Mercredi 5 juillet 2017, Georges Fenech, ancien député LR du Rhône, était invité par Ruth Elkrief pour parler de son livre "Imagine-t-on le général de Gaulle mis en examen ?".
On a ailleurs, sur ce blog, relevé les procédés de Ruth Elkrief, ses oeillères, son sectarisme, sa prétention à l'autorité morale :
http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2015/02/sortie-de-ruth-sortie-de-route.html
Cette fois-ci, la journaliste de BFM TV décerne à son hôte le qualificatif de "lanceur d'alerte", titre dont sont parés Edward Snowden et Julian Assange.
En quoi Georges Fenech serait-il un lanceur d'alerte ?
En rien.
C'est abusivement que Ruth Elkrief élève Georges Fenech à cette pseudo dignité médiatique.
Georges Fenech est simplement le premier des mandataires LR à avoir prétendu dès la fin janvier 2017 que les primaires de la droite et du centre, tenues deux mois auparavant, étaient caduques (sic) et que François Fillon devait renoncer à sa candidature.
Lors de l'élection primaire de la droite et du centre du 20 novembre 2016, Georges Fenech avait fait le choix de Nicolas Sarközy qui s'est, dès le soir de ce premier tour, prononcé en faveur de François Fillon.
Fin janvier 2017, François Fillon est devenu la cible d'un lynchage politico-médiatique fondé sur les dénonciations d'organes de presse l'accusant d'avoir fait rémunérer sa femme et ses enfants pour des travaux sans rapport avec la rémunération perçue.
A aucun moment, l'ancien juge d'instruction Georges Fenech ne semble s'être ému des bizarreries de la procédure judiciaire mise en mouvement immédiatement après ces dénonciations : secret de l'instruction non respectée, fuites organisées vers la presse etc...
Non, Georges Fenech a tout simplement déclaré caduques les élections primaires et appelé au retrait de François Fillon.
Caduques, des élections qui ont mobilisé 4 millions d'électeurs ?
Caduques des élections dont le second tour a donné François Fillon vainqueur dans la proportion de 2 tiers pour le vainqueur contre 1 tiers pour son concurrent Alain Juppé ?
Caduques, a martelé Georges Fenech !
C'est ce qui s'appelle s'asseoir sur le vote des électeurs ..... pour plus tard inverser le résultat.
C'est peut-être possible dans une compétition sportive à l'issue de laquelle un compétiteur disqualifié a posteriori est souvent remplacé par le second de la compétition.
C'est du foutage de gueule dans une élection politique à l'issue de laquelle le candidat qui a déclaré refuser pour le pays le multiculturalisme (multikulti) l'a emporté sur celui pour lequel "l'identité de la France, c'est la Diversité (multicontinentale)".
Georges Fenech s'est moqué des électeurs en appelant, les semaines passant, à une candidature d'Alain Juppé, le vaincu des primaires dans la proportion de 1 contre 2.
Sans être à aucun moment repris par Ruth Elkrief, très complaisante, Georges Fenech reproche à François Fillon un manquement à "la parole donnée" : François Fillon a maintenu sa candidature après sa mise en examen début mars 2017 alors qu'il avait annoncé un mois auparavant qu'il la retirerait s'il était mis en examen. Certes, mais c'est qu'au cours du mois de février de sérieux doutes sur la régularité de la procédure judiciaire hâtivement déclenchée contre François Fillon, sur la compétence du Parquet National Financier (empiétement du pouvoir judiciaire sur le pouvoir législatif) avaient pu être légitimement émis. Entre la fin janvier et le début du mois de mars, la situation avait profondément changé.
Pire, le sectarisme de Georges Fenech éclate lorsqu'il met en cause l'organisation du meeting de François Fillon place du Trocadero (Paris) début mars. L'association Sens Commun, issue des manifestations de début 2013 contre le projet de lio Bergé-Taubira, a participé discrètement, sans prosélytisme à l'organisation du meeting. Ce sont là pour le sectaire Georges Fenech des gens infréquentables.
Georges Fenech se discrédite en établissant un faux parallèle entre le "courage" d'Emmanuel Macron (dont le candidat dans le Rhône vient de le battre) qui a rompu avec le PS et F. Hollande, et le "manque de courage" des dirigeants du parti Les Républicains qui n'ont pas "débranché" François Fillon, ne l'ont pas désavoué et remplacé par Alain Juppé.
Georges Fenech peut bien se donner le beau rôle, protester de son attachement au "pays" et à sa famille politique. Tout se passe comme s'il avait été un instrument pour faire dérailler la campagne de François Fillon, coupable de refuser pour la France le modèle d'une société multiculturelle (comprenez : dans laquelle la Diversité issue des migrations intercontinentales sud-nord estomperait l'européanité de la France), et de ne pas rejeter des opposants à certains aspects de la loi Bergé-Taubira.
Tout se passe comme si....
Georges Fenech a perdu la première manche.
Le candidat qui était sa cible a perdu la seconde.
De peu : il aurait suffi que les pratiques du parti MoDem présidé par François Bayrou aient été révélées par la presse pour que l'alliance Bayrou-Macron ne puisse être conclue et que, le 23 avril 2017, François Fillon ne devance Emmanuel Macron.
Georges Fenech tente maintenant de se justifier en réecrivant l'histoire et en intoxiquant l'opinion publique. Avec la participation de BFM TV (télé Macron pendant la campagne présidentielle) et de son emblématique journaliste Ruth Elkrief.
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vendredi 7 juillet 2017
Georges Fenech : alerte à l'intox !
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mercredi 24 février 2016
"Cologne", ou comment s'en débarrasser ?
Oublier Cologne ? Oui, mais comment, et à quel prix ?
Durant la nuit de la Saint-Sylvestre 2015, plusieurs centaines de femmes ont été agressées, et certaines violées, à Cologne (Allemagne). Elles ont été agressées par des hommes décrits par leurs victimes comme de type nord-africain.
L'information a été retenue le plus possible, et le plus longtemps possible, par les grands médiats (1) parce que sa diffusion embarrassait leur ligne éditoriale. Ils ont craint que la publication de cette information n'ait un effet contraire à celui qu'ils escomptaient de la diffusion, début septembre 2015, de l'image du corps d'un enfant syrien échoué sur une plage de Bodrum (Turquie). Leur manipulation dans cette affaire avait déjà été plus ou moins éventée : le petit garçon ne s'est pas noyé en fuyant la guerre en Syrie, mais par suite d'une imprudence de son père qui voulait quitter la Turquie, où il résidait avec son fils depuis trois ans, pour recevoir des soins dentaires dans un autre pays. Ce qui n'est pas flatteur pour les chirurgiens-dentistes turcs.....
Voilà nos médiats bien embêtés : pourvu que ces crimes commis à Cologne ne parasitent pas l'hospitalité européenne envers les masses montées à l'assaut de l'Europe sous couvert d'un fuite devant des guerres dont l'Europe est bien entendu responsable....(2). Voir : http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2015/02/sortie-de-ruth-sortie-de-route.html
Comment nos médiats s'y sont-ils pris pour ignorer, puis révoquer en doute, puis minimiser, puis tenter de faire diversion devant des vérités dérangeantes ?
Tout d'abord, on a retenu l'information le plus longtemps possible. L'évènement, ce n'étaient pas les agressions et viols eux-mêmes, mais les plaintes des victimes, forcément subjectives, dont on nous assurait que jusqu'à nouvel ordre les enquêtes en cours n'avaient pas pu les vérifier.
Quand il n'a pu été possible d'ignorer que des femmes européennes avaient été agressées voire violées par des hommes venus d'ailleurs, on a mis en doute la fiabilité du temoignage de leurs victimes. Ce fut notamment le cas de Hélène Frade sur France 24 : quatre semaines après les faits, la jeune journaliste est venue dire avec beaucoup de précaution et une réticence perceptible que l'attribution de ces crimes à des immigrés de fraîche date ne reposait que sur ce que ces femmes avaient cru voir.....
Après la révocation en doute est venu le temps de la minimisation. La journaliste de gauche Michelle Cotta est venue nous expliquer que c'étaient les moeurs européennes et allemandes qui étaient à l'origine des agressions racistes et machistes de Cologne : ces pauvres Musulmans tiennent mal l'alcool et leurs sens sur-réagissent sous l'effet de cette substance qu'ils ont pris le risque d'ingurgiter en imitant les autochtones. La militante Front de Gauche, féministe et LBGT Clémentine Autain s'est indignée : en 1944 et 1945, il y a eu, rappelle-t-elle, d'innombrables viols commis contre des femmes allemandes, sans que des Musulmans s'en soient rendus coupables. Vous êtes bien péremptoire, ma chère Clémentine, des Musulmans y ont eu leur part au sein des troupes françaises notamment, en Allemagne, mais aussi précédemment en Italie. Les autorités françaises de l'époque ont pris en otage l'épouse du gouverneur (gauleiter) allemand d'Alsace, Wagner, et après l'avoir promenée et exhibée dans une cage avec sa fille dans les rues de Strasbourg, l'ont affectée à un bordel pour leurs soldats algériens où elle a été multiviolée, et où elle est morte. La bourgmestre de Cologne, l'ineffable Henriette Reker a contribué à cette opération de minimisation en suggérant sottement que ses administrées auraient pu éviter ces agressions et viols en veillant à maintenir entre elles et les passants masculins une distance minimale de la longueur d'un bras. C'est donc que ce n'était pas si grave, et que les victimes ont pu provoquer leurs agresseurs et violeurs en ....les laissant s'approcher trop près d'elles. De toute façon, ça ne peut pas être la faute de "migrants", voyons, alors c'est forcément celle des femmes agressées, voire violées. Et puis, peut-être, si ces femmes ont été ainsi traitées, c'est parce que ces malheureux "migrants" connaissent une indicible misère sexuelle, parce que les bureaucraties européennes sont trop lentes à traiter des procédures de regroupement familial qui permettraient à nos "hôtes", qui se sont invités eux-mêmes, de faire venir en Europe leurs épouses et fiancées. C'est la faute des Européens, jamais celle des "migrants".
Après la minimisation, on est passé à une autre phase, celle du détournement d'attention. Le journaliste de France 24 Damien Coquet s'est particulièrement illustré dans cet exercice. L'évènement, à nouveau, ce n'étaient plus les agressions et viols dont des enquêtes n'auraient pu encore établir la véracité, mais les réactions à ceux-ci. Et Damien Coquet de froncer les sourcils, de hausser le ton et de frémir d'indignation contre le mouvement paneuropéen PEGIDA (Patriotische Europäer Gegen die Islamisierung des Abendlandes = Patriotes Européens contre l'Islamisation de l'Occident). La dimension paneuropéenne de ce mouvement est passée sous silence par notre journaliste qui le limite à l'Allemagne, dont, sous-entendu, les vieux démons n'auraient probablement pas été encore tous exorcisés. PEGIDA est accusé d'être xénophobe, islamophobe, anti-immigrés (et non plus seulement : anti-immigration), populiste, d'extrême-droite. Il ne manquait plus que néo-nazi et.....europhobe. Ouf, on apprend qu'à chaque manifestation de PEGIDA répondent des contre-manifestations "humanistes". Ce qui autorise les autorités à interdire à PEGIDA de faire le moindre mouvement pour éviter des troubles à l'ordre public.
Voir : http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2016/01/france-24-les-coquetteries-de-damien.html
Après le détournement d'attention, il y a eu la bulle de savon du rebondissement. Sur la chaîne TV franfoconne de la RTBF (Belgique), une présentatrice du journal télévisé du nom de Barbier est venue nous annoncer un ..... rebondissement : la majorité des auteurs d'agressions sexistes et des viols le 31 décembre 2015 à Cologne seraient.......des Nord-Africains. C'est exactement ce qu'avaient vu et dit les victimes. Mais pour Mme Barbier, l'important est de disculper les "migrants" de 2015 qui ne sauraient être que Syriens et Irakiens, à la rigueur Afghans et Erythréens. Hélas pour les initiateurs de cette tentative de diversion : il y avait bien des détenteurs de ces quatre nationalités parmi les criminels, même si des Maghrébins étaient également en cause et apparemment en plus grand nombre. Par ailleurs, parallèlement à cette "découverte" qui corroborait les témoignages des victimes, le gouvernement allemand a placé le Maroc, l'Algérie et la Tunisie sur la liste des "pays surs", c'est-à-dire de ceux dont les ressortissants ne sauraient se prévaloir d'une situation de guerre, de misère pour solliciter l'asile politique. C'est donc bien qu'il y avait jusqu'alors des demandeurs d'asile en grand nombre originaires de ces pays, qui s'étaient mêlés aux Syriens, Irakiens, Afghans, Erythréens etc...
Il n'en reste pas moins que des centaines de femmes européennes ont été agressées, voire violées à Cologne, la nuit de la Saint-Sylvestre, et par des hommes venus d'ailleurs, candidats à l'asile politique. Evidemment, il n'y a pas eu.....mort d'homme comme le disait imprudemment Jack Lang à propos de l'agression de Nafissatou Diallo par Dominique Strauss-Kahn dans une chambre d'hôtel de New York en mai 2011. Le traitement médiatique de ces crimes par les grands médiats se réfère à une pseudo-déontologie. Ceci nous en apprend davantage sur les intentions des directeurs de conscience de ceux qui nous informent et donc nous gouvernent indirectement, que sur les risques inhérents aux sociétés pluriethniques et multiculturelles et que nous n'avons pas fini de découvrir. Leur but : nous faire avaler bon gré mal gré, notre tartine multi-kulti. Ici, ils ont donné la priorité au prétendu antiracisme sur le féminisme. Même s'il a dû leur en coûter énormément d'avoir à choisir entre ces deux idéologies égalitaristes.
N O T E S
1) On emploie ici la graphie "médiat" par solidarité avec le professeur Bernard Notin, d'une Université de Lyon, gibier en 1990 d'une chasse aux sorcières de la Milice Zélote de la Mémoire (U.E.J.F., SOS Racisme, MRAP, LICRA etc...);
2) Mme Ruth (prononcer Route) Elkrief, journaliste de BFM TV est d'avis que l'Europe DOIT (sic) tout à la fois accueillir tous ceux qui fuient, ou prétendent fuir la guerre, et intervenir militairement pour mettre fin à ces guerres. Elle répondait ainsi au commentaire d'un confrère qui se demandait ce qui devait être la priorité : accueillir ou faire cesser les causes attribuées à ces migrations. Outre que Mme Elkrief est bien généreuse avec ce qui n'est pas à elle, elle est bien imprudente de suggérer qu'on puisse venir à bout de l'Etat Islamique par des moyens militaires. Ce qui est détestable dans son discours, c'est sa tonalité moralisatrice. Nous n'aurions pas le droit, au nom de prétendues valeurs, de nous protéger contre l'inondation migratoire, et nous aurions en plus le devoir de faire cesser des guerres. Parce que certaines erreurs de nos dirigeants ont pu les favoriser. Bye bye, cause toujours prêcheuse !
Durant la nuit de la Saint-Sylvestre 2015, plusieurs centaines de femmes ont été agressées, et certaines violées, à Cologne (Allemagne). Elles ont été agressées par des hommes décrits par leurs victimes comme de type nord-africain.
L'information a été retenue le plus possible, et le plus longtemps possible, par les grands médiats (1) parce que sa diffusion embarrassait leur ligne éditoriale. Ils ont craint que la publication de cette information n'ait un effet contraire à celui qu'ils escomptaient de la diffusion, début septembre 2015, de l'image du corps d'un enfant syrien échoué sur une plage de Bodrum (Turquie). Leur manipulation dans cette affaire avait déjà été plus ou moins éventée : le petit garçon ne s'est pas noyé en fuyant la guerre en Syrie, mais par suite d'une imprudence de son père qui voulait quitter la Turquie, où il résidait avec son fils depuis trois ans, pour recevoir des soins dentaires dans un autre pays. Ce qui n'est pas flatteur pour les chirurgiens-dentistes turcs.....
Voilà nos médiats bien embêtés : pourvu que ces crimes commis à Cologne ne parasitent pas l'hospitalité européenne envers les masses montées à l'assaut de l'Europe sous couvert d'un fuite devant des guerres dont l'Europe est bien entendu responsable....(2). Voir : http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2015/02/sortie-de-ruth-sortie-de-route.html
Comment nos médiats s'y sont-ils pris pour ignorer, puis révoquer en doute, puis minimiser, puis tenter de faire diversion devant des vérités dérangeantes ?
Tout d'abord, on a retenu l'information le plus longtemps possible. L'évènement, ce n'étaient pas les agressions et viols eux-mêmes, mais les plaintes des victimes, forcément subjectives, dont on nous assurait que jusqu'à nouvel ordre les enquêtes en cours n'avaient pas pu les vérifier.
Quand il n'a pu été possible d'ignorer que des femmes européennes avaient été agressées voire violées par des hommes venus d'ailleurs, on a mis en doute la fiabilité du temoignage de leurs victimes. Ce fut notamment le cas de Hélène Frade sur France 24 : quatre semaines après les faits, la jeune journaliste est venue dire avec beaucoup de précaution et une réticence perceptible que l'attribution de ces crimes à des immigrés de fraîche date ne reposait que sur ce que ces femmes avaient cru voir.....
Après la révocation en doute est venu le temps de la minimisation. La journaliste de gauche Michelle Cotta est venue nous expliquer que c'étaient les moeurs européennes et allemandes qui étaient à l'origine des agressions racistes et machistes de Cologne : ces pauvres Musulmans tiennent mal l'alcool et leurs sens sur-réagissent sous l'effet de cette substance qu'ils ont pris le risque d'ingurgiter en imitant les autochtones. La militante Front de Gauche, féministe et LBGT Clémentine Autain s'est indignée : en 1944 et 1945, il y a eu, rappelle-t-elle, d'innombrables viols commis contre des femmes allemandes, sans que des Musulmans s'en soient rendus coupables. Vous êtes bien péremptoire, ma chère Clémentine, des Musulmans y ont eu leur part au sein des troupes françaises notamment, en Allemagne, mais aussi précédemment en Italie. Les autorités françaises de l'époque ont pris en otage l'épouse du gouverneur (gauleiter) allemand d'Alsace, Wagner, et après l'avoir promenée et exhibée dans une cage avec sa fille dans les rues de Strasbourg, l'ont affectée à un bordel pour leurs soldats algériens où elle a été multiviolée, et où elle est morte. La bourgmestre de Cologne, l'ineffable Henriette Reker a contribué à cette opération de minimisation en suggérant sottement que ses administrées auraient pu éviter ces agressions et viols en veillant à maintenir entre elles et les passants masculins une distance minimale de la longueur d'un bras. C'est donc que ce n'était pas si grave, et que les victimes ont pu provoquer leurs agresseurs et violeurs en ....les laissant s'approcher trop près d'elles. De toute façon, ça ne peut pas être la faute de "migrants", voyons, alors c'est forcément celle des femmes agressées, voire violées. Et puis, peut-être, si ces femmes ont été ainsi traitées, c'est parce que ces malheureux "migrants" connaissent une indicible misère sexuelle, parce que les bureaucraties européennes sont trop lentes à traiter des procédures de regroupement familial qui permettraient à nos "hôtes", qui se sont invités eux-mêmes, de faire venir en Europe leurs épouses et fiancées. C'est la faute des Européens, jamais celle des "migrants".
Après la minimisation, on est passé à une autre phase, celle du détournement d'attention. Le journaliste de France 24 Damien Coquet s'est particulièrement illustré dans cet exercice. L'évènement, à nouveau, ce n'étaient plus les agressions et viols dont des enquêtes n'auraient pu encore établir la véracité, mais les réactions à ceux-ci. Et Damien Coquet de froncer les sourcils, de hausser le ton et de frémir d'indignation contre le mouvement paneuropéen PEGIDA (Patriotische Europäer Gegen die Islamisierung des Abendlandes = Patriotes Européens contre l'Islamisation de l'Occident). La dimension paneuropéenne de ce mouvement est passée sous silence par notre journaliste qui le limite à l'Allemagne, dont, sous-entendu, les vieux démons n'auraient probablement pas été encore tous exorcisés. PEGIDA est accusé d'être xénophobe, islamophobe, anti-immigrés (et non plus seulement : anti-immigration), populiste, d'extrême-droite. Il ne manquait plus que néo-nazi et.....europhobe. Ouf, on apprend qu'à chaque manifestation de PEGIDA répondent des contre-manifestations "humanistes". Ce qui autorise les autorités à interdire à PEGIDA de faire le moindre mouvement pour éviter des troubles à l'ordre public.
Voir : http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2016/01/france-24-les-coquetteries-de-damien.html
Après le détournement d'attention, il y a eu la bulle de savon du rebondissement. Sur la chaîne TV franfoconne de la RTBF (Belgique), une présentatrice du journal télévisé du nom de Barbier est venue nous annoncer un ..... rebondissement : la majorité des auteurs d'agressions sexistes et des viols le 31 décembre 2015 à Cologne seraient.......des Nord-Africains. C'est exactement ce qu'avaient vu et dit les victimes. Mais pour Mme Barbier, l'important est de disculper les "migrants" de 2015 qui ne sauraient être que Syriens et Irakiens, à la rigueur Afghans et Erythréens. Hélas pour les initiateurs de cette tentative de diversion : il y avait bien des détenteurs de ces quatre nationalités parmi les criminels, même si des Maghrébins étaient également en cause et apparemment en plus grand nombre. Par ailleurs, parallèlement à cette "découverte" qui corroborait les témoignages des victimes, le gouvernement allemand a placé le Maroc, l'Algérie et la Tunisie sur la liste des "pays surs", c'est-à-dire de ceux dont les ressortissants ne sauraient se prévaloir d'une situation de guerre, de misère pour solliciter l'asile politique. C'est donc bien qu'il y avait jusqu'alors des demandeurs d'asile en grand nombre originaires de ces pays, qui s'étaient mêlés aux Syriens, Irakiens, Afghans, Erythréens etc...
Il n'en reste pas moins que des centaines de femmes européennes ont été agressées, voire violées à Cologne, la nuit de la Saint-Sylvestre, et par des hommes venus d'ailleurs, candidats à l'asile politique. Evidemment, il n'y a pas eu.....mort d'homme comme le disait imprudemment Jack Lang à propos de l'agression de Nafissatou Diallo par Dominique Strauss-Kahn dans une chambre d'hôtel de New York en mai 2011. Le traitement médiatique de ces crimes par les grands médiats se réfère à une pseudo-déontologie. Ceci nous en apprend davantage sur les intentions des directeurs de conscience de ceux qui nous informent et donc nous gouvernent indirectement, que sur les risques inhérents aux sociétés pluriethniques et multiculturelles et que nous n'avons pas fini de découvrir. Leur but : nous faire avaler bon gré mal gré, notre tartine multi-kulti. Ici, ils ont donné la priorité au prétendu antiracisme sur le féminisme. Même s'il a dû leur en coûter énormément d'avoir à choisir entre ces deux idéologies égalitaristes.
N O T E S
1) On emploie ici la graphie "médiat" par solidarité avec le professeur Bernard Notin, d'une Université de Lyon, gibier en 1990 d'une chasse aux sorcières de la Milice Zélote de la Mémoire (U.E.J.F., SOS Racisme, MRAP, LICRA etc...);
2) Mme Ruth (prononcer Route) Elkrief, journaliste de BFM TV est d'avis que l'Europe DOIT (sic) tout à la fois accueillir tous ceux qui fuient, ou prétendent fuir la guerre, et intervenir militairement pour mettre fin à ces guerres. Elle répondait ainsi au commentaire d'un confrère qui se demandait ce qui devait être la priorité : accueillir ou faire cesser les causes attribuées à ces migrations. Outre que Mme Elkrief est bien généreuse avec ce qui n'est pas à elle, elle est bien imprudente de suggérer qu'on puisse venir à bout de l'Etat Islamique par des moyens militaires. Ce qui est détestable dans son discours, c'est sa tonalité moralisatrice. Nous n'aurions pas le droit, au nom de prétendues valeurs, de nous protéger contre l'inondation migratoire, et nous aurions en plus le devoir de faire cesser des guerres. Parce que certaines erreurs de nos dirigeants ont pu les favoriser. Bye bye, cause toujours prêcheuse !
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lundi 16 février 2015
Sortie de Ruth = sortie de route
Madame Ruth (prononcez : Route) Elkrief (prononcez : élkriéffe) est une journaliste de BFM TV née dans la communauté juive de Meknes (Maroc) en 1960. Elle a fait ses premiers pas de journaliste dans des médiats communautaires juifs. C'est ordinairement une journaliste compétente, souriante, agréable à suivre, modérée, sauf sur certains sujets où elle est sous l'influence... de points aveugles (blind spots).
J'avais déjà remarqué comme une certaine hargne à l'encontre de Dieudonné à l'automne 2013. Plus récemment, on avait pu noter l'orientation qu'elle donnait à l'interrogatoire auquel elle avait soumis un Eric Zemmour mal à l'aise et visiblement ému, lui reprochant d'avoir "réhabilité Pétain" dans son essai intitulé "Le suicide français". Ruth Elkrief suggérait également que E. Zemmour était emporté dans une spirale de surenchère pour faire le buzz, aller toujours plus loin dans le bris de tabous, complaire à son lectorat. En somme, son invité ne serait pas totalement sincère.
Ce lundi 16 février 2015, le masque de modération est tombé et une pitoyable censeure est apparue.
Que s'est-il passé, et de quoi s'agit-il ?
Le matin du lundi 16 février 2015, l'ancien président du Conseil Constitutionnel, ancien ministre socialiste des Affaires Etrangères Roland Dumas, était interrogé sur BFM TV par un journaliste vedette de la chaîne d'information continue : Jean-Jacques Bourdin. Roland Dumas évoquait l'action et le discours du Premier ministre Manuel Valls, et en attribuait certains aspects à des personnes qui exerceraient de l'influence sur lui. Quoi de plus évident ? Un homme politique du niveau de Valls s'entoure de conseillers officiels et officieux qui exercent sur lui une influence, ou .... ne servent à rien. Eric Zemmour, dont il était question plus haut, attribuait il y a quelques mois sur I-télé face à Nicolas Domenach, l'ambigüité de Nicolas Sarközy sur des questions de société à l'influence de son épouse Carla Bruni. Personne n'a rien trouvé à y redire.
Mais voilà que Jean-Jacques Bourdin provoque Roland Dumas. Comment ? En lui proposant une interprétation de sa pensée, selon laquelle Manuel Valls serait "sous influence juive". Ce n'était pas le propos de Roland Dumas. Surpris, hésitant, légèrement gêné, celui-ci semble accepter la traduction de sa pensée formulée par le journaliste. Il a ainsi signé son arrêt de mort médiatique. Et pourtant, il était fondé à estimer que Manuel Valls était "sous influence juive" puisque ledit Valls a déclaré il y a peu sur Radio Judaïca :
"Par ma femme, je suis lié de manière éternelle (sic) à la communauté juive et à Israël"
Le soir du lundi 16 février 2015, Ruth-Route Elkriéf recevait Bernard-Henri Lévy. Le "philosophe" a noté que l'auteur initial de la formule concernant Manuel Valls "sous influence juive" était Jean-Jacques Bourdin qui avait piégé Roland Dumas. Ruth-Route Elkriéf a paru condamner les méthodes de son confrère sur le sort professionnel duquel il est permis d'être inquiet, en tout cas sur BFM TV.
Plus tard dans la soirée, Ruth-Route revenait sur le "scandale Dumas" avec d'autres confrères. Celui d'entre eux qui semblait présider le cénacle de journalistes sur le plateau s'est cru autorisé à rappeler l'aveu de Manuel Valls sur Radio Judaïca concernant le rôle de sa femme dans sa relation à la communauté juive et à Israël. Il a tout juste pu commencer à l'évoquer quand Ruth-Route est devenue quasi-hystérique, lui a imposé silence par un "non, ça ne justifie en rien les propos de Roland Dumas, non, non et non. Point (sic)". Autrement dit : tais-toi confrère, où je fais un malheur ! Le masque de Ruth-Route est tombé. Gêné, son confrère a dû se rabattre sur une rediffusion d'un propos de Manuel Valls condamnant les propos de Roland Dumas. Du reste, sur le plateau de TV, le pluralisme était limité, et on était sommé de d'observer un consensus selon lequel l'assentiment de Roland Dumas à l'idée que Manuel Valls serait "sous influence juive" serait "inadmissible", "intolérable".
Roland Dumas n'avait pourtant que constaté ce que l'intéressé lui-même, Valls, avait reconnu sur Radio Judaïca dans un entretien où il qualifiait Dumas de "sale bonhomme" (sic). Et Valls de se vanter de cette influence, probablement pour s'attirer le moment venu les suffrages des auditeurs de Radio Judaïca et d'autres encore.
Ruth-Route Elkriéf a montré son visage de militante communautaire intolérante envers tout soupçon d'irrespect envers les sensibilités de certains éléments des communauté juive. Elle s'est montrée hystérique envers son confrère à qui elle a imposé silence, agacée par le rappel des aveux de Valls sur Radio Judaïca. Ruth a fait ....une sortie de route. Un carton rouge pour Ruth Elkrief.
Voir aussi :
http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2015/02/lutte-contre-lantisemitisme-attention.html
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