"Travailler l'opinion", c'est le mot d'ordre qu'a lancé J.-Ch. Cambadélis, Premier Secrétaire du Parti Socialiste après que Manuel Valls (1) ait ajourné sine die le projet d'accorder le droit de vote des étrangers non ressortissants de l'UE aux élections locales (pour commencer....). Cet octroi du droit de vote à des étrangers non Européens figurait parmi les engagements du candidat François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012.
Jean-Christophe Cambadélis ne se résigne pas à cet ajournement, et il entend "travailler l'opinion" pour faire accepter à celle-ci cette mesure. Pour ce qui est de "travailler l'opinion", le Premier Secrétaire du PS dispose d'outils incomparables : plus de 80% des journalistes n'ont-ils pas voté à gauche en 2012 ? La Diversité (2) est omniprésente dans les rédactions des journaux télévisés et des stations de radio, de Karim Hakiki (France 24), à Rachid M'Barki (BFM-TV) en passant par Yani Khezzar (I-Télé).
Il est peu probable qu'un gouvernement soutenu par le P.S. ait recours à la voie référendaire pour arracher cette mesure. A moins de se contredire grossièrement : en 2013, la soumission au referendum de la loi sur "le mariage pour tous" avait été écartée au motif que "les valeurs de la République" ne permettraient pas que l'octroi de droits à une, ou à des minorités soit directement soumis à l'approbation d'une majorité de l'électorat.
Pour le moment, après les attentats (3) du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, après les élections régionales des 6 et 13 décembre, il est vraisemblable que le P.S. a d'autres préoccupations immédiates que de "travailler l'opinion" sur le point précis du droit de vote aux étrangers non Européens, de la multiplication des cartes d'El Ekteur (4) pour reconquérir les territoires.
Dans l'immédiat, il semble que la priorité d'une large partie du P.S., relayée par les salles de rédaction des grands mass-merdiats soit de "travailler l'opinion" sur un autre point : faire disparaître du projet de révision constitutionnelle annoncé par F. Hollande devant le Congrès réuni à Versailles en novembre dernier la disposition permettant de déchoir de la nationalité française les personnes : a) condamnées définitivement (c'est-à-dire après appels et pourvois en cassation éventuels) pour des actes terroristes; b) titulaire de la nationalité d'un autre Etat en plus de la nationalité française; c) nées en France.
Aussi extraordinaire, aussi ahurissant, aussi aberrant que cela puisse paraître, il se trouve des élus, des responsables d'associations, de prétendues autorités morales pour vouloir épargner à des terroristes condamnés définitivement, citoyens à la fois de la France et d'un autre Etat, la perte de la nationalité française. Le député P.S. Daniel Goldberg (Seine Saint-Denis) n'hésite pas à affirmer que "quelle que soit l'atrocité de leurs actes, ce sont des enfants de la République" (sic). Cette énormité appelle au moins deux remarques. En premier lieu, la loi n'étant pas rétroactive, M. Goldberg ne peut préjuger des actes terroristes (et de leur degré d'"atrocité") qui seront commis dans l'avenir par les cousins, les congénères de ses électeurs et leurs amis. En second lieu, je me demande ce que dirait M. Goldberg si on le priait de bien vouloir admettre que les Français qui se sont battus dans la première moitié des années 1940 sur le Front de l'Est, dans les rangs de la L.V.F. ou de la Division Charlemagne, et qui sont morts au combat, étaient, eux aussi "des enfants de la République" fourvoyés aux côtés du Grand Reich, comme ses protégés aux côtés de l'Etat Islamique. Pourquoi ne pas les reconnaître "morts pour la France" ? Au moins, ces réprouvés de la Conscience Universelle n'ont tué personne en France.
Depuis que François Hollande a confirmé le 23 décembre 2015 que cette mesure de déchéance de nationalité s'appliquant aux terroristes condamnés définitivement figurerait dans le projet de révision constitutionnelle, la plupart des salles de rédaction, les autorités morales, les associations exhalent leur désapprobation et leur consternation. Entre cette fin d'année 2015 et le vote du Parlement sur ce projet de loi constitutionnelle, il s'écoulera plusieurs mois. Assez de temps pour créer un nouveau rapport de forces permettant à l'Exécutif de renoncer à cette mesure, ou l'y obligeant. Alors, "travailler l'opinion"....c'est maintenant....
Comme il est difficile de paraître défendre à l'avance des terroristes, comme il est malaisé d'intéresser l'opinion en dissertant sur "les valeurs de la République" et les implications qui s'y attacheraient, l'argument-massue des opposants à cette mesure est qu'elle constituerait un marqueur de ...... l'extrême-droite. Sur Arte, dans Télérama, Le Monde, Libération, L'Obs, Marianne, L'Express etc.... "l'extrême-droite", c'est le Front National, un parti dont les listes aux dernières élections régionales sont arrivées en tête dans plusieurs régions, le premier parti de France après celui des abstentionnistes. Y aurait-il des millions d'électeurs extrémistes de droite en France ? Qui oserait l'affirmer ? On "travaille l'opinion" en la prenant à témoin que l'Exécutif s'apprêterait à inclure dans la Constitution une mesure réclamée depuis longtemps par le diable, par la Bête Immonde, par l'extrêêême-droite. Cette mesure aurait beau figurer dans l'arsenal de plusieurs pays qualifiés de démocratiques, et depuis longtemps, sinon depuis toujours, elle aurait beau ne viser que des terroristes condamnés définitivement, elle ne devrait pas être introduite en France pour la simple raison qu'elle a déjà été proposée par.....l'extrême-droite, c'est-à-dire par le Front National.
Et le journal de France Culture de mettre en avant et de se réjouir du renfort de l'ancien ministre chiraquien Jacques Toubon, devenu "Défenseur des Droits", opposé à l'élargissement de la déchéance de nationalité. Et les chaînes télé de relayer l'opposition de Benoît Apparu, député-maire Les Républicains proche d'Alain Juppé (ça promet....).
"Travailler l'opinion", par les mass-merdiats, par l'Ecole, par les loges maçonniques, par les églises (Cimade et CCFD), par le milieu associatif et socio-culturel etc... C'est en route... Pour "travailler l'opinion", on aura selon toute vraisemblance recours aux arguments suivants dans l'ordre chronologique et de complexité croissante : 1°) l'élargissement de la déchéance de nationalité est mauvaise puisqu'elle a déjà été proposée par l'extrême-droite; 2°) l'élargissement de la déchéance de nationalité est contraire aux "valeurs de la République"; 3°) l'élargissement de la déchéance de nationalité est immoral puisqu'il va créer deux catégories de personnes : celles qui ne risquent pas d'être visées par elle parce qu'elles n'ont que la nationalité française, et celles qui ont deux, ou plusieurs nationalités, dont la française.
Le premier argument est court, stupide, simpliste, mais simple et fait appel à l'émotion-aversion. Le second est incantatoire. Le troisième révèle une contradiction. En effet, les opposants à l'élargissement de la déchéance de nationalité sont presque tous favorables à l'octroi du droit de vote des étrangers non Européens aux élections locales. Or, cette innovation aurait pour conséquence immédiate de créer deux catégories légales de citoyens résidant en France : les titulaires d'une simple citoyenneté de résidence (les étrangers non Européens en situation régulière), les titulaires d'une citoyenneté plus large (ressortissants de l'UE titulaires de la citoyenneté de l'Union par la grâce du traité de Maastricht, et nationaux français).
"Travailler l'opinion". Attention aux bobardements !
N O T E S
(1) Manuel Valls, alors Premier ministre, complétait son propos par l'annonce d'un regain de promotion des naturalisations.
(2) Diversité = catégorie excluant toute personne d'origine ethnique européenne dont "les-Français-de-souche-comme-on-dit" selon l'inoubliable expression de François Hollande en marge du banquet du C.R.I.F. de 2015: le président de la République entendait réconcilier responsables juifs et musulmans, en rappelant aux premiers que les actes antisémites n'étaient pas le fait des seuls Musulmans puisque des Français-de-souche-comme-on-dit venaient (hiver 2015) d'être suspectés d'avoir profané un cimetière juif en Alsace (l'affaire fera long feu, vu l'état mental des suspects);
(3) les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis étaient des représailles atroces et disproportionnées à l'engagement de la France nationale-hollandiste en Irak et en Syrie contre l'Etat Islamique. Ce dernier n'a jamais frappé un Etat européen ou occidental qui ne l'ait pas frappé en premier (Matthieu Guidère, spécialiste des mouvements dlihadistes enseignant à Toulouse). "[.....] l'Etat Islamique, c'est nous qui l'avons créé" (Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, de 2005 à 2007);
(4) pour les non initiés : El Ekteur est une graphie ironique du mot électeur qui suggère l'arabophonie d'une large partie des personnes qui se verraient octroyer le droit de vote à certaines élections.
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jeudi 24 décembre 2015
"Travailler l'opinion"......
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jeudi 10 décembre 2015
Carton rouge à Claude Bartolone
Claude Bartolone, candidat PS à la présidence de la région Ile-de-France vient (9 ou 10/12/2015) d'accuser sa principale concurrente, Valérie Pécresse, de ...... "défendre la race blanche". Claude Bartolone est l'une des figures les plus sectaires et les plus abrasives de son parti et de sa famille politique. Rien à voir avec le président sortant, l'élu rocardien du Val d'Oise J.-P. Huchon.
On croyait pourtant que les races n'existaient pas, que F. Hollande allait faire réviser la Constitution pour en effacer ce mot qui y figure. On pensait que seuls les attardés du C.R.A.N. (Conseil Représentatif des Associations Noires) croyaient encore à ces notions qui nous rappellent les-heures-les-plus-sombres-de-notre-Histoire. On s'était donc trompé.
On se souvient de son boycott d'une réception donnée à l'Assemblée Nationale, dont il était déjà le président, pour Steve Briiois, maire FN de Hénin-Beaumont, par une association de journalistes spécialisés dans l'observation des élus locaux. Claude Bartolone, qui aurait pu se faire représenter par un collaborateur peu gradé, a justifié sa muflerie et sa fuite par le "négationnisme" du parti de Steve Briiois, ou quelque chose comme ça qui se réfère au shoacentrisme du président de l'Assemblée Nationale.
On se souvient des attaques de Claude Bartolone contre l'Allemagne, de son souhait de voir se substituer une "confrontation tout court" avec ce pays voisin, ami et allié, à la "confrontation amicale" évoquée par François Hollande. La confrontation en question portait sur le dosage des mesures pour réduire les déficits publics et des mesures pour relancer l'activité économique.
Lorsqu'en 1986, un député FN a reproché au gouvernement Chirac d'avoir oublié les mesures de préférence nationale et européenne pour l'emploi qui figuraient pourtant dans la plateforme RPR-UDF, le jeune député PS Claude Bartolone a interrompu l'orateur par l'exclamation : "Heureusement !".
L'accusation stupide de Claude Bartolone à l'encontre de sa principale adversaire traduit surtout son infatuation de ce qu'il est convenu d'appeler la Diversité.
Evoquant les débuts difficiles de son existence devant des journalistes, Claude Bartolone a expliqué qu'il s'en était sorti grâce à la présence d'une famille aimante (jusque là on comprend) et, a-t-il ajouté, surtout, de .... la République. Là, on aimerait un dessin pour pouvoir comprendre.
Claude Bartolone, ancien fabiussien, se voit selon les journalistes, en Premier ministre. Ce qui n'est guère rassurant vu son sectarisme, encore pire que celui de l'actuel hôte de l'Hôtel de Matignon, Manuel Valls. Vous savez, ce maire d'Evry (Essonne) qui réclamait des "petits blancos" pour donner une impression de pluriethnisme plus large sur une photo de sa ville...
Valls et Bartolone, mêmes ambitions et ..... même combat.
On croyait pourtant que les races n'existaient pas, que F. Hollande allait faire réviser la Constitution pour en effacer ce mot qui y figure. On pensait que seuls les attardés du C.R.A.N. (Conseil Représentatif des Associations Noires) croyaient encore à ces notions qui nous rappellent les-heures-les-plus-sombres-de-notre-Histoire. On s'était donc trompé.
On se souvient de son boycott d'une réception donnée à l'Assemblée Nationale, dont il était déjà le président, pour Steve Briiois, maire FN de Hénin-Beaumont, par une association de journalistes spécialisés dans l'observation des élus locaux. Claude Bartolone, qui aurait pu se faire représenter par un collaborateur peu gradé, a justifié sa muflerie et sa fuite par le "négationnisme" du parti de Steve Briiois, ou quelque chose comme ça qui se réfère au shoacentrisme du président de l'Assemblée Nationale.
On se souvient des attaques de Claude Bartolone contre l'Allemagne, de son souhait de voir se substituer une "confrontation tout court" avec ce pays voisin, ami et allié, à la "confrontation amicale" évoquée par François Hollande. La confrontation en question portait sur le dosage des mesures pour réduire les déficits publics et des mesures pour relancer l'activité économique.
Lorsqu'en 1986, un député FN a reproché au gouvernement Chirac d'avoir oublié les mesures de préférence nationale et européenne pour l'emploi qui figuraient pourtant dans la plateforme RPR-UDF, le jeune député PS Claude Bartolone a interrompu l'orateur par l'exclamation : "Heureusement !".
L'accusation stupide de Claude Bartolone à l'encontre de sa principale adversaire traduit surtout son infatuation de ce qu'il est convenu d'appeler la Diversité.
Evoquant les débuts difficiles de son existence devant des journalistes, Claude Bartolone a expliqué qu'il s'en était sorti grâce à la présence d'une famille aimante (jusque là on comprend) et, a-t-il ajouté, surtout, de .... la République. Là, on aimerait un dessin pour pouvoir comprendre.
Claude Bartolone, ancien fabiussien, se voit selon les journalistes, en Premier ministre. Ce qui n'est guère rassurant vu son sectarisme, encore pire que celui de l'actuel hôte de l'Hôtel de Matignon, Manuel Valls. Vous savez, ce maire d'Evry (Essonne) qui réclamait des "petits blancos" pour donner une impression de pluriethnisme plus large sur une photo de sa ville...
Valls et Bartolone, mêmes ambitions et ..... même combat.
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samedi 11 juillet 2015
La folie Charlie, 6 mois après......
Le 11 janvier MMXV était un dimanche d'hiver.
La déraison et la sidération s'étaient emparées des mass-merdiats et d'une partie de l'opinion.
Une foule immense et bigarrée battait le pavé des rues de Paris, et d'autres villes. Certains psalmodiaient : "Je suis Charlie, Che suis Charlie, Nous sommes tous Charlie etc.......".
Le Krouille-Krouille-Klan (1) menait la danse.
Quelques jours auparavant, un duo de mahométans salafistes et fanatiques, les frères Kouachi, avait flingué à Paris une partie de la rédaction d'un hebdo qui passait pour satirique (2); au passage, ce duo avait également flingué un de leurs coreligionnaires chargé de la protection policière de la gazette Charlie-Hebdo.
Puis, un "camarade" des Kouachi, une chance-pour-la-France nommée Coulibaly, un Malio-Français (3) avait abattu une policière municipale de Montrouge originaire des Antilles, avant d'investir un vendredi, veille de shabatt, une épicerie cachère Porte de Vincennes à Paris, y prenant des otages et y assassinant plusieurs personnes.
Ni les frères Kouachi, ni Coulibaly ne seront jugés et ne s'expliqueront devant un tribunal : ils ont été abattus le vendredi 9 janvier. A la mode algérienne.
On a assisté à une opération de communication inouïe :
1°) le journal Charlie-Hebdo a été présenté comme un parangon des libertés d'opinion et d'expression, alors que cette feuille appelait à la censure et à l'interdiction de partis politiques adverses (4); Charlie-Hebdo a été frappé pour avoir offensé les Musulmans en publiant des caricatures du Prophète Mohammed, mais qui a rappelé qu'un dessinateur emblématique de ce journal, Cabu, s'était fait une spécialité de la caricature et de la dénonciation du "beauf", personnage ridicule, laid, antipathique, plutôt bête, censé incarner le Français d'Europe non reformaté par Arte, France Culture, Télérama etc.... ?
2°) on a présenté ce qu'il est convenu d'appeler la Vrôôônse comme un pays de libertés, avec l'affirmation selon laquelle la liberté d'expression "ne serait pas négociable" (5);
3°) les mass-merdiats et leurs directeurs de conscience ont amplement disserté sur l'origine des victimes collatérales, issues de la Diversité, des Kouachi et de Coulibaly, ce qui constituait une circonstance providentielle pour les ayatollahs de l'antiracisme;
4°) on a eu droit à un delirium tremens patriotard ("Paris, capitale du monde" titrait Paris-Match, souvent mieux inspiré) : François Normacol -marque déposée de laxatif-, dit Hollande, plaçant son bras droit dans celui de son collègue Ibrahim Boubacar Keïta, du Mali d'où venaient les parents de Coulibaly, et l'autre, le gauche dans celui de Frau Merkel;
5°) l'idée selon laquelle il se serait agi d'un moment de "communion nationale"(6) a été assénée à l'opinion qui a été fermement invitée à se reconnaître dans les foules de charlots psalmodiant : "Je suis, nous sommes Charlie";
6°) le sommet de l'infamie de ce montage d'agit prop a été atteint quand, au terme de ces jours de folie, les deux plus graves dangers menaçant la Vrôôônce ont été désignés, notamment par un Premier ministre "sous influence" (7) : l'islamophobie et l'antisémitisme. Autrement dit : Musulmans et Chuifs sont les chouchous de la "République", et ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre, surtout s'ils ne sont pas au moins très, très bronzés, n'ont qu'à bien se tenir.....Ils sont observés. Valls veille...comme Simone...
N O T E S
(1) Krouille, ou Crouille, vient de la déformation d'un mot arabe signifiant "frère"; par Krouille-Krouille-Klan, j'entends les organisations dont le mode de fonctionnement repose sur des "fraternelles", au premier rang desquelles la franc-maçonnerie;
(2) n'ayant jamais acheté un numéro de Charlie-Hebdo, n'y ayant jamais été abonné, ne l'ayant aperçu qu'en kiosque, je ne me prononcerai pas sur la qualité de son humour. Mais les caricatures du Prophète Mohammed ou d'autres références religieuses ne m'ont pas amusé. J'ai détesté la partie de l'oeuvre de Cabu ridiculisant le Français d'Europe sous les traits du "beauf";
(3) un Malio-Français = un Franco-Malien;
(4) dès 1995, Philippe Val a réclamé dans Charlie-Hebdo l'interdiction du Front National, ce qu'il a rappelé en 2002 en s'en vantant; pour ce qui est de la censure, le dessinateur Siné a été chassé de Charlie-Hebdo pour avoir brocardé le projet de mariage d'un fils de Nicolas Sarközy avec une héritière de Darty en insistant sur l'origine hébraïque des fiancés; se foutre du "beauf" , O.K., mais du "feuj", jamais ! On est tous égaux, mais....certains sont tout de même plus égaux que les autres...
(5) cette dernière expression a été employée par le président socialiste du Parlement Européen, Martin Schulz, dit Martin le Chauve; la France est un pays de censures, de lois mémorielles qui interdisent l'expression publique de l'incroyance en certaines historiographies officielles. A quoi me sert d'avoir la liberté de me moquer d'une religion qui n'est pas la mienne, si je n'ai pas le droit de dire sans risquer de graves ennuis que le Journal d'Anne Franck est un faux et que l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale est devenue, Elie Wiesel et les Klarsfeld aidant, un point de détail de la Shoah ?
(6) les très sectaires éléphants socialistes Claude Bartolone (Seine Saint-Denis) et François Lamy (Nord, auparavant : Essonne) se sont toutefois arrangés pour que le Front National soit exclu, ou s'auto-exclut, des manifestations parisiennes;
(7) un journaliste de BFM TV, Jean-Jacques Bourdin, a suggéré que Manuel Valls était, par sa femme née Gravoin, sous influence juive, formulation proposée pour piéger son interlocuteur et à laquelle l'ancien ministre Roland Dumas a paru imprudemment consentir, s'attirant de Manuel Valls, l'étiquette de "sale bonhomme" sur une radio communautaire juive.
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samedi 11 avril 2015
La petite cantate
La petite cantate "Que ma Shoah demeure", hymne officieux de la République Vrôôônsaise (1).
Manuel Valls, alors Premier ministre français, a déclaré le samedi 11 avril 2015 qu'il était hors de question de permettre l'accession du Front National au gouvernement du pays....parce que ce pays était détenteur de l'arme nucléaire.
C'est très révélateur.
Il y a dans le monde un pays qui a signé le Traité de Non-Prolifération Nucléaire, mais qui est soupçonné de convoiter la possession de l'arme atomique : la République Islamique d'Iran. Si ces soupçons étaient avérés, l'Iran violerait ses engagements internationaux.
Mais il est un autre argument qui a été avancé pour interdire à l'Iran tout droit de disposer de l'arme nucléaire : les plus hautes autorités de ce pays ont, il y a quelques années, révoqué en doute la version officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah. Et l'expression de ce doute n'a pas été reniée à ce jour par les dirigeants iraniens.
L'acceptation de l'historiographie officielle de la Shoah, celle qui est protégée en France par la loi Fabius-Rocard-Gayssot, en Belgique par la loi Eerdekens-Mayeur, est donc une condition indispensable à l'acceptabilité d'un Etat comme membre du club des puissances nucléaires par ce qu'il est convenu d'appeler la "communauté internationale".
Il y a quelques mois, le très sectaire et vulgaire président de l'Assemblée Nationale, Claude Bartolone, a refusé d'assister à la remise dans les locaux de son assemblée, d'un prix décerné au maire Front National de Hénin-Beaumont Steve Briois (2) en sa qualité d'élu local. Claude Bartolone a justifié son boycott par le fait que Steve Briois appartenait à un parti dont la figure de proue historique a déclaré en 1987 (quand Steve Briois avait 15 ans) que la question de l'utilisation à des fins homicides de chambres à gaz au cours de la Guerre 39/45 était un point de détail de l'histoire de cette période, et que cette question devait être laissée à l'appréciation des historiens. Ce qui est la sagesse même.
Claude Bartolone a posé un critère de fréquentabilité, d'honorabilité d'un parti politique. Il ne suffit pas qu'il exerce ses activités dans le cadre de la Constitution, qu'il ne cherche pas à subvertir la forme de gouvernement, qu'il se soumette au suffrage universel. Non, tout cela ne suffit pas. Il ne suffit même pas de ne pas expressément et publiquement douter de l'historiographie officielle de ce qu'il est convenu d'appeller la Shoah. Il est absolument indispensable de reconnaître la centralité de la question de l'utilisation de chambres à gaz homicides dans la Shoah. Sinon, vous êtes non républicain, impur, à boycotter, mis à l'index.
Qu'ont en commun la République Islamique d'Iran dans le concert des nations d'une part, le Front National au sein des partis politiques français et européens d'autre part ? Pas grand chose. Simplement, d'anciens mais récents dirigeants de l'un et de l'autre ont révoqué en doute, soit l'historicité, la réalité même de la Shoah dans le cas de l'Iran, soit l'importance de la question de l'utilisation de chambrex à gaz homicides dans le contexte général de l'histoire de la Guerre 39/45 dans le cas de Jean-Marie Le Pen.
Conséquences : 1°) l'Iran est interdit de possession de l'arme atomique, et la "communauté internationale" est chargée de s'assurer du respect de cette interdiction; 2°) le Front National ne saurait exercer légitimement le pouvoir d'Etat en France, même s'il y accédait constitutionnellement et légalement, parce que cet Etat détient l'arme nucléaire.
Manuel Valls montre le bout de l'oreille : il appartiendrait le cas échéant à la "communauté internationale" d'intervenir au cas où le jeu des partis politiques en France ne pourrait éviter l'accès légal du Front National au pouvoir d'Etat.
Ce faisant, Manuel Valls donne 3 fois raison à Jean-Marie Le Pen : 1°) la Guerre 39/45 est ..... un point de détail de la Shoah à la version officielle et autorisée de laquelle il faut absolument adhérer pour gouverner la France, et sans doute d'autres pays; 2°) l'attachement à la France de Manuel Valls ne l'empêcherait pas d'attendre de la "communauté internationale" qu'elle remplisse un rôle de police pour empêcher le FN d'exercer en France le pouvoir d'Etat; 3°) les contradicteurs de Jean-Marie Le Pen au sein du Front Marinier ont tort de lui reprocher de confirmer ce qu'il a toujours dit : même en répudiant Jean-Marie Le Pen, les reponsables du FN et leurs héritiers jusqu'à un nombre indéterminé mais élevé de générations, se verront toujours reprocher leur origine politique, d'avoir mis longtemps à intégrer le shoacentrisme.
Manuel Valls donne raison à Roland Dumas, ancien ministre des Affaires Etrangères de F. Mitterrand : il est sous influence.....saoudienne, ou israélienne.
N O T E S
(1) J'emprunte la formule "Que ma Shoah demeure" à Françoise Pichard, dite Chard, qui l'a inventée et employée dans son Abécédaire publié aux Editions des Tuleries à la fin des années 1980; il s'agit d'une allusion à la cantate de J.S. Bach : "Que ma joie demeure". "Que ma Shoah demeure" = que la référence à la Shoah, version officielle et autorisée demeure centrale;
(2) Steve Briois a bien tort d'utiliser l'argument selon lequel il faudrait sanctionner le Président d'Honneur de son parti parce que ses déclarations nuiraient aux intérêts électoraux et moraux du parti, et parce qu'on a déjà sanctionné de simples militants pour des attitudes ou déclarations qui auraient fait moins de tort à ces intérêts. Cet argument, repris par Robert Ménard, qui m'a beaucoup surpris et déçu dans cette affaire, repose sur le ressentiment. Premièrement : Jean-Marie Le Pen a raison à propos du Maréchal Pétain, de la Shoah et de la centralité qu'on voudrait imposer à la question des chambres à gaz. Deuxièmement : même en chassant Jean-Marie Le Pen du parti, le FN ne sera pas admis parmi les partis fréquentables. On lui reprochera d'avoir tardé à exclure son fondateur, de ne l'avoir fait que pour des raisons tactiques et non morales, argument déjà utilisé sur I-Télé par Claude Askolovitch.
Manuel Valls, alors Premier ministre français, a déclaré le samedi 11 avril 2015 qu'il était hors de question de permettre l'accession du Front National au gouvernement du pays....parce que ce pays était détenteur de l'arme nucléaire.
C'est très révélateur.
Il y a dans le monde un pays qui a signé le Traité de Non-Prolifération Nucléaire, mais qui est soupçonné de convoiter la possession de l'arme atomique : la République Islamique d'Iran. Si ces soupçons étaient avérés, l'Iran violerait ses engagements internationaux.
Mais il est un autre argument qui a été avancé pour interdire à l'Iran tout droit de disposer de l'arme nucléaire : les plus hautes autorités de ce pays ont, il y a quelques années, révoqué en doute la version officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah. Et l'expression de ce doute n'a pas été reniée à ce jour par les dirigeants iraniens.
L'acceptation de l'historiographie officielle de la Shoah, celle qui est protégée en France par la loi Fabius-Rocard-Gayssot, en Belgique par la loi Eerdekens-Mayeur, est donc une condition indispensable à l'acceptabilité d'un Etat comme membre du club des puissances nucléaires par ce qu'il est convenu d'appeler la "communauté internationale".
Il y a quelques mois, le très sectaire et vulgaire président de l'Assemblée Nationale, Claude Bartolone, a refusé d'assister à la remise dans les locaux de son assemblée, d'un prix décerné au maire Front National de Hénin-Beaumont Steve Briois (2) en sa qualité d'élu local. Claude Bartolone a justifié son boycott par le fait que Steve Briois appartenait à un parti dont la figure de proue historique a déclaré en 1987 (quand Steve Briois avait 15 ans) que la question de l'utilisation à des fins homicides de chambres à gaz au cours de la Guerre 39/45 était un point de détail de l'histoire de cette période, et que cette question devait être laissée à l'appréciation des historiens. Ce qui est la sagesse même.
Claude Bartolone a posé un critère de fréquentabilité, d'honorabilité d'un parti politique. Il ne suffit pas qu'il exerce ses activités dans le cadre de la Constitution, qu'il ne cherche pas à subvertir la forme de gouvernement, qu'il se soumette au suffrage universel. Non, tout cela ne suffit pas. Il ne suffit même pas de ne pas expressément et publiquement douter de l'historiographie officielle de ce qu'il est convenu d'appeller la Shoah. Il est absolument indispensable de reconnaître la centralité de la question de l'utilisation de chambres à gaz homicides dans la Shoah. Sinon, vous êtes non républicain, impur, à boycotter, mis à l'index.
Qu'ont en commun la République Islamique d'Iran dans le concert des nations d'une part, le Front National au sein des partis politiques français et européens d'autre part ? Pas grand chose. Simplement, d'anciens mais récents dirigeants de l'un et de l'autre ont révoqué en doute, soit l'historicité, la réalité même de la Shoah dans le cas de l'Iran, soit l'importance de la question de l'utilisation de chambrex à gaz homicides dans le contexte général de l'histoire de la Guerre 39/45 dans le cas de Jean-Marie Le Pen.
Conséquences : 1°) l'Iran est interdit de possession de l'arme atomique, et la "communauté internationale" est chargée de s'assurer du respect de cette interdiction; 2°) le Front National ne saurait exercer légitimement le pouvoir d'Etat en France, même s'il y accédait constitutionnellement et légalement, parce que cet Etat détient l'arme nucléaire.
Manuel Valls montre le bout de l'oreille : il appartiendrait le cas échéant à la "communauté internationale" d'intervenir au cas où le jeu des partis politiques en France ne pourrait éviter l'accès légal du Front National au pouvoir d'Etat.
Ce faisant, Manuel Valls donne 3 fois raison à Jean-Marie Le Pen : 1°) la Guerre 39/45 est ..... un point de détail de la Shoah à la version officielle et autorisée de laquelle il faut absolument adhérer pour gouverner la France, et sans doute d'autres pays; 2°) l'attachement à la France de Manuel Valls ne l'empêcherait pas d'attendre de la "communauté internationale" qu'elle remplisse un rôle de police pour empêcher le FN d'exercer en France le pouvoir d'Etat; 3°) les contradicteurs de Jean-Marie Le Pen au sein du Front Marinier ont tort de lui reprocher de confirmer ce qu'il a toujours dit : même en répudiant Jean-Marie Le Pen, les reponsables du FN et leurs héritiers jusqu'à un nombre indéterminé mais élevé de générations, se verront toujours reprocher leur origine politique, d'avoir mis longtemps à intégrer le shoacentrisme.
Manuel Valls donne raison à Roland Dumas, ancien ministre des Affaires Etrangères de F. Mitterrand : il est sous influence.....saoudienne, ou israélienne.
N O T E S
(1) J'emprunte la formule "Que ma Shoah demeure" à Françoise Pichard, dite Chard, qui l'a inventée et employée dans son Abécédaire publié aux Editions des Tuleries à la fin des années 1980; il s'agit d'une allusion à la cantate de J.S. Bach : "Que ma joie demeure". "Que ma Shoah demeure" = que la référence à la Shoah, version officielle et autorisée demeure centrale;
(2) Steve Briois a bien tort d'utiliser l'argument selon lequel il faudrait sanctionner le Président d'Honneur de son parti parce que ses déclarations nuiraient aux intérêts électoraux et moraux du parti, et parce qu'on a déjà sanctionné de simples militants pour des attitudes ou déclarations qui auraient fait moins de tort à ces intérêts. Cet argument, repris par Robert Ménard, qui m'a beaucoup surpris et déçu dans cette affaire, repose sur le ressentiment. Premièrement : Jean-Marie Le Pen a raison à propos du Maréchal Pétain, de la Shoah et de la centralité qu'on voudrait imposer à la question des chambres à gaz. Deuxièmement : même en chassant Jean-Marie Le Pen du parti, le FN ne sera pas admis parmi les partis fréquentables. On lui reprochera d'avoir tardé à exclure son fondateur, de ne l'avoir fait que pour des raisons tactiques et non morales, argument déjà utilisé sur I-Télé par Claude Askolovitch.
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lundi 16 février 2015
Sortie de Ruth = sortie de route
Madame Ruth (prononcez : Route) Elkrief (prononcez : élkriéffe) est une journaliste de BFM TV née dans la communauté juive de Meknes (Maroc) en 1960. Elle a fait ses premiers pas de journaliste dans des médiats communautaires juifs. C'est ordinairement une journaliste compétente, souriante, agréable à suivre, modérée, sauf sur certains sujets où elle est sous l'influence... de points aveugles (blind spots).
J'avais déjà remarqué comme une certaine hargne à l'encontre de Dieudonné à l'automne 2013. Plus récemment, on avait pu noter l'orientation qu'elle donnait à l'interrogatoire auquel elle avait soumis un Eric Zemmour mal à l'aise et visiblement ému, lui reprochant d'avoir "réhabilité Pétain" dans son essai intitulé "Le suicide français". Ruth Elkrief suggérait également que E. Zemmour était emporté dans une spirale de surenchère pour faire le buzz, aller toujours plus loin dans le bris de tabous, complaire à son lectorat. En somme, son invité ne serait pas totalement sincère.
Ce lundi 16 février 2015, le masque de modération est tombé et une pitoyable censeure est apparue.
Que s'est-il passé, et de quoi s'agit-il ?
Le matin du lundi 16 février 2015, l'ancien président du Conseil Constitutionnel, ancien ministre socialiste des Affaires Etrangères Roland Dumas, était interrogé sur BFM TV par un journaliste vedette de la chaîne d'information continue : Jean-Jacques Bourdin. Roland Dumas évoquait l'action et le discours du Premier ministre Manuel Valls, et en attribuait certains aspects à des personnes qui exerceraient de l'influence sur lui. Quoi de plus évident ? Un homme politique du niveau de Valls s'entoure de conseillers officiels et officieux qui exercent sur lui une influence, ou .... ne servent à rien. Eric Zemmour, dont il était question plus haut, attribuait il y a quelques mois sur I-télé face à Nicolas Domenach, l'ambigüité de Nicolas Sarközy sur des questions de société à l'influence de son épouse Carla Bruni. Personne n'a rien trouvé à y redire.
Mais voilà que Jean-Jacques Bourdin provoque Roland Dumas. Comment ? En lui proposant une interprétation de sa pensée, selon laquelle Manuel Valls serait "sous influence juive". Ce n'était pas le propos de Roland Dumas. Surpris, hésitant, légèrement gêné, celui-ci semble accepter la traduction de sa pensée formulée par le journaliste. Il a ainsi signé son arrêt de mort médiatique. Et pourtant, il était fondé à estimer que Manuel Valls était "sous influence juive" puisque ledit Valls a déclaré il y a peu sur Radio Judaïca :
"Par ma femme, je suis lié de manière éternelle (sic) à la communauté juive et à Israël"
Le soir du lundi 16 février 2015, Ruth-Route Elkriéf recevait Bernard-Henri Lévy. Le "philosophe" a noté que l'auteur initial de la formule concernant Manuel Valls "sous influence juive" était Jean-Jacques Bourdin qui avait piégé Roland Dumas. Ruth-Route Elkriéf a paru condamner les méthodes de son confrère sur le sort professionnel duquel il est permis d'être inquiet, en tout cas sur BFM TV.
Plus tard dans la soirée, Ruth-Route revenait sur le "scandale Dumas" avec d'autres confrères. Celui d'entre eux qui semblait présider le cénacle de journalistes sur le plateau s'est cru autorisé à rappeler l'aveu de Manuel Valls sur Radio Judaïca concernant le rôle de sa femme dans sa relation à la communauté juive et à Israël. Il a tout juste pu commencer à l'évoquer quand Ruth-Route est devenue quasi-hystérique, lui a imposé silence par un "non, ça ne justifie en rien les propos de Roland Dumas, non, non et non. Point (sic)". Autrement dit : tais-toi confrère, où je fais un malheur ! Le masque de Ruth-Route est tombé. Gêné, son confrère a dû se rabattre sur une rediffusion d'un propos de Manuel Valls condamnant les propos de Roland Dumas. Du reste, sur le plateau de TV, le pluralisme était limité, et on était sommé de d'observer un consensus selon lequel l'assentiment de Roland Dumas à l'idée que Manuel Valls serait "sous influence juive" serait "inadmissible", "intolérable".
Roland Dumas n'avait pourtant que constaté ce que l'intéressé lui-même, Valls, avait reconnu sur Radio Judaïca dans un entretien où il qualifiait Dumas de "sale bonhomme" (sic). Et Valls de se vanter de cette influence, probablement pour s'attirer le moment venu les suffrages des auditeurs de Radio Judaïca et d'autres encore.
Ruth-Route Elkriéf a montré son visage de militante communautaire intolérante envers tout soupçon d'irrespect envers les sensibilités de certains éléments des communauté juive. Elle s'est montrée hystérique envers son confrère à qui elle a imposé silence, agacée par le rappel des aveux de Valls sur Radio Judaïca. Ruth a fait ....une sortie de route. Un carton rouge pour Ruth Elkrief.
Voir aussi :
http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2015/02/lutte-contre-lantisemitisme-attention.html
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lundi 27 août 2012
Pour l'amour des Rroms...
Les Rroms, composante du genre humain, ont certainement droit à la mesure de respect qui va avec cette qualité. Depuis un peu plus de 2 ans, on assiste, notamment dans la Grande Nation, à une Rromolâtrie qui participe davantage de l'angélisme et de la haine de soi que d'un amour du prochain. La cohabitation entre nomades, semi-nomades ou semi-sédentaires, et sédentaires est problématique dans toutes les parties du monde. Les Rromolâtres des médiats, des zautorités morales et d'une partie de la classe politique ne veulent pas le savoir : ils répètent comme un mantra "Ne stigmatisons pas". M'est avis que cet angélisme qui se veut humanisme encourage certains Rroms à s'exposer à la stigmatisation de leurs voisins, assurés qu'ils sont de pouvoir compter sur la complaisance et le soutien des "exhibitionnistes de l'intelligence et du coeur" comme disait Robert Lacoste.
Après le lucide discours tenu par Nicolas Sarközy à Grenoble fin juillet 2010, qui prévoyait le démantèlement des campements illégaux de Rroms, le deconantum rromolâtre a été inauguré vers la fin de l'été par Hervé Morin, ministre de la Défense, lors de l'université d'été du parti Nouveau Centre (1). Morin a narré une correspondance, sans doute imaginaire, entre un ami Maghrébin et un Rrom, le premier remerciant le second de l'avoir remplacé comme bouc émissaire des beaufs de la Grande Nation. Morin a fait dans la facilité, assuré d'être applaudi par les zautorités morales et croyant se placer en orbite pour concurrencer Nicolas Sarközy en 2012.
Ensuite, ce sont les acteurs du monde de la Culture et de l'enseignement qui ont pris le relais. On a multiplié les expositions, à l'échelle d'une institution départementale (en Essonne, on a beaucoup donné), ou d'un établissement d'enseignement, pour commémorer surtout la persécution de Rroms pendant la première moitié des années 1940. Tout se passe comme si le principal titre de noblesse des Rroms était d'avoir été persécutés en même temps que les Juifs, et par les mêmes. Le but est de dénoncer quiconque contrarie les "Fils du Vent" (2) : ceux qui les font expulser, déplacer sont, dans une certaine mesure, les héritiers du national-socialisme, du fascisme, du régime de l'Etat Français. A bon entendeur, salut !
Les naïfs qui applaudissent la prétendue fermeté de Manuel Valls (bedauds chevènementistes, chaisières villiéristes, sacristains villepinistes) oublient que dès 2010 le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, déplorait publiquement que la publicité donnée à la nouvelle politique de mise en oeuvre des lois par le gouvernement à l'égard des campements illégaux l'empéchât de continuer à faire procéder lui-même à ces démantèlements, ce qu'il avait dû faire bien avant le discours de Grenoble.
Les médiats donnent préférentiellement la parole aux associations de défense des illégaux, aux sectateurs des droidloms, aux états d'âme de membres de la majorité présidentielle de François Hollande, qui dénoncent ... la prise en compte des difficultés rencontrées par les populations qui doivent cohabiter près de Rroms qui savent pouvoir compter sur le soutien de ces zumanistes encartés (3).
N O T E S
(1) le Nouveau Centre, ou "parti libéral, social et européen", n'a pas su trouver le créneau qui aurait dû être le sien : les électeurs qui ne partagent pas la culture jacobine et souverainiste d' héritiers résiduels du DeGaullisme à l'UMP, mais dont les positions "sociétales" en matière de flux migratoires, de sécurité publique, de "mémoire", sont à l'opposé de celles de ce qu'il est convenu d'appeler la Gauche;
(2) l'appellation de Fils du Vent est une de celles que se donnent les gens du voyage;
(3) avant son élection à la présidence de la République, Nicolas Sarközy s'était taillé une belle popularité auprès de Maghrébins de Perpignan que des émeutes avaient opposé pendant plusieurs jours à des Gitans.
Après le lucide discours tenu par Nicolas Sarközy à Grenoble fin juillet 2010, qui prévoyait le démantèlement des campements illégaux de Rroms, le deconantum rromolâtre a été inauguré vers la fin de l'été par Hervé Morin, ministre de la Défense, lors de l'université d'été du parti Nouveau Centre (1). Morin a narré une correspondance, sans doute imaginaire, entre un ami Maghrébin et un Rrom, le premier remerciant le second de l'avoir remplacé comme bouc émissaire des beaufs de la Grande Nation. Morin a fait dans la facilité, assuré d'être applaudi par les zautorités morales et croyant se placer en orbite pour concurrencer Nicolas Sarközy en 2012.
Ensuite, ce sont les acteurs du monde de la Culture et de l'enseignement qui ont pris le relais. On a multiplié les expositions, à l'échelle d'une institution départementale (en Essonne, on a beaucoup donné), ou d'un établissement d'enseignement, pour commémorer surtout la persécution de Rroms pendant la première moitié des années 1940. Tout se passe comme si le principal titre de noblesse des Rroms était d'avoir été persécutés en même temps que les Juifs, et par les mêmes. Le but est de dénoncer quiconque contrarie les "Fils du Vent" (2) : ceux qui les font expulser, déplacer sont, dans une certaine mesure, les héritiers du national-socialisme, du fascisme, du régime de l'Etat Français. A bon entendeur, salut !
Les naïfs qui applaudissent la prétendue fermeté de Manuel Valls (bedauds chevènementistes, chaisières villiéristes, sacristains villepinistes) oublient que dès 2010 le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, déplorait publiquement que la publicité donnée à la nouvelle politique de mise en oeuvre des lois par le gouvernement à l'égard des campements illégaux l'empéchât de continuer à faire procéder lui-même à ces démantèlements, ce qu'il avait dû faire bien avant le discours de Grenoble.
Les médiats donnent préférentiellement la parole aux associations de défense des illégaux, aux sectateurs des droidloms, aux états d'âme de membres de la majorité présidentielle de François Hollande, qui dénoncent ... la prise en compte des difficultés rencontrées par les populations qui doivent cohabiter près de Rroms qui savent pouvoir compter sur le soutien de ces zumanistes encartés (3).
N O T E S
(1) le Nouveau Centre, ou "parti libéral, social et européen", n'a pas su trouver le créneau qui aurait dû être le sien : les électeurs qui ne partagent pas la culture jacobine et souverainiste d' héritiers résiduels du DeGaullisme à l'UMP, mais dont les positions "sociétales" en matière de flux migratoires, de sécurité publique, de "mémoire", sont à l'opposé de celles de ce qu'il est convenu d'appeler la Gauche;
(2) l'appellation de Fils du Vent est une de celles que se donnent les gens du voyage;
(3) avant son élection à la présidence de la République, Nicolas Sarközy s'était taillé une belle popularité auprès de Maghrébins de Perpignan que des émeutes avaient opposé pendant plusieurs jours à des Gitans.
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samedi 7 juillet 2012
France Inter et les immigrés illégaux : une curieuse image du monde
Samedi 7 juillet 2012, Inter Soir, le journal parlé de France Inter de 19h, évoque l'interdiction faite de placer désormais en centre de rétention les étrangers en situation de séjour irrégulier dès lors qu'ils sont accompagnés d'enfants mineurs. Le Sinistre de l'Intérieur, Manuel Valls a écrit aux préfets dans ce sens.
Le journaliste affime que cette décision ... ne suscite pas de réactions, SAUF celle du G.I.S.T.I. (Groupe d'Information et de Soutien aux Travailleurs Immigrés), une des composantes du lobby de l'immigration. La parole est donnée à un des porte-parole du G.I.S.T.I. qui se plaint .... de ce que le texte adressé aux préfets ne donne pas de garanties suffisantes quant à la qualité du logement de ces résidents illégaux, comporte des exceptions etc... Bref, le texte n'irait pas assez loin dans l'octroi de la liberté donnée aux résidents illégaux venus avec un, ou des enfants mineurs, de se maintenir coûte que coûte sur le territoire de ce qu'il est convenu d'appeler la France.
Pour le journaliste d'Inter Soir, les habitants de ce territoire qui ne souhaitent pas avoir pour voisins, collègues, parents des condisciples de leurs enfants à l'école, et demain peut-être con-citoyens de nouveaux étrangers en situation irrégulière qui se sont juste donné la peine d'amener leurs enfants mineurs avec eux en entrant ou en se maintenant illégalement en France, n'existent pas. Et on leur fait supposer qu'ils sont micro-minoritaires et isolés, inaudibles et invisibles.
Les mesures de Manuel Valls ne seraient critiquées et ne constitueraient un problème que pour le lobby immigrationniste. C'est faire d'une pierre deux coups : les gens qui vivent mal la cohabitation avec ces étrangers qui sont entrés, ou se maintiennent au mépris des lois sont une poignée d'isolés, et Manuel Valls est conforté dans son rôle de leurre du gouvernement Ayrault-Taubira : si le G.I.S.T.I. aujourd'hui, la CIMADE ou la Pastorale des Migrants demain, critiquent le Sinistre de l'Intérieur, né sujet espagnol et naturalisé français, et sachant parler de l'entité France dans des termes propres à se faire pâmer les chaisières chevènementistes et villiéristes, c'est que c'est un brave type, un bon Français. Et les personnes ainsi abusées, qui n'auraient jamais l'idée de voter PS ou à gauche en général, sont rassurées, et leur opposition au gouvernement Ayrault-Taubira en est désarmée. C'est toujours ça de gagné pour ce gouvernement et Monsieur Normal.
Le journaliste affime que cette décision ... ne suscite pas de réactions, SAUF celle du G.I.S.T.I. (Groupe d'Information et de Soutien aux Travailleurs Immigrés), une des composantes du lobby de l'immigration. La parole est donnée à un des porte-parole du G.I.S.T.I. qui se plaint .... de ce que le texte adressé aux préfets ne donne pas de garanties suffisantes quant à la qualité du logement de ces résidents illégaux, comporte des exceptions etc... Bref, le texte n'irait pas assez loin dans l'octroi de la liberté donnée aux résidents illégaux venus avec un, ou des enfants mineurs, de se maintenir coûte que coûte sur le territoire de ce qu'il est convenu d'appeler la France.
Pour le journaliste d'Inter Soir, les habitants de ce territoire qui ne souhaitent pas avoir pour voisins, collègues, parents des condisciples de leurs enfants à l'école, et demain peut-être con-citoyens de nouveaux étrangers en situation irrégulière qui se sont juste donné la peine d'amener leurs enfants mineurs avec eux en entrant ou en se maintenant illégalement en France, n'existent pas. Et on leur fait supposer qu'ils sont micro-minoritaires et isolés, inaudibles et invisibles.
Les mesures de Manuel Valls ne seraient critiquées et ne constitueraient un problème que pour le lobby immigrationniste. C'est faire d'une pierre deux coups : les gens qui vivent mal la cohabitation avec ces étrangers qui sont entrés, ou se maintiennent au mépris des lois sont une poignée d'isolés, et Manuel Valls est conforté dans son rôle de leurre du gouvernement Ayrault-Taubira : si le G.I.S.T.I. aujourd'hui, la CIMADE ou la Pastorale des Migrants demain, critiquent le Sinistre de l'Intérieur, né sujet espagnol et naturalisé français, et sachant parler de l'entité France dans des termes propres à se faire pâmer les chaisières chevènementistes et villiéristes, c'est que c'est un brave type, un bon Français. Et les personnes ainsi abusées, qui n'auraient jamais l'idée de voter PS ou à gauche en général, sont rassurées, et leur opposition au gouvernement Ayrault-Taubira en est désarmée. C'est toujours ça de gagné pour ce gouvernement et Monsieur Normal.
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jeudi 31 mai 2012
Valls : les leurres du beau Manuel
Le Sinistre (1) de l'Intérieur, Manuel Valls, était l'invité du JT de 20h le jeudi 31 mai sur France 2, et répondait aux questions de David Pujadas.
David Pujadas affime que son invité est le ministre le plus populaire du gouvernement; si c'est vrai cela signifie que l'intoxication socialiste est efficace : l'actuel gouvernement a intérêt à faire jouer à Manuel Valls le rôle de caution réaliste et sécuritaire de sa politique. Pendant la campagne des primaires citoyennes du PS, Arnaud Montebourg, concurrent de Valls, déclarait dans un débat que celui-ci n'avait plus beaucoup de chemin à faire pour se retrouver à l'UMP. C'était un propos polémique. Cette affirmation avait pour but d'éloigner de Valls des électeurs prenant part à ces primaires, mais cette légende peut maintenant le servir, ainsi que l'ensemble du gouvernement, dans l'opinion publique en général.
On a eu droit à un prétendu moment d'émotion à propos de la récente visite de Valls à Madrid. Il y a rencontré son collègue espagnol. Valls est né à Barcelone en 1962, est devenu citoyen français, ... et parle espagnol comme un lycéen de Première qui a pris l'espagnol en LV II (2). Valls a cru opportun, voire nécessaire, de protester de son attachement à l'entité France aussi bien dans ses quelques mots en français et en castillan à Madrid que devant David Pujadas, également natif de Barcelone. Je constate que la Grande Nation traverse une phase de saoulographie cocardière assez navrante, de Jean-Luc Mélanchon avec son slogan "France, la belle, la rebelle" au FN en passant par les inepties de François Hollande souhaitant que, pour les jeunes issus de l'immigration, Français devienne le plus beau nom que puisse porter un citoyen du monde. Le mur du çon est franchi.
Manuel Valls a rappelé que pour lui et ses amis politiques l'immigration ne doit plus être "un chiffon rouge" agité "pour diviser les Français" (sic). Traduisez : débattre de l'immigration sud-nord et de ses conséquences doit rester, ou redevenir, un tabou, ce serait "prendre en otage" les immigrés. Autres rappels : il y aura régularisation de résidents illégaux appelés par litote "sans papiers", selon des critères qui seront les mêmes pour tous; et le Sinistre de l'Intérieur de souligner que, pour lui, l'intégration (3) est un sujet plus important, plus essentiel que les flux migratoires qu'il entend simplement "maîtriser", en luttant contre l'immigration clandestine (c'est bien la moindre des choses).
Les électeurs qui ne font pas le choix de la gauche, et qui font du beau Manuel leur ministre socialiste préféré doivent pourtant comprendre que le Sinistre de l'Intérieur :
-entend sortir l'immigration du débat politique : un prétendu consensus républicain devrait se dessiner autour de l'acceptation de la continuation et de l'amplification à moyen terme des flux migratoires sud-nord, et de politiques d'intégration ou "de la ville", quel qu'en soit le coût : ils (les immigrés) ont des droits sur nous et on a un devoir d'intégration à leur égard; une pluralité d'opinions sur la question n'est moralement et politiquement pas permise par la Gauche : ce serait une "prise d'otages" (sic);
-n'entend pas limiter le nombre d'illégaux régularisés : les critères de régularisation seront les mêmes pour tous, et c'est tout, et ce n'est pas rassurant;
-fera bénéficier les anciens "sans papiers", c'est-à-dire les résidents illégaux régularisés, des politiques d'intégration; donner des papiers à un sans papiers, c'est lui permettre de bénéficier des politiques spécifiques pour le logement, la formation professionnelle, l'emploi, l'éducation, le regroupement familial etc... L'expression "sans papiers" est trompeuse : les sans papiers ne se contentent pas de papiers; dès qu'ils ne sont plus "sans papiers", ils ont vocation à être vos voisins, les parents des camarades de classe de vos enfants, vos collègues, et demain vos concitoyens pour voter pour M. Valls et ses amis, et vous remplacer dans cette démarche si vous vous détournez de cette famille politique. Les régularisations de résidents illégaux qui deviennent ainsi nos voisins, collègues, concitoyens, on en a déjà eu, et d'ampleur massive : en 1981, en 1997. On a déjà donné.
Manuel Valls était encore maire de banlieue (4) ce 31 mai. Une partie de ses administrés a inventé de nouvelles formes d'expression, inspirées notamment des SMS ou textos. Pour maire d'Evry, on pourrait dire, sans trop d'iirévérence, merdévry. En s'inspirant simplement de cette culture, et aussi de Léon Daudet évoquant Edouard Herriot, le "merdelion". En matière de communication, Manuel Valls s'y connaît : il a été directeur de la communication de la campagne présidentielle de François Hollande.
Dans cette fonction, il a défendu Ségolène Royal lorsque celle-ci a prétendu que Nicolas Sarközy avait besoin d'être réelu pour échapper à la justice (recyclage d'un argument utilisé contre Silvio Berlusconi par ses adversaires politiques et des médiats locaux et internationaux). Si cette affirmation de Madame Royal n'est pas confirmée, Manuel Valls se sera associé à une campagne diffamatoire.
NOTES
(1) Manuel Valls avait proposé que le PS change de nom, abandonne le mot "socialiste", et se réfère simplement à la Gauche; c'était avant que Jean-Luc Mélanchon ne quitte le PS et ne fonde son propre parti, le Parti de Gauche; désigner Manuel Valls comme Sinistre, c'est satisfaire un de ses voeux;
(2) LV II = 2e langue vivante étrangère;
(3) Manuel Valls a bien eu tort de refaire brièvement allusion à ses origines en évoquant l'importance de l'intégration des personnes issues des flux migratoires sud-nord. Cela signifie : ça a réussi pour moi et ma famille, donc je veux que d'autres en bénéficient aussi. Je suis d'avis au contraire que le critère le plus sûr d'une intégration réussie est l'abandon de la référence à l'expérience migratoire (mais pas forcément à la culture héritée). L'ancien immigré bien intégré est celui qui, devant la perspective de nouveaux flux migratoires, va se demander quelles en seraient les conséquences pour la communauté entière, et pas seulement pour les immigrés déjà en place. La bonne intégration d'un Allemand de souche huguenote française, dont les ancêtres ont quitté la France suite à la révocation de l'Edit de Nantes en 1685, peut se mesurer à ses réticences devant l'immigration extra-européenne aujourd'hui. Les Siciliens, les Calabrais et autres Italiens du Mezzogiorno qui ont fait souche dans le nord de l'Italie attestent de leur bonne intégration dans la communauté locale en soutenant la Lega Nord contre la perspective de nouveaux flux migratoires. Dire : je suis d'origine immigrée, mes parents ont été intégrés, ça a marché, et je veux que ça continue pour d'autres, c'est alimenter la méfiance, illustrer sa partialité;
(4) pour moi, la notion de banlieue a d'abord eu un tout autre sens : la banlieue, c'était les territoires desservis par des "trains de banlieue", c'est-à-dire des trains électriques, peu bruyants et ne dégageant pas de fumée; c'était un endroit où les maisons individuelles s'appelaient des pavillons; c'était un endroit où les maisons étaient vendues par l'intermédiaire d'agences immobilières et non directement par les notaires (comme dans l'Aisne d'où je venais); enfin, c'était un espace intermédiaire entre la grande ville, Paris en l'occurence, et la province proche. Il y a une dizaine de jours, un authentique "produit de banlieue" d'aujourd'hui qui voyageait comme moi sur la ligne C du RER transilien m'a intimé l'ordre de m'éloigner de lui et de son camarade si je voulais "rentrer chez (moi) en paix" (sic) : le camarade fumait dans le train et je lui avais demandé d'éteindre sa cigarette, en vain. Aux menaces, le "produit de banlieue" d'origine visiblement africaine ou afro-caribéenne, a ajouté l'explication contextuelle suivante : c'est Hollande qu'est passé, alors on s'en bat les couilles, tu peux plus nous faire chier (re-sic).
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David Pujadas affime que son invité est le ministre le plus populaire du gouvernement; si c'est vrai cela signifie que l'intoxication socialiste est efficace : l'actuel gouvernement a intérêt à faire jouer à Manuel Valls le rôle de caution réaliste et sécuritaire de sa politique. Pendant la campagne des primaires citoyennes du PS, Arnaud Montebourg, concurrent de Valls, déclarait dans un débat que celui-ci n'avait plus beaucoup de chemin à faire pour se retrouver à l'UMP. C'était un propos polémique. Cette affirmation avait pour but d'éloigner de Valls des électeurs prenant part à ces primaires, mais cette légende peut maintenant le servir, ainsi que l'ensemble du gouvernement, dans l'opinion publique en général.
On a eu droit à un prétendu moment d'émotion à propos de la récente visite de Valls à Madrid. Il y a rencontré son collègue espagnol. Valls est né à Barcelone en 1962, est devenu citoyen français, ... et parle espagnol comme un lycéen de Première qui a pris l'espagnol en LV II (2). Valls a cru opportun, voire nécessaire, de protester de son attachement à l'entité France aussi bien dans ses quelques mots en français et en castillan à Madrid que devant David Pujadas, également natif de Barcelone. Je constate que la Grande Nation traverse une phase de saoulographie cocardière assez navrante, de Jean-Luc Mélanchon avec son slogan "France, la belle, la rebelle" au FN en passant par les inepties de François Hollande souhaitant que, pour les jeunes issus de l'immigration, Français devienne le plus beau nom que puisse porter un citoyen du monde. Le mur du çon est franchi.
Manuel Valls a rappelé que pour lui et ses amis politiques l'immigration ne doit plus être "un chiffon rouge" agité "pour diviser les Français" (sic). Traduisez : débattre de l'immigration sud-nord et de ses conséquences doit rester, ou redevenir, un tabou, ce serait "prendre en otage" les immigrés. Autres rappels : il y aura régularisation de résidents illégaux appelés par litote "sans papiers", selon des critères qui seront les mêmes pour tous; et le Sinistre de l'Intérieur de souligner que, pour lui, l'intégration (3) est un sujet plus important, plus essentiel que les flux migratoires qu'il entend simplement "maîtriser", en luttant contre l'immigration clandestine (c'est bien la moindre des choses).
Les électeurs qui ne font pas le choix de la gauche, et qui font du beau Manuel leur ministre socialiste préféré doivent pourtant comprendre que le Sinistre de l'Intérieur :
-entend sortir l'immigration du débat politique : un prétendu consensus républicain devrait se dessiner autour de l'acceptation de la continuation et de l'amplification à moyen terme des flux migratoires sud-nord, et de politiques d'intégration ou "de la ville", quel qu'en soit le coût : ils (les immigrés) ont des droits sur nous et on a un devoir d'intégration à leur égard; une pluralité d'opinions sur la question n'est moralement et politiquement pas permise par la Gauche : ce serait une "prise d'otages" (sic);
-n'entend pas limiter le nombre d'illégaux régularisés : les critères de régularisation seront les mêmes pour tous, et c'est tout, et ce n'est pas rassurant;
-fera bénéficier les anciens "sans papiers", c'est-à-dire les résidents illégaux régularisés, des politiques d'intégration; donner des papiers à un sans papiers, c'est lui permettre de bénéficier des politiques spécifiques pour le logement, la formation professionnelle, l'emploi, l'éducation, le regroupement familial etc... L'expression "sans papiers" est trompeuse : les sans papiers ne se contentent pas de papiers; dès qu'ils ne sont plus "sans papiers", ils ont vocation à être vos voisins, les parents des camarades de classe de vos enfants, vos collègues, et demain vos concitoyens pour voter pour M. Valls et ses amis, et vous remplacer dans cette démarche si vous vous détournez de cette famille politique. Les régularisations de résidents illégaux qui deviennent ainsi nos voisins, collègues, concitoyens, on en a déjà eu, et d'ampleur massive : en 1981, en 1997. On a déjà donné.
Manuel Valls était encore maire de banlieue (4) ce 31 mai. Une partie de ses administrés a inventé de nouvelles formes d'expression, inspirées notamment des SMS ou textos. Pour maire d'Evry, on pourrait dire, sans trop d'iirévérence, merdévry. En s'inspirant simplement de cette culture, et aussi de Léon Daudet évoquant Edouard Herriot, le "merdelion". En matière de communication, Manuel Valls s'y connaît : il a été directeur de la communication de la campagne présidentielle de François Hollande.
Dans cette fonction, il a défendu Ségolène Royal lorsque celle-ci a prétendu que Nicolas Sarközy avait besoin d'être réelu pour échapper à la justice (recyclage d'un argument utilisé contre Silvio Berlusconi par ses adversaires politiques et des médiats locaux et internationaux). Si cette affirmation de Madame Royal n'est pas confirmée, Manuel Valls se sera associé à une campagne diffamatoire.
NOTES
(1) Manuel Valls avait proposé que le PS change de nom, abandonne le mot "socialiste", et se réfère simplement à la Gauche; c'était avant que Jean-Luc Mélanchon ne quitte le PS et ne fonde son propre parti, le Parti de Gauche; désigner Manuel Valls comme Sinistre, c'est satisfaire un de ses voeux;
(2) LV II = 2e langue vivante étrangère;
(3) Manuel Valls a bien eu tort de refaire brièvement allusion à ses origines en évoquant l'importance de l'intégration des personnes issues des flux migratoires sud-nord. Cela signifie : ça a réussi pour moi et ma famille, donc je veux que d'autres en bénéficient aussi. Je suis d'avis au contraire que le critère le plus sûr d'une intégration réussie est l'abandon de la référence à l'expérience migratoire (mais pas forcément à la culture héritée). L'ancien immigré bien intégré est celui qui, devant la perspective de nouveaux flux migratoires, va se demander quelles en seraient les conséquences pour la communauté entière, et pas seulement pour les immigrés déjà en place. La bonne intégration d'un Allemand de souche huguenote française, dont les ancêtres ont quitté la France suite à la révocation de l'Edit de Nantes en 1685, peut se mesurer à ses réticences devant l'immigration extra-européenne aujourd'hui. Les Siciliens, les Calabrais et autres Italiens du Mezzogiorno qui ont fait souche dans le nord de l'Italie attestent de leur bonne intégration dans la communauté locale en soutenant la Lega Nord contre la perspective de nouveaux flux migratoires. Dire : je suis d'origine immigrée, mes parents ont été intégrés, ça a marché, et je veux que ça continue pour d'autres, c'est alimenter la méfiance, illustrer sa partialité;
(4) pour moi, la notion de banlieue a d'abord eu un tout autre sens : la banlieue, c'était les territoires desservis par des "trains de banlieue", c'est-à-dire des trains électriques, peu bruyants et ne dégageant pas de fumée; c'était un endroit où les maisons individuelles s'appelaient des pavillons; c'était un endroit où les maisons étaient vendues par l'intermédiaire d'agences immobilières et non directement par les notaires (comme dans l'Aisne d'où je venais); enfin, c'était un espace intermédiaire entre la grande ville, Paris en l'occurence, et la province proche. Il y a une dizaine de jours, un authentique "produit de banlieue" d'aujourd'hui qui voyageait comme moi sur la ligne C du RER transilien m'a intimé l'ordre de m'éloigner de lui et de son camarade si je voulais "rentrer chez (moi) en paix" (sic) : le camarade fumait dans le train et je lui avais demandé d'éteindre sa cigarette, en vain. Aux menaces, le "produit de banlieue" d'origine visiblement africaine ou afro-caribéenne, a ajouté l'explication contextuelle suivante : c'est Hollande qu'est passé, alors on s'en bat les couilles, tu peux plus nous faire chier (re-sic).
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samedi 16 juillet 2011
C'est du Joly !
Alors, comme ça, Gro Eva Farseth, dite Eva Joly, souhaiterait remplacer le défilé militaire parisien du 14 juillet par un "défilé citoyen". N'attendant rien de positif du personnage dont j'avoue qu'il m'est éminemment antipathique, je n'ai pas prêté grande attention à cette proposition. Puis, son "camarade" Daniel Cohn-Bendit ayant précisé ce qu'il fallait entendre par "défilé citoyen", j'ai entrevu qu'il s'agirait de quelque chose comme les défilés du Premier Mai et de la commémoration de la Révolution d'Octobre sur la Place Rouge à Moscou, à l'époque soviétique : les infirmières françaises, les étudiants français, les gâte-sauce français etc...
La proposition d'Eva Joly qui ne sera jamais présidente, ne présente guère d'intérêt. Pour ma part, je me passerais bien de toute célébration du 14 juillet; j'ai toutefois aimé celle de 2007, moins stato-nationale et cocardière, plus européenne.
Finalement, les réactions à la proposition de la nouvelle pasionaria des Verts, et les réactions à ces réactions sont plus intéressantes que la proposition elle-même. On a vu le candidat "modéré", "paisible", "normal" à la primaire du PS, le sieur François Hollande, tomber le masque et apparaître pour ce qu'il est : un bobo sectaire, enamouré des "concitoyens" issus des flux migratoires sud-nord intervenus depuis les années 1960. On a revu le François Hollande qui attaquait la loi de février 2005 qui recommandait la prise en compte des aspects positifs de la colonisation dans les programmes scolaires d'Histoire, le François Hollande qui protestait dans les années 1990 contre une déclaration d'un Préfet du Midi qui s'était exprimé "en tant que Chrétien", alors que jamais Hollande ne s'est ému de déclarations de DSK insistant sur le fait que son engagement en tant que Juif dépasserait bien d'autres aspects de ses engagements publics.
La nationalité est devenue une simple donnée juridique dont j'ignore l'avenir. L'avenir, s'il y en a un, est probablement aux nationalités multiples. Plutôt que de prétendre prohiber les nationalité multiples, qui sont des privilèges, on ferait mieux d'envisager de réserver certains droits à ceux qui n'en ont qu'une, et donc aucune de rechange, pour rétablir l'équilibre. Pour ma part, je suis d'abord Européen, ensuite j'ai un Heimat principal et même quelques Heimats secondaires, mais pas de Vaterland, à moins que ça ne soit l'Europe.
François Fillon est resté dans le cadre d'une polémique normale avec une pasionaria qui se définissait comme la candidate de "la France des accents et du métissage". Je n'attache pas à la nationalité l'importance que lui attachent le Premier ministre, l'ex-troisième prix au titre de Miss Norvège 1961 (ou 1962), les sieurs Hollande, Valls (que l'instrumentalisation de "petits blancos" à Evry ne gênait nullement), du fait de la victoire idéologique des derniers cités et du triomphe apparent de leur conception "républicaine" de la nationalité. Mais François Fillon a dit vrai : il existe un pacifisme scandinave qui a pu influencer Eva Joly. Je sais plus ou moins ce que sont des traditions, mais quand j'entends le mot "valeurs", je sais qu'on va essayer de me vendre des idées qui ne valent pas grand chose.
La proposition d'Eva Joly qui ne sera jamais présidente, ne présente guère d'intérêt. Pour ma part, je me passerais bien de toute célébration du 14 juillet; j'ai toutefois aimé celle de 2007, moins stato-nationale et cocardière, plus européenne.
Finalement, les réactions à la proposition de la nouvelle pasionaria des Verts, et les réactions à ces réactions sont plus intéressantes que la proposition elle-même. On a vu le candidat "modéré", "paisible", "normal" à la primaire du PS, le sieur François Hollande, tomber le masque et apparaître pour ce qu'il est : un bobo sectaire, enamouré des "concitoyens" issus des flux migratoires sud-nord intervenus depuis les années 1960. On a revu le François Hollande qui attaquait la loi de février 2005 qui recommandait la prise en compte des aspects positifs de la colonisation dans les programmes scolaires d'Histoire, le François Hollande qui protestait dans les années 1990 contre une déclaration d'un Préfet du Midi qui s'était exprimé "en tant que Chrétien", alors que jamais Hollande ne s'est ému de déclarations de DSK insistant sur le fait que son engagement en tant que Juif dépasserait bien d'autres aspects de ses engagements publics.
La nationalité est devenue une simple donnée juridique dont j'ignore l'avenir. L'avenir, s'il y en a un, est probablement aux nationalités multiples. Plutôt que de prétendre prohiber les nationalité multiples, qui sont des privilèges, on ferait mieux d'envisager de réserver certains droits à ceux qui n'en ont qu'une, et donc aucune de rechange, pour rétablir l'équilibre. Pour ma part, je suis d'abord Européen, ensuite j'ai un Heimat principal et même quelques Heimats secondaires, mais pas de Vaterland, à moins que ça ne soit l'Europe.
François Fillon est resté dans le cadre d'une polémique normale avec une pasionaria qui se définissait comme la candidate de "la France des accents et du métissage". Je n'attache pas à la nationalité l'importance que lui attachent le Premier ministre, l'ex-troisième prix au titre de Miss Norvège 1961 (ou 1962), les sieurs Hollande, Valls (que l'instrumentalisation de "petits blancos" à Evry ne gênait nullement), du fait de la victoire idéologique des derniers cités et du triomphe apparent de leur conception "républicaine" de la nationalité. Mais François Fillon a dit vrai : il existe un pacifisme scandinave qui a pu influencer Eva Joly. Je sais plus ou moins ce que sont des traditions, mais quand j'entends le mot "valeurs", je sais qu'on va essayer de me vendre des idées qui ne valent pas grand chose.
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