Affichage des articles dont le libellé est Front National. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Front National. Afficher tous les articles

mardi 2 janvier 2018

Lamentables, nuisibles faiseurs d'opinon

Mardi 2 janvier 2018, sur LCI, Maurice Ulrich (L'Humanité) et Virginie Le Guay (Paris-Match) sont appelés à débattre des lynchages de policiers à Champigny-sur-Marne. Sur LCI.

Pas de débat contradictoire : ils sont d'accord sur à peu près tout.


Ils exhalent leur entichement des petits-fils de fellaghas ("Ils sont Français" tranche Virginie le Guay), et leur détestation du Front National. Pour Maurice Ulrich, "les banlieues" sont le centre de la société française réelle. Hélas.....

Maurice Ulrich refuse, par aversion du FN, de réagir à une déclaration de Nicolas Bay (FN) parlant d'ensauvagement de certaines populations des banlieues. Sa consoeur de Paris-Match rappelle que c'est Jean-Pierre Chevenement qui, le premier, vers 2000, avait osé le terme "sauvageons".

Maurice Ulrich désapprouve la déclaration d'un responsable syndical de la Police qui plaide pour que "la peur change de camp".

Le journaliste de L'Humanité préfèrerait-il que les agresseurs de policiers n'aient pas peur ? Parce que ce sont de potentiels El Ekteurs du Parti Communiste ?

Et l'éditorialiste du  journal (ex ?) communiste de relater un "incident" dans le métro parisien qui l'a opposé à un policier. Celui-ci, lors d'un contrôle, s'était dirigé vers un "jeune" coloré. Le sang du journaliste ex (?) communiste ne fit qu'un tour : il rabroua le policier en public, devant sa jeune "victime", lui intimant l'ordre de manifester plus de respect (tu parles !) à son égard.

Il ne faut pas compter sur Maurice Ulrich (L'Humanité) pour prendre la défense des policiers. La police qu'il aime, lui, c'est la Police de la Pensée, mise en place par la loi Gayssot et d'autres lois "antiracistes". Chassez le naturel....

jeudi 24 décembre 2015

"Travailler l'opinion"......

"Travailler l'opinion", c'est le mot d'ordre qu'a lancé J.-Ch. Cambadélis, Premier Secrétaire du Parti Socialiste après que Manuel Valls (1) ait ajourné sine die le projet d'accorder le droit de vote des étrangers non ressortissants de l'UE aux élections locales (pour commencer....). Cet octroi du droit de vote à des étrangers non Européens figurait parmi les engagements du candidat François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012.

Jean-Christophe Cambadélis ne se résigne pas à cet ajournement, et il entend "travailler l'opinion" pour faire accepter à celle-ci cette mesure. Pour ce qui est de "travailler l'opinion", le Premier Secrétaire du PS dispose d'outils incomparables : plus de 80% des journalistes n'ont-ils pas voté à gauche en 2012 ? La Diversité (2) est omniprésente dans les rédactions des journaux télévisés et des stations de radio, de Karim Hakiki (France 24), à Rachid M'Barki (BFM-TV) en passant par Yani Khezzar (I-Télé).

Il est peu probable qu'un gouvernement soutenu par le P.S. ait recours à la voie référendaire pour arracher cette mesure. A moins de se contredire grossièrement : en 2013, la soumission au referendum de la loi sur "le mariage pour tous" avait été écartée au motif que "les valeurs de la République" ne permettraient pas que l'octroi de droits à une, ou à des minorités soit directement soumis à l'approbation d'une majorité de l'électorat.

Pour le moment, après les attentats (3) du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, après les élections régionales des 6 et 13 décembre, il est vraisemblable que le P.S. a d'autres préoccupations immédiates que de "travailler l'opinion" sur le point précis du droit de vote aux étrangers non Européens, de la multiplication des cartes d'El Ekteur (4) pour reconquérir les territoires.

Dans l'immédiat, il semble que la priorité d'une large partie du P.S., relayée par les salles de rédaction des grands mass-merdiats soit de "travailler l'opinion" sur un autre point : faire disparaître du projet de révision constitutionnelle annoncé par F. Hollande devant le Congrès réuni à Versailles en novembre dernier la disposition permettant de déchoir de la nationalité française les personnes : a) condamnées définitivement (c'est-à-dire après appels et pourvois en cassation éventuels) pour des actes terroristes; b) titulaire de la nationalité d'un autre Etat en plus de la nationalité française; c) nées en France.

Aussi extraordinaire, aussi ahurissant, aussi aberrant que cela puisse paraître, il se trouve des élus, des responsables d'associations, de prétendues autorités morales pour vouloir épargner à des terroristes condamnés définitivement, citoyens à la fois de la France et d'un autre Etat, la perte de la nationalité française. Le député P.S. Daniel Goldberg (Seine Saint-Denis) n'hésite pas à affirmer que "quelle que soit l'atrocité de leurs actes, ce sont des enfants de la République" (sic). Cette énormité appelle au moins deux remarques. En premier lieu, la loi n'étant pas rétroactive, M. Goldberg ne peut préjuger des actes terroristes (et de leur degré d'"atrocité") qui seront commis dans l'avenir par les cousins, les congénères de ses électeurs et leurs amis. En second lieu, je me demande ce que dirait  M. Goldberg si on le priait de bien vouloir admettre que les Français qui se sont battus dans la première moitié des années 1940 sur le Front de l'Est, dans les rangs de la L.V.F. ou de la Division Charlemagne, et qui sont morts au combat, étaient, eux aussi "des enfants de la République" fourvoyés aux côtés du Grand Reich, comme ses protégés aux côtés de l'Etat Islamique. Pourquoi ne pas les reconnaître "morts pour la France" ? Au moins, ces réprouvés de la Conscience Universelle n'ont tué personne en France.

Depuis que François Hollande a confirmé le 23 décembre 2015 que cette mesure de déchéance de nationalité s'appliquant aux terroristes condamnés définitivement figurerait dans le projet de révision constitutionnelle, la plupart des salles de rédaction, les autorités morales, les associations exhalent leur désapprobation et leur consternation. Entre cette fin d'année 2015 et le vote du Parlement sur ce projet de loi constitutionnelle, il s'écoulera plusieurs mois. Assez de temps pour créer un nouveau rapport de forces permettant à l'Exécutif de renoncer à cette mesure, ou l'y obligeant. Alors, "travailler l'opinion"....c'est maintenant....

Comme il est difficile de paraître défendre à l'avance des terroristes, comme il est malaisé d'intéresser l'opinion en dissertant sur "les valeurs de la République" et les implications qui s'y attacheraient, l'argument-massue des opposants à cette mesure est qu'elle constituerait un marqueur de ...... l'extrême-droite. Sur Arte, dans Télérama, Le Monde, Libération, L'Obs, Marianne, L'Express etc.... "l'extrême-droite", c'est le Front National, un parti dont les listes aux dernières élections régionales sont arrivées en tête dans plusieurs régions, le premier parti de France après celui des abstentionnistes. Y aurait-il des millions d'électeurs extrémistes de droite en France ? Qui oserait l'affirmer ? On "travaille l'opinion" en la prenant à témoin que l'Exécutif s'apprêterait à inclure dans la Constitution une mesure réclamée depuis longtemps par le diable, par la Bête Immonde, par l'extrêêême-droite. Cette mesure aurait beau figurer dans l'arsenal de plusieurs pays qualifiés de démocratiques, et depuis longtemps, sinon depuis toujours, elle aurait beau ne viser que des terroristes condamnés définitivement, elle ne devrait pas être introduite en France pour la simple raison qu'elle a déjà été proposée par.....l'extrême-droite, c'est-à-dire par le Front National.

Et le journal de France Culture de mettre en avant et de se réjouir du renfort de l'ancien ministre chiraquien Jacques Toubon, devenu "Défenseur des Droits", opposé à l'élargissement de la déchéance de nationalité. Et les chaînes télé de relayer l'opposition de Benoît Apparu, député-maire Les Républicains proche d'Alain Juppé (ça promet....).

"Travailler l'opinion", par les mass-merdiats, par l'Ecole, par les loges maçonniques, par les églises (Cimade et CCFD), par le milieu associatif et socio-culturel etc... C'est en route... Pour "travailler l'opinion", on aura selon toute vraisemblance recours aux arguments suivants dans l'ordre chronologique et de complexité croissante : 1°) l'élargissement de la déchéance de nationalité est mauvaise puisqu'elle a déjà été proposée par l'extrême-droite; 2°) l'élargissement de la déchéance de nationalité est contraire aux "valeurs de la République"; 3°) l'élargissement de la déchéance de nationalité est immoral puisqu'il va créer deux catégories de personnes : celles qui ne risquent pas d'être visées par elle parce qu'elles n'ont que la nationalité française, et celles qui ont deux, ou plusieurs nationalités, dont la française.

Le premier argument est court, stupide, simpliste, mais simple et fait appel à l'émotion-aversion. Le second est incantatoire. Le troisième révèle une contradiction. En effet, les opposants à l'élargissement de la déchéance de nationalité sont presque tous favorables à l'octroi du droit de vote des étrangers non Européens aux élections locales. Or, cette innovation aurait pour conséquence immédiate de créer deux catégories légales de citoyens résidant en France : les titulaires d'une simple citoyenneté de résidence (les étrangers non Européens en situation régulière), les titulaires d'une citoyenneté plus large (ressortissants de l'UE titulaires de la citoyenneté de l'Union par la grâce du traité de Maastricht, et nationaux français).

"Travailler l'opinion". Attention aux bobardements !


N  O  T  E  S

(1) Manuel Valls, alors Premier ministre, complétait son propos par l'annonce d'un regain de promotion des naturalisations.


(2) Diversité = catégorie excluant toute personne d'origine ethnique européenne dont "les-Français-de-souche-comme-on-dit" selon l'inoubliable expression de François Hollande en marge du banquet du C.R.I.F. de 2015: le président de la République entendait réconcilier responsables juifs et musulmans,  en rappelant aux premiers que les actes antisémites n'étaient pas le fait des seuls Musulmans puisque des Français-de-souche-comme-on-dit venaient (hiver 2015) d'être suspectés d'avoir profané un cimetière juif en Alsace (l'affaire fera long feu, vu l'état mental des suspects);

(3) les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis étaient des représailles atroces et disproportionnées à l'engagement de la France nationale-hollandiste en Irak et en Syrie contre l'Etat Islamique. Ce dernier n'a jamais frappé un Etat européen ou occidental qui ne l'ait pas frappé en premier (Matthieu Guidère, spécialiste des mouvements dlihadistes enseignant à Toulouse). "[.....] l'Etat Islamique, c'est nous qui l'avons créé" (Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, de 2005 à 2007);

(4) pour les non initiés : El Ekteur est une graphie ironique du mot électeur qui suggère l'arabophonie d'une large partie des personnes qui se verraient octroyer le droit de vote à certaines élections.



samedi 11 avril 2015

La petite cantate

La petite cantate "Que ma Shoah demeure", hymne officieux de la République Vrôôônsaise (1).

Manuel Valls, alors Premier ministre français, a déclaré le samedi 11 avril 2015 qu'il était hors de question de permettre l'accession du Front National au gouvernement du pays....parce que ce pays était détenteur de l'arme nucléaire.

C'est très révélateur.

Il y a dans le monde un pays qui a signé le Traité de Non-Prolifération Nucléaire, mais qui est soupçonné de convoiter la possession de l'arme atomique : la République Islamique d'Iran. Si ces soupçons étaient avérés, l'Iran violerait ses engagements internationaux.

Mais il est un autre argument qui a été avancé pour interdire à l'Iran tout droit de disposer de l'arme nucléaire : les plus hautes autorités de ce pays ont, il y a quelques années, révoqué en doute la version officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah. Et l'expression de ce doute n'a pas été reniée à ce jour par les dirigeants iraniens.

L'acceptation de l'historiographie officielle de la Shoah, celle qui est protégée en France par la loi Fabius-Rocard-Gayssot, en Belgique par la loi Eerdekens-Mayeur, est donc une condition indispensable à l'acceptabilité d'un Etat comme membre du club des puissances nucléaires par ce qu'il est convenu d'appeler la "communauté internationale".

Il y a quelques mois, le très sectaire et vulgaire président de l'Assemblée Nationale, Claude Bartolone, a refusé d'assister à la remise dans les locaux de son assemblée, d'un prix décerné au maire Front National de Hénin-Beaumont Steve Briois (2) en sa qualité d'élu local. Claude Bartolone a justifié son boycott par le fait que Steve Briois appartenait à un parti dont la figure de proue historique a déclaré en 1987 (quand Steve Briois avait 15 ans) que la question de l'utilisation à des fins homicides de chambres à gaz au cours de la Guerre 39/45 était un point de détail de l'histoire de cette période, et que cette question devait être laissée à l'appréciation des historiens. Ce qui est la sagesse même.

Claude Bartolone a posé un critère de fréquentabilité, d'honorabilité d'un parti politique. Il ne suffit pas qu'il exerce ses activités dans le cadre de la Constitution, qu'il ne cherche pas à subvertir la forme de gouvernement, qu'il se soumette au suffrage universel. Non, tout cela ne suffit pas. Il ne suffit même pas de ne pas expressément et publiquement douter de l'historiographie officielle de ce qu'il est convenu d'appeller la Shoah. Il est absolument indispensable de reconnaître la centralité de la question de l'utilisation de chambres à gaz homicides dans la Shoah. Sinon, vous êtes non républicain, impur, à boycotter, mis à l'index.

Qu'ont en commun la République Islamique d'Iran dans le concert des nations d'une part, le Front National au sein des partis politiques français et européens d'autre part ? Pas grand chose. Simplement, d'anciens mais récents dirigeants de l'un et de l'autre ont révoqué en doute, soit l'historicité, la réalité même de la Shoah dans le cas de l'Iran, soit l'importance de la question de l'utilisation de chambrex à gaz homicides dans le contexte général de l'histoire de la Guerre 39/45 dans le cas de Jean-Marie Le Pen.

Conséquences : 1°) l'Iran est interdit de possession de l'arme atomique, et la "communauté internationale" est chargée de s'assurer du respect de cette interdiction; 2°) le Front National ne saurait exercer légitimement le pouvoir d'Etat en France, même s'il y accédait constitutionnellement et légalement, parce que cet Etat détient l'arme nucléaire.

Manuel Valls montre le bout de l'oreille : il appartiendrait le cas échéant à la "communauté internationale" d'intervenir au cas où le jeu des partis politiques en France ne pourrait éviter l'accès légal du Front National au pouvoir d'Etat.

Ce faisant, Manuel Valls donne 3 fois raison à Jean-Marie Le Pen : 1°) la Guerre 39/45 est ..... un point de détail de la Shoah à la version officielle et autorisée de laquelle il faut absolument adhérer pour gouverner la France, et sans doute d'autres pays; 2°) l'attachement à la France de Manuel Valls ne l'empêcherait pas d'attendre de la "communauté internationale" qu'elle remplisse un rôle de police pour empêcher le FN d'exercer en France le pouvoir d'Etat; 3°) les contradicteurs de Jean-Marie Le Pen au sein du Front Marinier ont tort de lui reprocher de confirmer ce qu'il a toujours dit : même en répudiant Jean-Marie Le Pen, les reponsables du FN et leurs héritiers jusqu'à un nombre indéterminé mais élevé de générations, se verront toujours reprocher leur origine politique, d'avoir mis longtemps à intégrer le shoacentrisme.


Manuel Valls donne raison à Roland Dumas, ancien ministre des Affaires Etrangères de F. Mitterrand : il est sous influence.....saoudienne, ou israélienne.


N   O  T   E  S

(1)  J'emprunte la formule "Que ma Shoah demeure" à Françoise Pichard, dite Chard, qui l'a inventée et employée dans son Abécédaire publié aux Editions des Tuleries à la fin des années 1980; il s'agit d'une allusion à la cantate de J.S. Bach : "Que ma joie demeure". "Que ma Shoah demeure" = que la référence à la Shoah, version officielle et autorisée demeure centrale;

(2) Steve Briois a bien tort d'utiliser l'argument selon lequel il faudrait sanctionner le Président d'Honneur de son parti parce que ses déclarations nuiraient aux intérêts électoraux et moraux du parti, et parce qu'on a déjà sanctionné de simples militants pour des attitudes ou déclarations qui auraient fait moins de tort à ces intérêts. Cet argument, repris par Robert Ménard, qui m'a beaucoup surpris et déçu dans cette affaire, repose sur le ressentiment. Premièrement : Jean-Marie Le Pen a raison à propos du Maréchal Pétain, de la Shoah et de la centralité qu'on voudrait imposer à la question des chambres à gaz. Deuxièmement : même en chassant Jean-Marie Le Pen du parti, le FN ne sera pas admis parmi les partis fréquentables. On lui reprochera d'avoir tardé à exclure son fondateur, de ne l'avoir fait que pour des raisons tactiques et non morales, argument déjà utilisé sur I-Télé par Claude Askolovitch.