Simone Veil était encore de ce monde il y a 5 jours, et son transfert au Panthéon est déjà décidé, avec l'accord de sa famille.
Cette précipitation laisse une impression de malaise.
Y a-t-il un précédent d'une "panthéonisation" aussi précipitée, d'un tel hold-up sur la Panthéon ?
Est-il encore permis de déplorer cette précipitation sans encourir le soupçon d'antisémitisme ?
Je crains bien que non.
Simone Veil, santa subita ?(1)
On aurait tout de même pu laisser passer un délai de quelques années, cinq ans par exemple, avant de prendre cette décision sous le coup de l'émotion et sous une pression politico-médiatique dont la spontanéité est douteuse.
La République laïque singe littéralement l'Eglise Catholique Romaine : à la canonisation catholique répond la panthéonisation laïque et républicaine.
On n'a jamais autant "panthéonisé" que ces dernières années, comme on n'avait jamais autant "canonisé" que sous le pontificat de Jean-Paul II.
Il y a un peu plus de 21 ans, l'assassinat du Premier ministre israélien Isaac Rabin par un extrémiste juif yéménite avait suscité une forte émotion et beaucoup d'inquiétude. Isaac Rabin était un personnage très controversé, aussi bien en Israël que dans la Diaspora. Je me souviens d'avoir entendu un passant interviewé dans une rue d'un quartier juif de Paris par une chaîne de radio et qui accusait Rabin, non encore inhumé, d'avoir mené "une politique (pro)-arabe".
Le Grand Rabbin de France de l'époque, Joseph Sitruk, renaclait visiblement à se joindre au choeur des endeuillés. En substance, il déclarait : "Nous pleurons, et quand on pleure, on ne peut pas bien voir clair, la vue se brouille. Il faudra attendre que les larmes sèchent pour que puisse revenir la lucidité".
Il n'est apparemment pas permis de faire preuve de la même retenue envers le bilan de Simone Veil.
Pourquoi, à votre avis ?
Au début de l'année 2015,il fallait être "Je Suis Charlie". Nathalie Saint-Cricq, cheftaine de l'information sur la chaîne BFM TV allait jusqu'à dire : "Méfiez-vous des gens qui ne sont pas Charlie !"(2).
Aujourd'hui, il faut être pour la panthéonisation immédiate de Simone Veil, ou sinon....., gare !
La déraison s'est emparée de la Vrôôônce officielle à l'occasion du décès de Simone Veil.
N O T E S
(1) Allusion au slogan du mouvement catholique des Focolari en avril 2005 lors du décès du pape Jean-Paul II (Karol Wojtyla) : Santo subito ! Les Focolari réclamaient que Jean-Paul II soit canonisé dans les plus brefs délais.
(2) Ceci m'a rappelé irrésistiblement le mot de Maurice Chevalier accompagnant la jeune Mireille Matthieu dans le milieu de la chanson et du show-business : "Méfiez-vous de ceux qui n'aiment pas Mireille Matthieu".
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mercredi 5 juillet 2017
Simone Veil, santa subita ? Hold-up sur le Panthéon.
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samedi 11 juillet 2015
La folie Charlie, 6 mois après......
Le 11 janvier MMXV était un dimanche d'hiver.
La déraison et la sidération s'étaient emparées des mass-merdiats et d'une partie de l'opinion.
Une foule immense et bigarrée battait le pavé des rues de Paris, et d'autres villes. Certains psalmodiaient : "Je suis Charlie, Che suis Charlie, Nous sommes tous Charlie etc.......".
Le Krouille-Krouille-Klan (1) menait la danse.
Quelques jours auparavant, un duo de mahométans salafistes et fanatiques, les frères Kouachi, avait flingué à Paris une partie de la rédaction d'un hebdo qui passait pour satirique (2); au passage, ce duo avait également flingué un de leurs coreligionnaires chargé de la protection policière de la gazette Charlie-Hebdo.
Puis, un "camarade" des Kouachi, une chance-pour-la-France nommée Coulibaly, un Malio-Français (3) avait abattu une policière municipale de Montrouge originaire des Antilles, avant d'investir un vendredi, veille de shabatt, une épicerie cachère Porte de Vincennes à Paris, y prenant des otages et y assassinant plusieurs personnes.
Ni les frères Kouachi, ni Coulibaly ne seront jugés et ne s'expliqueront devant un tribunal : ils ont été abattus le vendredi 9 janvier. A la mode algérienne.
On a assisté à une opération de communication inouïe :
1°) le journal Charlie-Hebdo a été présenté comme un parangon des libertés d'opinion et d'expression, alors que cette feuille appelait à la censure et à l'interdiction de partis politiques adverses (4); Charlie-Hebdo a été frappé pour avoir offensé les Musulmans en publiant des caricatures du Prophète Mohammed, mais qui a rappelé qu'un dessinateur emblématique de ce journal, Cabu, s'était fait une spécialité de la caricature et de la dénonciation du "beauf", personnage ridicule, laid, antipathique, plutôt bête, censé incarner le Français d'Europe non reformaté par Arte, France Culture, Télérama etc.... ?
2°) on a présenté ce qu'il est convenu d'appeler la Vrôôônse comme un pays de libertés, avec l'affirmation selon laquelle la liberté d'expression "ne serait pas négociable" (5);
3°) les mass-merdiats et leurs directeurs de conscience ont amplement disserté sur l'origine des victimes collatérales, issues de la Diversité, des Kouachi et de Coulibaly, ce qui constituait une circonstance providentielle pour les ayatollahs de l'antiracisme;
4°) on a eu droit à un delirium tremens patriotard ("Paris, capitale du monde" titrait Paris-Match, souvent mieux inspiré) : François Normacol -marque déposée de laxatif-, dit Hollande, plaçant son bras droit dans celui de son collègue Ibrahim Boubacar Keïta, du Mali d'où venaient les parents de Coulibaly, et l'autre, le gauche dans celui de Frau Merkel;
5°) l'idée selon laquelle il se serait agi d'un moment de "communion nationale"(6) a été assénée à l'opinion qui a été fermement invitée à se reconnaître dans les foules de charlots psalmodiant : "Je suis, nous sommes Charlie";
6°) le sommet de l'infamie de ce montage d'agit prop a été atteint quand, au terme de ces jours de folie, les deux plus graves dangers menaçant la Vrôôônce ont été désignés, notamment par un Premier ministre "sous influence" (7) : l'islamophobie et l'antisémitisme. Autrement dit : Musulmans et Chuifs sont les chouchous de la "République", et ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre, surtout s'ils ne sont pas au moins très, très bronzés, n'ont qu'à bien se tenir.....Ils sont observés. Valls veille...comme Simone...
N O T E S
(1) Krouille, ou Crouille, vient de la déformation d'un mot arabe signifiant "frère"; par Krouille-Krouille-Klan, j'entends les organisations dont le mode de fonctionnement repose sur des "fraternelles", au premier rang desquelles la franc-maçonnerie;
(2) n'ayant jamais acheté un numéro de Charlie-Hebdo, n'y ayant jamais été abonné, ne l'ayant aperçu qu'en kiosque, je ne me prononcerai pas sur la qualité de son humour. Mais les caricatures du Prophète Mohammed ou d'autres références religieuses ne m'ont pas amusé. J'ai détesté la partie de l'oeuvre de Cabu ridiculisant le Français d'Europe sous les traits du "beauf";
(3) un Malio-Français = un Franco-Malien;
(4) dès 1995, Philippe Val a réclamé dans Charlie-Hebdo l'interdiction du Front National, ce qu'il a rappelé en 2002 en s'en vantant; pour ce qui est de la censure, le dessinateur Siné a été chassé de Charlie-Hebdo pour avoir brocardé le projet de mariage d'un fils de Nicolas Sarközy avec une héritière de Darty en insistant sur l'origine hébraïque des fiancés; se foutre du "beauf" , O.K., mais du "feuj", jamais ! On est tous égaux, mais....certains sont tout de même plus égaux que les autres...
(5) cette dernière expression a été employée par le président socialiste du Parlement Européen, Martin Schulz, dit Martin le Chauve; la France est un pays de censures, de lois mémorielles qui interdisent l'expression publique de l'incroyance en certaines historiographies officielles. A quoi me sert d'avoir la liberté de me moquer d'une religion qui n'est pas la mienne, si je n'ai pas le droit de dire sans risquer de graves ennuis que le Journal d'Anne Franck est un faux et que l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale est devenue, Elie Wiesel et les Klarsfeld aidant, un point de détail de la Shoah ?
(6) les très sectaires éléphants socialistes Claude Bartolone (Seine Saint-Denis) et François Lamy (Nord, auparavant : Essonne) se sont toutefois arrangés pour que le Front National soit exclu, ou s'auto-exclut, des manifestations parisiennes;
(7) un journaliste de BFM TV, Jean-Jacques Bourdin, a suggéré que Manuel Valls était, par sa femme née Gravoin, sous influence juive, formulation proposée pour piéger son interlocuteur et à laquelle l'ancien ministre Roland Dumas a paru imprudemment consentir, s'attirant de Manuel Valls, l'étiquette de "sale bonhomme" sur une radio communautaire juive.
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samedi 10 janvier 2015
Des moines de Lérins à Charlie-Hebdo
Le médecin urgentiste Patrick Pelloux, ami et collaborateur de Charlie-Hebdo, était invité à plusieurs reprises cette semaine sur les ondes, pour évoquer, souvent avec des larmes, ses amis du journal, victime d'un attentat meurtrier le 7 janvier 2015
Le Docteur Pelloux savait, ou croyait savoir, que la rédaction de Charlie-Hebdo était en train de préparer un dossier "contre le racisme" (traduisez : contre toute tentative de résistance aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord) lorsqu'elle a été plus que décimée par des terroristes djihadistes. Et Patrick Pelloux de sangloter : comment des gens issus de ces flux migratoires relativement récents ont-ils pu assassiner des journalistes qui ne leur voulaient que du bien ?
Il y a un précédent qui remonte à ce qu'on appelle l'Antiquité tardive (approximativement du 3e au 5e siècle). Une communauté monastique s'était installée dans l'île de Lérins, au large de la Provincia Romana (la Provence gallo-romaine). Ses membres, venus d'un peu partout en Europe, mais surtout du nord de la Gaule, étaient des gens qui passaient pour très cultivés. L'un deux, un certain Salvien de Marseille, commit un ouvrage en latin intitulé "De Gubernatione Dei" (Du gouvernement de Dieu) dans lequel il évoquait la supériorité morale (sic) des Barbares sur les Romains. C'est-à-dire des populations issues des flux migratoires intracontinentaux nord-sud sur les Gallo-Romains. Bien avant que n'existent le CCFD catholique et la CIMADE oecuménique d'origine protestante, il existait des clercs entichés, énamourés de certains migrants. Ces Barbares, qui étaient nos ancêtres, brûlaient les villes, ravageaient les campagnes, détruisaient églises et monastères, se voyaient attribuer une "supériorité morale" sur et par ceux-là même qu'ils venaient envahir et conquérir. Ben oui, c'était déjà comme ça.
La légende rapporte que lors d'un abordage de leur île par un groupe de ces Barbares, les moines sont sortis pour les accueillir avec des vivres et d'autres présents. Qu'imaginez-vous que firent lesdits Barbares ? Ils massacrèrent tout simplement ceux qui étaient venus leur souhaiter la bienvenue, puis s'emparèrent de leurs offrandes et pillèrent le monastère.
Ce fut un crime, un acte barbare, mais au fond, si on adopte le point de vue de ces nouveaux arrivants, on ne peut que les trouver cohérents. Plus tard, le monastère fut reconstruit, repeuplé de moines, et dut subir les assauts des conquérants maghrébins, poliment dénommés Sarrasins dans nos livres d'Histoire.
L'histoire des moines de Lérins, de Salvien de Marseille louant les Barbares aux dépens des Romains, ressemble un peu à celle des journalistes de Charlie-Hebdo s'affairant selon leur camarade le Docteur Pelloux à un dossier dénonçant tout résistance (assimilée à du racisme) aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord. Comme le fanatisme, la haine de soi déguisée en amour de l'autre, la générosité avec ce qui n'est pas (qu') à soi est de toutes les époques. Hélas.
Le Docteur Pelloux savait, ou croyait savoir, que la rédaction de Charlie-Hebdo était en train de préparer un dossier "contre le racisme" (traduisez : contre toute tentative de résistance aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord) lorsqu'elle a été plus que décimée par des terroristes djihadistes. Et Patrick Pelloux de sangloter : comment des gens issus de ces flux migratoires relativement récents ont-ils pu assassiner des journalistes qui ne leur voulaient que du bien ?
Il y a un précédent qui remonte à ce qu'on appelle l'Antiquité tardive (approximativement du 3e au 5e siècle). Une communauté monastique s'était installée dans l'île de Lérins, au large de la Provincia Romana (la Provence gallo-romaine). Ses membres, venus d'un peu partout en Europe, mais surtout du nord de la Gaule, étaient des gens qui passaient pour très cultivés. L'un deux, un certain Salvien de Marseille, commit un ouvrage en latin intitulé "De Gubernatione Dei" (Du gouvernement de Dieu) dans lequel il évoquait la supériorité morale (sic) des Barbares sur les Romains. C'est-à-dire des populations issues des flux migratoires intracontinentaux nord-sud sur les Gallo-Romains. Bien avant que n'existent le CCFD catholique et la CIMADE oecuménique d'origine protestante, il existait des clercs entichés, énamourés de certains migrants. Ces Barbares, qui étaient nos ancêtres, brûlaient les villes, ravageaient les campagnes, détruisaient églises et monastères, se voyaient attribuer une "supériorité morale" sur et par ceux-là même qu'ils venaient envahir et conquérir. Ben oui, c'était déjà comme ça.
La légende rapporte que lors d'un abordage de leur île par un groupe de ces Barbares, les moines sont sortis pour les accueillir avec des vivres et d'autres présents. Qu'imaginez-vous que firent lesdits Barbares ? Ils massacrèrent tout simplement ceux qui étaient venus leur souhaiter la bienvenue, puis s'emparèrent de leurs offrandes et pillèrent le monastère.
Ce fut un crime, un acte barbare, mais au fond, si on adopte le point de vue de ces nouveaux arrivants, on ne peut que les trouver cohérents. Plus tard, le monastère fut reconstruit, repeuplé de moines, et dut subir les assauts des conquérants maghrébins, poliment dénommés Sarrasins dans nos livres d'Histoire.
L'histoire des moines de Lérins, de Salvien de Marseille louant les Barbares aux dépens des Romains, ressemble un peu à celle des journalistes de Charlie-Hebdo s'affairant selon leur camarade le Docteur Pelloux à un dossier dénonçant tout résistance (assimilée à du racisme) aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord. Comme le fanatisme, la haine de soi déguisée en amour de l'autre, la générosité avec ce qui n'est pas (qu') à soi est de toutes les époques. Hélas.
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mercredi 7 janvier 2015
Je suis Charlie ?
Charlie Hebdo, la Liberté, les libertés et le terrorisme.
Le premier mercredi de l'année 2015, les médiats relatent l'attentat homicide (on annonce douze morts) contre le magazine Charlie Hebdo dans le XIème arrondissement de Paris.
Je n'ai jamais été abonné à cet hebdomadaire, je ne l'ai jamais acheté, je n'en ai lu que les "unes" sur les présentoirs des kiosques à journaux. Je ne sais pas si elles m'ont jamais fait rire ou sourire. Je risque de mêler mes souvenirs de Hara-Kiri avec ceux de Charlie Hebdo. De rares "unes" et images de l'un ou l'autre ont pu m'amuser (1).
J'avais entendu parler de Cabu qui dessinait dans Pilote, de Wolinski, et j'avais pu voir et écouter Bernard Maris. Je ne me reconnaissais pas dans leurs idées, notamment pas dans la haine du "beauf" (une caricature de Français d'Europe non reformaté par Télérama ou Arte Journal) de Cabu, dans l'euroscepticisme de Bernard Maris. J'ai trouvé certaines des campagnes de cet hebdo lamentables (2). Qu'ils reposent en paix. "Mes pensées ne sont pas vos pensées, mes voies ne sont pas vos voies" (Esaïe 55 : 8).
Lamentable est également la déclaration du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui évoque la mort des journalistes avant celle des policiers.
Lamentable, pitoyable et ridicule est la remarque de Georges-Marc Benamou (3) le soir du 7 janvier sur La Chaîne Parlementaire (LCP) selon laquelle le fait que les assassins aient demandé leurs noms aux journalistes avant de les abattre donnerait une signature ..... nazie à cet attentat. Georges-Marc Benamou a franchi là le mur du çon.
Défendre "la Liberté", c'est bien, mais "ça ne mange pas de pain"; défendre "les libertés" c'est mieux, beaucoup mieux. Dans ce qu'il est convenu d'appeler la Vrôôônce, la défense de la Liberté serait plus crédible, plus cohérente, plus efficace aussi sans les lois anti-blasphème et mémorielles du type de la loi 90-615 du 13 juillet 1990, dite par raccourci loi Gayssot. Rappelons que cette loi scélérate et liberticide criminalise l'expression publique de l'incroyance, même exprimée sous la forme d'un doute, assimilé à une négation, à l'historiographie officielle de la guerre 39/45 concernant les "crimes contre l'humanité" imputés par les vainqueurs aux vaincus. A quoi ça rime de pouvoir se moquer de certains aspects de la religion musulmane s'il n'est pas permis de dire qu'on ne croit pas à l'authenticité du Journal d'Anne Frank sans risquer de gros ennuis ? (4)
Combattre le terrorisme, c'est très bien, mais ce serait tellement plus aisé et plus crédible sans l'apologie officielle du terrorisme, sans l'attribution à des voies publiques, voire à des établissements scolaires publics, des noms de terroristes, sans la châsse qui prétend honorer sur les quais de la station de métro RATP Barbés-Rochechouart le terroriste communiste Pierre Georges surnommé le Colonel Fabien, assassin de l'aspirant Joseph Moser (5) qu'il a abattu en lui tirant deux balles dans le dos dans cette station de métro le 21 août 1941.
L'attentat criminel contre Charlie Hebdo va permettre à une partie des classes politique et médiatique de tenter d'imposer une "union nationale" transitoire et de composition. On va essayer de nous enroler dans des "marches républicaines". On va nous immerger dans le National-Narcissisme, essayer de nous faire sauter comme des cabris en psalmodiant "la France, la France, la France". Et fustiger d'avance ..... La Malgame, je veux dire l'amalgame, qui pourrait nous conduire à passer de la phobie de l'islamisme à la grise mine devant la poursuite et l'amplification des flux migratoires intercontinentaux sud-nord. On va nous ressasser de ne pas stigmatiser, comme ils disent.
Un conseil : plutôt que de dire : "Je suis Charlie", dîtes "Après Charlie, qui ?" ou "Je pourrais être une cible des assassins de Charlie". C'est un peu plus long à dire, mais ce serait beaucoup plus juste.
Un autre conseil : laissons les jeunes et moins jeunes ressortissants français tentés par le Djihad en Irak et au Levant se rendre là où ils le souhaitent, en les avertissant que l'accueil au retour est rien moins que garanti. Ca ferait des chômeurs et des aigris en moins en France d'Europe. Ce sont peut-être nos frères en humanité, mais ce ne sont pas "nos enfants" (6). Cette liberté d'aller sans retour nous éviterait probablement d'être à nouveau les cibles d'attentats.
N O T E S
(1) je me souviens notamment d'un dessin remontant probablement aux années 1970, illustrant le titre : "Le fossé se creuse entre gauchistes et communistes" et qui montrait un bonhomme représentant un militant communiste derrière lequel courait un autre bonhomme censé représenter un gauchiste. Le dernier tirait le premier par le haut du pantalon et le déculottait, découvrant le fossé de son derrière;
(2) Charlie Hebdo a appelé dès 1995 à la dissolution du FN et s'en est vanté en 2002 quand le candidat de ce parti à l'élection présidentielle de 2002 a recueilli plus de 5 millions de voix; pour de bonnes ou de mauvaises raisons, Charlie Hebdo pratiquait la censure et s'est notamment séparé de son dessinateur Siné qui a fondé .... Siné-Hebdo pour pouvoir continuer à publier;
(3) Georges-Marc Benamou, né dans une famille juive d'Algérie en 1957, ancien co-parrain de SOS Racisme, membre de la rédaction du torchon mensuel puis hebdomadaire Globe (financé par Pierre Bergé), proche de François Mitterrand, puis conseiller de Nicolas Sarközy pour les affaires culturelles, candidat malheureux à la direction de l'Accademia di Francia (Villa Medicis) à Rome;
(4) je ne pense pas que la mise en cause de l'authenticité du Journal d'Anne Frank soit directement criminalisée par la loi Gayssot (même si c'est le cas aux Pays-Bas par une loi de même inspiration); il est cependant hautement risqué pour un professionnel de la lecture publique, bibliothécaire ou documentaliste, de s'aventurer à émettre ses doutes, même en privé, dans le cadre professionnel : dénonciation, engueulade, mise sous surveillance, mise à l'index, mise à l'écart, harcèlement moral et professionnel pour "dégager" etc.....
(5) l'Aspirant Jozef (Joseph) Moser, né en 1918, était un employé de la Caisse d'Epargne de Karlsruhe (Pays de Bade), effectuant son service militaire en temps de guerre en France, parce qu'Allemand et âgé de 33 ans, quand un militant communiste surnommé Colonel Fabien l'a abattu en lui tirant deux balles dans le dos au métro Barbés-Rochechouart à Paris le 21 août 1941. Cet acte "courageux" et "héroïque" est célébré par une petite expo permanente sur les quais de cette station de métro du nord de Paris. J'appelle cela de l'apologie du terrorisme. Pierre Georges alias Colonel Fabien était un volontaire. Joseph Moser était un appelé, qui se trouvait là sans l'avoir nécessairement choisi en raison de sa nationalité et de son âge. Pierre Georges, alias Colonel Fabien, a été tué vers la fin de la guerre en Alsace, dans des circonstances peu claires;
(6) certains sociologues, éducateurs, militants associatifs et politiques, personnalités des médiats, sont très énamourés des populations au sein desquelles se recrutent les djihadistes. Ils les appellent "nos enfants" (sic). Ils voudraient les protéger, plus que se protéger et nous protéger d'eux. Ils ont peur pour eux, plus qu'ils n'ont peur d'eux. Ils voudraient leur épargner les bobos inhérents à la participation au Djihad. On me permettra de juger cette attitude ...... discriminatoire. On laisse partir vers Israël, sans difficulté ni faire d'efforts pour les retenir, des ressortissants français juifs, jeunes ou moins jeunes, qui vont s'exposer aux attentats, aux roquettes du Hamas, à un service militaire à hauts risques pour les deux sexes. Laissons les mêmes facilités aux candidats à l'émigration vers Daesh. Ne discriminons pas : laissons-les tous aller, et tout le monde s'en portera mieux au bout du compte. Let my people go !
Le premier mercredi de l'année 2015, les médiats relatent l'attentat homicide (on annonce douze morts) contre le magazine Charlie Hebdo dans le XIème arrondissement de Paris.
Je n'ai jamais été abonné à cet hebdomadaire, je ne l'ai jamais acheté, je n'en ai lu que les "unes" sur les présentoirs des kiosques à journaux. Je ne sais pas si elles m'ont jamais fait rire ou sourire. Je risque de mêler mes souvenirs de Hara-Kiri avec ceux de Charlie Hebdo. De rares "unes" et images de l'un ou l'autre ont pu m'amuser (1).
J'avais entendu parler de Cabu qui dessinait dans Pilote, de Wolinski, et j'avais pu voir et écouter Bernard Maris. Je ne me reconnaissais pas dans leurs idées, notamment pas dans la haine du "beauf" (une caricature de Français d'Europe non reformaté par Télérama ou Arte Journal) de Cabu, dans l'euroscepticisme de Bernard Maris. J'ai trouvé certaines des campagnes de cet hebdo lamentables (2). Qu'ils reposent en paix. "Mes pensées ne sont pas vos pensées, mes voies ne sont pas vos voies" (Esaïe 55 : 8).
Lamentable est également la déclaration du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui évoque la mort des journalistes avant celle des policiers.
Lamentable, pitoyable et ridicule est la remarque de Georges-Marc Benamou (3) le soir du 7 janvier sur La Chaîne Parlementaire (LCP) selon laquelle le fait que les assassins aient demandé leurs noms aux journalistes avant de les abattre donnerait une signature ..... nazie à cet attentat. Georges-Marc Benamou a franchi là le mur du çon.
Défendre "la Liberté", c'est bien, mais "ça ne mange pas de pain"; défendre "les libertés" c'est mieux, beaucoup mieux. Dans ce qu'il est convenu d'appeler la Vrôôônce, la défense de la Liberté serait plus crédible, plus cohérente, plus efficace aussi sans les lois anti-blasphème et mémorielles du type de la loi 90-615 du 13 juillet 1990, dite par raccourci loi Gayssot. Rappelons que cette loi scélérate et liberticide criminalise l'expression publique de l'incroyance, même exprimée sous la forme d'un doute, assimilé à une négation, à l'historiographie officielle de la guerre 39/45 concernant les "crimes contre l'humanité" imputés par les vainqueurs aux vaincus. A quoi ça rime de pouvoir se moquer de certains aspects de la religion musulmane s'il n'est pas permis de dire qu'on ne croit pas à l'authenticité du Journal d'Anne Frank sans risquer de gros ennuis ? (4)
Combattre le terrorisme, c'est très bien, mais ce serait tellement plus aisé et plus crédible sans l'apologie officielle du terrorisme, sans l'attribution à des voies publiques, voire à des établissements scolaires publics, des noms de terroristes, sans la châsse qui prétend honorer sur les quais de la station de métro RATP Barbés-Rochechouart le terroriste communiste Pierre Georges surnommé le Colonel Fabien, assassin de l'aspirant Joseph Moser (5) qu'il a abattu en lui tirant deux balles dans le dos dans cette station de métro le 21 août 1941.
L'attentat criminel contre Charlie Hebdo va permettre à une partie des classes politique et médiatique de tenter d'imposer une "union nationale" transitoire et de composition. On va essayer de nous enroler dans des "marches républicaines". On va nous immerger dans le National-Narcissisme, essayer de nous faire sauter comme des cabris en psalmodiant "la France, la France, la France". Et fustiger d'avance ..... La Malgame, je veux dire l'amalgame, qui pourrait nous conduire à passer de la phobie de l'islamisme à la grise mine devant la poursuite et l'amplification des flux migratoires intercontinentaux sud-nord. On va nous ressasser de ne pas stigmatiser, comme ils disent.
Un conseil : plutôt que de dire : "Je suis Charlie", dîtes "Après Charlie, qui ?" ou "Je pourrais être une cible des assassins de Charlie". C'est un peu plus long à dire, mais ce serait beaucoup plus juste.
Un autre conseil : laissons les jeunes et moins jeunes ressortissants français tentés par le Djihad en Irak et au Levant se rendre là où ils le souhaitent, en les avertissant que l'accueil au retour est rien moins que garanti. Ca ferait des chômeurs et des aigris en moins en France d'Europe. Ce sont peut-être nos frères en humanité, mais ce ne sont pas "nos enfants" (6). Cette liberté d'aller sans retour nous éviterait probablement d'être à nouveau les cibles d'attentats.
N O T E S
(1) je me souviens notamment d'un dessin remontant probablement aux années 1970, illustrant le titre : "Le fossé se creuse entre gauchistes et communistes" et qui montrait un bonhomme représentant un militant communiste derrière lequel courait un autre bonhomme censé représenter un gauchiste. Le dernier tirait le premier par le haut du pantalon et le déculottait, découvrant le fossé de son derrière;
(2) Charlie Hebdo a appelé dès 1995 à la dissolution du FN et s'en est vanté en 2002 quand le candidat de ce parti à l'élection présidentielle de 2002 a recueilli plus de 5 millions de voix; pour de bonnes ou de mauvaises raisons, Charlie Hebdo pratiquait la censure et s'est notamment séparé de son dessinateur Siné qui a fondé .... Siné-Hebdo pour pouvoir continuer à publier;
(3) Georges-Marc Benamou, né dans une famille juive d'Algérie en 1957, ancien co-parrain de SOS Racisme, membre de la rédaction du torchon mensuel puis hebdomadaire Globe (financé par Pierre Bergé), proche de François Mitterrand, puis conseiller de Nicolas Sarközy pour les affaires culturelles, candidat malheureux à la direction de l'Accademia di Francia (Villa Medicis) à Rome;
(4) je ne pense pas que la mise en cause de l'authenticité du Journal d'Anne Frank soit directement criminalisée par la loi Gayssot (même si c'est le cas aux Pays-Bas par une loi de même inspiration); il est cependant hautement risqué pour un professionnel de la lecture publique, bibliothécaire ou documentaliste, de s'aventurer à émettre ses doutes, même en privé, dans le cadre professionnel : dénonciation, engueulade, mise sous surveillance, mise à l'index, mise à l'écart, harcèlement moral et professionnel pour "dégager" etc.....
(5) l'Aspirant Jozef (Joseph) Moser, né en 1918, était un employé de la Caisse d'Epargne de Karlsruhe (Pays de Bade), effectuant son service militaire en temps de guerre en France, parce qu'Allemand et âgé de 33 ans, quand un militant communiste surnommé Colonel Fabien l'a abattu en lui tirant deux balles dans le dos au métro Barbés-Rochechouart à Paris le 21 août 1941. Cet acte "courageux" et "héroïque" est célébré par une petite expo permanente sur les quais de cette station de métro du nord de Paris. J'appelle cela de l'apologie du terrorisme. Pierre Georges alias Colonel Fabien était un volontaire. Joseph Moser était un appelé, qui se trouvait là sans l'avoir nécessairement choisi en raison de sa nationalité et de son âge. Pierre Georges, alias Colonel Fabien, a été tué vers la fin de la guerre en Alsace, dans des circonstances peu claires;
(6) certains sociologues, éducateurs, militants associatifs et politiques, personnalités des médiats, sont très énamourés des populations au sein desquelles se recrutent les djihadistes. Ils les appellent "nos enfants" (sic). Ils voudraient les protéger, plus que se protéger et nous protéger d'eux. Ils ont peur pour eux, plus qu'ils n'ont peur d'eux. Ils voudraient leur épargner les bobos inhérents à la participation au Djihad. On me permettra de juger cette attitude ...... discriminatoire. On laisse partir vers Israël, sans difficulté ni faire d'efforts pour les retenir, des ressortissants français juifs, jeunes ou moins jeunes, qui vont s'exposer aux attentats, aux roquettes du Hamas, à un service militaire à hauts risques pour les deux sexes. Laissons les mêmes facilités aux candidats à l'émigration vers Daesh. Ne discriminons pas : laissons-les tous aller, et tout le monde s'en portera mieux au bout du compte. Let my people go !
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mercredi 8 octobre 2014
Du bon usage de Daesh : laissez aller son peuple !
Alors, comme ça, l'entité denommée Etat Islamique souhaite l'installation de fidèles des deux sexes, voire de familles entières, pour peupler les territoires qu'elle espère pouvoir durablement contrôler.
En somme, l'Etat Islamique propose à ses partisans à travers le monde, ce que l'Etat Juif propose aux descendants des Hébreux depuis des décennies : faire leur alyah (= montée), mais une alyah hallal au lieu d'une alyah kosher.
Comme l'URSS de naguère sous Brejnev s'opposait à l'émigration de Juifs soviétiques vers Israël, le régime national-hollandiste s'applique à entraver la liberté de circulation d'habitants du territoire de ce qu'il est convenu d'appeler la république vrôôônsaise vers le territoire contrôlé par Daesh.
L'URSS brejnevienne avançait que l'Etat soviétique avait financé l'éducation de ses ressortissants juifs et qu'il ne saurait les laisser émigrer avant d'avoir perçu un "retour sur investissement", c'est-à-dire avant que ces gens aient fait profiter l'Etat et la société soviétiques de leur travail, de tout ou partie de leur vie professionnelle active en URSS.
L'argumentation du régime national-hollandiste est différente : les candidats à l'émigration vers Daesh coûtent évidemment beaucoup plus cher qu'ils ne peuvent rapporter. A leur départ correspond un allègement du coût matériel et moral de l'immigration : moins de chômeurs à assister, davantage de logements libérés, moins d'insécurité etc... L'argumentation national-hollandiste est pseudo humanitaire et pseudo sécuritaire. Les candidats au djihad seraient des populations auxquelles on devrait protection (pour qu'ils fassent bon usage de leur carte d'El Ekteur aux prochaines élections ?), et des participants potentiels à une entreprise terroriste.
L'argument humanitaire ne tient pas : on n'en doit pas tant à ces gens qui sont au courant des risques; ils veulent s'offrir à Daesh, qu'ils partent, et bon voyage ! Question "humanitaire", on a déjà et assez donné en accueillant les populations chassées par l'Etat Islamique, qu'il va falloir "intégrer", avec le coût matériel et moral que ça représente.
L'argument sécuritaire mérite davantage considération : il est vrai que l'Etat Islamique est une entreprise terroriste. Mais pour qui ? Et si Daesh épargnait les pays laissant librement le rejoindre celles et ceux qui répondent à son appel ?
Là où il s'est implanté l'Etat Islamique a fait en sorte que des gens qu'il considère comme mécréants ou infidèles soient contraints de fuir, et de s'exiler, notamment en Europe : Chrétiens, Yézidis, Chiites, Sunnites considérés comme insuffisamment zélés. Nous sommes ainsi obligés d'accueillir des groupes de ces populations qui ne trouvent plus leur place dans l'Etat Islamique.
C'est là qu'il y a matière à échange avec l'Etat Islamique "Daesh". Il nous envoie ses dissidents, ses éléments réfractaires à son projet de société. Laissons les terreurs de nos banlieues et cités, les nique-ta-mère des quartiers sensibles, ces "jeunes" de tous âges le rejoindre, et peupler cette Terre Promise islamique. Considérons que le Calife Ibrahim nous dit : "Let my people go !" (Laissez aller mon peuple). Que les ressortissants européens qui se reconnaissent dans le projet du Califat soient libres d'aller peupler les territoires contrôlés par Daesh. Qu'ils y aillent, s'y installent, eux, leurs familles présentes et à venir : ça compensera la charge que représente pour nous l'accueil et l'intégration à venir des gens que Daesh envoie en exil.
Certaines personnes atteintes d'une forme de SIDA mental objecteront que ces admirateurs de l'Etat califal sont "nos enfants" (sic) et qu'il faudrait les "protéger" (re-sic) des bobos inhérents au djihad. En les retenant contre leur gré dans ce pays-ci. C'est là une position discriminatoire : on laisse bien partir et s'installer en Israël des gens qui vivent parmi nous et qui vont ainsi s'exposer aux roquettes du Hamas, aux attentats des kamikazes, à un service militaire plein de risques sous les couleurs de l'Israeli Defence Force (Tsahal). Au nom d'un idéal. Alors, pourquoi pas "le peuple de Daesh" ? Cette organisation est un monstre, certes, mais les monstres, ça s'apprivoise. Faisons le premier pas : laissons ceux qui se considèrent comme son peuple le rejoindre sans entraves ni tracasseries.
S'ils survivent à cette expérience et souhaient un jour revenir en Europe, il sera légitime que ces gens doivent s'expliquer sur ce qu'ils ont fait avant d'être éventuellement réadmis chez les Infidèles que nous serions. Mais pour le moment, laissons-les donc aller. Laissons aller le peuple du Calife Ibrahim. Peut-être consentira-t-il en retour à nous épargner des attentats. Let his people go !
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