets dont on dira : ceci n'est pas une opinion, c'est un délit (critique de l'immigration assimilée au "racisme", mise en cause de l'historiographie officielle de certaines pages de l'Histoire etc....).

C'est un outil pour imposer une plus grande uniformité sur les questions sociétales entre les Etats de l'UE, qu'il n'en existe entre les Etats fédérés des Etats-Unis d'Amérique.

Le résultat sera une plus grande impopularité de l'UE et une promotion des mouvements et personnalités eurosceptiques (Philippe de Villiers, Eric Zemmour, le RN etc....)


Les mensonges des "souverainistes" prennent l'apparence de vérités avec le concours de Macron, de Charles Michel et de médiats comme Euronews, Arte etc.....



Une réforme urgente des traités européens : l'abrogation de la Charte des Valeurs, et son remplacement par une version européenne du Premier Amendement à la Constitution des Etats-Unis d'Amérique.

samedi 28 mars 2020

France 24 au temps du confinement : d'é-100 à Montreuil

Samedi 28 mars 2020, dernier jour de l'horaire d'hiver 2019-20.

16h00 : le Journal de France 24 en français est présenté par Sandrine Gomes.

Traitant de la situation dans les régions françaises, la présentatrice évoque les transferts de patients d'une région à l'autre et vers les länder allemands. Elle évoque notamment l'accueil en Allemagne de patients en provenance de Metz (Moselle). Sandrine Gomes précise qu'ils sont partis pour é-100. C'est ainsi qu'elle prononce le nom de la ville d'Essen (1). 

Puis, Sandrine annonce un reportage de Karim Yahiaoui, grand reporter à France 24, la voix de la Vrôôônce, comme disait Pompidou de l'ORTF (2).

Karim Yahiaoui nous emmène à Montreuil (3) où il a trouvé dans un Foyer des résidents africains, la plupart sans-papiers et entrés illégalement en France. Ces personnes ne peuvent plus travailler (à vérifier....) et sont confinés dans un espace à l'intérieur duquel il est impossible de se tenir à une distance suffisante les uns des autres pour éviter la contagion au Covid-19. Karim Yahiaoui donne la parole à 3 ou 4 d'entre eux. On apprend qu'on (4) leur apporte régulièrement de quoi manger. 

On comprend que ces sans-papiers, travaillaient au noir, se maintenaient illégalement sur le territoire français tout en étant logés dans un foyer d'hébergement à Montreuil, en attendant une régularisation de leur statut. Avant le confinement, ils envoyaient de l'argent à leurs familles en Afrique de l'Ouest. En attendant de trouver un moyen pour les faire venir au titre du regroupement familial après leur propre régularisation ?

L'un de ces Africains saisit l'occasion pour lancer un appel à la Mairie de Montreuil pour qu'elle les reloge dans des locaux plus spacieux pour réduire les risques de contagion. Un appel-pression. 

Plus tôt dans la journée, sur la chaîne LCI, la journaliste de gauche Françoise Degois (5) nous assurait que la médecine sénégalaise était de très bon niveau. Pourquoi ne pas affrêter un charter pour ces sans-papiers de Montreuil. Direction : le Sénégal. 

N  O  T  E  S :

(1) Essen, sur la Ruhr, est une ville du Land Nordrhein-Westfalen. Pendant l'occupation franco-belge de la Ruhr (1923-1925), elle fut le théâtre de tirs de l'armée française d'occupation sur des civils locaux qui fit des dizaines de morts. Cette fusillade et ses victimes furent honorés à Weimar, au Reichstag en deuil, en présence du Président du Reich, le socialiste Ebert (SPD).

Après la guerre 39/45, Essen eut longtemps parmi ses députés Ernst Achenbach (FDP, parti libéral), diplomate à Paris dès 1940, dont il est question dans le récit de Roger Peyrefitte intitulé La Fin des Ambassades. En 1970, Beate Klarsfeld orchestra une campagne médiatique pour empêcher le gouvernement de Willy Brandt, dont le FDP était une des composantes de la majorité, de proposer la candidature d'Ernst Achenbach à un des 6 postes de la Commission Européenne. Cette campagne klarsfeldienne atteint son objectif. Interpellé publiquement par Beate Klarsfeld, le ministre français des Affaires Etrangères, Maurice Schumann (ancien SFIO, ancien MRP rallié à l'UDR gaulliste) dans sa réponse, assura Beate qu'il s'opposerait à cette proposition de désignation si elle devenait officielle de la part de Bonn. Qui recula. Maurice Schumann se référait, dans sa lettre aux Klarsfeld à leur "mémoire commune" (sic).

(2) L'ORTF (RTF tout court jusqu'en 1964) disparut en 1974. France 24 fait partie du service public audiovisuel extérieur, comme Radio France Internationale.

(3) Montreuil passe pour être la deuxième ville malienne du monde, après Bamako. 

(4) Il s'agit probablement d'ONG qui assistent ces sans-papiers se maintenant illégalement sur le territoire français jusqu'à leur régularisation. Laquelle leur permettra de travailler légalement et de faire venir leur famille en France, puis éventuellement de demander la nationalité française.

(5) Françoise Degois est une amie et biographe du couple François Hollande - Ségolène Royal

jeudi 22 février 2018

Gauthier Rybinski : deconantum ethno-masochiste sur France 24



Connaissez-vous Gauthier Rybinski ?

C'est un éditorialiste de France 24, "la voix de la Vrôôônce" depuis 2006.

Ses confrères journalistes font appel à lui pour donner son "éclairage" sur des questions supposées trop complexes pour qu'il n'existe pas un risque de voir une partie du public se détourner vers, horresco referens, le "populisme".

Alors, Gauthier répond : présent !

Sa rondeur, son épaisseur, sa calvitie élégamment gérée, son élocution, son assurance permettent au deconantum politiquement correct de mieux passer.

Jeudi 22 février 2018, Gauthier est allé assez loin dans le deconantum.

Appelé à donner son "éclairage" sur la réaction de Donald J. Trump au massacre par armes à feu (1) survenu la semaine précédente en Floride, Gauthier Rybinski n'y va pas de main morte. Il exhale sa détestation de Donald J. Trump, ridiculise lourdement (2) sa personne et ses réactions (3).

Tout serait de "la faute à la NRA" (4) qui a commis le crime de soutenir Trump contre Hillary R. Clinton, la chérie des mass-merdiats, la Macron américaine en jupons.

Mais le "meilleur" du deconantum de Gauthier Rybinski est pour la fin de son intervention. Il note que le public de la NRA est majoritairement composé de Blancs d'origine européenne (pouah !), de ruraux (les péquenots), peu instruits (ils ne lisent pas Télérama, et ne regardent pas ARTE). 

Il y a donc de l'"espoir" : la démographie des gens de couleur et des Hispaniques va réduire le poids démographique et politique de cette sale race d'Américains d'origine européenne. Et l'Amérique sera débarrassée de cette racaille (5).

Gauthier Rybinski mérite l'Oscar du Meilleur Prédicateur de l'Ethno-Masochisme de la Semaine.

Bravo Gauthier ! Tu as bien mérité de la voix de la Vrôôônce, et des faleurs 2 la répuplik. 


N   O   T   E   S

(1) Les médiats rappellent volontiers que le jeune homme auteur de ce massacre serait sous l'influence de "suprémacistes blancs" pour donner la chair de poule à leur public; ils sont plus discrets sur l'origine latino-américaine du tueur qui se nomme Cruz.

(2) Gauthier Rybinski se fait un plaisir d'imiter le langage de Trump reçu par la NRA lors de sa campagne de 2016 pour la candidature du G.O.P. ou la présidence des Etats-Unis : "Boum-Boum". Il qualifie de ramassis de "fanatiques" les membres de la NRA. 

(3) Gauthier Rybinski dénonce la proposition de Donald J. Trump d'armer des enseignants sélectionnés et formés pour qu'ils puissent se défendre et défendre leurs élèves et étudiants en cas d'attaques par armes à feu dans les établissements d'enseignement (cibles principales de ce genre d'attaques aux Etats-Unis). L'éditorialiste de France 24 opère un raccourci intellectuellement malhonnête entre 2 propositions de Trump : conditionner la vente d'armes à feu à l'absence d'antécédents psycho-pathologiques de l'acheteur d'une part, armer des enseignants sélectionnés, spécialement formés et entraînés d'autre part. Gauthier Rybinski veut ridiculiser ses propositions dont il ne fait qu'une : va-t-on soumettre toute la population américaine à une expertise psychiatrique ? Rien à voir avec les propositions du président des Etats-Unis !

(4) La NRA (National Rifle Association) est une organisation qui défend le Second Amendement à la Constitution des Etats-Unis qui garantit aux citoyens le droit de posséder des armes. Cette organisation soutient et a soutenu des candidats républicains ET démocrates, en fonction de leur attachement au second amendement de la constitution du pays. Pour Gauthier Rybinski, ce sont des .... fanatiques.

(5) Gauthier Rybinski conserve des doutes : l'évaporation progressive de la présence de l'Homme Blanc, de la population américaine d'origine européenne, sur le sol étasunien ne suffira peut-être pas à faire cesser la circulation des armes à feu aux U.S.A. 

mardi 8 août 2017

Cedric Herrou, ou la générosité avec ce qui n'est pas à soi

Les médiats du mardi 8 août 2017 rapportent avec désapprobation l'odyssée d'un navire affrêté par l'association Defend Europe pour contrer les flux migratoires trans-méditerranéens sud-nord et le trafic d'êtres humains. La chaîne TV France 24 exprime sa satisfaction que le navire soit présentement bloqué par des "pêcheurs tunisiens", sans se préoccuper de savoir quels liens peuvent exister entre "pêcheurs" et "passeurs". Encore moins de savoir quels liens unissent organisations humanitaires de "sauvetage" en mer de "migrants" et "passeurs".

Les mêmes médiats ont prononcé une sentence : Defend Europe est .......d'extrême-droite. Donc, mauvais, à combattre, à dénoncer, à contrecarrer. France 24 s'alarme que les amis de Defend Europe soient "actifs sur les réseaux sociaux". Je confirme cette activité dont je me réjouis. Une initiative visant à stopper ou du moins à ralentir le Grand Remplacement des populations européennes doit être soutenue et encouragée. Surtout qu'elle réunit de jeunes Européens d'Allemagne, d'Autriche, de France, d'Italie. Bravo les gars, vous refaîtes une C.E.D. (Communauté Européenne de Défense) et préfigurez ce que devra être l'Etat fédéral européen à naître.

France 24 ne se contente pas de dénoncer Defend Europe et ses actions en Méditerrannée. La chaîne présente les visages des militants de Defend Europe à l'écran et annonce que le navire se dirigerait vers le port de Catane.

Pour se consoler, France 24 nous narre un nouvel épisode judiciaire de l'"agriculteur" Cedric Herrou. J'ignore ce que produit ce curieux "agriculteur", mais il incarne la pseudo-générosité, celle qui consiste à être généreux avec ...... ce qui n'est pas à soi. Cedric Herrou est un introducteur en Europe, non de plantations, mais de "migrants" illégaux. Il ne s'en cache pas, se réclame de cette activité pseudo-humanitaire et dispose de tout un fan-club associatif et médiatique. Il vient d'être condamné à nouveau à des légères peines qui le "surprennent". L'idéologie, les prétendues valeurs qui portent son action sont des produits frelatés, des nuisances idologiques. France 24 relate sa condamnation et le présente comme un exemple. Un exemple qui console ses journalistes et son public de devoir assister aux activités de Defend Europe contre le Grand Remplacement.

L'"agriculteur" Cedric Herrou est généreux avec ce qui n'est pas à lui, ni à ses amis. Ces migrants illégaux, pour ne pas dire ces envahisseurs, qu'il introduit sur le territoire européen de la France et en Europe vont être à la charge de la collectivité. S'ils ne sont pas, de gré ou de force, renvoyés de l'autre côté de la Méditerrannée, le poids de leur "intégration" va peser sur les générations actuelles et futures. Le coût est matériel dans un premier temps, et matériel et moral sur le long terme.

Qu'est-ce à dire ?

Pour le comprendre, il faut se souvenir de la crise sociale à la Guadeloupe de l'hiver 2009 et des arguments qui ont été utilisés par les activistes du mouvement contre la "Profitation". Que disaient-ils ? 

Ils avançaient que les structures sociales de la Guadeloupe demeuraient marquées par l'esclavage des populations afro-caribéennes de l'île. L'esclavage a été aboli en 1848. La Guadeloupe a été intégrée à la république française comme département en 1946, mais.....
Mais en 2009 encore, les militants guadeloupéens rappelaient le sort de leurs ancêtres pour expliquer leurs difficultés et revendiquer un traitement spécifique. Le point d'orgue de cet argumentaire revendicatif était, et reste le suivant : vous nous avez réduits en esclavage, puis vous vous êtes contentés (sic) d'abolir l'esclavage, de nous affranchir et ..... vous en êtes restés là (re-sic)....mais le compte n'y est pas (re-re-sic).

Les "migrants" illégaux qu'introduit Cedric Herrou en Europe et d'abord sur le territoire européen de la France sont, pour la plupart, originaires d'Afrique au sud du Sahara. S'ils ne sont pas renvoyés de l'autre côté de la Méditerrannée, de gré ou de force (leur séjour est illégal et viole les  lois nationales et européennes), leurs descendants auront envers ceux des contemporains de Cedric Herrou l'attitude des Guadeloupéens de 2009 envers les descendants des contemporains de la Deuxième République (1848-1852). C'est-à-dire : vous nous avez (mal) accueillis, vous avez prétendu nous "intégrer", nous sommes devenus vos concitoyens, mais.....le compte n'y est pas (sic) puisque qu'il y a plus de chômeurs parmi nous que parmi les Européens de souche plus ancienne. 

L'accueil incessant de nouveaux "migrants" par la faute de personnes comme l'"agriculteur" Cedric Herrou comporte un certain  coût dans l'immédiat, puis à moyen et court terme. Et à long terme un coût moral encore plus élevé : les descendants des contemporains de Cedric Herrou devront subir les revendications des descendants des "migrants" illégaux introduits par Cedric Herrou. Qui rappelleront le contexte de l'arrivée de leurs ancêtres en Europe : refus du Grand Remplacement par certains secteurs de l'opinion européenne, chômage de masse etc...

Cedric Herrou est un faux Antigone et un vrai malfaiteur. Une personne généreuse avec ce qui n'est pas à elle, parce que pas qu'à elle.

Les êtres humains sont tous égaux en droit et en dignité, MAIS ils ne sont pas interchangeables. 

mercredi 24 février 2016

"Cologne", ou comment s'en débarrasser ?

Oublier Cologne ? Oui, mais comment, et à quel prix ?

Durant la nuit de la Saint-Sylvestre 2015, plusieurs centaines de femmes ont été agressées, et certaines violées, à Cologne (Allemagne). Elles ont été agressées par des hommes décrits par leurs victimes comme de type nord-africain.

L'information a été retenue le plus possible, et le plus longtemps possible, par les grands médiats (1) parce que sa diffusion embarrassait leur ligne éditoriale. Ils ont craint que la publication de cette information n'ait un effet contraire à celui qu'ils escomptaient de la diffusion, début septembre 2015, de l'image du corps d'un enfant syrien échoué sur une plage de Bodrum (Turquie). Leur manipulation dans cette affaire avait déjà été plus ou moins éventée : le petit garçon ne s'est pas noyé en fuyant la guerre en Syrie, mais par suite d'une imprudence de son père qui voulait quitter la Turquie, où il résidait avec son fils depuis trois ans, pour recevoir des soins dentaires dans un autre pays. Ce qui n'est pas flatteur pour les chirurgiens-dentistes turcs.....

Voilà nos médiats bien embêtés : pourvu que ces crimes commis à Cologne ne parasitent pas l'hospitalité européenne envers les masses montées à l'assaut de l'Europe sous couvert d'un fuite devant des guerres dont l'Europe est bien entendu responsable....(2). Voir : http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2015/02/sortie-de-ruth-sortie-de-route.html

Comment nos médiats s'y sont-ils pris pour ignorer, puis révoquer en doute, puis minimiser, puis tenter de faire diversion devant des vérités dérangeantes ?

 Tout d'abord, on a retenu l'information le plus longtemps possible. L'évènement, ce n'étaient pas les agressions et viols eux-mêmes, mais les plaintes des victimes, forcément subjectives, dont on nous assurait que jusqu'à nouvel ordre les enquêtes en cours n'avaient pas pu les vérifier.

Quand il n'a pu été possible d'ignorer que des femmes européennes avaient été agressées voire violées par des hommes venus d'ailleurs, on a mis en doute la fiabilité du temoignage de leurs victimes. Ce fut notamment le cas de Hélène Frade sur France 24 : quatre semaines après les faits, la jeune journaliste est venue dire avec beaucoup de précaution et une réticence perceptible que l'attribution de ces crimes à des immigrés de fraîche date ne reposait que sur ce que ces femmes avaient cru voir.....

Après la révocation en doute est venu le temps de la minimisation. La journaliste de gauche Michelle Cotta est venue nous expliquer que c'étaient les moeurs européennes et allemandes qui étaient à l'origine des agressions racistes et machistes de Cologne : ces pauvres Musulmans tiennent mal l'alcool et leurs sens sur-réagissent sous l'effet de cette substance qu'ils ont pris le risque d'ingurgiter en imitant les autochtones. La militante Front de Gauche, féministe et LBGT Clémentine Autain s'est indignée : en 1944 et 1945, il y a eu, rappelle-t-elle, d'innombrables viols commis contre des femmes allemandes, sans que des Musulmans s'en soient rendus coupables. Vous êtes bien péremptoire, ma chère Clémentine, des Musulmans y ont eu leur part au sein des troupes françaises notamment, en Allemagne, mais aussi précédemment en Italie. Les autorités françaises de l'époque ont pris en otage l'épouse du gouverneur (gauleiter) allemand d'Alsace, Wagner, et après l'avoir promenée et exhibée dans une cage avec sa fille dans les rues de Strasbourg, l'ont affectée à un bordel pour leurs soldats algériens où elle a été multiviolée, et où elle est morte. La bourgmestre de Cologne, l'ineffable Henriette Reker a contribué à cette opération de minimisation en suggérant sottement que ses administrées auraient pu éviter ces agressions et viols en veillant à maintenir entre elles et les passants masculins une distance minimale de la longueur d'un bras. C'est donc que ce n'était pas si grave, et que les victimes ont pu provoquer leurs agresseurs et violeurs en ....les laissant s'approcher trop près d'elles. De toute façon, ça ne peut pas être la faute de "migrants", voyons, alors c'est forcément celle des femmes agressées, voire violées. Et puis, peut-être, si ces femmes ont été ainsi traitées, c'est parce que ces malheureux "migrants" connaissent une indicible misère sexuelle, parce que les bureaucraties européennes sont trop lentes à traiter des procédures de regroupement familial qui permettraient à nos "hôtes", qui se sont invités eux-mêmes, de faire venir en Europe leurs épouses et fiancées. C'est la faute des Européens, jamais celle des "migrants".

Après la minimisation, on est passé à une autre phase, celle du détournement d'attention. Le journaliste de France 24 Damien Coquet s'est particulièrement illustré dans cet exercice. L'évènement, à nouveau, ce n'étaient plus les agressions et viols dont des enquêtes n'auraient pu encore établir la véracité, mais les réactions à ceux-ci. Et Damien Coquet de froncer les sourcils, de hausser le ton et de frémir d'indignation contre le mouvement paneuropéen PEGIDA (Patriotische Europäer Gegen die Islamisierung des Abendlandes = Patriotes Européens contre l'Islamisation de l'Occident). La dimension paneuropéenne de ce mouvement est passée sous silence par notre journaliste qui le limite à l'Allemagne, dont, sous-entendu, les vieux démons n'auraient probablement pas été encore tous exorcisés. PEGIDA est accusé d'être xénophobe, islamophobe, anti-immigrés (et non plus seulement : anti-immigration), populiste, d'extrême-droite. Il ne manquait plus que néo-nazi et.....europhobe. Ouf, on apprend qu'à chaque manifestation de PEGIDA répondent des contre-manifestations "humanistes". Ce qui autorise les autorités à interdire à PEGIDA de faire le moindre mouvement pour éviter des troubles à l'ordre public.
Voir :   http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2016/01/france-24-les-coquetteries-de-damien.html

Après le détournement d'attention, il y a eu la bulle de savon du rebondissement. Sur la chaîne TV franfoconne de la RTBF (Belgique), une présentatrice du journal télévisé du nom de Barbier est venue nous annoncer un ..... rebondissement : la majorité des auteurs d'agressions sexistes et des viols le 31 décembre 2015 à Cologne seraient.......des Nord-Africains. C'est exactement ce qu'avaient vu et dit les victimes. Mais pour Mme Barbier, l'important est de disculper les "migrants" de 2015 qui ne sauraient être que Syriens et Irakiens, à la rigueur Afghans et Erythréens. Hélas pour les initiateurs de cette tentative de diversion : il y avait bien des détenteurs de ces quatre nationalités parmi les criminels, même si des Maghrébins étaient également en cause et apparemment en plus grand nombre. Par ailleurs, parallèlement à cette "découverte" qui corroborait les témoignages des victimes, le gouvernement allemand a placé le Maroc, l'Algérie et la Tunisie sur la liste des "pays surs", c'est-à-dire de ceux dont les ressortissants ne sauraient se prévaloir d'une situation de guerre, de misère pour solliciter l'asile politique. C'est donc bien qu'il y avait jusqu'alors des demandeurs d'asile en grand nombre originaires de ces pays, qui s'étaient mêlés aux Syriens, Irakiens, Afghans, Erythréens etc...

Il n'en reste pas moins que des centaines de femmes européennes ont été agressées, voire violées à Cologne, la nuit de la Saint-Sylvestre, et par des hommes venus d'ailleurs, candidats à l'asile politique. Evidemment, il n'y a pas eu.....mort d'homme comme le disait imprudemment Jack Lang à propos de l'agression de Nafissatou Diallo par Dominique Strauss-Kahn dans une chambre d'hôtel de New York en mai 2011. Le traitement médiatique de ces crimes par les grands médiats se réfère à une pseudo-déontologie. Ceci nous en apprend davantage sur les intentions des directeurs de conscience de ceux qui nous informent et donc nous gouvernent indirectement, que sur les risques inhérents aux sociétés pluriethniques et multiculturelles et que nous n'avons pas fini de découvrir. Leur but : nous faire avaler bon gré mal gré, notre tartine multi-kulti. Ici, ils ont donné la priorité au prétendu antiracisme sur le féminisme. Même s'il a dû leur en coûter énormément d'avoir à choisir entre ces deux idéologies égalitaristes.

N  O  T  E  S

 1) On emploie ici la graphie "médiat" par solidarité avec le professeur Bernard Notin, d'une Université de Lyon, gibier en 1990 d'une chasse aux sorcières de la Milice Zélote de la Mémoire (U.E.J.F., SOS Racisme, MRAP, LICRA etc...);



2) Mme Ruth (prononcer Route) Elkrief, journaliste de BFM TV est d'avis que l'Europe DOIT (sic) tout à la fois accueillir tous ceux qui fuient, ou prétendent fuir la guerre, et intervenir militairement pour mettre fin à ces guerres. Elle répondait ainsi au commentaire d'un confrère qui se demandait ce qui devait être la priorité : accueillir ou faire cesser les causes attribuées à  ces migrations. Outre que Mme Elkrief est bien généreuse avec ce qui n'est pas à elle, elle est bien imprudente de suggérer qu'on puisse venir à bout de l'Etat Islamique par des moyens militaires. Ce qui est détestable dans son discours, c'est sa tonalité moralisatrice. Nous n'aurions pas le droit, au nom de prétendues valeurs, de nous protéger contre l'inondation migratoire, et nous aurions en plus le devoir de faire cesser des guerres. Parce que certaines erreurs de nos dirigeants ont pu les favoriser. Bye bye, cause toujours prêcheuse !


mardi 2 février 2016

L'Europe selon Caroline de Camaret

Caroline de Camaret n'est pas n'importe qui. Cette quadragénaire blonde, aux formes un peu plus enveloppées que celles de sa consoeur Vanessa Burggraf, est la rédactrice-en-chef du service des informations européennes sur la chaîne publique trilingue (français, anglais, arabe) d'information continue France 24. Une des voix de la Vrôôônse. 

Au cours de la dernière semaine de janvier 2016, notre Caroline était appelée à commenter l'actualité européenne  en compagnie d'une consoeur dont je n'ai pas noté le nom, et du journaliste marocain Moustafa Tossa.

La "crise des migrants" de 2015-16 a été largement évoquée.

A aucun moment les trois journalistes n'ont évoqué les coûts, matériels et moraux, immédiats et à long terme (1) de cet afflux de "migrants". Les inconvénients attachés à ces flux massifs et continus n'existent pas. Ou plutôt ils n'existeraient que dans les fantasmes d'une opinion européenne ignorante, égoïste, frileuse, imparfaitement formatée par ARTE, par Télérama, les épiscopats, les fédérations protestantes, unies ou non, les loges maçonniques etc....

Caroline de Camaret se désolait visiblement de n'avoir pas été assez efficace, persuasive. Et aussi de l'impuissance des institutions européennes actuelles à imposer aux opinions, au nom des "valeurs européennes" ce qu'ils n'acceptent déjà pas bien de la part des gouvernements stato-nationaux qui leur parlent pourtant des "faleurs 2 la répuplik" en Vrôôônse, des valeurs zumanistes et des droidloms partout. Pauvre Caroline !

A un moment de l'entretien, la journaliste qui présidait les échanges entre Caro et Moustafa a rappelé à Caroline la tentative (2) de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne pour imposer aux Etats membres l'accueil de ces envahisseurs et leur répartition par pays selon des quotas. Caroline a difficilement étouffé comme un sanglot : le plan de M. Juncker et du commissaire en charge de ces questions serait mort-né. Il va falloir le reprendre annonce-t-elle. On peut sans doute compter sur sa disponibilité pour le revendre à l'opinion. A coups d'injonctions à la compassion, de leçons de morale.

Et Caroline de se lamenter de l'attitude et du poids de certains gouvernements d'Europe centrale et orientale, et notamment de la Pologne, "immense pays" (3) selon Caroline de Camaret.

Bref, pour Caro, l'Europe institutionnelle est un outil qui devrait permettre d'imposer aux opinions publiques européennes ce qu'elles refusent. Mais voilà, ça ne fonctionne pas bien : on sermonne les Européens avec  un prétendu "devoir de solidarité" et les voilà qui objectent : avec qui, jusqu'à quel niveau, pendant combien de temps ?  Les flux migratoires intercontinentaux sud-nord massifs et continus, c'est comme les coups de marteau sur la tête, ça fait du bien quand ça s'arrête. Caroline est malheureuse, dépitée.

Dépitée, mais pas seulement : elle est en colère, Caroline. Et là voilà qui abandonne  toute réserve déontologique, tout professionnalisme pour "balancer" les "méchants" : PEGIDA (Patriotische Europäer Gegen Die Islamiesirung des Abendlandes), des "populistes". Caroline de Camaret les dénonce, non comme des adversaires de la poursuite et de l'amplification des flux migratoires précités, mais comme des ennemis des pauvres immigrés. La modératrice du débat est comme estomaquée par le nom même de PEGIDA : comme peut-on oser se donner un nom (4) pareil ? 

Moustafa Tossa relate assez honnêtement les grandes tendances de la couverture de ce qu'ils est convenu d'appeler "la crise des migrants" en cours par les médiats arabophones. A un moment donné, il nous donne involontairement de l'espoir. Certains de ces médiats se demanderaient si la montée de la prétendue islamophobie en Europe ne va pas contraindre des millions d'Arabo-Musulmans installés sur ce continent à le quitter. Ce serait pourtant chouette : une inversion des flux migratoires, non ?

Caroline de Camaret se trompe. L'Europe telle qu'elle a été conçue vers le milieu du XXe siècle, n'a pas été instituée pour défendre en priorité des "valeurs" et notamment pas celles en vertu desquelles les Européens auraient le devoir de se laisser remplacer par d'autres populations. L'Europe institutionnelle est née de la nécessité de fournir à la IVe République vrôôônsaise naissante une politique allemande de rechange à partir du moment où la Grande Nation a dû abandonner ses projets fous de démembrer sa voisine nord-orientale. Pour empêcher l'Allemagne, même réduite à .... la Bonn (5), de recouvrer toute son indépendance et toute sa souveraineté, on a inventé un carcan : l'Europe. Mais pour que l'Allemagne puisse accepter ce carcan, il a fallu que la Grande Nation  elle-même, et d'autres pays, se l'infligent aussi, plus ou moins. Et c'est bien ainsi.

L'auteur de cet article, le rédacteur de ce blog est un fédéraliste européen de toujours par......natioscepticisme. Dès son enfance, en regardant les cartes de ses manuels de géographie qui représentaient une Union Française (6) multicontinentale et pluriethnique, en observant les crises des décolonisations, il a eu le sentiment aigü que la France d'Europe était bien petite, bien légère démographiquement, en passe d'être, de devenir d'une façon ou d'une autre, "la colonie de ses colonies" selon l'expression d'Edouard Herriot lors des travaux préparatoires à la Constitution de 1946 (IVe République) et notamment lorsqu'il s'est agi de donner un statut à l'Union Française. Pour conjurer ce destin non enviable, il a souhaité l'émergence dans le futur d'un Etat fédéral européen empêchant les Etats-nations historiques d'Europe de cultiver leurs traditionnels rapports de rivalité, d'antagonisme pour lesquels ils se sont créés entre la fin du Moyen-Âge et les années 1920. Ce qui revient à priver de leur rôle d'arbitre les entités non Européennes auxquelles ces Etats-nations font appel pour "faire la différence" entre eux : chair à canon coloniale, Franfoconnerie multicontinentale, Amérique, Commonwealth etc...On récuse la prétendue générosité qui consiste à être généreux avec ce qui n'est pas à soi, parce que pas qu'à soi.

Mais l'Europe de Caroline de Camaret, d'ARTE (qui n'a de franco-allemand que le financement), de Martin le Chauve (Schulz), de Guy le Chevelu (Verhofstadt), de Daniel Cohn-Bendit, c'est tout le contraire de ça. C'est l'Europe pour la convenance du reste du monde.

N   O   T   E   S

(1)  Lors de la crise sociale à la Guadeloupe de l'hiver 2009, les activistes antillais qui dénonçaient, non sans raison "la profitation" (sic) ont eu recours, pour faire valoir leurs griefs historiques, à un argumentaire qui éclaire ce que sont des coûts moraux et à long terme. Ils disaient : vous avez déporté nos ancêtres, vous les avez réduits en esclavage, puis vous les avez affranchis et.......VOUS EN ÊTES RESTES LA........ En somme, le compte n'y est pas. Plus de 160 ans après l'émancipation des esclaves, il faudrait réparer par un traitement préférentiel, privilégié, les inégalités qui subsistent et qui sont ou seraient imputables à l'esclavage. Avec en prime le slogan : "la Guadeloupe, elle est à nous". Autrement dit : pas à vous. Mais en attendant la séparation, veuillez réparer encore et encore les séquelles de l'esclavage qui ne se sont pas évaporés en 160 ans. Il est tout à fait prévisible que dans l'avenir, les descendants des "migrants" qui se sont frayés un chemin en Europe en 2015-16 et avant, diront : "en 2015, vous avez accueilli nos parents, vous les avez "intégrés", leur avez donné des emplois et des logements, mais....LE COMPTE N'Y EST PAS. Voyez plutôt ! le petits-fils ou l'arrière petite-fille d'un "migrant" passé par les Balkans ou Lampedusa en 2016 an aura X ou Y fois moins de chances de trouver un emploi qualifié ou un logement, de devenir ministre d'un Etat européen qu'un Jean-Claude, un Horst, un Emilio etc.... Etre généreux avec ce qui n'est pas à soi consiste à donner des droits à des populations dont l'intégration sera toujours imparfaite, insatisfaisante, et dont les futures générations autochtones auront à supporter les coûts matériels et moraux. Pour toujours.

(2) L'idée d'une répartition des "migrants" par Etats est incompatible avec la liberté de circulation mise en place par les calamiteux Accords de Schengen. Ou bien seuls ces migrants ne bénéficieront pas de cette liberté de circulation et on accusera les Européens de les "stigmatiser", de leur appliquer un statut inégalitaire. Ou bien ils pourront se déplacer dans l'espace Schengen à leur guise, ils s'y "répartiront" eux-mêmes et qu'on ne parle plus de répartition par quotas. Ce serait du foutage de gueule.

(3) Dans la seconde moitié des années 2000, la Pologne a eu un gouvernement homozygote, le seul de la planète : les frères Kaczynski se sont distribués la direction du gouvernement et celle de l'Etat, le Parlement ayant une majorité composée de leur parti Droit et Justice et de groupes ultra-conservateurs, nationaux-catholiques, simili-villiéristes et maurrassiens à la mode slave. Ils ont tenu un discours de haine germanophobe sans égard pour le nettoyage ethnique des millions d'Allemands de Pologne en 1945, expulsion à l'origine de l'"immensité" du territoire polonais actuel que constate Caroline de Camaret. Le gouvernement Kacinsky a eu l'audace d'exiger l'inclusion dans le Traité de Lisbonne d'une règle de représentation "au cube" de sa population au nom des Polonais tués lors des guerres avec leurs voisins dans la première moitié des années 1940. En vain heureusement. Il est significatif que cette politique détestable et provocatrice ne leur a pas valu de condamnations très audibles. Par contre, le second gouvernement de Droit et Justice qui a pris ses fonctions au printemps 2015 est pestiféré, mis sous surveillance par l'Europe institutionnelle, parce qu'il défend l'européanité ethnique de la Pologne devant les flux migratoires massifs et continus. 

(4) Le nom de PEGIDA sonne bien. Il est prononçable dans toutes les langues européennes. Il est dommage qu'il paraisse dénoncer une religion, qui est celle d'une minorité d'Européens historiques en Albanie, en Bosnie etc.. qui ne sont pas issus de flux migratoires intercontinentaux. Bon, mais si on n'a pas trouvé mieux pour le moment, merci à PEGIDA dont le nom dérange la journaliste de France 24.

(5) La.....Bonn. Allusion à la ville rhénane de Bonn qui fut le siège de l'Exécutif et du Parlement de la République Fédérale d'Allemagne de 1949 à 2000, suite à un vote du Parlement intervenu après la réunification, en 1991, au grand effroi en Vrôôônse de cercles maurrasso-villiéristes jouant à se faire peur de ce que l'Allemagne réunifiée ose se donner pour capitale Berlin, l'ancienne capitale de la Prusse, présage dérangeant pour ces petits esprits. Francfort-sur-le-Main, plus central, aurait-il été choisi que les chaisières maurrasso-villiéristes se seraient effarouchées du choix de la ville des Rotschild, ce qu'elles firent quand cette cité accueillit la Banque Centrale Européenne.

(6) L'Union Française est le nom que la Constitution de 1946 (IVe République) avait donné à l'ensemble formé par la France métropolitaine et la France d'Outre-Mer (protectorats, départements et territoires d'outre-mer, états associés, condominium, etc....). Elle remplaçait l'Empire colonial. 


dimanche 10 janvier 2016

France 24 : les coquetteries de Damien

Les agressions et viols commis en réunion à Cologne et ailleurs en Europe pendant la nuit de la Saint-Sylvestre 2015 posent à la chaîne TV d'info continue France 24 de très lourds problèmes de conscience.

Impossible de les taire tout à fait. Impossible aux directeurs de conscience de la chaîne de révéler que ces crimes ne sont pas seulement des crimes sexistes, mais aussi et surtout des crimes racistes : violeurs et agresseurs sont des hommes d'Outre-Méditerrannée, et certains sont des réfugiés; les victimes sont des femmes européennes. Eh oui, il y a des "migrants" qui se sont dit : "On "baise" l'Allemagne.

 Comment s'y prendre quand on est confronté à une réalité qu'on voudrait ne pas être ?

Deux soirs de suite au moins, les 8 et 9 janvier, cette mission impossible a été imposée au présentateur Damien Coquet.

Comment a-t-il dû s'y prendre ?

Tout d'abord, il a tenté de détourner l'attention du public des crimes sexistes et racistes eux-mêmes pour la focaliser sur une partie des réactions qu'ils ont engendrées. Il a insinué que la vérification des faits demeurait inachevée, une semaine après leur commission, ce qui lui a permis, si on peut dire, de les .... enjamber. 

Ensuite, Damien a eu la coquetterie de taire les réactions aberrantes d'une partie de la classe politique allemande. Celles de la bourgmestre de Cologne (1)  tout d'abord, qui a conseillé à ses administrées et aux autres femmes, de toujours observer, sur la voie publique, la distance de la longueur d'un bras entre elles et le bipède masculin le plus proche. Peuchère, quelle inventivité, quelle sagacité, quelle sagesse ! Il suffisait d'y penser (2). Damien s'est abstenu aussi de rapporter le terrible propos de la chancelière Angela Merkel (3) selon laquelle "Nous devons accepter qu'il y ait un taux de délinquance plus élevé parmi les migrants que parmi la population dans son ensemble". "Nous devons accepter....". Ben voyons..... Cette acceptation ne saurait représenter qu'une partie de notre dette envers ceux qui nous ont fait l'honneur de venir vivre parmi nous (4).

Alors, de quoi Damien pouvait-il encore nous parler ?

Des "populistes", des "islamophobes", de l'extrêêêêême-droite qui osent faire ..... la malgame, pardon : l'amalgame, entre migrants, réfugiés et violeurs de la Saint-Sylvestre. Ici Damien assume ouvertement le risque d'énoncer une contre-vérité. Ca se vérifie en comparant la présentation de Damien et le commentaire qui suit. Pour Damien, on n'en sait pas assez sur les viols et agressions pour les attribuer à des "migrants". Et point final. Pour le commentaire, non seulement les victimes (5) des viols et agressions ont constaté l'origine ethnique de la plupart des criminels, mais la police (6) a déjà identifié plusieurs dizaines de demandeurs d'asile parmi eux. Cruelle, intolérable vérité pour les directeurs de conscience de France 24.

La Bête Immonde (7) est nommée : PEGIDA (Patriotische Europäer Gegen die Islamisierung des Abendlandes), soit : Patriotes Européens contre l'islamisation de l'Occident. Islamophobie ? Plutôt mécontentement devant les remplacements (8) de populations imposés, mécontentement qui se focalise ici sur les signes les plus visibles de l'identité des nouvelles populations, et qui se rapportent à la religion. M'est avis que les Musulmans ayant nom Roger Garaudy, Fernand Pouillon, Cat Stevens n'ont jamais suscité de réactions pouvant s'apparenter à de l'islamophobie. Ce n'est pas la religion musulmane elle-même qui est visée, mais les flux migratoires intercontinentaux massifs et incessants.

Ouf, Damien Coquet s'est plutôt bien tiré de sa mission impossible. Les directeurs de conscience de France 24 en seront contents. Peut-être lui donnera-t-on à l'avenir une tranche horaire de présentation à l'antenne moins tardive. Ou une place dans le jury d'un Festival de Kahn des navets antiracistes. Il est plus de 22h, heure de Paris. Damien peut aller se coucher.

La réalité pouvant dépasser les pires cauchemars, Damien apprendra le lendemain, dimanche matin, que l'agresseur du commissariat de la Goutte d'Or à Paris le 7 janvier, venait d'un centre d'accueil de réfugiés (9) en Allemagne. Réfugiés ? Vous avez dit "réfugiés" ? Mais pourtant cet agresseur était Tunisien. La Tunisie, reconnue pays démocratique, Etat exemplaire, bénéficiaire d'aides importantes de l'Europe, serait-elle un pays à fuir pour se réfugier au nord de la Méditerrannée ? Le pays de naissance de Claude Bartolone, de Frédéric Mitterrand, de Philippe Séguin, de Serge Moati, de Gisèle Halimi ? 

N  O  T  E  S

(1) La bourgmestre de Cologne a eu son heure de gloire médiatique au cours de l'automne 2015 lorsqu'à la veille de son élection elle a été agressée, non sexuellement, mais simplement physiquement par des opposants qui lui reprochaient ses positions favorables à l'accueil massif de "migrants". L'agression n'a pas été assez énergique pour en faire une martyre, mais assez bien dosée pour servir d'argument électoral; 


(2) Imaginez le feu d'artifice de réactions indignées si un homme avait osé proférer des conseils aussi stupides et paraissant impliquer que les femmes, en se laissant approcher de trop près, sont responsables de ce qu'il leur arrive. Allez raconter ce boniment à Clémentine Autain
ou à Mme Montreynaud (co-fondatrice des "Chiennes de Garde" du féminisme);

(3) Avez-vous remarqué le changement de statut d'Angela Merkel ? Il n'y a pas si longtemps, avant sa "conversion" aux thèses des lobbies immigrationnistes, elle était un "Grand Satan" des médiats et des gauches européennes. Arnaud Montebourg lui attribuait une "politique à la Bismarck" dans un contexte de "réveil du nationalisme (sic) allemand". Quant au docteur Jean-Marie Le Guen (actuel ministre de M. Valls), il la rapprochait très subtilement .... d'Adolf Hitler lui-même en assimilant le comportement de Nicolas Sarközy envers Merkel à la politique d'un certain Edouard Daladier. Pas moins. Angela Merkel était la méchante sorcière qui imposait aux pauvres peuples de Grèce, du Portugal, d'Espagne, d'Italie etc... des mesures d'austérité. Et depuis un beau jour de septembre la méchante sorcière est devenue une autorité morale : à partir du moment où elle a décidé d'ignorer à la fois le sentiment prédominant au sein de son opinion publique et de son électorat, et de piétiner les règles européennes (protocole dit de Dublin) en ouvrant les frontières de l'Allemagne, et donc de l'Europe aux masses de "migrants", elle est devenue une sainte. Une Mère Courage, la Chancelière du Monde Libre (Time Magazine). Cette mutation aberrante, si elle a réduit au silence certains de ceux qui la dénigraient naguère, n'a pas tari une certaine germanophobie, et l'alimente même. Sur les ondes d'une petite radio française qui se prétend courtoise, un abbé maurrassien tranchait en septembre : "les Allemands n'ont pas le sens de l'Univerel. S'ils ont un problème, ils croient que c'est le problème de tous". Plus con que cette assertion, tu meurs ! Maurras m'aura pas !

(4) Vous allez voir qu'on va bientôt essayer de nous persuader de procéder à des regroupements familiaux massifs : si des demandeurs d'asile ont agressé sexuellement et violé des femmes européennes, c'est parce que leurs femmes ne les ont pas encore rejoints. Laissons ces dernières les rejoindre, et le taux de criminalité sexuelle des "migrants" diminuera..... Frau Doktor Merkel a parlé ici comme un sociologue à la Wievorka (le moustachu, celui qui est né en '46), comme Télérama, comme Arte Journal, comme Le Monde, Marianne et Libération. Sa béatification va encore marquer des points;

(5) Ces femmes allemandes et européennes sexuellement agressées, voire violées, auraient-elles été victimes de fantasmes suscités par une propagande islamophobe, raciste, populiste qu'il est urgent de réduire au silence au nom des valeurs européennes et humanistes ?

(6) Cette police ne devrait-elle pas être "épurée" pour oser faire, et publier, de telles constatations qui ne promeuvent pas le "vivre ensemble" ? Il est interdit par la loi, ou par de prétendues déontologies, de faire connaître au public la part de l'immigration récente dans les statistiques de criminalité. Une certaine prétendue déontologie impose de minorer systématiquement celle-ci. Comment ? Tout simplement en considérant que quiconque est né en France doit être retiré de l'agrégat statistique des "immigrés". Si donc certaines informations doivent être tues, censurées, il est au contraire légal, voire recommandé, de s'intéresser au comportement électoral, aux opinions de nos policiers et militaires. En France, l'institut de sondages Odoxa, vient de publier (janvier 2016) selon lequel la moitié des policiers et militaires ont envisagé, ou envisageraient de voter pour le Front National. De quoi entacher une large partie de leur action de suspicion aux yeux des officines antiracistes et de leurs avocats. Alors, combien de sympathisants de PEGIDA au sein de la police colonnaise ? Vous allez voir qu'on va nous sommer d'accepter de promouvoir le recrutement massif de jeunes issus des flux migratoires intercontinentaux sud-nord au sein des polices européennes;

(7) Référence à la formule : "Il est encore fécond le ventre d'où est sortie la Bête Immonde", c'est-à-dire le "fascisme" pour le communiste Bertolt Brecht. Les communistes parlent volontiers de fascisme plutôt que de national-socialisme. Pour ne pas associer le mot socialisme auxquels ils se réfèrent à un adversaire;

(8) Ce remplacement n'a rien d'un fantasme, d'un épouvantail : il a été récemment reconnu et ..... célébré par une élue verte (Bundnis '90 / Die Grünen) de Hambourg, Frau von Berg, ou quelque chose comme ça.  Cette dame se réjouit qu'avant peu de temps la population de sa ville n'aura enfin (sic) plus grand chose de germanique. La haine de soi se déguise en prétendu amour de l'Autre Suprême, et fait perdre la tête aux prétendues élites;

(9) Vous savez.... ces centres d'accueil pour réfugiés et demandeurs d'asile dont les médiats ne manquent jamais de nous informer que l'un ou l'autre aurait été l'objet d'une tentative d'incendie attribuée bien sûr aux racistes, xénophobes, islamophobes inspirés par les partis "populistes".



mardi 16 octobre 2012

17 octobre 1961 : de la repentance ? Pas en nom !

Vanessa Burggraf, présentatrice de la chaîne France 24, affirmait à la mi-octobre 2011 que des personnalités attendaient de la Vrôôônce (1) (que, quoi ou qui désigne ce nom ?)  "reconnaisse" sa responsabilité (qu'est-ce à dire ?) dans la gestion de la répression de la manifestation d'Algériens à Paris et alentours le 17 octobre 1961.

En 2012, la même chaîne entend commémorer l'évènement en donnant la parole à des "Algériens de France" pour leur permettre, n'en doutons pas, de culpabiliser les Eurofrançais (2) et de les conduire à admettre que, du fait notamment de cette histoire, les personnes issues des flux migratoires sud-nord "ont des droits" sur eux.

Adolescent, j'ai été contemporain de ce développement des derniers mois de la guerre d'Algérie. Il n'y a aucune raison d'exprimer une quelconque repentance, de présenter des excuses ou quoi que ce soit de ce genre. Que celles et ceux qui croiront pouvoir et devoir le faire ne le fassent qu'en leur nom et se ridiculisent ainsi. Ils ne me représentent pas. Je leur dénie le droit de parler pour moi.

La manifestation répondait à un appel du FLN, l'organisation algérienne dont la branche militaire, composée de volontaires, tuait des soldats français en Algérie. Si j'avais eu dix ans de plus en 1961, j'aurais pu tomber en Algérie sous les balles des instigateurs de la manifestation En appelant les Algériens de Paris et de sa banlieue à manifester comme ils l'ont fait, le FLN algérien posait un acte de guerre sur le territoire métropolitain (3)., et il fallait s'attendre à ce qu'il soit répondu à cet acte de guerre. Sauf exceptions, les manifestants répondant à l'appel du FLN étaient tous volontaires, ce que n'étaient pas la plupart des soldats français servant à la même époque en Algérie, et qui ne s'y trouvaient que parce qu'ils appartenaient à des classes d'âge données et étaient ressortissants français de sexe masculin., donc soumis à la conscription (4).

Le FLN algérien a voulu montrer son influence sur les Algériens de la Seine. Ce faisant, il a fait peur et est responsable de la dureté relative (oui, relative) de la répression dont ont été victimes ceux qui ont suivi son appel à manifester. La répression dont on se gargarise aujourd'hui pour la stigmatiser répondait à une provocation grossière. Le FLN algérien invitait à cette répression de gens qu'il a instrumentalisés. La mesure de la peur et de la colère de certains Eurofrançais témoins ou contemporains de cette provocation du FLN algérien peut être évaluée à l'aune d'une intervention d'un conseiller municipal de Paris : il préconisait devant cette assemblée une rafle de militants FLN, et leur embarquement sur un navire à couler en pleine mer; j'ai entendu à la maison, de la bouche d'un de mes proches parents une préconisation similaire. Je suppose que le fantasme récurrent d'Algériens noyés provient en partie de ces propos pronocés sous le coup des émotions-soeurs de la colère et de la peur. Mon souhait, mon attente, c'était que l'Algérie devienne rapidement indépendante, et que le plus grand nombre possible des Algériens qui vivaient parmi nous quittent la France d'Europe dans la foulée de l'accession de leur pays à l'indépendance. Je n'étais ni partisan de l'Algérie française, ni  encore moins sympathisant du FLN et des prétendus mouvements de libération nationale de ce qu'on appelait le Tiers Monde. Je souhaitais la sécession de l'Algérie ... pour ne pas avoir neuf millions de concitoyens musulmans algériens dans le cadre d'une France s'étendant de Dunkerque à Tamanrasset. Je n'ai pas vraiment changé d'avis.

J'habitais Colombes (Seine). Quatre ans auparavant, au sortir d'une grande manifestation sportive à laquelle assistait le président René Coty, à Colombes, le FLN avait fait assassiner un notable algérien musulman, ancien vice-président de l'Assemblée algérienne (mise en sommeil en raison des évènements). La communauté algérienne, et plus généralement maghrébine, était très représentée à Colombes et dans les communes voisines (Nanterre, Argenteuil). Sa présence inquiétait d'autant plus que la presse populaire de l'époque ne cachait rien de la guerre algéro-algérienne que se livraient en banlieue le FLN  et son rival le Mouvement Nationaliste Algérien (MNA). On craignait que cette population qui vivait parmi nous ne réponde à des mots d'ordre du FLN. C'est ce qui est arrivé le 17 octobre 1961. Je me souviens, au retour d'une promenade dominicale en famille, d'avoir vu le terre-plein situé en face de la gare de Colombes, au débouché des rues Victor Hugo, Saint-Denis, de l'Indépendance ou de l'avenue Ménelotte, et de l'avenue de l'Agent Sarre, noir de monde : on venait d'y arrêter un Algérien qui avait assassiné un gardien de la paix du commissariat de Colombes.

On pouvait rencontrer à Colombes, administrée par la veuve UNR de Stanislas Devaud (5) des sympathisants et des compagnons de route du FLN : le calamiteux Parti Socialiste Unifié (PSU) y était assez actif; son animateur semblait être un imprimeur du nom de Cary. Ce Cary était en outre l'imprimeur attitré de la Paroisse Catholique Saint-Pierre Saint-Paul, animée par les Fils de la Charité. Dix ans après les évènements de 1961, le maire communiste de Colombes, Dominique Frélaut, dut se séparer d'une de ses adjointes, une jolie demoiselle du PSU et de la CFDT, militante paroissiale de Saint-Pierre Sant-Paul.. Cette trentenaire bien intentionnée était visitée par des fantasmes qui lui faisaient voir, en 1971, des policiers jeter des Algériens dans la Seine.

En octobre 2012, le maire socialiste de Colombes, Philippe Sarre, entend commémorer les évènements d'octobre 1961, réduits à la répression d'une "manifestation pacifique" (sic) en présence de diplomates algériens et... d'un membre du gouvernement algérien (6). C'est tout simplement déguelasse.


N O T E S

(1) cette graphie ne vise pas une prononciation, un accent quelconque; elle se réfère au caractère très abstrait de l'idée de nation actuellement en vogue, qui ferait souhaiter que le pays change de nom. Si la France est à tout le monde, ou peut être à tout le monde, si elle est avant tout le pays des droits de l'Homme (on a envie d'écrire "droidloms" par dérision, puisque c'est au nom des droits de l'Homme qu'on s'en prend aux libertés fondamentales) plutôt que celui de ses habitants, elle devrait changer de nom : je propose quelque chose comme la Vrôôônse;

(2) qu'on le veuille ou non, qu'on accepte de le voir ou non, le communautarisme existe; le dénoncer n'aboutit qu'à criminaliser le recours éventuel à ce cadre de solidarité par personnes non issues des flux migratoires, disons, du dernier demi-siècle;


(3) ce n'était pas une manifestation pacifique : elle répondait à un mot d'ordre du FLN en guerre avec la France et avec d'autres mouvements nationalistes algériens (dont le MNA de Massali Hadj); que le FLN se soit servi de femmes et de jeunes personnes sans armes pour tester son influence et son autorité sur des Algériens en France d'Europe n'y change rien;

(4) Les bandes de volontaires de Rol Tanguy et de Kriegel Valrimont, ou même de Leclerc, ont beaucoup plus tué ou massacré, et dans des conditions souvent ignominieuses, lors de la "libération de Paris" de l'été 1944, que les policiers commandés par Maurice Papon en octobre 1961 qui n'ont tué, sauf exceptions, que des volontaires, ce que n'étaient pas la plupart des hommes du général Von Choltitz.
Un crime de guerre, voire contre l'humanité, commis par la Résistance, parmi tant d'autres survenus en août et septembre 1944 : à Paris, rue de la Harpe, au Quartier Latin, dans ce que je crois pouvoir situer au Centre de Santé Hostater, qui dépend du C.R.O.U.S. de Paris, des résistants ont assassiné un soldat allemand, mineur d'âge, blessé et prisonnier, malgré les supplications d'une infirmière en service dans ce centre de secours ouvert pendant les combats de ce qu'il est convenu d'appeler la libération de Paris; l'"héroïque" libertador commenta ainsi son geste : "On les tuera tous" (cité dans "Paris brûle-t-il ?" de Lapierre et Collins). Le journal communiste L'Humanité avait appelé au meurtre : "A chacun son Boche", "Pas un Boche ne doit sortir vivant de Paris". Le blessé assassiné n'a pas sa plaque commémorative. Son assassin l'a peut-être, s'il a été tué à son tour peu après. Mais lui était volontaire. S'il avait perdu la guerre...il aurait pu, et dû, être considéré comme criminel de guerre, voire contre l'humanité.

(5) il s'agissait de Marcelle Devaud, née Guggenheim; les Guggenheim étaient des juifs d'Alsace installés en Algérie après la conquête française; paradoxalement, si on peut dire, Stanislas Devaud représentait un mouvement qui entendait plutôt promouvoir les populations arabo-musulmanes des départements français d'Algérie : la Solidarité Française; par dérision, les adversaires de ce mouvement  l'appelaient parfois la Sidilarité Française : dans l'imaginaire familier des Eurofrançais d'avant les flux migratoires massifs des années 1960, les personnes originaires d'Afrique du Nord étaient souvent associés à la figure du marchand ambulant de tapis, dénommé "sidi" (ce qui veut dire "monsieur" voire "seigneur" en arabe, voir : Le Cid, de Corneille), ce qui pouvait être légèrement ironique voire péjoratif de la part des Eurofrançais, mais pas aux oreilles des intéressés ainsi "anoblis";

(6) l'actuel gouvernement de l'Etat qui s'est donné le nom de République Algérienne Démocratique et Populaire se trouve ainsi conforté dans sa légitimité historique : il est issu du FLN qui avait appelé à cette manifestation du 17 octobre 1961;