Affichage des articles dont le libellé est François Hollande. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est François Hollande. Afficher tous les articles

mercredi 25 novembre 2015

Syrie 2013 : mésinformation nationale-hollandiste

Plus de 80% des journalistes des salles de rédaction des grands médiats (1) ont voté en mai 2012 pour François Hollande. Malgré l'impopularité relative de leur champion au sein du public en général, ces électeurs bien particuliers persistent dans leur choix. Au risque probablement assumé sans états d'âme, d'abuser leur public.

Un exemple : la Syrie, août-septembre 2013

Selon Olivier Ravanello (I-Télé) et Gauthier Rybinski (France 24), Barack Obama aurait "lâché" la France (vous savez, la Vrôôôôôôônse des droidloms, la Grande Nation, le pays de Z. Zidane, d'Omar Sy, de la Taubira et d'Harlem (sic) Désir etc....) en septembre 2013. Le président étasunien aurait déclaré que l'emploi d'armes chimiques par le gouvernement de Damas constituait une "ligne rouge" dont le franchissement devrait entraîner une intervention de la "communauté internationale". Mis en présence de "preuves" de cet emploi, Obama aurait renâclé à intervenir. Alors que le régime national-hollandiste était prêt à "abattre" (2) le gouvernement du président Bachar el Assad illico. Au nom de ses valeurs.... Vous savez...les faleurs teu la répuplik.....(3).

Il s'agit là d'un révisionnisme historique de mauvais aloi. 

Il tend à revaloriser a posteriori la position du gouvernement national-hollandiste en lui attribuant un rôle qu'il n'a jamais eu, en lui décernant un brevet factice de moralité et de cohérence.

Les choses ne se sont pas passées ainsi.

 Les journalistes sympathisants du régime national-hollandiste pratiquent ici un oubli volontaire. Ils font croire à leur public que la liste des protagonistes de la crise d'août-septembre 2013 se limitait au gouvernement baassiste de Damas et à ses oppositions, à l'administration Obama et au régime national-hollandiste de la Grande Nation.  

Ils en ont oublié deux : la Russie qui a obtenu de Bachar el Assad la livraison et la destruction de son stock d'armes chimiques, et le Royaume-Uni. 

C'est le vote de la Chambre des Communes refusant au gouvernement Cameron (coalition conservateurs et libéraux-démocrates) l'autorisation d'engager le Royaume-Uni dans une expédition "punitive" contre Damas qui a empêché Barack Obama d'intervenir et de suivre les bellicistes nationaux-hollandistes de Paris dans leur croisade droidlomiste, si la référence à une croisade peut s'appliquer à des laïcistes aussi scrupuleux. Les Etats-Unis ne pouvaient se contenter du partenariat du roquet français.

C'est la Chambre des Communes, et donc in fine ce que la démocratie a de meilleur, et non l'Amérique, qui a douché l'ardeur belliciste de la prétendue Grande Nation.

Cet oubli volontaire des thuriféraires de F. Hollande et de L. Fabius est d'autant moins excusable que le lundi 23 novembre, David Cameron a dû, devant F. Hollande et la presse, rappeler que l'engagement du Royaume-Uni, contre l'Etat Islamique cette fois, était subordonné à un voted'autorisation de la Chambre des Communes. Dans le régime national-hollandiste, le président n'a pas besoin de l'autorisation préalable du Parlement, il peut proclamer : "l'Etat, c'est moi". 


N O T E S

(1) j'emploie volontairement la graphie hétérodoxe "médiat" par solidarité envers le professeur Bernard Notin, victime en 1990 d'une chasse aux sorcières pour avoir offensé le milice zélote de la pensée qui se mettait en place avec la promulgation concomitante de la loi Fabius-Rocard-Gayssot (loi 90-615 du 13 juillet 1990). Bernard Notin est le premier à l'avoir employée. L'éditeur Pierre Guillaume (La Vieille Taupe) est le premier à l'avoir préconisée par solidarité avec Bernard Notin;

(2) Laurent Fabius a déclaré à propos du régime de Bachar el Assad : "ce régime doit être abattu', et "Bachar el Assad ne mérite pas (sic) d'être sur Terre". Laurent Fabius mérite-t-il d'être nommé parmi les "Sages" du Conseil Constitutionnel après de tels propos ? Ces propos ne sont pas exceptionnels chez ce personnage;

(3) valeurs de la République = corpus d'interdits et d'obligations en fonction duquel, par exemple : a) un des objets principaux des associations de défense des libertés consiste à dénoncer "la libération de la parole"; b) des Rroms installent un campement au bout de votre jardin et vous n'avez pas le droit de détailler les inconvénients de ce voisinage sous peine de poursuites pour incitation à la haine et à la discrimination; c) des djihadistes commettent au nom de l'Islam un attentat meurtrier en plein Paris et la réponse du gouvernement est d'annoncer qu'il réprimera tout acte, toute expression ..... xénophobe (sic), antisémite (?) et islamophobe; d) les droits de l'Homme (théoriques) sont instrumentalisés pour réduire, supprimer les libertés concrètes. Valeurs de la Républiques = valeurs merdiques ?

samedi 22 août 2015

Le Thalys (21/08/15) : "non à ...La Malgame"

Dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française, la gestion de la communication et de l'information relatives à la tentative de massacre dans le train Thalys Amsterdam-Paris le 21 août 2015 après-midi a obéi à une préoccupation prioritaire : surtout pas d' "amalgame".

Ce qui veut dire : éviter A TOUT PRIX que le public européen non issu de flux migratoires intercontinentaux récents (1) ne se sente menacé par un danger qui pourrait prendre pour lui le visage de personnes issues au contraire de flux migratoires intercontinentaux récents, voire tout récents. Ca donne le mot d'ordre adressé par les autorités "morales" au public et aux mass-merdias : pas d'amalgame !

Songez : quelles pourraient être les réactions d'un public qui apprend que le suspect est marocain après avoir appris il y a quelques mois qu'un étudiant ... algérien avait projeté de commettre un attentat contre une église du diocèse de Créteil, après avoir appris qu'un citoyen français d'origine maghrébine avait commis un attentat meurtrier contre le Musée Juif de Bruxelles, pour ne pas remonter jusqu'au "Français" Mohamed Merah ?

Et cela juste au moment où les campagnes de la subversion migratoire à masque humanitaire battent leur plein autour des affaires de Lampedusa, de Calais, de l'île de Kos, des frontières macédoniennes. Alors qu'on est tout prêt de parvenir, CIMADE et Eglises aidant, à forcer les populations européennes auxquelles je faisais référence plus haut à manger leur tartine multiethnique et pluriculturelle avec un semblant d'appétit sous l'effet du chantage moral. 

Ah, si seulement tous ces terroristes avaient été blancs comme Brad Pitt ou Yannick Agnel, et surtout si on avait pu les associer à une mouvance d'extrêêême-droite, comme tout aurait été plus simple, facile à instrumentaliser. La Malgame aurait alors été recommandée, aurait été considérée comme pédagogique pour le culte de la Mémoire, par Télérama, par Arte pour ne citer que deux mass-merdias parmi les plus zélés en matière d'hyper-correction politique et historique.

Comment s'y sont-ils pris dès le vendredi 21 août au soir ?

On a d'abord le ministre Cazeneuve qui concède naïvement que le suspect est marocain ou "d'origine marocaine", ce qui est une prudence inutile : le royaume chérifien pratique l'"allégeance perpétuelle" : on ne peut pas perdre la nationalité marocaine : tout sujet du roi du Maroc reste marocain, même s'il acquiert la nationalité espagnole, française, belge, néerlandaise etc... Toute personne d'origine marocaine demeure de nationalité marocaine à vie. Cette concession inutile et inappropriée du ministre socialiste est accompagnée immédiatement d'injonctions à l'adresse du public et des mass-merdias : traiter avec "prudence" les informations relatives à l'identité du suspect. Aussitôt, les mass-merdias obtempèrent et notent la différence de traitement de l'info entre le ministre socialiste français et le Premier ministre libéral (2) belge Charles Michel qui n'hésite pas à qualifier de terroriste la tentative d'agression dès le vendredi soir.

On sait très rapidement que le suspect a été maîtrisé par deux militaires américains qui voyageaient dans ce train Thalys. Cette info a dû assombrir bien des sexagénaires "progressistes" dont la jeunesse a été bercée par les campagnes pro-Vietcong de la décennie 1965-1975. Surtout que ces militaires, un Garde National et un membre de l'U.S. Air Force sont aussi blancs qu'Antoine Genton, Georges Laederich ou Pierrick Leurent (3).

Mais voilà : le miracle de l'attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015 se reproduit (4). Les deux militaires américains avaient un ami qui voyageait avec eux. C'est un Afro-Américain du nom d'Anthony Sadler. Il ne parle pas français, mais il est très loquace, voire bavard. Cet étudiant américain mélanoderme est une aubaine pour la communication gouvernementale : sa surexposition médiatique va constituer un antidote au risque d'"amalgame". Bien sûr, ce n'est pas un immigré. Mais il a le visage de beaucoup d'immigrés. Il s'agit d'empêcher les populations européennes d'établir une relation entre le risque terroriste et les personnes issues de migrations sud-nord récentes. Anthony Sadler n'a eu qu'un rôle indirect et secondaire : il a aidé à co-maîtriser Ayoub El Kahzzani et s'est joint aux secours aux blessés. Mais il a surtout été témoin de l'incident et sait bien le raconter. Et comme, ô miracle, il est Noir, que demander de plus ? On nous le montre devant les caméras en compagnie d'un jeune militaire américain qui doit être le Garde National, et d'un Britannique moins jeune, fiers tous les trois de montrer un gri-gri métallique que la mairie d'Arras vient de leur décerner. Et puis, il a des parents aux Etats-Unis : on nous les montre tout de suite dans le living-room de leur habitation d'une commune américaine au nom hispanique. Moins de 24 heures après la tentative d'attentat déjouée par des amis de leur fils, on nous montre ces deux Afro-Américains jubilant de satisfaction, hyper-fiers et heureux d'avoir un fils qui .... va rencontrer "le président français" (5). On aurait attendu de ces personnes moins de triomphalisme, et l'expression d'un soulagement que leur fils ait échappé au massacre projeté par le suspect.

Et dans le courant de l'après-midi du samedi 22, le ministre Bernard Cazeneuve revient devant les caméras pour donner une version renouvelée des évènements de la veille dans le Thalys Amsterdam-Paris. Le ministre socialiste révèle que le suspect a d'abord été démasqué par un voyageur de "nationalité française" désireux d'accéder aux toilettes du train. Dans le monde d'aujourd'hui, peu de choses ont moins de signification que la nationalité, surtout en France. La nationalité a beau figurer sur les papiers d'identité, elle est l'élément le moins significatif de l'identité des personnes. Aujourd'hui, on évoque la nationalité des gens, notion purement juridique, pour ne pas avoir à faire référence à leur identité. Plus les gens s'interrogent sur leur identité, plus on tente de les en empêcher en leur parlant de nationalité. La référence à la nationalité de cette personne désireuse de satisfaire un besoin naturel alors qu'un djihadiste se tenait dans les chiottes pour charger son kalashnikov n'a pas d'autre sens que de relativiset la contribution étrangère à la mise en échec de la tentative d'attentat. Oui, bon d'accord, il y a un Afro-Américain mais il n'était que l'ami et compagnon de voyage de deux militaires américains blancs, et puis il y a un citoyen britannique. Ca fait 4 étrangers, dont 3 sont difficiles à instrumentaliser contre La Malgame. Alors, cocorico, au tout début de l'histoire il y avait un voyageur de "nationalité française".

N  O  T  E  S

(1)  j'entends par flux migratoires intercontinentaux récents les migrations postérieures à 1960, aux grandes vagues de décolonisation; la population de la France d'Europe en 1960, dans sa diversité relative, ses survivants et ses descendants peuvent être considérées comme autochtones;

(2) Charles Michel (°1975) est le fils d'un calamiteux ministre belge des Affaires Etrangères nommé Louis Michel, ami du non moins calamiteux président français Jacques Chirac. Mais il est aussi le premier Premier ministre fédéral belge à diriger un gouvenement libéré de l'hypothèque socialiste. Le fils vaut mieux que le père. Il appartient au Mouvement Réformateur (MR) qui inclut le parti libéral historique. La dirigeante socialiste d'origine belgo-kabyle Laurette Onkelinckx a accusé le MR d'avoir "un problème avec l'immigration". Traduisez : de ne pas adhérer au dogme politiquement correct selon lequel les migrations sud-nord seaient des "chances pour l'Europe". En Belgique romane (Wallonie-Bruxelles) , la mouvance libérale (le MR) représente la "droite" pour parler de façon simpliste mais intelligible, tandis que la mouvance "chrétienne" (parti catholique, puis parti social-chrétien) s'est déconfessionnalisée et est incarnée par un "Centre Démocrate Humaniste", souvent associé au Parti Socialiste;

(3) je cite ici des journalistes parmi les plus télégéniques d'I-Télé (Antoine Genthon) et de France 24 (Georges Laederich, Pierrick Leurent), appartenant à une catégorie à laquelle sont de plus en plus substitués des confrères issus de ce qu'il est convenu d'appeler .... la Diversité;

(4) le "miracle" de Charlie Hebdo et des affaires de Montrouge et de la porte de Vincennes en janvier 2015, c'est que le policier abattu par les frères Kouachi ait été musulman et d'orgine nord-africaine comme eux, que la policière municipale de Montrouge abattue par Coulibaly ait été Antillaise et mélanoderme comme Coulibaly, que des clients ou employés de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes aient été cachés et protégés de Coulibaly par un Malien candidat à la nationalité vrôôônçaise, un dénommé Bathily. Avec de telles circonstances, le risque de La Malgame est en principe bien atténué pour un temps;

(5) qui dira "Touche-moi pas, tu m'salis" à François Hollande lorsque celui-ci voudra lui serrer la main ? Pour avoir dit à Bamako que sa visite au Mali était un des jours les plus importants de sa vie politique, pour avoir tenu à réconcilier Feuls (= Juifs) et Muzzs (= Musulmans) en bisbille durant l'hiver 2015 en avançant que des profanateurs d'un cimetière juif en Alsace étaient des Français de souche comme-on-dit, François Hollande ne peut pas, ne peut plus être considérés comme une personne respectable.

samedi 11 juillet 2015

La folie Charlie, 6 mois après......

Le 11 janvier MMXV était un dimanche d'hiver.

La déraison et la sidération s'étaient emparées des mass-merdiats et d'une partie de l'opinion.

Une foule immense et bigarrée battait le pavé des rues de Paris, et d'autres villes. Certains psalmodiaient : "Je suis Charlie, Che suis Charlie, Nous sommes tous Charlie etc.......".

Le Krouille-Krouille-Klan (1) menait la danse.

Quelques jours auparavant, un duo de mahométans salafistes et fanatiques, les frères Kouachi, avait flingué à Paris une partie de la rédaction d'un hebdo qui passait pour satirique (2); au passage, ce duo avait également flingué un de leurs coreligionnaires chargé de la protection policière de la gazette Charlie-Hebdo.

Puis, un "camarade" des Kouachi, une chance-pour-la-France nommée Coulibaly, un Malio-Français (3) avait abattu une policière municipale de Montrouge originaire des Antilles, avant d'investir un vendredi, veille de shabatt, une épicerie cachère Porte de Vincennes à Paris, y prenant des otages et y assassinant plusieurs personnes.

Ni les frères Kouachi, ni Coulibaly ne seront jugés et ne s'expliqueront devant un tribunal : ils ont été abattus le vendredi 9 janvier. A la mode algérienne.

On a assisté à une opération de communication inouïe :

1°) le journal Charlie-Hebdo a été présenté comme un parangon des libertés d'opinion et d'expression, alors que cette feuille appelait à la censure et à l'interdiction de partis politiques adverses (4); Charlie-Hebdo a été frappé pour avoir offensé les Musulmans en publiant des caricatures du Prophète Mohammed, mais qui a rappelé qu'un dessinateur emblématique de ce journal, Cabu, s'était fait une spécialité de la caricature et de la dénonciation du "beauf", personnage ridicule, laid, antipathique, plutôt bête, censé incarner le Français d'Europe non reformaté par Arte, France Culture, Télérama etc.... ? 

2°) on a présenté ce qu'il est convenu d'appeler la Vrôôônse comme un pays de libertés, avec l'affirmation selon laquelle la liberté d'expression "ne serait pas négociable" (5);

3°) les mass-merdiats et leurs directeurs de conscience ont amplement disserté sur l'origine des victimes collatérales, issues de la Diversité, des Kouachi et de Coulibaly, ce qui constituait une circonstance providentielle pour les ayatollahs de l'antiracisme;

4°) on a eu droit à un delirium tremens patriotard ("Paris, capitale du monde" titrait Paris-Match, souvent mieux inspiré) : François Normacol -marque déposée de laxatif-, dit Hollande, plaçant son bras droit dans celui de son collègue Ibrahim Boubacar Keïta, du Mali d'où venaient les parents de Coulibaly, et l'autre, le gauche dans celui de Frau Merkel;

5°) l'idée selon laquelle il se serait agi d'un moment de "communion nationale"(6) a été assénée à l'opinion qui a été fermement invitée à se reconnaître dans les foules de charlots psalmodiant : "Je suis, nous sommes Charlie";

6°) le sommet de l'infamie de ce montage d'agit prop a été atteint quand, au terme de ces jours de folie, les deux plus graves dangers menaçant la Vrôôônce ont été désignés, notamment par un Premier ministre "sous influence" (7) : l'islamophobie et l'antisémitisme. Autrement dit : Musulmans et Chuifs sont les chouchous de la "République", et ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre, surtout s'ils ne sont pas au moins très, très bronzés, n'ont qu'à bien se tenir.....Ils sont observés. Valls veille...comme Simone...



N  O  T  E  S

(1) Krouille, ou Crouille, vient de la déformation d'un mot arabe signifiant "frère"; par Krouille-Krouille-Klan, j'entends les organisations dont le mode de fonctionnement repose sur des "fraternelles", au premier rang desquelles la franc-maçonnerie;

(2) n'ayant jamais acheté un numéro de Charlie-Hebdo, n'y ayant jamais été abonné, ne l'ayant aperçu qu'en kiosque, je ne me prononcerai pas sur la qualité de son humour. Mais les caricatures du Prophète Mohammed ou d'autres références religieuses ne m'ont pas amusé. J'ai détesté la partie de l'oeuvre de Cabu ridiculisant le Français d'Europe sous les traits du "beauf";

(3) un Malio-Français = un Franco-Malien;

(4) dès 1995, Philippe Val a réclamé dans Charlie-Hebdo l'interdiction du Front National, ce qu'il a rappelé en 2002 en s'en vantant; pour ce qui est de la censure, le dessinateur Siné a été chassé de Charlie-Hebdo pour avoir brocardé le projet de mariage d'un fils de Nicolas Sarközy avec une héritière de Darty en insistant sur l'origine hébraïque des fiancés; se foutre du "beauf" , O.K., mais du "feuj", jamais ! On est tous égaux, mais....certains sont tout de même plus égaux que les autres...

(5) cette dernière expression a été employée par le président socialiste du Parlement Européen, Martin Schulz, dit Martin le Chauve; la France est un pays de censures, de lois mémorielles qui interdisent l'expression publique de l'incroyance en certaines historiographies officielles. A quoi me sert d'avoir la liberté de me moquer d'une religion qui n'est pas la mienne, si je n'ai pas le droit de dire sans risquer de graves ennuis que le Journal d'Anne Franck est un faux et que l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale est devenue, Elie Wiesel et les Klarsfeld aidant, un point de détail de la Shoah ?

(6) les très sectaires éléphants socialistes Claude Bartolone (Seine Saint-Denis) et François Lamy (Nord, auparavant : Essonne) se sont toutefois arrangés pour que le Front National soit exclu, ou s'auto-exclut, des manifestations parisiennes;

(7) un journaliste de BFM TV, Jean-Jacques Bourdin, a suggéré que Manuel Valls était, par sa femme née Gravoin, sous influence juive, formulation proposée pour piéger son interlocuteur et à laquelle l'ancien ministre Roland Dumas a paru imprudemment consentir, s'attirant de Manuel Valls, l'étiquette de "sale bonhomme" sur une radio communautaire juive.

mardi 17 février 2015

Lutte contre l'antisémitisme : attention danger !

Au cours du mandat présidentiel 2007-2012 de Nicolas Sarközy, ses opposants de gauche, quelques-uns de ses faux amis politiques, les juges rouges (Syndicat de la Magistrature en tête), les mass merdias (Arte Journal, Libération, Le Monde etc....) lui reprochaient de répondre par de nouvelles lois répressives, voire à leurs yeux liberticides, à la survenance de crimes et de délits.

Des évènements récents, souvent tragiques, apparemment répétitifs et visant des communautés juives constituent comme une "divine surprise" pour les milieux saisis par des démangeaisons de censure au nom de la lutte contre l'antisémitisme. Ces milieux sont nombreux et influents dans les salles de rédaction, et pas seulement celles d'Arte Journal et de Télérama.

L'émotion soulevée par la profanation d'une nécropole en Alsace, venant après les tueries de Copenhague, de l'Est parisien va clairement être instrumentalisée pour faire passer de nouvelles limitations aux libertés d'opinion, d'expression et de recherche historique. En 1990, il avait fallu la profanation, jamais vraiment élucidée de façon convaincante, du cimetière de Carpentras en mai, pour faire passer à force d'intimidation, l'ahurissante loi Gayssot du 13 juillet . Et encore, cette loi était controversée au sein des communautés juives. Annie Kriegel avait mis en garde dès avril 1990 contre une "insupportable police juive de la pensée" qu'annonçait l'avant-projet de loi.

Le rabbin Moshe Lewin, très répandu ces jours-ci sur les plateaux, a pu accrocher la Hongrie au tableau de déshonneur de la non-lutte contre l'antisémitisme, sans que personne ne lui rappelle certaines spécificités historiques des communautés juives du pays de Kun Bela, et de Rakosi (alias de Roth) développées dans "Quand Israël était roi" des frères Tharaud. Il ne s'agit pas de justifier, mais d'expliquer : au cours des 95 dernières années, trop de Juifs se sont trouvés du côté des oppresseurs du peuple magyar. Non pas en tant que Juifs, mais en tant qu'adeptes du marxisme-léninisme. Enoncer ce fait historique devrait être aussi banal que celui de rappeler les compromissions de certains prélats catholiques romains avec les régimes autoritaires, voire dictatoriaux, de la péninsule ibérique et de l'Amérique Latine. Ils ne l'ont pas fait en tant que Chrétiens, même s'ils ont cru devoir le faire en tant que catholiques. Comme de trop nombreux Juifs se sont compromis avec les héritiers de Lénine en qui ils voyaient des agents d'émancipation. Un discrédit durable, souvent injuste, en est retombé sur les communautés juives. Moshe Lewin ne comprend pas qu'il le ravive en sommant le gouvernement hongrois de rentrer dans le rang en faisant chorus avec le régime national-hollandiste, le gouvernement Merkel etc...

Le Premier ministre d'Israël ne peut pas inviter les Juifs d'Europe à venir s'installer en Israël sans déclencher des polémiques, mais un Grand Rabbin élu de France (*) peut exhorter ses fidèles à être des "ambassadeurs d'Israël" sans être rappelé à l'ordre ou du moins invité fermement à la prudence et à la retenue dans ses propos. C'est bien joli de souhaiter que chaque Juif en France soit un ambassadeur d'Israël, mais après cette provocation en direction des ennemis d'Israël qui vivent aussi en France, on n'est pas fondé à reprocher aux Européens et aux Français d'Europe non juifs de ne pas être capables de protéger leurs concitoyens juifs. C'est un discours de pompier pyromane. Est-ce à nous de payer la facture en termes de battement de coulpes, de repentances, d'excuses, de restrictions des libertés concrètes (au nom des droidloms théoriques et abstraits), de mise en place d'une police encore plus zélote du Net, de la Pensée ?

On s'en prend à Roland Dumas pour avoir simplement paru acquiescer à une formulation provocatrice et simplificatrice de sa pensée concernant les influences s'exerçant sur le Premier ministre, et on a laissé un Grand Rabbin de France dire que tout Juif devrait être un ambassadeur d'Israël. Pauvre Roland Dumas dont le député U.D.I. Meyer Habib demande l'interdiction de facto sur les plateaux de télévision tout en réclamant d'y être plus souvent invité. Cherchez l'erreur...

Ni l'antisémitisme, ni la prétendue islamophobie ne sont les phénomènes les plus réels et les plus graves en Europe et dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française aujourd'hui. Il faut plaindre plutôt les populations qui ne sont pas susceptibles de pouvoir se dire victimes de l'un ou de l'autre : les Goïms non musulmans. Ils sont implicitement placés sous surveillance.

L'académicien Alain Finkielkraut était le mardi 17 février MMXV l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur la chaîne d'info continue BFM TV. Il y a distillé lucidité et aveuglement. Lucidité lorsqu'il a estimé que ses petits-enfants et arrière petits-enfants n'auraient d'autre choix que d'émigrer en Israël si les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe continuaient. Aveuglement lorsqu'il a nié l'existence d'une religion de la Shoah, tout en concédant qu'il puisse y avoir des abus du "devoir de Mémoire". Finkielkraut estime que la Shoah, ce ne sont pas des croyances, mais des faits, et que dans une société viable, il faut qu'il y ait consensus sur les faits.

Non, Monsieur l'Académicien, il n'y a pas consensus sur tous les faits relatifs aux persécutions de Juifs d'Europe pendant la première moitié des années 1940. Sur les politiques menées par le Reich et ses alliés. Sur les intentions. Sur le bilan quantitatif de ces tragédies. Îl y a interdiction légale de permettre l'émergence d'opinions dissidentes, c'est tout. Par des lois qui sont des lois anti-blasphème de l'aveu même de l'avocat activiste Arno Klarsfeld selon lequel on pourra abolir ces lois, la loi française du 13 juillet 1990 en tout cas, après la mort du dernier descendant à la première génération des déportés juifs de France. Oui, il y a bien une religion de la Shoah, un shoacentrisme qui rend fou. Qui a relevé que la relation de la "libération" du camp d'Auschwitz en janvier 1945 par l'Armée Rouge, dans La Pravda, faisait de la mort par projection des victimes sur des barbelés électriques un mode d'exécution de masse ? Certes, La Pravda n'a jamais été réputée pour sa fiabilité. Mais ça devrait amener le public à s'interroger.

Le régime national-hollandiste pourra compter sur l'appui de salauds utiles, à qui l'on donnerait le bon dieu dans confession, dans son entreprise d'apaisement des communautés juives par le moyen d'une nouvelle limitation des libertés d'opinion (des opinions seront nommées crimes et délits), d'expression (l'expression du doute, de l'incroyance sera assimilée à une négation, et celle-ci à un discours de haine antisémite) et de recherche historique (que ma Shoah demeure, telle que fantasmée par Elie Wiesel, imposée par les Klarsfeld). Le député-maire UMP de Coulommiers, Franck Riester, un médiatique quadragénaire ayant bonne presse depuis qu'il a voté en faveur de la loi sur "le mariage pour tous" a déposé un projet de loi alourdissant les peines (amendes astronomiques, emprisonnemment) attachées à l'expression publique de l'incroyance en la version officielle des crimes contre l'humanité que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale ont attribués aux vaincus.

Les projets du régime national-hollandiste vont encore amoindrir les libertés fondamentales....au nom des "droits de l'Homme", de la lutte contre l'antisémitisme et l'islamophobie (et les autres, les Goyim non musulmans ?), vont entretenir au contraire la judéophobie par les exceptions qu'ils créent.

En 2005, une "police juive de la pensée" (Annie Kriegel) ne sera pas plus supportable qu'en 1990, et sera encore davantage contre-productive : les libertés concrètes seront amoindries au nom de l'abstraction droit-de-l'-hommiste. Et l'antisémitisme ne sera pas désarmé pour autant, mais au contraire renforcé.


Nous seront tous perdants.

N O T E S

(*) Rien ne justifie les violences antisémites, mais elles peuvent s'expliquer par certains propos
et certaines attitudes qui ne sont jamais relevés. Comment l'ancien Grand Rabbin de France
Joseph Sitruk pouvait-il ignorer qu'en exhortant les Juifs de France à être des "ambassadeurs
d'Israël" (sic), il les désignait comme des cibles ? Les adversaires et les ennemis de l'Etat
d'Israël ont pu prendre pour un constat ce qui n'était qu'une exhortation : chaque Juif peut être un
ambassadeur d'Israël. Et quand on a des griefs contre un Etat, on s'en prend à ses représentants
quand on ne se contente pas de venir manifester devant son ambassade. Ces propos de Joseph Sitruk étaient d'autant plus irresponsables que le Grand Rabbin de France est un élu. C'est donc
un représentant élu, donc supposé représentatif qui exhortait son public à être les ambassadeurs
d'un Etat, dont le comportement, la politique, sont, à tort et/ou à raison, très controversés de par
le vaste monde.

,

jeudi 25 septembre 2014

Les impostures du national-hollandisme

"Tout nous concerne" : début septembre 2013, François Hollande est à Valenciennes, accompagné de Vincent Peillon, ministre de l'Education, pour la rentrée des classes; on est en pleine mobilisation politico-médiatique en faveur de frappes contre les territoires syriens encore contrôlés par le gouvernement de Bachar El Assad qui aurait, qui a eu recours, plus ou moins qu'on ne le dit, à l'arme chimique contre son opposition armée.

 L'opinion est largement défavorable à une telle intervention. François Hollande est interpellé par un père d'élève qui l'adjure de ne pas intervenir militairement en Syrie. Ce père lui dit : "Ce n'est pas notre affaire", ou "ça ne nous concerne pas". A quoi F. Hollande rétorque tout en se dégageant du contact avec son interlocuteur : "tout est notre affaire" ou "tout nous concerne" (sic).

 Grâce au concours indirect de la Chambre des Communes (D. bénisse l'Angleterre !), les bellâtres Fabius et Hollande seront in fine privés de leur "croisade", si on peut dire, au nom des droidloms (avec lesquels certaines libertés fondamentales et concrètes sont incompatibles) et de la....démocrassie (avec deux "s" comme dans crasse).

 "Merci pour ce moment" aurait-on envie de dire, comme Valérie Massonneau à F. Hollande, qui a exposé sincèrement ce jour-là en trois mots un pan de son idéologie. Le "tout nous concerne" est un pilier du national-hollandisme (1).


Hervé Gourdel n'a pas été tué parce qu'il était Français : un obscur groupe salafiste assassine de la façon la plus barbare un guide de montagne nommé Hervé Gourdel, venu de l'autre rive de la Méditerrannée en Kabylie. Il ne l'assassine pas "parce qu'il est Français" comme l'affirme F. Hollande, mais parce qu'il est Gaouri (catégorie qui embrasse plus ou moins quiconque est Européen, et n'est ni Musulman, ni Juif), singulier : Gaouri, pluriel : Gwères ou Gouères.

 Ces émules salafistes d'Amirouche (FLN) et des amis de Georges Guingouin et autres FTP, se réclament de Daesh, du Califat. Celui-ci les a-t-il homologués ? Je ne sais. La question qu'il conviendrait de se poser est celle qu'a posée l'universitaire Mathieu Guidère hier sur une chaîne TV : Daesh, quel que soit la répulsion qu'il peut inspirer, quels que soient ses méfaits avérés et ses crimes projetés, a-t-il jamais menacé de frapper un pays d'Europe ou d'Amérique du Nord avant d'être lui-même frappé par l'un d'eux? La réponse est négative.

 Ce n'était pas la peine assurément d'enrôler l'Arabie Saoudite, le Qatar, le Bahrein, les Emirats etc... pour faire moins "croisade" dans la coalition contre Daesh. Pour l'Etat califal, les Gwères seront toujours des Gwères et certaines choses ne sont pas tolérées des Gwères. En raison de l'Histoire telle que ces salafistes la lisent.

 Le "Tout nous concerne" ou "Tout est notre affaire" de F. Hollande fait de tout porteur, et spécialement de tout porteur non musulman de passeport délivré par ce qu'il est convenu d'appeler la république française, une cible potentielle de groupes se réclamant de Daesh.

 Sans que cela améliore le moins du monde la situation des minorités religieuses historiques du Proche-Orient, ni n'ait une importance décisive pour la stabilité du régime de Bagdad. Par contre, les menaces auxquelles le territoire de la France d'Europe est désormais exposé (parce que "Tout nous concerne, tout est notre affaire") vont permettre au régime national-hollandiste d'éroder plus encore les libertés publiques d'expression et d'opinion au nom des ....droidloms.


L'imposture national-hollandiste. La tragédie dont Hervé Gourdel est une des premières malheureuses victimes va être instrumentalisée pour hystériser plus encore le prétendu sentiment national. Cette tragédie va être....nationalisée au pire sens du terme (vous souvenez-vous des noms des otages anglais ou américains assassinés ce mois-ci par des groupes salafistes ?) On va réciter comme des mantras : "La France est un grand pays", "la France est une grande nation", "la France ne cède pas au chantage". Aucune de ces propositions n'est vraie. Les répéter ne les fera pas devenir vraies. Il y en a qui n'ont jamais voté PS et à qui ça va tirer des larmes aux yeux. On va faire référence à la non intervention officielle du Front Popu' dans la guerre civile espagnole de 1936-39, aux Accords de Munich, pour faire taire les voix dissidentes. Et surtout, on va promouvoir "l'Islam de France", dont les représentants n'en peuvent mais. Et essayer d'imposer ainsi, avec le concours d'Arte Desinfo, de France En'Culture, d'Edwy Plenel (2) et quelques autres polygraphes une image de la France marquée par une sur-représentation de la Diversité, pour inhiber toute résistance à la poursuite et à l'amplification des flux migratoires intercontinentaux sud-nord. 


NOTES

(1) le terme "national-hollandisme" est une transposition du terme "national-mollettisme" employé sous le gouvernement présidé par Guy Mollet (1956-57) pour caractériser de façon critique certains aspects de la politique étrangère menée par le président du Conseil Guy Mollet : envoi de renforts et du contingent en Algérie, participation à l'expédition de Suez aux côtés du Royaume-Uni. Le terme "national-mollettisme" était lui-même une référence ironique et provocatrice au national-socialisme. Mais le bilan de l'année et demie d'exercice du pouvoir par Guy Mollet et ses ministres Christian Pineau et Maurice Faure est, en politique étrangère, beaucoup plus positif et brillant que celui de la première moitié du mandat présidentiel de F. Hollande : gestion du retour de la Sarre à l'Allemagne, conclusion des traités de Rome fondant les Communautés Européennes CEE et Euratom, complétant la CECA.

(2) L'ancien (?) trotskyste Edwy Plenel a récemment (été 2014) commis un opus intitulé "Pour les Musulmans" dans lequel il déclare sa flamme à cet élèment de la population de ce qu'il est convenu d'appeler la république française.

samedi 6 septembre 2014

Merci pour ce moment : la courte mémoire des mass-merdiats

Personne ne semble relever la convergence des analyses de la personnalité de François Normacol (marque déposée de laxatif) de Valérie Massonneau et d'Arnaud Montebourg. Le fils de Leïla Ould Cadi, comme la ci-devant première dame, le considèrent comme un menteur  : "Il ment tout le temps, depuis le début" (A. Montebourg, cité dans un livre d'entretiens avec un journaliste dont la teneur a été révélée après le départ du gouvernement en grand seigneur bravache et berbère du fiston de Leïla Ould Cadi).

Deux témoins s'accordent pour attester la propension de F. Hollande au mensonge et à l'insincérité. C'est assez commun, et ce n'est pas très grave. Mais comme F. Hollande s'est fait élire en arborant une image de moralité, il est bon que ça se sache. Merci Valérie, merci Arnaud.

L'accusation portée par A. Montebourg contre F. Hollande a été reçue sans problèmes par les mass-merdiats, tandis que la même, portée par Valérie Massonneau contre son ancien compagnon lui est reprochée. Pourquoi ? Cherchez l'erreur....Valérie Massonneau n'a fait que confirmer ce qu'on savait depuis plus de dix jours de l'opinion d'A. Montebourg.

On fait tout un foin, on "en chie une pendule" à propos du mépris attribué à F. Hollande à l'égard des pôvres : les sans-dents. Et alors ?

F. Hollande aime tellement les pauvres qu'il permet leur multiplication en accueillant ceux du monde entier, appauvrissant ainsi les Français d'Europe et les populations issues de flux migratoires plus anciens qui doivent et devront supporter le coût matériel immédiat, et moral à terme, de l'"intégration" de ces nouvelles populations. On leur donnera la carte d'El Ekteur et voilà un électorat de remplacement pour la "gauche morale".

Moi, j'aime les pauvres pourvu qu'ils ne m'appauvrissent pas en essayant de sortir de leur condition. Ce n'est pas sur ce critère que je jauge F. Hollande. Les pauvres qui m'inspirent de l'empathie en premier lieu sont ceux qui sont pauvres de l'apparence même de la pauvreté : on ne sait pas, on ne voit pas qu'ils sont pauvres, on ne leur reconnaît pas cette qualité.

En 1965, lors de la campagne présidentielle de cette année-là, deux fils d'Abraham débattaient à la radio : Mendès-France (PSU), soutien de F. Mitterrand; contre Maurice Schumann (UNR-UDT), soutien de M. De Gaulle. M. Schumann hasarda le deconantum ci-après : je voterai De Gaulle, je me trompe peut-être, mais si je me trompe, je préfère me tromper avec tous les pauvres du monde. Quel c... ! Et ce Schumann là a siégé à l'Académie !

En 1969, lors de la campagne pour l'élection du successeur de De Gaulle, une grognasse féministe et tiers-mondiste croyait discréditer Alain Poher lors d'un débat radiophonique en lui jettant : "le Tiers-Monde préfère Pompidou".

En 1973, Témoignage Chrétien interrogeant le candidat du Mouvement Réformateur à Roubaix André Diligent (élections législatives de 1973), tentait de le déstabiliser en lui déclarant : "Les Arabes (des pauvres...) craignent votre succès" (celui du Mouvement Réformateur). Et Diligent de se défendre lamentablement : "Ils ont tort". Diligent a laissé coloniser sa commune de Roubaix par les flux migratoires transcontinentaux sud-nord. Et n'en était pas mécontent.

Ce comportement relève d'une générosité....avec ce qui n'est pas à soi, de l'illusion selon laquelle une idée généreuse, ou d'apparence généreuse, est une idée juste. Elle est fausse.

dimanche 3 août 2014

Commémorations 14-18 : ça commence à nous "gonfler" !

"Par chance, je suis dépourvu de toute ambition politique ou sociale, en sorte que je n'ai à craindre aucun danger de ce côté-là, rien qui me retienne, rien qui me force à des transactions et à des ménagements; bref, j'ai le droit de dire tout haut ce que je pense, et je veux tenter une bonne fois l'épreuve qui fera voir jusqu'à quel point nos semblables, si fiers de leur liberté de pensée, supportent de libres pensées".

(Friedrich Nietzsche, lettre à Mawilda von Meysenbug, 25 octobre 1874).



Les commémorations de la guerre de 1914-1918 commencent sérieusement à nous "gonfler", mais personne n'ose le dire.

On en fait trop, beaucoup trop. Pourquoi ?




En 1964, alors que beaucoup de survivants et de participants à cette guerre étaient encore parmi nous, les commémorations ont été incomparablement plus discrètes, plus sobres
.

Pourquoi ?

Il y a d'abord la croyance des gouvernants vrôôônçais d'aujourd'hui selon laquelle leurs administrés aimeraient "ça", comme les anciens Romains les horribles jeux du cirque.

Certes, beaucoup d'entre eux aiment la fête et le tourisme, y compris le tourisme.....nécropolitain. Mais ça n'a rien à voir avec la Guerre 1914-1918. On pourrait en faire autant avec la Bataille de Poitiers de 732. Et en meilleure compagnie.

Certes, une opinion égarée, inquiète de ce qu'on appelle la mondialisation, est actuellement très, trop vulnérable aux superstitions qui lui font croire que le repli sur l'Etat-nation Vrôôônce en voie d'effacement va la sauver, aux incantations patriotardes, cocardières, chauvines : le pouvoir en place sait très bien en jouer lors des retours de "nos compatriotes otages" avec une liturgie laïque mais cocardière dans les salons d'aéroports franciliens; il en joue également lors de certains accidents : dans les Caraïbes en 2005, dans le Sahel en 2014. On nous saoûle, on hystérise proprement le sentiment national. Il faut tous les dix mots, placer les mots Vrôôônce et Vrôôônçais avec un trémolo d'émotion. Comme le titrait Le Canard Enchaîné du 30 juillet 2014 : "Hollande soigne sa com' passion". Et le pire, c'est que jusqu'à présent, ça marche à peu près.


MAIS, il y a un autre aspect : l'enflure des commémorations de la Guerre 1914-1918 permet de dire, comme le disait Clémenceau à propos des anciens combattants de ce conflit : "Ils ont des droits sur nous", et de l'appliquer à de nouvelles catégories. Devinez l'une d'entre elles. Vous donnez votre langue au chat ?


Le roi des Belges Albert Ier avait adjuré les belligérants de la Guerre 1914-1918, AU NOM DE LA CIVILISATION, de ne pas faire participer au conflit de soldats originaires de leurs colonies. Ce qu'ils ont fait, la Vrôôônce au premier chef. Et cela a été un grand crime de la colonisation. Perpétrés contre les colonisés. Un des pires. Mais cet aspect des choses est maintenant mis en oubli pour nous présenter une facture, un mémoire, le mémoire de la Mémoire : parce que des soldats originaires de nos colonies ont participé au conflit aux côtés de nos aïeux, nous devrions ouvrir plus volontiers encore les frontières de l'Europe à leurs arrière-arrière petits-enfants et les "intégrer". N'ont-ils pas "DES DROITS SUR NOUS" ?


Ce matin, France enc'Culture, au Journal de 9h, allait encore plus loin : le centenaire de la déclaration de guerre était pour la chaîne encultureuse plus que culturelle, l'occasion de rappeler notre dette (sic) envers des soldats Afro-Américains qui nous avaient apporté....le jazz (entre 1940 et 1944, nos cousins allemands nous ont bien apporté le hand-ball : les en remercie-t-on ?). Le jazz ? On peut aimer. Mais il serait arrivé chez nous sans les soldats Afro-Américains de 1918. Il est bien arrivé dans des contrées voisines des notres où ils ne vinrent jamais. Par la radio. Par le disque. Le message insinué par la chaîne encultureuse est clair : des Noirs américains ont contribué à "notre victoire" (tu parles !), ils nous ont enrichi (ça se discute), donc CEUX qui frappent à nos portes, à Lampedusa ou ailleurs, ET QUI LEUR RESSEMBLENT ont des DROITS-SUR-NOUS, dont celui d'être accueillis sans résistance parmi nous, quoi qu'il nous en coûte, et "intégrés", ce qui coûte encore plus cher et n'est jamais achevé : en 2009, des Guadeloupéens expliquaient que la crise sociale en cours sur leur île avait son origine lointaine dans ce fait : vous nous avez mis en esclavage, puis vous nous avez affranchis il y a 160 ans et vous avez cru pouvoir en rester là. Et on aurait dit que le pire, c'était justement d'en être "restés là".             
 

Que ne ferait-on pas pour nous faire avaler une tartine pluriculturelle et multiethnique devant laquelle nous manquons d'appétit ? Les commémorations "nationales"de la Guerre 14-18 sous le régime hollandiste, ça sert à ça. Et peut-être d'abord et avant tout à ça. En 1964, pour le  cinquantenaire, c'était très différent, ça n'avait rien à voir.


On me dira : Jean-Marie,n'avez-vous pas de coeur, n'avez vous pas au moins un parent qui a participé à cette guerre ? Ne vous rendez-vous pas compte que c'est aussi son souvenir, sa mémoire que vous méprisez ?.



Que non ! J'ai eu effectivement un grand'père qui, en 1914, à l'âge de 17 ans, s'est engagé pour la durée de la guerre au cours de laquelle il a été gazé à l'ypérite. Pour son engagement, il s'est vu proposer officiellement la Légion d'Honneur, comme tous les jeunes gens de son âge qui avaient devancé la mobilisation, mais il a choisi de ne pas répondre et l'a ainsi implicitement refusée. L'engagement pris dans ces conditions méritait-il une Légion d'Honneur ? Je suis incompétent pour répondre à cette question. Par contre,  je suis d'avis qu'il s'est assurément honoré par le soin qu'il a toujours pris pour protéger les prisonniers de guerre allemands confiés à sa garde et employés au mépris des conventions internationales (on a fait pire en 1944-45 sous Raymond Aubrac dans les Bouches-du-Rhône) au déblayage de zones infestées d'obus, de grenades etc...


Commémorations "nationales", publiques de la Guerre 14-18 sous le haut patronage hollandiste ?


On a déjà donné. N'y allez pas ! Ne participez pas ! Tenez-vous en dehors et à l'écart de ces liturgies qui deviennent obscènes. Si vous cessez de participer, d'assister, ils arrêteront. On a besoin de votre .....absence. Faîtes, et faîtes-faire cela contre la Bêtise, et contre les récupérations dénoncées ci-dessus.



Merci beaucoup d'avance.


mercredi 26 février 2014

Pollution mémorielle : la mémouare hémiplégique

Il est attristant, lors de promenades à travers des villes où on a habité et vécu, de constater la pollution mémorielle d'origine politique pour ne pas dire politicienne, qui se traduit par des séries de changements de noms affectés aux voies publiques. Plus on s'éloigne chronologiquement de la Seconde Guerre Mondiale, plus les lobbies mémoriels inspirés par les vainqueurs de ce conflit sont saisis de la rage de baptiser, dé-baptiser, re-baptiser des vois publiques, des lieux, en leur donnant les noms de leurs héros, dont beaucoup, s'ils n'avaient pas eu la chance de se trouver du côté des vainqueurs à l'issue de la guerre, seraient reconnus comme de sinistres criminels, peu avares du sang et de la vie d'autrui, de protagonistes moins chanceux du même conflit.


Idem pour les guerres précédant les décolonisations.


Le mandat municipal de Philippe Sarre à Colombes (92) est un désastre de ce point de vue : une célébration résistantialiste, presque klarsfeldienne, et fellaghophile inscrite sur le plan de la ville par les changements de noms des rues et lieux.

L'équipe municipale de Philippe Sarre (PS) a institutionnalisé et instrumentalisé la commémoration des évènements d'octobre 1961 (manifestations de Nord-Africains à l'appel du FLN, et répression de celles-ci), allant jusqu'à y convier en 2012 un ministricule du gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire, issu du FLN; Ce qui était .... du négationnisme. Une négation de la guerre civile FLN-MNA au sein des communautés algériennes de la France d'Europe. Une négation du terrorisme FLN sur le même territoire : assassinat en 1957 d'un notable musulman algérien à la sortie du stade de Colombes par un terroriste FLN, assassinat d'un gardien de la paix du commissariat de Colombes par un autre terroriste FLN en 1959. Une négation de la responsabilité du FLN qui a voulu poser un acte de guerre sur le territoire européen de la France pour prendre la mesure de son influence, notamment par rapport au MNA de Messali Hadj, parmi les communautés algériennes, impressionner le gouvernement français, et qui a envoyé au casse-pipe des manifestants. Il en est des provocations sanglantes du FLN d'octobre 1961 comme de la "libération de Paris" d'août 1944. Sans les premières, l'Algérie aurait de toute façon accédé à l'indépendance quelques mois plus tard. Sans les exactions des bandes de Rol Tanguy Kriegel et consorts (lynchage de prisonniers de guerre, assassinat de soldats "ennemis" blessés, exécutions sommaires), Paris aurait été libéré un peu plus tard par les armées alliées.

http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2014/10/lettre-ouverte-chantal-barthelemy-ruiz.html

Avec quelle rage les camarades d' Aurélie Filipettasse ont dé-baptisé les voies portant le nom du Prix Nobel Alexis Carrel ("il est midi, Docteur Carrel"), empêché les Frères Lumière d'apparaître sur un billet de banque au milieu des années 1990, et nous imposent leurs références que je ne suis pas seul à ne pas pouvoir partager.


On mande que l'ancien merdetulle s'apprêterait depuis le Monte Valerio ou Valerianberg, à annoncer le transfert au Panthéon de deux mégères au profil particulièrement abrasif. Oui, bon, il s'agirait de faire entrer la "parité" au Panthéon. Mais dans ce cas j'aurais préféré Arletty, Suzy Solidor (avec Suzy, on ferait "une pierre, deux coups" : parité et représentation des minorités sexuelles) ,ou même, malgré son côté abrasif, Coco Chanel.


Et si on abandonnait cette pratique d'encombrer l'ancienne église parisienne qui couronne la Montagne Ste Geneviève (il ne va bientôt plus y rester de places...) des restes de gens décédés depuis moins de, disons, 300 ans ? Leur canonisation laïque (c'est à peu près ce que représente un transfert de "cendres" - ce mot !- au Panthéon) est surtout la consécration, non d'un consensus -même si on veut le faire passer pour tel-, mais d'un rapport de forces ? Pas en mon nom ! Not in my name ! Allow me a disclaimer ! Permettez-moi de récuser !


 Peut-être l'Eglise catholique cessera-t-elle un jour de canoniser et de béatifier. Le président de ce qu'il est convenu d'appeler la république française est un des rares monarques, avec celui du Saint-Siège à être investi de ce pouvoir qui n'a rien de "normal". J'aimerais penser qu'un jour, on cessera de transférer dans le monument parisien dit Panthéon, les restes de personnes décédées depuis moins de 300 ans par exemple.

lundi 23 décembre 2013

L'"offense" faite à Alger

Le microcosme moralo-médiatique s'est emballé à propos d'une


remarque du président François Normacol (marque déposée de

laxatif) proférée lors de récentes agapes du Conseil Représentatif (?)

des Institutions Juives de Vrôôônce : Normacol a salué le retour

"sain et sauf" d'Algérie de son ministre de l'Intérieur.



La présence rituelle, automatique, de Normacol et de ses prédécesseurs

a ces banquets soulève une question .... angoissante : qu'arriverait-il

à un président de la république qui ne défèrerait pas à une invitation

du C.R.I.F. ?



Y aura-t-il un jour un successeur de Normacol qui rompra avec cette

tradition de présence systématique, automatique, aux agapes du

C.R.I.F. ? Apprendre à dire poliment non au C.R.I.F. serait utile,

opportun, pour marquer son indépendance à l'égard de cette

institution. En l'acceptant, le C.R.I.F. montrerait que ses invitations

ne sont pas, politiquement, des convocations ou citations à

comparaître.



Savoir dire non au C.R.I.F. ne suffit pas, il faudrait aussi apprendre à

"laisser pisser le mérinos" algérien.



La République Algérienne Démocratique (si, si) et Populaire (ne riez

pas), ou R.A.D.P., est un Etat sinon policier, du moins hautement

"sécuritaire" sur le territoire duquel sévit une insécurité résiduelle

endémique : voir la prise d'otages d'In-Ammenas en janvier dernier,

et le nombre de ressortissants algériens qui se réfugient en France

d'Europe avec leurs smalas pour échapper à l'insécurité en Algérie.



En paraissant mettre en cause le niveau d'insécurité résiduelle en

Algérie, Normacol a mis le doigt là où ça fait mal, et irrité Alger auquel

est ainsi rappelé ses échecs. Et alors ? Laissons pisser le mérinos

algérien, apprenons à dire "merde" à Alger !



Qu'est-ce qui a le plus déplu à la R.A.D.P. ? Que l'insinuation anodine

de Normacol émane du chef de l'Etat de ce qui fut la puissance

colonisatrice de l'Algérie, ou qu'elle ait été prononcée à l'occasion

d'un banquet du C.R.I.F. ?



La première hypothèse est la plus vraisemblable; contre la seconde,

il y a le précédent de la visite de Bouteflika à Paris à la fin des années

1990; il fut l'hôte d'officines "anti-racistes" et juives qui purent tester

le degré de sincérité de l'antisionisme officiel du nouveau président

de la R.A.D.P.



Non, il y a des choses que le régime d'Alger ne peut laisser passer

dès lors que ça vient de France d'Europe si ça le contrarie. Comme

il y a des choses que l'Etat d'Israël ne peut accepter si ça vient

d'Allemagne, comme la livraison d'armes à l'Arabie Saoudite.



Normacol s'est confondu en regrets, en justifications, en explications,

protestant de son amitié envers l'Algérie. Evidemment, une large part

de ses électeurs est d'origine, voire de nationalité algérienne et

française, et conserve une sensibilité particulière à propos de tout ce

qui touche à l'Algérie et aux relations algéro-françaises, au bénéfice

de la partie algérienne.



Je n'éprouve aucune amitié envers la R.A.D.P. en tant que telle.

On ne lui doit rien. Moins la France d'Europe est liée à l'Algérie,

mieux les deux pays se portent, et plus Monsieur Chevènement

est attristé, ce qui est toujours de bon augure, et me réjouit.



Les réactions de l'opposition interne à Normacol, pour celles que

je connais, ont été surprenantes et lamentables : ils adoptent le

point de vue d'Alger et reprochent à Normacol d'avoir mis en danger

les relations algéro-françaises. Et alors ? Il faut savoir dire "merde"

à Alger ! La prétendue Grande Nation doit savoir se passer de la

bienveillance de la R.A.D.P. dont les ressortissants assiègent les

consulats français pour s'y faire délivrer des visas.



"L'offense faite à Alger" est infiniment moins grave que l'offense

faite à la France d'Europe par Normacol l'hiver dernier lorsque le

compagnon de Valérie Massonneau, enivré par l'accueil de la foule

malienne, a déclaré que ce jour de visite au Mali était le plus important

de sa vie politique.

mercredi 4 septembre 2013

Oradour sur Glane : le mensonge confirmé ?

"Par chance, je suis dépourvu de toute ambition politique ou sociale, en sorte que je n'ai à craindre aucun danger de ce côté-là, rien qui me retienne, rien qui me force à des transactions et à des ménagements; bref, j'ai le droit de dire tout haut ce que je pense, et je veux tenter une bonne fois l'épreuve qui fera voir jusqu'à quel point nos semblables, si fiers de leur liberté de pensée, supportent de libres pensées".

(Friedrich Nietzsche, lettre à Mawilda von Meysenbug, 25 octobre 1874).


Le président Joachim Gauck s'est rendu ce 4 septembre avec son homologue François Normacol (marque déposée de laxatif) sur le site du village limousin d'Oradour-sur-Glane. Il y a des endroits plus intéressants à visiter en Limousin.

Oui, il y a bien eu 600 et quelques personnes qui sont mortes à Oradour-sur-Glane en juin 1944. Mais il fortement contesté que la Division SS Das Reich soit à l'origine de leur mort tragique, et y soit même pour quelque chose. D'où l'intérêt pour les lobbies résistantialistes d'arracher au président Gauck une abusive "reconnaissance" de la version officielle qui incrimine la Division SS Das Reich : il s'agit de sur-confirmer un mensonge, une calomnie.

Il a été établi par diverses sources (le père mariste Pierri Zind dès les années 1980, l'historien allemand Otto Weidinger et le chercheur normand Vincent Reynouard) que les 600 et quelques villageois ont péri dans l'explosion d'une cache d'armes des résistants dans l'église d'Oradour-sur-Glane. Ce sont des victimes de guerre, d'accord, mais pas des victimes de la Waffen SS.

La Division Das Reich se rendait en Normandie pour affronter les troupes alliées qui avaient débarqué à partir du  juin 1944. Le maquis s'employait à retarder sa progression par des attentats, des enlèvements de soldats et officiers, parfois retrouvés morts dans des conditions ignominieuses qui amenaient des représailles sur les populations civiles.

Il est possible, dans le cas d'Oradour-sur-Glane, au-delà des crimes de la Résistance commis sur des prisonniers, que des oppositions entre groupes de resistants aient conduit certains d'entre eux à faire savoir indirectement aux troupes allemandes que le village comportait une cache d'armes, ce qui les a amené à s'y rendre.

La vérité fait peur, dérange : on manipule le président Gauck pour lui arracher (sera-ce nécessaire, n'y est-il pas déjà, au départ, enclin) à une reconnaissance mensongère d'une inexistante responsabilité.

Pourtant, la vérité refera surface un jour ou l'autre. Ceux qui ont manipulé Gauck : Hollande, les lobbies résistantialistes etc... ne pourront pas toujours mentir et être crus.

Leur but : réduire les libertés d'expression et de recherche pour entraver l'émergence de la vérité historique.

lundi 27 août 2012

Pour l'amour des Rroms...

Les Rroms, composante du genre humain, ont certainement droit à la mesure de respect qui va avec cette qualité. Depuis un peu plus de 2 ans, on assiste, notamment dans la Grande Nation, à une Rromolâtrie qui participe davantage de l'angélisme et de la haine de soi que d'un amour du prochain. La cohabitation entre nomades, semi-nomades ou semi-sédentaires, et sédentaires est problématique dans toutes les parties du monde. Les Rromolâtres des médiats, des zautorités morales et d'une partie de la classe politique ne veulent pas le savoir : ils répètent comme un mantra "Ne stigmatisons pas". M'est avis que cet angélisme qui se veut humanisme encourage certains Rroms à s'exposer à la stigmatisation de leurs voisins, assurés qu'ils sont de pouvoir compter sur la complaisance et le soutien des "exhibitionnistes de l'intelligence et du coeur" comme disait Robert Lacoste.

Après le lucide discours tenu par Nicolas Sarközy à Grenoble fin juillet 2010, qui prévoyait le démantèlement des campements illégaux de Rroms, le deconantum rromolâtre a été inauguré vers la fin de l'été par Hervé Morin, ministre de la Défense, lors de l'université d'été du parti Nouveau Centre (1). Morin a narré une correspondance, sans doute imaginaire, entre un ami Maghrébin et un Rrom, le premier remerciant le second de l'avoir remplacé comme bouc émissaire des beaufs de la Grande Nation. Morin a fait dans la facilité, assuré d'être applaudi par les zautorités morales et croyant se placer en orbite pour concurrencer Nicolas Sarközy en 2012.

Ensuite, ce sont les acteurs du monde de la Culture et de l'enseignement qui ont pris le relais. On a multiplié les expositions, à l'échelle d'une institution départementale (en Essonne, on a beaucoup donné), ou d'un établissement d'enseignement, pour commémorer surtout la persécution de Rroms pendant la première moitié des années 1940. Tout se passe comme si le principal titre de noblesse des Rroms était d'avoir été persécutés en même temps que les Juifs, et par les mêmes. Le but est de dénoncer quiconque contrarie les "Fils du Vent" (2) : ceux qui les font expulser, déplacer sont, dans une certaine mesure, les héritiers du national-socialisme, du fascisme, du régime de l'Etat Français. A bon entendeur, salut !

Les naïfs qui applaudissent la prétendue fermeté de Manuel Valls (bedauds chevènementistes, chaisières villiéristes, sacristains villepinistes) oublient que dès 2010 le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, déplorait publiquement que la publicité donnée à la nouvelle politique de mise en oeuvre des lois par le gouvernement à l'égard des campements illégaux l'empéchât de continuer à faire procéder lui-même à ces démantèlements, ce qu'il avait dû faire bien avant le discours de Grenoble.

Les médiats donnent préférentiellement la parole aux associations de défense des illégaux, aux sectateurs des droidloms, aux états d'âme de membres de la majorité présidentielle de François Hollande, qui dénoncent ... la prise en compte des difficultés rencontrées par les populations qui doivent cohabiter près de Rroms qui savent pouvoir compter sur le soutien de ces zumanistes encartés (3).

N O T E S

(1) le Nouveau Centre, ou "parti libéral, social et européen", n'a pas su trouver le créneau qui aurait dû être le sien : les électeurs qui ne partagent pas la culture jacobine et souverainiste d' héritiers résiduels du DeGaullisme à l'UMP, mais dont les positions "sociétales" en matière de flux migratoires, de sécurité publique, de "mémoire", sont à l'opposé de celles de ce qu'il est convenu d'appeler la Gauche;

(2) l'appellation de Fils du Vent est une de celles que se donnent les gens du voyage;

(3) avant son élection à la présidence de la République, Nicolas Sarközy s'était taillé une belle popularité auprès de Maghrébins de Perpignan que des émeutes avaient opposé pendant plusieurs jours à des Gitans.

dimanche 22 juillet 2012

Vel d'Hiv ' : de l'alcool servi à des alcooliques

Le président Normacol (marque déposée de laxatif) est l'objet d'un concert de louanges pour avoir "mis ses pas dans ceux de Jacques Chirac" à l'occasion de la commémoration de l'opération de police ayant consisté, le 16 juillet 1942 à regrouper, puis à déporter, des Juifs étrangers de Paris et de ses environs. Je ne sais pas ce que pense réellement, ce que croit vraiment François Hollande, le président Normacol, à propos de l'évènement dont il a eu la chance, pour sa communication, d'avoir à commémorer avec éclat le soixante-dixième anniversaire de la survenance. Mais je constate qu'il est bien informé de l'opinion hégémonique dans les médiats et parmi les prétendues autorités morales. Et qu'il sert de l'alcool à des alcooliques.

Enfant, je suis allé au Vel d'Hiv ', bien après le passage de ces Juifs étrangers, et bien avant la démolition du bâtiment. Il s'agissait d'un meeting pour "la liberté de l'enseignement"; traduisez : pour que l'Etat verse aux écoles privées dans lesquelles des contribuables placent leurs enfants les subsides nécessaires à leur fonctionnement. L'évènement de 1942 a été marginalement et brièvement évoqué dans des conversations privées entre des personnes assistant à ce meeting, puis dans un café proche de la station de métro Bir Hakeim où nous sommes allés ensuite prendre une collation. Cette évocation ne m'a fait, comme on dit, ni chaud ni froid. Si elle avait été développée, elle m'aurait probablement irrité. En cela, je n'étais pas différent du futur président du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (C.R.I.F.), Richard Prasquier, dont Tribune Juive racontait naguère qu'il avait, en 1960, à la table familiale, exprimé sa désapprobation de l'enlèvement d'Adolf Eichman en Argentine par les services israéliens.

Normacol n'a pas eu les voix des Klarsfeld, ni celle du président du C.R.I.F., Richard Prasquier. Il fallait bien compenser cela en en rajoutant une couche sur la responsabilité de l'entité France (qu'est-ce que c'est ? qui est-ce ?). Nicolas Sarközy était d'origine hébraïque par sa mère et n'avait pas à se justifier avec le zèle que doit employer Normacol, élu des quartiers et des banlieues dans lesquels on "nique" les Feujs et Israël. C'est fait, c'est dit : c'est un crime de la France (qu'est-ce que c'est ? qui est-ce ?). En matière d'indulgences, si on me permet cet emprunt à la tradition ancienne de l'église catholique romaine, ça équivaut bien à cinq banquets annuels du C.R.I.F. et ça peut bien couvrir quelques bisous et dizaines de millions d'euros au président de l'Autorité palestinienne, l'expression de réserves à l'O.N.U. sur de nouvelles installations de lotissements juifs en territoire palestinien ou à proximité, non ?

Normacol a assorti sa prestation d'engagements de lutte renouvelée contre ce qu'il est convenu d'appeler l'antisémitisme. Cela peut annoncer de nouvelles restrictions aux libertés d'opinion, de recherche et d'expression.

Normacol a rouvert une boite de Pandore : puisque l'affaire du Vel d'Hiv' 42 serait "un crime commis en France par la France", il n'y a pas de raison pour que les tentatives de reconquête de Haïti, puis l'imposition à cet Etat d''indemnités pour prix de son indépendance, le rétablissement de l'esclavage aux Antilles après une abolition initiale, ne soient pas d'autres crimes dont l'entité France (qui est-ce ? qu'est-ce que c'est ?) ait à répondre, en repentances, en compensations matérielles et morales (ouverture à d'avantage d'immigration). Serge Letchimy, l'élu antillais apparenté PS, qui a défendu les idéologies importées mises en cause par Claude Guéant, en dénonçant par contraste des "idéologies européennes", à l'origine selon lui de la Shoah, pourra conseiller utilement Normacol si la Taubira ou la Pau Langevin n'y suffisent pas.  Normacol a servi de l'alcool à des alcooliques, à des zélotes des Mémouares qui vont bientôt tirer de ses propos l'autorisation de présenter leur mémoire en termes d'indemnisation pour crimes "historiques".

Si la version officielle, autorisée, de l'historiographie de la Shoah (1) était vraie, et si notamment sa composante "solution finale", était connue (2) par les autorités françaises qui ont fait procéder à l'opération de police de juillet '42 visant treize mille Juifs étrangers, cette opération constituerait un crime. Dans le cas contraire, et en se souvenant du gros titre d'un quotidien britannique à sensation du milieu des années 1930 : "Judea declares war on Germany", peu après l'avènement de Hitler, elle ne serait pas totalement irrationnelle dans le contexte historique.


N O T E S

(1) la loi 90-615 du 13 juillet 1990, dite loi Fabius-Rocard-Gayssot, criminalisant l'expression publique de l'incroyance en cette version, je ne peux pas la discuter ici et je dois m'autocensurer;

(2) l'Etat français siégeant à Vichy ignorait l'existence d'une politique d'extermination visant les populations juives et il avait de bonnes raisons pour cela; l'Etat français disposait aux termes de l'Armistice de juin 1940 d'un ambassadeur en charge des prisonniers de guerre au sein de la Commission d'Armistice installée à Wiesbaden; ayant eu vent de propositions d'un certain Dr Brand, représentant le Reich, de séparer les prisonniers français juifs des autres prisonniers français (Brand constatait et déplorait l'influence anti-allemande de ceux-là sur ceux-ci, ce qui n'était pas surprenant), l'ambassadeur Scapini s'enquit du sort destiné aux prisonniers juifs qui seraient séparés des autres prisonniers français, n'obtint pas de réponse claire, sinon l'abandon de tout projet de séparer les prisonniers de guerre français selon l'origine, appuyé en cela au sein de la Commission d'Armistice par des officiers allemands anciens combattants de 1914-1918 comme Scapini, et qui respectaient beaucoup ce dernier. Scapini a ici bénéficié du refus du gouvernement français de suivre au printemps 1940 l'avis de Georges Rotschild, dit Georges Mandel, qui avait proposé que la France remette à l'Angleterre les prisonniers de guerre allemands capturés par l'armée française, avant d'avoir à signer l'Armistice avec le Reich. Si, en 1941, le futur Premier ministre israëlien Yitzhak Shamir pouvait proposer au Reich une alliance contre l'Angleterre en l'assortissant de l'engagement envers l'Allemagne hitlérienne : "nous nous identifions à vous", pourquoi faudrait-il attendre que l'Etat français de l'époque qu'il sût ce que Shamir ignorait, ou ne voulait pas savoir ? (Voir : Le Monde Diplomatique, décembre 1983, "La douteuse philosophie politique de Monsieur Shamir" par Amnon Kapeliouk).

mardi 17 juillet 2012

France Encul'ture = Radio PS-Hollande

La visite à Paris du président de la République tunisienne est l'occasion pour la station encul'tureuse dont le nom officiel est France Culture, dans son journal de 9h du mardi 17 juillet MMXII de confirmer son engagement politique et idéologique.

Le directeur de France Culture, Olivier Poivre d'Arvor a, à titre personnel, publiquement pris parti en faveur de l'élection de François Hollande, le président Normacol (marque déposée de laxatif) pendant la campagne pour l'élection présidentielle 2012. Ce serait très bien, et ça ne poserait aucun problème si un choix inverse d'un responsable d'un médium du service public n'était pas impensable.

Le journaliste affirme que la visite du président tunisien a été plusieurs fois remise sous le mandat de Nicolas Sarközy. Il n'est pas suggéré que les campagnes électorales en Tunisie et en France, la mise en place de nouvelles institutions en Tunisie aient pu retarder la visite de Moncef Marzouki à Paris. L'auditeur est ainsi conduit à penser (et la suite du journal va le confirmer dans cette interprétation) que le prédecesseur du président Normacol était responsable de la mauvaise qualité des relations entre la Tunisie et ce qu'il est convenu d'appeler la France. C'est de la faute de Nicolas Sarközy. C'est France Culture qui vous le dit. A sa façon, entortilleuse, encul'tureuse.

Le journaliste enchaîne en affirmant que le gouvernement français de l'époque n'avait pas senti venir la Révolution de Jasmin. Bertrand Delanoë, notable du parti de François Hollande, Tunisien de naissance et de coeur, non plus : il mit beaucoup de temps à prendre position contre le régime de Ben Ali. Cela, France Culture le tait; on ne peut pas parler de tout dans un journal de quelques minutes, mais le journaliste prend tout de même le temps de saluer Laurent Fabius qui aurait fait en sorte, alors qu'il était président de l'Assemblée nationale, que Ben Ali, reçu en chef d'Etat par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin, ne puisse s'exprimer devant les députés français. Super Laurent ! La gauche est fière de toi !

Et pour que la distinction entre les bons et les méchants puisse être encore mieux établie par l'auditeur, le journaliste de France Culture enfonce le clou : la vilaine et malfaisante ministre Michèle Alliot-Marie avait proposé à Ben Ali aux débuts de la Révolution de Jasmin l'expertise de spécialistes français de la sécurité; France Culture tait l'explication donnée à l'époque par Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre de l'Intérieur : les conseils de spécialistes français devaient permettre de limiter, par une formation prodiguée à leurs homologues tunisiens , les victimes de la répression des manifestations. Puis vient l'argument d'autorité : les Tunisiens "d'ci" (= ceux qui résident en France d'Europe) ne l'ont pas oublié. L'auditeur est conduit à penser que nos juges sont parmi nous, nous regardent avec sévérité, mais peuvent nous pardonner puisque la majorité de électeurs du 6 juin 2012 a fait le choix de Normacol. La mise en cause de Michèle Alliot-Marie aux débuts de la Révolution de Jasmin me rappelle surtout le comportement, l'expression corporelle de Bruno Le Roux, député PS de Seine Saint-Denis, devenu président du groupe PS au Palais Bourbon : acharnement, hargne, vulgarité verbale et dans l'expression corporelle. Bruno Le Roux, au cours des débats sur l'abolition de la TVA sociale et autres mesures, le 17 juillet, pouvait être vu par le public assistant à la séance et par les télespectateurs, en train de lire Le Canard Enchaîné pendant que le député écolo Rugy s'en prenait à Copé. Le patron des députés PS est vraiment le parangon d'une république...exemplaire.

samedi 9 juin 2012

François Hollande : naissance d'un chef des armées ?

Quatre militaires français ont été tués aujourd'hui dans une attaque terroriste en Afghanistan. François Hollande, président de ce qu'il est convenu d'appeler la république française, est très rapidement intervenu à la télévision pour rendre hommage à leur mémoire, rappeler sa politique de retrait anticipé des "troupes combattantes" françaises d'Afghanistan, et a prétendu s'engager "personnellement" pour que la mission de ces troupes se poursuive jusqu'au retrait dans des conditions de "sécurité"(1).

L'annonce de la mort de soldats de la coalition mise en place en 2001 pour chasser les talibans du pouvoir en Afghanistan, et permettre au gouvernement qui les a remplacés d'y maintenir l'ordre, n'est malheureusement pas inhabituelle.

Ce qui est inhabituel, c'est la communication de François Hollande. Si Nicolas Sarközy était, à la veille d'élections législatives, intervenu dans les médiats à la suite de l'assassinat de ces soldats, on l'aurait immédiatement accusé de confondre sa fonction de chef des armées avec celle de chef suprême de la majorité présidentielle. Un journaliste de la chaîne publique de télévision France 24 croit discerner dans la communication de François Hollande "la naissance d'un chef des armées" (sic). C'est l'indépendance même de la chaîne qui aurait été mise en doute si, la veille d'élections législatives, un journaliste de cette station avait osé dire que, par la solennité de son intervention médiatique, Nicolas Sarközy rappelait qu'il était le chef des armées.

Il convient de se souvenir que l'engagement de la France en Afghanistan remonte à 2001, a été décidé par un gouvernement à direction socialiste : Premier ministre : Lionel Jospin (PS); ministre des Affaires Etrangères : Hubert Védrine (PS); ministre de la Défense nationale : Alain Richard (PS); Premier Secrétaire du PS : François Hollande (2).

Rien de ce qu'a dit François Hollande ne garantit que l'armée française ne sera pas à nouveau en Afghanistan la cible d'attaques terroristes, ou autres. Rien. Depuis son accession à la présidence, le discours de François Hollande est tout simplement un discours de rupture de solidarité : il accélère, sur le papier, le retrait déjà programmé par Nicolas Sarközy, avec ceci en plus : que ça convienne ou non aux Afghans et à nos alliés, ce sera comme ça, ce n'est "pas négociable", ça relève "de la souveraineté de la France". Il y a hélas tout un public en France que cette phraséologie plonge dans une extase patriotarde : coucou, revoilà la Grande Nation qui dit le mot de Cambronne à presque tout le reste du monde (pas à Abdelaziz Bouteflika tout de même). A ce public qui manque notoirement d'esprit critique dès qu'il voit les trois couleurs du drapeau français, s'ajoute le vivier électoral du PS : les fameuses banlieues. Cela fait des mois que je peux observer autour de la gare de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), entre effluves de boucheries hallal et d'épiceries d'Afrique subsaharienne et parfums de drogueries orientales (2), des affichettes : "que fait l'armée française en Afghanistan ?", parmi des affiches délavées de candidats aux récentes élections à l'Assemblée Nationale Populaire Algérienne.

Les armées étrangères présentes en Afghanistan y sont pour protéger les populations civiles et permettre au gouvernement légal de Kaboul d'assurer lui-même à terme cette protection. Comment protéger des protecteurs ? Le sieur Hollande peut bien prétendre s'engager personnellement pour que les missions de l'armée française en Afghanistan s'accomplissent désormais, et jusqu'à leur retrait, dans des conditions de sécurité optimale. On souhaiterait que ce soit possible. Mais ça ne l'est pas. Qui assurera cette sécurité ? Les Afghans qui en sont bien incapables ? Les Alliés dont on vient très légèrement et cavalièrement de se désolidariser (en anticipant sur le calendrier de retrait de Nicolas Sarközy). Cela peut signifier que les troupes françaises ne feront plus grand chose, ce qui sera une victoire pour les talibans. Cela pourrait aussi vouloir dire que les troupes françaises prendront le risque de multiplier les "bavures" dont la population civile afghane a déjà fait lourdement les frais.

D'une manière générale, depuis une bonne décennie que les opérations en Afghanistan sont en cours, il faut déplorer l'extrême "nationalisation" des réactions aux pertes militaires : gouvernements, médiats, opinions publiques ne réagissent que lorsque ce sont des militaires de leur Etat qui sont blessés ou tués. Cette guerre n'a pas créé une fraternité d'armes entre les armées de la coalition, quelle que soit l'appréciation qu'on peut porter sur l'opportunité politique de cet engagement. Ou alors elle est silencieuse et invisible. Et c'est profondément dommage.

Les quatre soldats français qui ont été tués aujourd'hui étaient considérés comme des militaires de troupes d'occupation par leurs assassins. Dans le département dont le sieur Hollande a longtemps présidé le Conseil Général, et qu'il a représenté à l'Assemblée Nationale, des mouvements dits de Résistance, ont eu aussi, dans le cadre de ce qu'ils considéraient être "la libération du territoire", commis, il y a presque septante ans, des attentats meurtriers contre des occupants souvent déjà vaincus, et se repliant vers la Normandie, ou vers les frontières de leur pays. Des mouvements de la Résistance luttaient parfois contre les troupes d'occupation comme pour les empêcher... de cesser d'occuper et de se retirer, pour leur infliger des pertes, pour "en" tuer, sans se soucier notamment des conséquences sur la population civile . Des mouvements de la Résistance s'en prenaient aussi à l'administration de l'Etat Français, voire à d'autres mouvements de Résistance dans une pré-guerre civile sanglante. Mais ne comptez pas sur le sieur Hollande pour regarder en face ces pages d'Histoire.

Voir aussi :

http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2012/05/clientelisme-ps-dans-leducnat.html


NOTES

(1) si des forces armées dont la mission est protéger une population, de sécuriser un territoire, doivent elles-mêmes se protéger d'éléments ennemis qui se mêlent naturellement à la population locale, elles en sont réduites, soit à satisfaire l'ennemi par leur inaction, soit à multiplier les bavures ou dommages collatéraux; le grand stratège militaire qui présidait encore il y a peu le Conseil Général de la Corrèze connaîtrait-il une troisième voie ? Secret défense !

(2) relatant le jeudi 14 juin la cérémonie d'hommage aux quatre soldats tués, célébrée aux Invalides, à Paris, en présence de François Hollande, qui y avait convié les anciens présidents de la république, un journaliste de France Inter attribue abusivement à Nicolas Sarközy l'engagement de troupes françaises en Afghanistan (journal de 13h de France Inter, présenté par Claire Servajean; le journaliste envoyé aux Invalides pour couvrir la cérémonie porte le nom de Porchet -orthographe incertaine-); c'est de la mésinformation;

(3) je ne peux m'empêcher, en écrivant ces lignes, de songer au Dr Gérard Bapt, député PS, bouffi de haine, à sa mine consternée et indignée lorsqu'un député UMP de Lorraine, François Grosdidier, avait évoqué à l'Assemblée nationale, ces mariages en mairie ponctués par des youyous selon la coutume d'Outre-Méditerranée; parler des youyous comme M. Grosdidier, d'effluves de boucheries et d'épiceries, c'est à coup sûr, pour des pères-la-Vertu en matière de prétendu antiracisme, comme le Dr Bapt, inciter à la stigmatisation d'une partie de la population française.





dimanche 3 juin 2012

François Hollande : normalité dégueulasse !

Il n'y a pas un mois que François Hollande a été élu président de ce qu'il est convenu d'appeler la république française, il n'y a pas encore trois semaines qu'il a pris ses fonctions et nommé un gouvernement.

Déjà apparaissent certains traits extrêmêment déplaisants, voire carrément dégueulasses, de cette présidence (1).

François Hollande met en cause publiquement, y compris depuis l'extérieur du territoire de son Etat, son, ou ses prédecesseurs : il l'a fait depuis Berlin, le premier jour de sa présidence, en évoquant la situation des finances publiques dont il venait le jour même d'"hériter"; depuis l'Elysée, recevant Vladimir Poutine, il a mis en cause ceux de ses prédecesseurs qui ont reçu Hafez, ou Bachar El Assad.

 Qui lui rappelera que son camarade Bertrand Delanoë, maire de Paris, a reçu Bachar à l'Hôtel de Ville de Paris, ne s'attirant guère que les protestations du groupuscule de Philippe de Villiers ? Qui lui mettra sous le nez la photographie de François et Danièle Mitterrand reçus en grande pompe à Damas par Hafez El Hassad et son épouse ? C'était "une autre époque", déclare Hollande.

Voire : en pleine campagne pour les élections législatives, Hollande s'affiche avec le journaliste Romeo Langlois, récemment libéré par la guerilla colombienne des F.A.R.C. Les amis de François Hollande auraient parlé de "récupération" médiatique si Langlois avait été libéré quand Nicolas Sarközy était encore à l'Elysée, et si ce dernier avait reçu le journaliste : Ségolène Royal avait protesté en son temps contre ce qu'elle considérait comme une récupération par Sarközy de la libération d'Ingrid Betancourt à laquelle Sarkôzy n'aurait pas contribué de façon significative selon la présidente de la région Poitou-Charentes.

François Hollande enivre ses électeurs et ceux de ses adversaires par un insupportable discours cocardier, qui en dit plus long sur le triste état de l'opinion (2) que sur ses convictions ou sentiments profonds : le pacte budgétaire européen ? Il ne le fera pas ratifier : la signature de Sarközy (3) n'aurait pas engagé la Vrôôônce; la participation française aux opérations interalliée en Afghanistan ? le retrait français n'est "pas négociable" car relèvant de la "souveraineté française". Rantanplan ! Fermez le ban !

 Il y a tout un public d'adversaires de Hollande, de gens qui ne voteraient jamais PS, et que ces rodomontades au nom de la Grande Nation font accéder au septième ciel de la jouissance citoyenne. Ces gens sont à plaindre et sont inconséquents.

 Ils ont oublié que Laurent Fabius, qui est maintenant ministre des Affaires Etrangères, avait annoncé lors de la réintégration par la France du commandement intégré de l'O.T.A.N., à l'initiative de Nicolas Sarközy, que ses amis reconsidèreraient cette décision s'ils revenaient aux affaires. Voici qu'on n'en parle plus. Le retrait "non négociable", car relevant de la seule (sic) "souveraineté française" de troupes combattantes d'Afghanistan est claironné, tandis qu'est largement tu la participation française au bouclier anti-missiles de l'OTAN opérant depuis l'Europe orientale.

Voir aussi :

http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2012/05/clientelisme-ps-dans-leducnat.html


NOTES

(1) il faut avoir vu, pendant des années, les images des bancs du groupe oppositionnel PS et apparentés à l'Assemblée nationale : Bruno Le Roux (PS, 93), qui ressemble vaguement à Claude Villers, interrompant grossièrement par des onomatopées le discours de Michèle Alliot-Marie lors de la révolution tunisienne dite de jasmin; le très coincé Gérard Bapt, médecin de son état, habile récupérateur de l'affaire du Mediator, défendant l'impôt sur la fortune (ISF) et conseillant le recours spontané à la "solidarité familiale" pour en corriger certains inconvénients imprévisibles; le même Gérard Bapt, s'étranglant de fureur parce qu'un député UMP de Lorraine, François Grodidier, avait évoqué les youyous poussés lors des mariages en mairie par certains Français (ou non) venus d'ailleurs (c'était là une indigne "stigmatisation" opposant des "Français" entre eux !); l'ancien ministre PS Le Pensec, parfait choriste, se joignant avec une remarquable synchronisation aux manifestations d'indignation feinte, ou réelle, de ses camarades de groupe; la députée Pau-Langevin, enjoignant le gouvernement Fillon de retirer l'amendement Mariani sur le possible recours aux tests ADN en matière de vérification d'état-civil parce qu'il faisait "mal à la France" (sic); et enfin, le Monsieur Loyal du cirque PS au Palais Bourbon, François Hollande lui-même, quittant l'hémicycle avec ses camarades parce que Villepin l'avait accusé de lâcheté. On ne se transforme pas si vite;

(2) c'est au point que l'un des slogans de l'UMP pour les élections législatives de juin 2012 est "je choisis la France" (sic); ça se veut en résonnance avec l'hypertrophie d'un prétendu sentiment national comme réponse allergique à la "mondialisation", mais ça ne veut pas dire grand chose; il faut choisir ... ce qui atténuera la capacité de nuisance de François Hollande et du gouvernement qu'il a nommé, notamment en l'empêchant de disposer d'une majorité des deux tiers dans l'ensemble du Parlement, Assemblée nationale et Sénat réunis; sans majorité des 2/3 dans les deux chambres réunies, François Hollande et son gouvernement ne pourront pas faire réviser la Constitution par la voie parlementaire; ils seront contraints de renoncer aux révisions qu'ils projettent, ou d'avoir recours au referendum pour les faire aboutir;

(3) le général De Gaulle était notoirement hostile aux traités de Paris (CECA) et de Rome (CEE et Euratom); devenu président du Conseil (juin 1958), puis président de la République (janvier 1959), il tiendra néammoins à les appliquer scrupuleusement, et se considérera lié par les signatures de Christian Pineau et de Maurice Faure, pour Guy Mollet et René Coty au bas des traités de Rome du 25 mars 1957; selon Alain Peyrefitte, il était conscient du tort que la France s'était infligée par des décennies d'un excessif protectionnisme.

samedi 19 mai 2012

Croissance versus Austérité : l'intox hollandiste

François Hollande n'est pas installé depuis une semaine dans ses fonctions que l'intoxication médiatique fonctionne à plein, et efficacement. L'un des "trucs" les plus géniaux de cette campagne consiste à en faire le champion de la croissance contre l' austérité. Je sais bien que l'analyse économique est une discipline complexe qu'il faut simplifier pour qu'elle soit supportable pour le grand public. Mais la ficelle est grosse : qui pourrait être contre la croissance, sinon Yves Cochet (EELV) qui pronait naguère la décroissance, et qui est pour l'austérité ... pour lui-même (pour les autres, ceux qu'on croit pouvoir envier, c'est autre chose) ?

Ce simplisme permet aux médiats de faire trop rapidement de François Hollande, sans rire, le Roosevelt européen. Et, par contraste, la méchante Angela Merkel serait de plus en plus isolée. Georges Sörös n'a-t-il pas appelé à son départ ? Je crois que le péché de Mme Merkel est d'avoir constaté publiquement l'échec des politiques d'intégration des personnes issues des flux migratoires sud-nord, et d'être opposée à l'adhésion de la République de Turquie (qui n'est qu'une partie du monde turc) à l'Union européenne.

La personne, la personnalité de François Hollande, me sont indifférentes. La politique qu'il annonce vouloir mener est dangereuse, néfaste. Son discours patriotard, cocardier aggrave l'ensemble du tableau. C'est malheureusement tellement populaire en ce moment que ça en devient populiste (1).

Tout le monde (sauf peut-être Yves Cochet) est pour la croissance, et personne n'est pour l'austérité pour l'austérité. Le débat porte sur le degré nécessaire d'austérité pour revenir à la croissance.

Ca me rappelle la première moitié des années 1970 au cours desquelles certains prétendaient se mobiliser pour lutter contre la guerre du Vietnam, c'est-à-dire en fait contre la résistance du Sud-Vietnam et des Américains à la guerre menée par les communistes pour contrôler tout le Vietnam. Les adversaires de la guerre du Vietnam, parfois désignés comme partisans de la "paix au Vietnam", étaient tout simplement les alliés des communistes Vietcong dans leur guerre contre Saïgon et les Américains pour gouverner l'ensemble du Vietnam. Mais c'était un coup de génie de présenter leurs activités comme hostiles à la guerre (qui pourrait être pour ?) et pour la paix (qui pourrait être contre ?) (2).


NOTES

(1) à l'adresse des résidents issus des récents flux migratoires sud-nord, François Hollande proclame vouloir que le nom "Français" soit le plus beau que puisse porter un citoyen du monde. Quel c.. !;
il sait faire le fier à bras (comme pour défendre Valérie Massonneau, prétendument visée par des allusions discourtoises) en déclarant que l'accélération du retrait des troupes combattantes d'Afghanistan est une décision relevant de la "souveraineté française"; souveraineté, le mot magique est prononcé, clin d'oeil à ce qu'il peut y avoir de plus bête dans l'opinion publique : la sacralisation de l'Etat-nation.
Dommage que François Hollande n'étende pas sa fermeté aux rapports algéro-français : la souveraineté française n'est-elle pas plus que compromise par les nationalités multiples de tant et tant de petits-fils et arrière petits-fils de fellaghas, citoyens français aux références historiques, à la mémoire spécifiques ?

(2) dans les années 1970, un correspondant aux Etats-Unis de la radio d'Etat France Inter (un des organes de la voix de la France, selon Georges Pompidou) couvrait une manifestation pro-Vietcong ( = pro-communistes vietnamiens, pour "la paix au Vietnam") et relatait les réactions de contre-manifestants, les désignant comme de "jeunes néo-nazis, euh, du moins des partisans de l'intervention militaire américaine au Vietnam".