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samedi 6 septembre 2014

Merci pour ce moment : la courte mémoire des mass-merdiats

Personne ne semble relever la convergence des analyses de la personnalité de François Normacol (marque déposée de laxatif) de Valérie Massonneau et d'Arnaud Montebourg. Le fils de Leïla Ould Cadi, comme la ci-devant première dame, le considèrent comme un menteur  : "Il ment tout le temps, depuis le début" (A. Montebourg, cité dans un livre d'entretiens avec un journaliste dont la teneur a été révélée après le départ du gouvernement en grand seigneur bravache et berbère du fiston de Leïla Ould Cadi).

Deux témoins s'accordent pour attester la propension de F. Hollande au mensonge et à l'insincérité. C'est assez commun, et ce n'est pas très grave. Mais comme F. Hollande s'est fait élire en arborant une image de moralité, il est bon que ça se sache. Merci Valérie, merci Arnaud.

L'accusation portée par A. Montebourg contre F. Hollande a été reçue sans problèmes par les mass-merdiats, tandis que la même, portée par Valérie Massonneau contre son ancien compagnon lui est reprochée. Pourquoi ? Cherchez l'erreur....Valérie Massonneau n'a fait que confirmer ce qu'on savait depuis plus de dix jours de l'opinion d'A. Montebourg.

On fait tout un foin, on "en chie une pendule" à propos du mépris attribué à F. Hollande à l'égard des pôvres : les sans-dents. Et alors ?

F. Hollande aime tellement les pauvres qu'il permet leur multiplication en accueillant ceux du monde entier, appauvrissant ainsi les Français d'Europe et les populations issues de flux migratoires plus anciens qui doivent et devront supporter le coût matériel immédiat, et moral à terme, de l'"intégration" de ces nouvelles populations. On leur donnera la carte d'El Ekteur et voilà un électorat de remplacement pour la "gauche morale".

Moi, j'aime les pauvres pourvu qu'ils ne m'appauvrissent pas en essayant de sortir de leur condition. Ce n'est pas sur ce critère que je jauge F. Hollande. Les pauvres qui m'inspirent de l'empathie en premier lieu sont ceux qui sont pauvres de l'apparence même de la pauvreté : on ne sait pas, on ne voit pas qu'ils sont pauvres, on ne leur reconnaît pas cette qualité.

En 1965, lors de la campagne présidentielle de cette année-là, deux fils d'Abraham débattaient à la radio : Mendès-France (PSU), soutien de F. Mitterrand; contre Maurice Schumann (UNR-UDT), soutien de M. De Gaulle. M. Schumann hasarda le deconantum ci-après : je voterai De Gaulle, je me trompe peut-être, mais si je me trompe, je préfère me tromper avec tous les pauvres du monde. Quel c... ! Et ce Schumann là a siégé à l'Académie !

En 1969, lors de la campagne pour l'élection du successeur de De Gaulle, une grognasse féministe et tiers-mondiste croyait discréditer Alain Poher lors d'un débat radiophonique en lui jettant : "le Tiers-Monde préfère Pompidou".

En 1973, Témoignage Chrétien interrogeant le candidat du Mouvement Réformateur à Roubaix André Diligent (élections législatives de 1973), tentait de le déstabiliser en lui déclarant : "Les Arabes (des pauvres...) craignent votre succès" (celui du Mouvement Réformateur). Et Diligent de se défendre lamentablement : "Ils ont tort". Diligent a laissé coloniser sa commune de Roubaix par les flux migratoires transcontinentaux sud-nord. Et n'en était pas mécontent.

Ce comportement relève d'une générosité....avec ce qui n'est pas à soi, de l'illusion selon laquelle une idée généreuse, ou d'apparence généreuse, est une idée juste. Elle est fausse.

mardi 20 mars 2012

Bayrou, le pire des candidats : le test de Toulouse

Simone Veil qui l'avait subi comme directeur de sa campagne pour les élections européennes de 1989 avait raison de dire, en 2007, que François Bayrou était le pire des candidats à l'élection présidentielle de cette année-là.

C'est encore vrai maintenant : sa réaction à l'attentat de Toulouse (19 mai MMXII, Ecole Ozar Hatorah) a été la plus inadéquate et la plus odieuse. L'"indigné" permanent s'est interrogé tout haut devant micros et cameras : et si cet attentat était le le produit d'un climat dérivant d'un inconscient collectif ?

Mais de quel inconscient collectif, de quelle collectivité ?

La réponse est à déduire de l'inscription d'une pancarte brandie lors d'une manifestation le soir du 19 mars 2012 (probablement la manifestation parisienne République-Bastille de la très malfaisante Union des Etudiants Juifs de France) : en France, on tue des Noirs, des Juifs et des Arabes. Conclusion proposée : si vous n'appartenez à aucune de ces nobles catégories, vous êtes, sinon suspect, du moins appelé à un
urgent et rude examen de conscience, préalable à une repentance.

François Bayrou s'est abaissé au niveau de François Mitterrand au lendemain du 10 mai 1990, après la profanation du cimetière juif de Carpentras, appelant son auditoire "à se ressaisir".

François Bayrou avait déjà insulté une partie de l'électorat il y a une semaine en qualifiant d'excités ceux qui étaient susceptibles de s'inquiéter de l'actuelle application des accords de Schengen sur les flux migratoires sud-nord.

mercredi 23 février 2011

Muammar Khadafi : la courte mémoire des médiats

L'opinion dite publique, c'est-à-dire l'opinion médiatique, voue Muammar Khadafi aux gémonies (février 2011).

Et pourtant.....Il n'y a pas si longtemps, tout ce que la classe politico-médiatique comptait de fans des "mouvements de libération nationale" du Tiers-Monde (aujourd'hui, on dirait : du Sud), de professeurs de morale, de simili Stephane Hessels, de donneurs de leçon d'éthique, de professeurs de "valeurs" humanistes etc...étaient très énamourés du leader de la révolution libyenne.

En 1984, les deux dirigeants socialistes François Mitterrand et Andréas Papandréou ont rencontré Khadafi en Crète. Les médiats louaient l'ouverture et l'intelligence des deux dirigeants socialistes, qu'ils opposaient à l'infantilisme et à l'étroitesse de Ronald Reagan envers le même Khadafi. Il y avait sur FR3 (aujourd'hui France 3) un journaliste communiste (que, stupidement, Le Monde comparait au Bel Ami (sic) de Maupassant). Etant parvenu à établir la liaison entre le studio de FR3 et la Crète, le journaliste communiste ne se sentait plus de joie lorsqu'ayant adressé une question au dirigeant libyen, celui-ci lui fit l'honneur de lui répondre. Ca me faisait penser à l'histoire narrée par Maurice Clavel dans "Dieu est Dieu, nom de Dieu" : une religieuse catholique progressiste revenait folle de joie d'un meeting auquel participait le syndicaliste CGT Krasucki parce que celui-ci l'avait tutoyée.

Il fut un temps où il en était de Khadafi comme il en avait été de Mao-Ze-Dong : chaque fois qu'il lui prenait d'exprimer une idée qui pouvait surprendre, il y avait là quelques commentateurs pour s'extasier de la dernière enormité du bédouin et faire savoir que ceux qui s'étonnaient étaient trop bêtes pour comprendre le génie de Khadafi. Ainsi, me semble-t-il, l'essayiste Gabriel Matzneff qui s'était essayé à commenter et à justifier un appel de Khadafi aux Chrétiens leur demandant de devenir Musulmans pour la bonne entente islamo-chrétienne : Matzneff assurait ses lecteurs que Khadafi ne demandait nullement aux Chrétiens de porter le turban; mais d'aller jusqu'au bout de leurs convictions, ou quelque chose comme ça. Bref, le propos provocateur du bédouin était une manifestation de la profondeur de son génie.

Et le démagogue cocardier Jacques Chirac, Premier ministre, se rendant à Tripoli dans les années 1970, déclarait y être venu "avec un préjugé favorable" et y donnait l'accolade au commandant Jelloul, un des compagnons de Khadafi. Chirac, de presque dix ans l'aîné de Khadafi, jouait sur une sorte de complicité générationnelle avec l'excentrique guide de la révolution libyenne qui représentait pour les médiats "progressistes" et DeGaullards une nouvelle et prometteuse génération de dirigeants arabes.

Dès 1970, sous Pompidou, Khadafi était un excellent client des marchands français d'armement. On l'avait dit fils d'une Juive yéménite razziée.

En 1982, Khadafi suggérait aux dirigeants palestiniens chassés du Liban par l'intervention israélienne de se suicider. Depuis, il a inventé le concept d'un Etat unique commun aux Israéliens et aux Palestiniens : l'Isratine, qui n'enthousiasme ni les uns ni les autres.

Qu'est-ce-que Khadafi a fait de bien ?

Il a renoncé aux armes de destruction massive et a ralenti la colonisation de peuplement de l'Europe par l'Afrique par ses camps de rétention et de tri.

L'adulation dont il a un temps été l'objet de la part de l'imbecillentsia "progressiste" l'a ridiculisée une fois de plus pour quiconque a assez de mémoire, et c'est bien ainsi.