Affichage des articles dont le libellé est antiracisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est antiracisme. Afficher tous les articles

dimanche 16 décembre 2018

Le PSU et Michel Debré ou.....comment la conscience politique peut venir à un ado

C'est l'AVERSION envers les idées du PSU d'une part et de MICHEL DEBRE d'autre part qui a fondé mes premières prises de conscience.

Le PSU et MICHEL DEBRE, ressentis comme les deux pôles de l'horreur politique.

Le premier pour son tiers-mondisme, sa sympathie pour les fellaghas algériens et les vietcongs de l'Oncle Ho, son moralisme, sa posture de donneurs de leçons, son "antiracisme".




Le second pour son idolâtrie de l'Etat-Nation Vrôôônce, Un et Indivisible (jacobinisme, colbertisme), aux références identitaires abstraites, non ethniques (une Union Française multicontinentale et pluriethnique).



Leurs idées sont aujourd'hui beaucoup plus répandues que lorsque je les ai découvertes.

Je dois beaucoup au PSU et à Michel Debré.

C'est cette double aversion, étendue aux idées de leurs héritiers et successeurs qui inspire ce blog.

mercredi 18 juillet 2018

Antiracisme versus Féminisme : dur, dur.....

Page Facebook du groupe "Jean-Marie Lallau blogue (Tant qu'il fera jour)",  18/07/2018
Page Facebook de la chaîne "i24news en français", 18/07/2018
 


Agressions sexuelles pendant les célébrations de la victoire des "Bleus" le 15/07/2018.


Prétendu "antiracisme" contre féminisme, il va falloir choisir. Dur, dur, pour Clémentine Autain, Martine Aubry, Esther Benbassa.

Ayons une pensée pour elles en ces moments de déchirement.

Cliquer sur l'image de capture d'écran pour la lire.

mardi 3 avril 2018

Censure, blocages et hystérie sur Facebook : la censure par l'allégation de "hors-sujet" (1)

Nombre d'utilisateurs des réseaux sociaux, dont Facebook, ont pu être confrontés à la censure de leur publication, au blocage de leur compte et à des réactions hystériques soit à leurs publications, soit à leurs réactions à la censure.

Comment est-ce que ça se passe habituellement ?


La censure par l'allégation de "hors-sujet"

Bien souvent, la  revendication de la censure d'une publication évitera de la discuter sur le fond. Ceux à qui votre publication déplait, celles et ceux qu'elle dérange, commenceront par la déclarer "hors-sujet". D'autorité. 

Et si vous entreprenez de démontrer à votre contradicteur qu'il n'en est rien, qu'il existe un lien entre le sujet du fil de discussion, la thématique de la page Facebook du groupe et votre propos, vous pouvez vous attendre à ce que la censure de votre publication soit expressément demandée à l'administrateur/modérateur par celles et ceux que votre publication dérange.

Exemples attestés :

- sur la page d'un groupe de protection animale, une discussion s'était engagée sur la question des différents modes de garde des animaux de compagnie en l'absence de leur maître; j'ai exprimé une incompréhension en ce qui concerne la garde à domicile par des retraités (ou supposés retraités) : pourquoi faut-il les payer alors qu'on leur offre l'hébergement, la jouissance d'un domicile en l'absence de son propriétaire ? Une membre du groupe m'a pris à partie en m'attribuant l'intention de rétablir l'esclavage (sic) : faire travailler les gens sans les payer. Je lui ai répondu que la jouissance de mon logement en mon absence était une forme de rémunération très enviable. N'étant pas à une contradiction près, la pétroleuse en question m'a reproché d'être "hors-sujet" tout en établissant un lien entre ma position et la loi-travail en discussion au printemps 2016. Je lui ai demandé la raison de son agressivité, et conseillé d'éviter d'intervenir sur les réseaux sociaux pendant son indisposition menstruelle. Elle a alors exigé et obtenu mon éviction immédiate du groupe, le blocage de mon compte Facebook sur la page du groupe, et elle m'a elle-même bloqué;

- sur la page d'un groupe dédié aux déplacements sur la ligne C du RER / Transilien, une discussion s'était engagée sur la malpropreté des sièges, et des intervenants mettaient en cause le comportement des voyageurs qui mettent systématiquement leurs chaussures ou leurs pieds sur les sièges qui font face à leur place; certains notaient que ces incivilités venaient surtout d'une certaine catégorie de voyageurs; d'autres affirmaient qu'ils avaient vu des gens "très bien", "bon chic bon genre" se comporter de la sorte. J'ai confirmé avoir voyagé un jour près d'une voyageuse en hijeb (foulard dit islamique), tenue qui aurait pu laisser présager un comportement modeste, discret, pudique, mais qui avait laissé ses écrase-merde (chaussures) sur le siège d'en face durant tout son trajet. Réaction immédiate d'un des "modérateurs" (tu parles !) de la page du groupe : "votre publication est "hors-sujet" et je l'ai supprimée, et en cas de récidive (de quoi ?), je vous avertis que vous serez exclu du groupe".

Bye bye preacher, j'ai quitté le groupe et j'en ai créé un autre autour du même thème.....

Prochain article : Censure, blocages et hystérie sur Facebook : intimidation / incitation à l'auto-censure par la menace d'un signalement (2)













samedi 30 septembre 2017

Quand Télé ARTE fait caca sous elle....

L'émission vespérale d'Arte Journal du samedi 28 septembre 2013, présentée par Leïla Kaddour Boudadi, offrait un condensé de l'idéologie des directeurs de conscience de la chaîne à financement franco-allemand (mais dont le coeur est ailleurs).

Chryssos Avgi (Aube Dorée), Grèce

Leïla Kaddour Boudadi évoque les procédures en cours contre le parti Aube Dorée; des membres de ce parti ont évidemment des discours et des pratiques déplaisantes, mais c'est faire dans la désinformation que de l'étiquetter "néo-nazi" : depuis 1945, le label "nazi" n'est plus ... protégé, et il est probable que les nazis historiques, réels, les vrais de vrais, auraient expédié dans des camps pour associaux nombre d'activistes d'Aube Dorée. Les procédures judiciaires relatées par Leïla Kaddour Boudadi ont été déclenchées à la suite de l'assassinat d'un rappeur "antifa" par des inconnus.

Leïla Kaddour Boudadi est un peu sur cette ligne puisqu'elle qualifie de "nettoyage" (sic) les poursuites entamées contre des militants de ce parti. On est dans l'hygiènisme politique. A aucun moment, un lien direct n'est établi entre le meurtre du rappeur antifasciste et le parti Aube Dorée. Mais ce sont là des "points de détail" pour les vaillants antifascistes de la rédaction d'Arte Journal : Aube Dorée est néo-nazie, donc elle aurait pu, ou c'est tout comme, et continuons à ...."nettoyer".....c.q.f.d.

Mésinformation sur l'Autriche

On est en pleine mésinformation à propos des élections fédérales en Autriche du 29 septembre 2013 : Leïla Kaddour Boudadi n'a pas fait vérifier ou relire sa petite bafouille sur le vilain candidat populiste austro-canadien dont je n'ai pas retenu le nom, et nous assène que le pays de Mozart, de Sigmund Freud et de Hitler est gouverné depuis des décennies par de grandes coalitions.

Il me semblait pourtant qu'en 1999-2000, le parti ÖVP (démocrate-chrétien) avait fait alliance avec le parti FPÖ (libéral) de Jörg Haider, et rejeté le SPÖ (socialiste) dans l'opposition, ce qui avait conduit à un sabbat de sorcières antifascistes contre le gouvernement du chancelier Schlüssel, sabbat conduit notamment par l'excité Guy Verhofstadt, alors P.M. de Belgique, Jacques Chirac et son P.M. Jospin, au rappel des ambassadeurs des Etats-Unis et d'Israël à Vienne. Leïla a oublié. Il faut qu'elle se repose : pas d'amnésie sur la chaîne de la Mémouare, ça ferait de la peine à Elie Wiesel...

Italie : les ennuis d'Enrico et les silences de Leïla 

Evoquant la démission des ministres de centre droit du gouvernement italien présidé par Enrico Letta, Arte Journal se garde bien d'apprendre à son public que ces démissions ont pour origine le projet d'Enrico Letta de procéder à de nouvelles augmentations d'impôts. Un "point de détail" sans doute...

La rengaine du  retour des années 1930 : l'eusses-tu cru ?

 Le "meilleur" est pour la fin : la rubrique culturelle dédiée à un caca d'un dramaturge autrichien présenté sur la scène du Théâtre de la Ville à Paris : il faut convaincre le public de la ressemblance entre notre époque et celle qui a permis la Shoah : montée des partis populistes et nationalistes et même...propos de Manuel Valls sur les Rroms (ah, pour l'amour des Rroms, quelles sottises ne profèrerait-on pas ?).

 Et le commentateur de dénoncer la montée de l'antisémitisme dans les sociétés européenne dès avant la guerre de 1914 (extrait de citations d'un discours de 1894 du bourgmestre viennois Lüger qui établit un simple constat auquel Bernard Lazare aurait pu souscrire).

 Arte est dans l'incohérence de faire suivre ce commentaire d'obsédé shoacentrique d'une publicité sur un documentaire à venir consacré à "Goldman Sachs, la banque qui mène le monde".

Là, Arte fait plus fort que Lüger ! Qui l'eut cru ?

Voilà qui va contrarier Elie Wiesel, déjà inconsolable de l'envol en fumée de son capital dans la faillite de Bernard Madoff. 

Cruelle Arte !

Télé Arte ment,
Télé Arte ment,
En français,
Comme en allemand











jeudi 28 septembre 2017

Deux cuillérées d'"antiracisme" selon Arte Journal


Arte (Des)Info du 2 novembre 2007 était présenté à 19h45 par William Irigoyen.

Les télespectateurs de la chaîne des BOurgeoisBOhemes ont eu droit à une double cuillérée d'antiracisme assaisonnée de mésinformation.

Evoquant l'expulsion de membres de la communauté tsigane originaires de Roumanie, des Rroms, dont un congénère a commis un assassinat à Rome, Arte (Des)Info retrouve les accents qui étaient les siens quand la rédaction de la chaîne combattait le gouvernement de Silvio Berlusconi. Mais, cette fois, ce sont des "amis" politiques qui sont à la tête du gouvernement central italien présidé par le calamiteux Romano Prodi.


Comment Arte (Des)Info va-t-il s'en tirer ?

D'abord en opposant dans cette affaire "la droite", c'est-à-dire les méchants, à "la gauche", c'est-à-dire les bons, sans en dire plus sur les arguments ou invectives échangés car Arte (Des)Info est bien obligé de nous montrer deux personnalités de gauche, donc des gentils, qui sont  pourtant à l'origine de l'expulsion de ces Rroms, ou la comprennent.

Ensuite en taisant l'appartenance de l'assassin et des personnes expulsées à la communauté des Rroms. Pour Arte (Des)Info, ce sont des Roumains, donc des ressortissants de l'Union européenne, un point c'est tout; il ne faudrait pas  "stigmatiser" cette population qui-a-payé-un-lourd-tribut-à-l'-holocauste pendant la 2ème guerre mondiale,n'est-ce pas ? Il ne faudrait pas que le téléspectateur les considère comme des Européens entièrement à part, donc on prétend que ces Fils du Vent sont des Européens à part entière.

Et voilà pour les Rroms de Rome, et du reste de la péninsule.

Arte (Des)Info repart en guerre cette fois contre la politique de contrôle de l'immigration du gouvernement français (Sarközy-Fillon).

On nous annonce que telle préfecture s'est vue assigner un nombre minimal de résidents illégaux à expulser dans l'année. Puis on nous exhibe une famille bosniaque, montrée de dos; ils s'agit de résidents étrangers illégaux frappés par une mesure d'expulsion et qui vivent, nous affirme Arte (Des)Info "la peur au ventre".

On donne la parole à une pétasse du Réseau Education Sans Frontières, officine de subversion humanitaire, qui nous bassine que la France est "le pays des droits de l'homme" et des "droits de l'enfant", ce qui est du deconantum, mais personne n'est autorisé sur Arte (Des)Info à donner la réplique à cette pasionaria de la colonisation de peuplement de l'Europe par le "sud" du monde.

Arte (Des)Info ne nous dit rien d'aspects de la situation intérieure en Bosnie qui expliquerait, à défaut de justifier, l'acharnement de ces résidents illégaux à coloniser la région Rhône-Alpes; on n'en saura rien. On saura seulement que l'actuel (novembre 2007) gouvernement français "fait de la résistance" (oh,si peu...) à l'invasion et que le téléspectateur doit penser que c'est in-hu-main !

mardi 8 août 2017

Cedric Herrou, ou la générosité avec ce qui n'est pas à soi

Les médiats du mardi 8 août 2017 rapportent avec désapprobation l'odyssée d'un navire affrêté par l'association Defend Europe pour contrer les flux migratoires trans-méditerranéens sud-nord et le trafic d'êtres humains. La chaîne TV France 24 exprime sa satisfaction que le navire soit présentement bloqué par des "pêcheurs tunisiens", sans se préoccuper de savoir quels liens peuvent exister entre "pêcheurs" et "passeurs". Encore moins de savoir quels liens unissent organisations humanitaires de "sauvetage" en mer de "migrants" et "passeurs".

Les mêmes médiats ont prononcé une sentence : Defend Europe est .......d'extrême-droite. Donc, mauvais, à combattre, à dénoncer, à contrecarrer. France 24 s'alarme que les amis de Defend Europe soient "actifs sur les réseaux sociaux". Je confirme cette activité dont je me réjouis. Une initiative visant à stopper ou du moins à ralentir le Grand Remplacement des populations européennes doit être soutenue et encouragée. Surtout qu'elle réunit de jeunes Européens d'Allemagne, d'Autriche, de France, d'Italie. Bravo les gars, vous refaîtes une C.E.D. (Communauté Européenne de Défense) et préfigurez ce que devra être l'Etat fédéral européen à naître.

France 24 ne se contente pas de dénoncer Defend Europe et ses actions en Méditerrannée. La chaîne présente les visages des militants de Defend Europe à l'écran et annonce que le navire se dirigerait vers le port de Catane.

Pour se consoler, France 24 nous narre un nouvel épisode judiciaire de l'"agriculteur" Cedric Herrou. J'ignore ce que produit ce curieux "agriculteur", mais il incarne la pseudo-générosité, celle qui consiste à être généreux avec ...... ce qui n'est pas à soi. Cedric Herrou est un introducteur en Europe, non de plantations, mais de "migrants" illégaux. Il ne s'en cache pas, se réclame de cette activité pseudo-humanitaire et dispose de tout un fan-club associatif et médiatique. Il vient d'être condamné à nouveau à des légères peines qui le "surprennent". L'idéologie, les prétendues valeurs qui portent son action sont des produits frelatés, des nuisances idologiques. France 24 relate sa condamnation et le présente comme un exemple. Un exemple qui console ses journalistes et son public de devoir assister aux activités de Defend Europe contre le Grand Remplacement.

L'"agriculteur" Cedric Herrou est généreux avec ce qui n'est pas à lui, ni à ses amis. Ces migrants illégaux, pour ne pas dire ces envahisseurs, qu'il introduit sur le territoire européen de la France et en Europe vont être à la charge de la collectivité. S'ils ne sont pas, de gré ou de force, renvoyés de l'autre côté de la Méditerrannée, le poids de leur "intégration" va peser sur les générations actuelles et futures. Le coût est matériel dans un premier temps, et matériel et moral sur le long terme.

Qu'est-ce à dire ?

Pour le comprendre, il faut se souvenir de la crise sociale à la Guadeloupe de l'hiver 2009 et des arguments qui ont été utilisés par les activistes du mouvement contre la "Profitation". Que disaient-ils ? 

Ils avançaient que les structures sociales de la Guadeloupe demeuraient marquées par l'esclavage des populations afro-caribéennes de l'île. L'esclavage a été aboli en 1848. La Guadeloupe a été intégrée à la république française comme département en 1946, mais.....
Mais en 2009 encore, les militants guadeloupéens rappelaient le sort de leurs ancêtres pour expliquer leurs difficultés et revendiquer un traitement spécifique. Le point d'orgue de cet argumentaire revendicatif était, et reste le suivant : vous nous avez réduits en esclavage, puis vous vous êtes contentés (sic) d'abolir l'esclavage, de nous affranchir et ..... vous en êtes restés là (re-sic)....mais le compte n'y est pas (re-re-sic).

Les "migrants" illégaux qu'introduit Cedric Herrou en Europe et d'abord sur le territoire européen de la France sont, pour la plupart, originaires d'Afrique au sud du Sahara. S'ils ne sont pas renvoyés de l'autre côté de la Méditerrannée, de gré ou de force (leur séjour est illégal et viole les  lois nationales et européennes), leurs descendants auront envers ceux des contemporains de Cedric Herrou l'attitude des Guadeloupéens de 2009 envers les descendants des contemporains de la Deuxième République (1848-1852). C'est-à-dire : vous nous avez (mal) accueillis, vous avez prétendu nous "intégrer", nous sommes devenus vos concitoyens, mais.....le compte n'y est pas (sic) puisque qu'il y a plus de chômeurs parmi nous que parmi les Européens de souche plus ancienne. 

L'accueil incessant de nouveaux "migrants" par la faute de personnes comme l'"agriculteur" Cedric Herrou comporte un certain  coût dans l'immédiat, puis à moyen et court terme. Et à long terme un coût moral encore plus élevé : les descendants des contemporains de Cedric Herrou devront subir les revendications des descendants des "migrants" illégaux introduits par Cedric Herrou. Qui rappelleront le contexte de l'arrivée de leurs ancêtres en Europe : refus du Grand Remplacement par certains secteurs de l'opinion européenne, chômage de masse etc...

Cedric Herrou est un faux Antigone et un vrai malfaiteur. Une personne généreuse avec ce qui n'est pas à elle, parce que pas qu'à elle.

Les êtres humains sont tous égaux en droit et en dignité, MAIS ils ne sont pas interchangeables. 

dimanche 2 juillet 2017

Les "migrants" sur l'île de Ré !

Dimanche matin, 2 juillet 2017. Sur C-News (anciennement I-Télé), une résidente du quartier de la Porte de la Chapelle à Paris, présentant tous les symptômes d'une forme de sida mental, exhalait sa compassion pour les "migrants" du centre d'hébergement voisin, et pour sa propre fille qui devait être témoin de cette "misère".

C-News ne montrait naturellement aucun habitant de ce quartier déplorant ce voisinage exotique : au contraire, on a eu droit au commentaire d'un "migrant" ressortissant de la Guinée-Konakry : "la France nous abandonne" (sic). C'est cette chaîne qui s'était séparé d'Eric Zemmour, journaliste coupable de résistance à la bien-pensance pro-immigration.

Je suggère le déplacement de ce centre pour "migrants" dans un environnement plus sain : l'île de Ré. L'air iodé y est excellent pour la santé, et un aliment pour le système nerveux.

De plus, les résidences secondaires de "bobos" (bourgeois bohêmes) sympathisants des Verts, du Parti Socialiste (de ce qui en reste et en sortira) abondent surl'île de Ré.

Ce serait stimulant, enrichissant pour ces migrants d'avoir la chance de côtoyer Lionel Jospin,  Michel Piccoli, Madeleine Chapsal, Philippe Sollers, Pierre Benichou, Charles Berling, et tant d'autres, ou du moins de savoir que ces gens sont des familiers de l'île, y ont ou y ont eu une résidence secondaire. On leur doit bien ça, non ?

 Les "migrants" trouveraient là des amis, des exhibitionnistes de l'intelligence et du coeur, comme aurait dit le regretté Robert Lacoste, prêts à leur tendre les bras et à leur ouvrir leurs coeurs.

 Ce serait aussi un test pour l'hospitalité de ces Rétais de gauche : combien seraient prêts à les accueillir dans leurs belles résidences secondaires ?

Chiche !

jeudi 27 avril 2017

Censure abusive sur Facebook ? Jugez-en par vous-même

La publication ci-après à fait l'objet d'un signalement (c'est-à-dire d'une plainte) auprès de la plateforme PHAROS du Ministère de l'Intérieur. Suite à ce signalement, Facebook a automatiquement supprimé (c'est-à-dire censuré) ladite publication. Pire : mon compte Facebook a été un moment suspendu.

 J'estime que ma publication était modérée sur la forme comme sur le fond. Et que les notions d' "incitation à la haine (sic) et à la discrimination (re-sic)" sont abusivement interprétées par PHAROS, par Facebook comme par les juges.

La publication controversée réagissait à la lourde condamnation infligée au maire de Béziers pour avoir dit tout haut et publiquement ce que vous comme moi pensons et disons tout haut en privé.

La voici :
=====================================================================

"Bien sûr qu'il y a trop d'élèves musulmans dans les écoles publiques. C'est pourquoi je suis favorable au développement d'écoles confessionnelles musulmanes. En attendant la Remigration. Robert Ménard dit publiquement ce que je pense et ce que je dis tout haut en privé. Il n'y a aucune haine dans les propos de Ménard. Ni aucune incitation à la haine puisqu'ils me confortent dans la nécessité du "vivre côte à côte" plutôt que du "vivre ensemble". Je ne considérerai jamais les petits-enfants et arrière petits-enfants de fellaghas comme des concitoyens à part entière. On ne 
leur a pas accordé l'indépendance pour en devenir la colonie de peuplement" (Jean-Marie Lallau)

=====================================================================


Vous avez vu là-dedans de l'incitation à la haine, vous ?

Vous y voyez de l'incitation à la discrimination ?

Moi non plus !

Des parents musulmans sont eux-même tellement convaincus qu'il y a trop d'élèves musulmans dans les écoles publiques, qu'ils placent leurs enfants dans des écoles privées catholiques où il y a davantage de "diversité".

lundi 18 avril 2016

Discrimination à l'embauche : faire de la loi un boomerang !

Des listes de proscription pour les contrevenants aux faleurs 2 la répuplik ?

Alors, comme ça, la ministre du Travail M. El Khomri annonce (18/04/16) qu’il se pourrait que les entreprises qui ne se plieraient pas aux dispositions tendant à éliminer “la discrimination à l’embauche” soient inscrites sur une liste publique de contrevenants.

Si cette mesure était retenue et appliquée, je propose de la contrer. De la contrer en privilégiant, en tant que consommateurs de biens et de services, les entreprises et les artisans qui ne coopèrent pas au “Grand Remplacement” (1).

Je propose de discriminer positivement les employeurs dont la politique de recrutement fait obstacle à la pérennisation du séjour en Europe des protégés de la CIMADE, du CCFD-Terre Solidaire, du pape Bergoglio, du MRAP, de la LICRA, de SOS Sopo etc...., à leur “intégration”, comme on dit.

Faisons de l'éventuelle future "liste Myriam" (2) un annuaire de nos bonnes adresses.

“Vivre ensemble” ? Oui, sur la même planète ! 


Discriminations illégitimes et légitimes : résister à "la force injuste de la loi" (F. Mitterrand)

 Il ne s’agit pas de défendre toute discrimination : selon le sexe, l’orientation psycho-affective, les opinions politiques, philosophiques et religieuses. Il y a des discriminations illégitimes.

Mais la discrimination relative à l’origine ethnique, si elle est illégale, est tout à fait légitime si elle a pour objet et pour résultat de mettre en échec, si peu que ce soit, le “Grand Remplacement” : le remplacement des survivants et descendants de la population de la France d’Europe telle qu’elle se présentait, dans sa diversité relative, jusqu’en 1960 environ, par de nouvelles populations issues de flux migratoires intercontinentaux sud-nord. 

L'intelligente et opportune remigration de Toufik X.

Il s’agit d’encourager la remigration.

 Il y a quelques semaines, une chaîne d’information continue tentait de nous arracher des larmes et un sentiment infondé de culpabilité, avec un “focus” sur la remigration de Toufik X., un JFOM (jeune français d’origine maghrébine), bardé de masters et qui ne parvenait pas à se faire embaucher en France d’Europe. Ses C.V. étaient impeccables, éloquents, tout ce qu’on veut. Mais à l’embauche, Toufik était toujours doublé par des Jean-Claude. Ah, ces bâtards de Gwères, racistes jusqu’au trognon !

Alors Toufik s’est fait embaucher, à Dubai (Emirats Arabes Unis). 


 Saynète antiraciste pour un Festival de Kahn : un navet.

 La chaîne d’info nous a gratifié d’une petite saynète. On a eu droit à l’appartement de la famille de Toufik, à son accueil par sa mère, aux félicitations de celle-ci à son fils pour un nouveau diplôme (encore !) et son contrat d’embauche aux Emirats. La mamme s’exprimait dans un français qui ne devait pas être sa langue quotidienne à la maison, si on en juge par son accent. Tout sonnait faux. On a eu droit à un Toufik impeccablement rasé, “tendre et pudique”, auquel on donnerait la communion sans confession s’il n’était pas musulman. Et ça ne suffisait pas. Se serrant sur le canapé de leur living-room, les frères et soeurs de Toufik, ses parents, chialaient toutes les larmes de leurs corps à propos de leur frère et fils, condamné à la remigration par cette France d’Europe raciste.

Puis la caméra à suivi Toufik à Dubai. A table dans un somptueux restaurant. A au moins deux reprises, Toufik a insisté sur son regret de ne pas avoir pu faire profiter, “son pays” la Vrôôônse, de ses talents. "Son Pays". "Sa patrie". La Vrôôônce. La Répuplik. La Krande Nation. Pensez donc ! Sortez vous mouchoirs.

Et puis, pour le cas où vous seriez trop inaccessibles à l'émotion, on a pensé à vous parler portefeuille, intérêt, gros sous. 

 Les réalisateurs du "focus" sur "Toufik X., jeune Français d'origine maghrébine sur-diplômé ayant-dû-aller-aux-Emirats-pour-trouver-un-job", ont mis en avant le coût de la formation reçue en France d'Europe par Toufik pour sa collection de masters. Histoire de dire : le "racisme", les discriminations à l'embauche de certains employeurs de France d'Europe ont empêché la Vrôôônse de bénéficier d'un "retour sur investissement". La Vrôôônse a payé et ce seraient les Emirats qui récolteraient. Oui, mais le départ de Toufik X. du marché du travail en France d'Europe a détendu ce marché et permis à un Jean-Claude de prendre un emploi. Toufik X. a deux cultures et peut s'intégrer tout de suite aux Emirats. Pour Jean-Claude, ce serait plus problématique.

Non-discrimination = non prise en compte des différences, des privilèges

Ce “focus” de la chaîne d’info continue me conforte dans l’idée que Toufik a le privilège d’avoir deux cultures, très probablement deux nationalités, de part et d’autre de la Méditerrannée. Et que si des Jean-Claude n’avaient pas doublé Toufik à plusieurs reprises lors des demandes d’embauche de ce dernier, si des entreprises n’avaient pas implicitement pratiqué une discrimination à l’embauche au détriment des privilégiés bi-culturels du genre de Toufik, celui-ci ne serait pas actuellement aux Emirats. Et qu’il y aurait peut-être encore un chômeur de plus, un Jean-Claude, à l’ANPE.

Bien des discriminations, des comportements étiquetés “racistes”, ne sont en fait que des signaux adressés par la société civile, le pays réel, à des gens que les gouvernants ont laissés entrer et se maintenir, accueillis, voire invités sans le consentement de leurs administrés. Ces discriminations et ce prétendu “racisme” consistent à dire : ce n’est pas en notre nom qu’on vous a accueillis; y'a erreur !

“Vivre ensemble” ? Oui, mais dans quel cadre ? Avec qui ? Dans quelles conditions ?

Dans bien des cas, ce sera déjà bien difficile de simplement coexister côte à côte.


N  O  T  E  S

1) Grand Remplacement : notion popularisée par l'écrivain Renaud Camus. Pour comprendre ce qu'elle veut dire, reportez-vous à la rubrique "état-civil" de votre journal municipal. Et comparez les sous-rubriques "naissances" et "décès". Vous constaterez que les prénoms et noms exotiques sont sur-représentés dans la sous-rubrique "naissances" et que les prénoms et noms européens sont sur-représentés dans la sous-rubrique "décès". Il y a remplacement d'une population par une autre. A grande échelle. Mais en toute discrétion : les enfants dont les noms figurent dans la sous-rubrique "naissances" ne sont jamais comptabilisés dans les statistiques démographiques comme immigrés.

2) Liste Myriam : allusion à la liste Otto sous l'occupation allemande de 1940-1944. Il s'agissait d'une liste d'ouvrages à ne pas réediter, voire à retirer des bibliothèques publiques à raison de leur contenu hostile à l'Allemagne. A noter que "Mein Kampf" d'Adolf Hitler figurait parmi les ouvrages à ne pas réediter ni diffuser : Hitler considérait que cet ouvrage, écrit en prison, plus de 15 ans auparavant, ne reflétait plus sa pensée.

jeudi 4 février 2016

Olivier Ravanello (I-Télé), porte-voix des lobbies migratoires

Olivier Ravanello (°1972) a été journaliste sur la chaîne d'info continue I-Télé (devenue CNews). C'est un Drômois quadragénaire au visage de "latin lover". Il est sorti de la même école de journalisme que moi, mais tellement plus tard qu'il était impossible que nous nous y côtoyions.

J'avais déjà pressenti la rigoureuse corrrection politique et le conformisme idéologique ("pas d'amalgame") d'Olivier Ravanello. Un jour qu'un des présentateurs des infos était un de ses jeunes confrères d'I-Télé issu de la Diversité, Yani Khezzar, Olivier fut amené comme commentateur spécialisé, comme "senior editor" à parler Islam et islamisme. Il termina son intervention en reprenant le sempiternel refrain, l'adjuration de rigueur : "pas d'amalgame", "le vrai Islam ce n'est pas ça". Cette conclusion fut saluée avec gratitude et satisfaction évidente par Yani Khezzar.

I-Télé est la chaîne d'où a été viré Eric Zemmour et qui a parmi ses éditorialistes politiques un vétéran de la génération SOS Racisme Claude Askolovitch, auteur d'une lettre d'amour à "ces Musulmans" que la France n'aimerait pas, ou dont elle ne voudrait pas. Ca situe déjà les choses. Le problème, c'est l'absence de pluralisme : sur France 24, BFM TV, ARTE, France 2 et 3, c'est le même son de cloche sur les flux migratoires intercontinentaux sud-nord.

Mercredi soir 3 février 2016, I-Télé est allé rechercher un photographe turc. Celui-là même qui l'été dernier avait sorti la photo du corps d'un petit garçon syrien échoué sur une plage de Bodrum en Turquie. L'affaire avait plus ou moins fait "pschiitt" au bout d'un certain temps. On a appris que le petit garçon noyé et son père ne fuyaient pas la Syrie en guerre, qu'ils habitaient en Turquie depuis 3 ans, que son père voulait se faire soigner les dents à l'étranger (comme s'il n'y avait pas de chirurgiens-dentistes en Turquie...) et rejoindre des parents déjà installés au Canada. Le petit garçon a été victime d'une tentative avortée de son père pour quitter la Turquie, et nullement de la guerre en cours en Syrie. Certaines mauvaises langues parmi les "migrants" accusaient même le papa du petit garçon syrien d'être un passeur exploitant ses compatriotes.

Bon, on a voulu nous refaire le coup des charniers de Timisoara et des couveuses pour bébés de Koweit City (1) : retourner l'opinion publique, l'exciter, par une image, ou un lancer de rumeurs. Ca n'a pas marché comme certains le voulaient et s'y attendaient, mais le photographe turc à l'origine de cette image reprend du service.

Voilà que ce photographe nous revient avec de nouvelles photos de noyés. Cette fois-ci, les noyés n'ont pas de noms. Ca évitera d'avoir à rechercher s'ils sont vraiment morts en quittant un pays en guerre. 

On écoute le photographe nous dire qu'il a deux enfants, qu'il est ému, qu'il est en colère, qu'il est triste etc...., puis Laurence Ferrari qui préside, passe la parole à Olivier Ravanello.

Olivier se simplifie considérablement la tâche en ne discutant pas le moins du monde le dogme selon lequel les "migrants" de 2015 et 2016 seraient tous des Syriens et des Irakiens fuyant la guerre dans ces contrées (2). Il a compris que, pour le moment, trop de téléspectateurs ne considèrent pas encore "le droit à chercher ailleurs une vie meilleure" comme un droit de l'Homme imprescriptible. Alors, bon, ça passe mieux si on présente ces "migrants" comme des victimes (3), et non comme des migrants économiques. Et puis, il ne faut pas embrouiller l'esprit du téléspectateur. Surtout à une heure aussi tardive, après le repas du soir. Place aux idées simples : de malheureuses victimes d'une guerre que nous n'avons su ni empêcher ni arrêter frappent à notre porte. Ils se noient par notre faute : comme nous n'avons pas créé des filières légales d'immigration (c'est-à-dire ouvert toutes grandes les frontières de l'Europe), ils sont contraints d'immigrer illégalement et clandestinement, et prennent des risques et la noyade est l'un d'eux. Nous sommes coupables de non assistance à personnes en danger en empêchant nos gouvernements d'ouvrir les frontières à tous ceux qui voudraient les franchir. Ces noyades, nous en sommes responsables. Ouvrons toutes grandes nos frontières et ils n'auront plus à prendre le risque de se noyer pour nous rejoindre.

Olivier Ravanello est vraiment fortiche, un as. Il sait que tous ces gens sont des réfugiés, et ont droit à être accueilli en attendant d'être admis au droit d'asile. Il nous le dit. Il y a dans nos pays des services administratifs et sociaux qui mettent des mois pour traiter les dossiers de ces "migrants" et décider de leur statut. Avec Olivier Ravanello, c'est plus rapide, plus expéditif. Il vaut des centaines, voire des milliers de bureaucrates. Chapeau, Olivier !

Olivier sait que ces "migrants" sont......riches. Ben oui, le paiement d'un passeur, ça coûte cher. ceux qui ont recours à leur service ne peuvent être que riches (4). De toute façon, il le sait et nous l'affirme. Ils sont riches, donc......ils ont du talent. Olivier Ravanello ne leur a pas fait passer de test, mais ils sait que nombreux sont parmi eux ceux qui parlent plusieurs langues ("si ti sabir, ti respondir" comme il est dit dans Le Bourgeois Gentilhomme, de Molière).

Olivier Ravanello a entendu parler de la formule de Michel Rocard selon laquelle "la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa juste part". Il sait que la première partie de la formule a eu plus de succès que sa suite. Il juge ce point de vue "cynique". Alors, il balaie cette objection : les "migrants" sont riches (si, si) et ils représentent une richesse, donc les accueillir, ce n'est pas accueillir de la misère, mais de la richesse moyennant un petit investissement de départ. 

Et Olivier Ravanello d'appeler à l'aide l'O.C.D.E. qui ne serait pas "un repaire de gauchistes galvanisés" (sic) et dont un rapport déjà ancien prescrivait d'avoir recours aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord pour compenser le vieillissement des populations européennes. Le Japon est pourtant membre de l'O.C.D.E. mais ne suit pas cette recette.

Olivier Ravanello parle comme si l'Europe n'accueillait pas déjà depuis un bon demi-siècle des migrations sud-nord massives et continues. Alors, il nous assène avec un aplomb remarquable le sophisme suivant : les "migrants" de 2015-2016 ne représenteraient après tout qu'un infime pourcentage de la population actuelle de l'Europe. Il tait que les personnes non intégrées ou mal intégrées, voire non intégrables, issues de flux migratoires sud-nord récents (depuis un demi-siècle) constituent déjà une part importante de la population résidente en Europe. Il nous adresse un plaidoyer pour augmenter considérablement la part de cette population. Ses statistiques sont biaisées. Comme celles des démographes qui ne comptabilisent pas les naissances en France de personnes issues de l'immigration parmi la population immigrée. C'est-à-dire que ni l'I.N.E.D. ni les démographes médiatisés ne considèrent  comme immigrés les enfants d'immigrés qui figurent à la sous-rubrique "naissance" de la rubrique "état-civil" de votre bulletin municipal. C'est ce qui permet d'affirmer contre toute évidence : l'immigration en France est modérée voire faible, stable, comparable à ce qu'elle était dans les années 1930. Ben voyons, si déjà vous soustrayez de la catégorie "immigrés" tous ceux qui naissent en France.....

Olivier Ravanello plaide pour un accueil massif et sans réticences. Au nom de la morale. Au nom de l'intérêt : ces "migrants" qui pourraient relancer la croissance économique. Olivier va finir par nous convaincre des aspects positifs de la .... décroissance prônée par le Vert Yves Cochet....

L'erreur d'Olivier Ravanello et celle de la doxa des médiats est de considérer que puisque tous les hommes sont égaux.....ils pourraient être interchangeables. Eh bien non.

Il est vrai qu'une société très hétérogène risque moins de se rebeller, sera toujours plus manipulable. En 2009, lors des troubles sociaux en Guadeloupe, des spécialistes de l'opinion avaient écarté la possibilité d'une contagion à la France d'Europe (la Métropole) de ce mouvement social. Leur argument : la population de la Guadeloupe est globalement consciente d'une origine commune marquée par les racines africaines, la traite, l'esclavage, l'affranchissement etc...Elle est naturellement plus portée à la solidarité entre ses membres. Alors que la population de la France d'Europe (la Métropole), plus hétérogène, dissuadée de se poser la question d'une identité ethnique et historique, est moins susceptible de se trouver des intérêts concrets communs, reste plus manipulable. Par I-Télé et les autres...


N   O   T   E   S

(1) En décembre 1989, lors de la révolution roumaine contre le régime des Ceaucescu, pour intéresser l'opinion mondiale à ces évènements et noircir l'image des Ceaucescu, des opposants avaient retiré des cadavres de la morgue des hôpitaux pour les présenter comme des victimes de la Securitate, une police du régime Ceaucescu. Ces cadavres photographiés de patients hospitalisés, étaient présentés comme des cadavres découverts dans un charnier à Timisoara. Cette fable fut très efficace et longtemps admise;

en 1990 ou 1991, pour convaincre l'opinion mondiale de la scélératesse de Saddam Hussein ("le nouvel Hitler" disait-on), une membre de la famille princière du Koweit (Etat revendiqué par l'Irak de Saddam Hussein et annexé par celui-ci) avait inventé, avec l'aide d'une agence de communication américaine, que des soldats irakiens avaient fait mourir sciemment des enfants koweitiens en débranchant les couveuses de maternités dans lesquelles ces enfants étaient soignés. Et ça avait marché....

(2) Ajoutons si on veut l'Afghanistan et l'Erythrée. Mais on trouve parmi ces "migrants" des Africains du Nord et d'Afrique noire.

(3) Il y a déjà plusieurs mois, toujours sur I-Télé, Olivier Ravanello a prétendu que la prolongation de la guerre en Syrie était dû à l'abandon dont avait été victime François Hollande début septembre 2013, de la part des Etats-Unis. Alors que François Hollande était prêt à partir en guerre contre le gouvernement syrien ayant eu recours à des armes chimiques, Barack Obama l'aurait lâchement....lâché. C'est archi-inexact. En septembre 2013, Barack Obama a renoncé à frapper la Syrie en raison d'une médiation russe et surtout et d'abord parce qu'un vote de la Chambre des Communes avait interdit au gouvernement britannique de s'engager alors en Syrie. Obama ne pouvait se contenter d'une coalition avec la seule France. Il a renoncé parce que le gouvernement de Londres avait préalablement dû renoncer. Et pan sur l'amour-propre de l'arrogante Grande Nation. On a donc lancé la fable d'un clairvoyant et courageux François Hollande qui aurait pu arrêter la guerre en Syrie dès 2013 et éviter la "crise des migrants" s'il avait été suivi par Obama. Le rôle joué par la Chambre des Communes est totalement passé sous silence dans ce conte à dormir debout qui flatte le national-narcissisme hexagonal.

 (4) Le Danemark est donc fondé à saisir une partie des biens des "migrants" qui les ont apportés avec eux. Ca permettra de financer l'accueil de tous, pourvus ou non d'argent ou d'objets de valeur. Cela, I-Télé ne vous le dira pas. Mais il répercutera sans hésitation les condamnations portées contre cette mesure du gouvernement danois, accusé de favoriser stigmatisation (le mot fétiche) des "migrants" et peur.

dimanche 20 décembre 2015

Les bonnes nouvelles des "Régionales 2015"

A l'issue du second tour des élections régionales de décembre 2015 en France, on peut relever trois résultats vraiment encourageants.

La meilleure nouvelle est la victoire des nationalistes corses. 

Les entités aux fortes références identitaires, ethniques, comme la collectivité territoriale de Corse sont mieux à même de défendre l'identité européenne des personnes qui en sont originaires (il ne suffit pas d'y naître pour en faire partie....) que les anciens Etats-nations devenus des Etats plurinationaux comme ce qu'il est convenu d'appeler la République Française. Il n'y a plus, il ne peut plus y avoir d'identité stato-nationale en France puisque, comme le disait naguère Jean-Pierre Chevènement : "Est Français(e) celui ou celle qui a la nationalité française". Sans aucune référence à l'origine ethnique, même largement entendue. Il y a bien sûr l'incantation aux prétendues "valeurs de la République" qui fonctionne comme un mantra hindouïste. Il ne faut pas longtemps pour s'apercevoir que "les valeurs de la République", comme d'ailleurs leurs deux autres soeurs triplées, "les valeurs européennes" et "les valeurs humanistes" sont des références codées en vertu desquelles si vous avez un campement de Rroms au bout de votre terrain, vous n'avez pas le droit de vous exprimer sur les inconvénients de ce voisinage sans risquer des poursuites pour incitation à la haine (mais oui !) et à la discrimination. C'est vite arrivé. Au nom de ces valeurs merdiques, les autorités morales interdisent qu'on puisse envisager de retirer la nationalité française à des djihadistes bi-nationaux auteurs d'actes terroristes : il paraît que ce sont, eux aussi, des "enfants de la République". Vive la Corse dans l'Europe, par la France, ou directement !

La seconde bonne nouvelle est que le rapport entre les gauches et les droites dans les conseils régionaux, qui était en faveur de celles-là depuis de nombreuses années, s'est inversé à l'avantage de celles-ci.

Les gauches ont déjà le pouvoir médiatique (plus de 80% des journalistes ont voté pour François Hollande en 2012), le pouvoir culturel (il n'est que de voir l'attitude des associations sans adhérents, ou presque, quand une municipalité de gauche est remplacée par une autre qui leur mesure, voire leur supprime, les subventions). La perte des pouvoirs régionaux par les amis de la Mère Duflot, de Soeur Taubira, de M. Vauzelle, de M. Gewerc (président sortant de Picardie), de M. Jérôme Guedj etc....va dans le sens d'un rééquilibrage.

La troisième bonne nouvelle est la défaite, en Ile-de-France, de la liste conduite par Claude Bartolone.

Claude Bartolone est entiché de la Diversité, de ceux de ses administrés porteurs de la carte d'El Ekteur. Il cultive une certaine vulgarité dans sa diction. C'est une personnalité très rugueuse, abrasive, qui aurait voulu en découdre avec l'Allemagne au début du quinquennat de F. Hollande, qui exhale sa haine de l'identité européenne de la France. Il a eu l'occasion de l'exprimer en reprochant à sa principale concurrente, Valérie Pécresse, de "défendre la race blanche". C'est malheureusement inexact. Mais en quoi serait-ce illégitime ? Il existe bien un Conseil Représentatif des Associations Noires. Il est légal, este et conteste en justice. Pourquoi "la race blanche", notion dont il faut savoir gré à Claude Bartolone de nous confirmer la pertinence, serait-elle la seule qu'il serait immoral, coupable de défendre ? Claude Bartolone aurait voulu être Premier ministre. Sa défaite du 13 décembre 2015 éloigne cette sombre perspective.

samedi 22 août 2015

Le Thalys (21/08/15) : "non à ...La Malgame"

Dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française, la gestion de la communication et de l'information relatives à la tentative de massacre dans le train Thalys Amsterdam-Paris le 21 août 2015 après-midi a obéi à une préoccupation prioritaire : surtout pas d' "amalgame".

Ce qui veut dire : éviter A TOUT PRIX que le public européen non issu de flux migratoires intercontinentaux récents (1) ne se sente menacé par un danger qui pourrait prendre pour lui le visage de personnes issues au contraire de flux migratoires intercontinentaux récents, voire tout récents. Ca donne le mot d'ordre adressé par les autorités "morales" au public et aux mass-merdias : pas d'amalgame !

Songez : quelles pourraient être les réactions d'un public qui apprend que le suspect est marocain après avoir appris il y a quelques mois qu'un étudiant ... algérien avait projeté de commettre un attentat contre une église du diocèse de Créteil, après avoir appris qu'un citoyen français d'origine maghrébine avait commis un attentat meurtrier contre le Musée Juif de Bruxelles, pour ne pas remonter jusqu'au "Français" Mohamed Merah ?

Et cela juste au moment où les campagnes de la subversion migratoire à masque humanitaire battent leur plein autour des affaires de Lampedusa, de Calais, de l'île de Kos, des frontières macédoniennes. Alors qu'on est tout prêt de parvenir, CIMADE et Eglises aidant, à forcer les populations européennes auxquelles je faisais référence plus haut à manger leur tartine multiethnique et pluriculturelle avec un semblant d'appétit sous l'effet du chantage moral. 

Ah, si seulement tous ces terroristes avaient été blancs comme Brad Pitt ou Yannick Agnel, et surtout si on avait pu les associer à une mouvance d'extrêêême-droite, comme tout aurait été plus simple, facile à instrumentaliser. La Malgame aurait alors été recommandée, aurait été considérée comme pédagogique pour le culte de la Mémoire, par Télérama, par Arte pour ne citer que deux mass-merdias parmi les plus zélés en matière d'hyper-correction politique et historique.

Comment s'y sont-ils pris dès le vendredi 21 août au soir ?

On a d'abord le ministre Cazeneuve qui concède naïvement que le suspect est marocain ou "d'origine marocaine", ce qui est une prudence inutile : le royaume chérifien pratique l'"allégeance perpétuelle" : on ne peut pas perdre la nationalité marocaine : tout sujet du roi du Maroc reste marocain, même s'il acquiert la nationalité espagnole, française, belge, néerlandaise etc... Toute personne d'origine marocaine demeure de nationalité marocaine à vie. Cette concession inutile et inappropriée du ministre socialiste est accompagnée immédiatement d'injonctions à l'adresse du public et des mass-merdias : traiter avec "prudence" les informations relatives à l'identité du suspect. Aussitôt, les mass-merdias obtempèrent et notent la différence de traitement de l'info entre le ministre socialiste français et le Premier ministre libéral (2) belge Charles Michel qui n'hésite pas à qualifier de terroriste la tentative d'agression dès le vendredi soir.

On sait très rapidement que le suspect a été maîtrisé par deux militaires américains qui voyageaient dans ce train Thalys. Cette info a dû assombrir bien des sexagénaires "progressistes" dont la jeunesse a été bercée par les campagnes pro-Vietcong de la décennie 1965-1975. Surtout que ces militaires, un Garde National et un membre de l'U.S. Air Force sont aussi blancs qu'Antoine Genton, Georges Laederich ou Pierrick Leurent (3).

Mais voilà : le miracle de l'attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015 se reproduit (4). Les deux militaires américains avaient un ami qui voyageait avec eux. C'est un Afro-Américain du nom d'Anthony Sadler. Il ne parle pas français, mais il est très loquace, voire bavard. Cet étudiant américain mélanoderme est une aubaine pour la communication gouvernementale : sa surexposition médiatique va constituer un antidote au risque d'"amalgame". Bien sûr, ce n'est pas un immigré. Mais il a le visage de beaucoup d'immigrés. Il s'agit d'empêcher les populations européennes d'établir une relation entre le risque terroriste et les personnes issues de migrations sud-nord récentes. Anthony Sadler n'a eu qu'un rôle indirect et secondaire : il a aidé à co-maîtriser Ayoub El Kahzzani et s'est joint aux secours aux blessés. Mais il a surtout été témoin de l'incident et sait bien le raconter. Et comme, ô miracle, il est Noir, que demander de plus ? On nous le montre devant les caméras en compagnie d'un jeune militaire américain qui doit être le Garde National, et d'un Britannique moins jeune, fiers tous les trois de montrer un gri-gri métallique que la mairie d'Arras vient de leur décerner. Et puis, il a des parents aux Etats-Unis : on nous les montre tout de suite dans le living-room de leur habitation d'une commune américaine au nom hispanique. Moins de 24 heures après la tentative d'attentat déjouée par des amis de leur fils, on nous montre ces deux Afro-Américains jubilant de satisfaction, hyper-fiers et heureux d'avoir un fils qui .... va rencontrer "le président français" (5). On aurait attendu de ces personnes moins de triomphalisme, et l'expression d'un soulagement que leur fils ait échappé au massacre projeté par le suspect.

Et dans le courant de l'après-midi du samedi 22, le ministre Bernard Cazeneuve revient devant les caméras pour donner une version renouvelée des évènements de la veille dans le Thalys Amsterdam-Paris. Le ministre socialiste révèle que le suspect a d'abord été démasqué par un voyageur de "nationalité française" désireux d'accéder aux toilettes du train. Dans le monde d'aujourd'hui, peu de choses ont moins de signification que la nationalité, surtout en France. La nationalité a beau figurer sur les papiers d'identité, elle est l'élément le moins significatif de l'identité des personnes. Aujourd'hui, on évoque la nationalité des gens, notion purement juridique, pour ne pas avoir à faire référence à leur identité. Plus les gens s'interrogent sur leur identité, plus on tente de les en empêcher en leur parlant de nationalité. La référence à la nationalité de cette personne désireuse de satisfaire un besoin naturel alors qu'un djihadiste se tenait dans les chiottes pour charger son kalashnikov n'a pas d'autre sens que de relativiset la contribution étrangère à la mise en échec de la tentative d'attentat. Oui, bon d'accord, il y a un Afro-Américain mais il n'était que l'ami et compagnon de voyage de deux militaires américains blancs, et puis il y a un citoyen britannique. Ca fait 4 étrangers, dont 3 sont difficiles à instrumentaliser contre La Malgame. Alors, cocorico, au tout début de l'histoire il y avait un voyageur de "nationalité française".

N  O  T  E  S

(1)  j'entends par flux migratoires intercontinentaux récents les migrations postérieures à 1960, aux grandes vagues de décolonisation; la population de la France d'Europe en 1960, dans sa diversité relative, ses survivants et ses descendants peuvent être considérées comme autochtones;

(2) Charles Michel (°1975) est le fils d'un calamiteux ministre belge des Affaires Etrangères nommé Louis Michel, ami du non moins calamiteux président français Jacques Chirac. Mais il est aussi le premier Premier ministre fédéral belge à diriger un gouvenement libéré de l'hypothèque socialiste. Le fils vaut mieux que le père. Il appartient au Mouvement Réformateur (MR) qui inclut le parti libéral historique. La dirigeante socialiste d'origine belgo-kabyle Laurette Onkelinckx a accusé le MR d'avoir "un problème avec l'immigration". Traduisez : de ne pas adhérer au dogme politiquement correct selon lequel les migrations sud-nord seaient des "chances pour l'Europe". En Belgique romane (Wallonie-Bruxelles) , la mouvance libérale (le MR) représente la "droite" pour parler de façon simpliste mais intelligible, tandis que la mouvance "chrétienne" (parti catholique, puis parti social-chrétien) s'est déconfessionnalisée et est incarnée par un "Centre Démocrate Humaniste", souvent associé au Parti Socialiste;

(3) je cite ici des journalistes parmi les plus télégéniques d'I-Télé (Antoine Genthon) et de France 24 (Georges Laederich, Pierrick Leurent), appartenant à une catégorie à laquelle sont de plus en plus substitués des confrères issus de ce qu'il est convenu d'appeler .... la Diversité;

(4) le "miracle" de Charlie Hebdo et des affaires de Montrouge et de la porte de Vincennes en janvier 2015, c'est que le policier abattu par les frères Kouachi ait été musulman et d'orgine nord-africaine comme eux, que la policière municipale de Montrouge abattue par Coulibaly ait été Antillaise et mélanoderme comme Coulibaly, que des clients ou employés de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes aient été cachés et protégés de Coulibaly par un Malien candidat à la nationalité vrôôônçaise, un dénommé Bathily. Avec de telles circonstances, le risque de La Malgame est en principe bien atténué pour un temps;

(5) qui dira "Touche-moi pas, tu m'salis" à François Hollande lorsque celui-ci voudra lui serrer la main ? Pour avoir dit à Bamako que sa visite au Mali était un des jours les plus importants de sa vie politique, pour avoir tenu à réconcilier Feuls (= Juifs) et Muzzs (= Musulmans) en bisbille durant l'hiver 2015 en avançant que des profanateurs d'un cimetière juif en Alsace étaient des Français de souche comme-on-dit, François Hollande ne peut pas, ne peut plus être considérés comme une personne respectable.

jeudi 5 mars 2015

Taubira : feulements de haine

Mercredi 4 mars MMXV à la sortie du conseil des ministres, le masque de la mégère Taubira est tombé.

Que s'était-il passé ?

Le député-maire UMP de Tourcoing, Gérald Darmanin, constatant le regain d'influence du Front National (FN), et critiquant la politique pénale de la Taubira, l'avait qualifiée de "tract ambulant du FN". Il aurait pu dire : "femme-sandwich du FN".  Ce député-maire d'opposition établissait un lien entre le développement de l'influence du FN et la perception par l'opinion publique de la politique pénale conduite par Christiane Taubira. Et il a estimé que la Taubira incarnait cette politique : "tract ambulant".  Gérald Darmanin était dans son rôle d'élu de l'opposition. Aucun des termes qu'il a employé ne dépassait le cadre d'une polémique politique normale entre un mandataire de l'opposition et un membre du gouvernement (1). La majorité gouvernementale accuse régulièrement ses opposants de droite et du centre de "faire le jeu du FN", et les opposants de gauche au gouvernement accusent eux-mêmes ce gouvernement de "faire le jeu" du FN par sa politique économique et sociale.

La Taubira a-t-elle répondu sur le fond, a-t-elle tenté de défendre sa politique au ministère de la Justice ? A-t-elle essayé d'établir qu'il n'y aurait pas de lien entre la montée de l'influence du FN et sa politique pénale ?

Pas du tout !

Elle a répondu à côté, comme on dit. Et le choix de ses élèments de réponse traduit sa haine.

 Elle a exhalé sa haine de la liberté d'expression ("le mal causé par les propos" de ses critiques), de la France d'Europe (2) ("la composition de sa population"). Elle a employé, pour fustiger ses critiques, des termes qui devraient la disqualifier pour demeurer Garde des Sceaux : "inculture, indigence morale, intellectuelle" : des feulements de haine.

 C'est au moins la seconde fois dans sa carrière qu'il est reproché à Taubira de faire le jeu du Front National : déjà en 2002, la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le 2nd tour de l'élection présidentielle avait été attribuée à la candidature dissidente de Christiane Taubira qui avait capté des voix qui ont manqué à Lionel Jospin, éliminé à l'issue du 1er tour. La comparer à un singe, la traiter de guenon, n'était vraiment pas gentil pour ces animaux, incapables d'une telle haine. Mais eux, ne porteront pas plainte. Vivement que la Guyane soit indépendante et que cette sécession nous libère de la concitoyenneté directe d'avec cette personne.

Ce qui est grave et inquiétant, c'est qu'il se soit trouvé le même jour des journalistes pour minimiser la gravité de ces feulements de haine : sur BFM TV, Laurent Neuman a plaidé l'indulgence pour la mégère ; la pauvre en aurait assez d'être la cible de critiques, d'être harcelée par ses opposants. Mais, cher Laurent, c'est pour cela que Christiane Taubira a été nommée Ministre de la Justice, par provocation. Etant une icone de la gauche "morale", une personnalité controversée, comme Robert Badinter en son temps, Taubira ne pouvait, ne peut que "cliver", diviser. Mais étant par ailleurs femme, mélanoderme, ultra-marine, toute attaque envers elle ne peut a priori qu'être inspirée par le prétendu racisme, la prétendue "haine de l'Autre", l'attachement à la France d'Europe (2). C'était à peu près la même chose pour Badinter : toute critique de sa politique ne pouvait être inspirée que par l'antisémitisme.

Et il n'y a pas que Laurent Neuman : sur la même chaîne BFM TV, Thierry Arnaud appelait à un "cessez-le-feu" sans relever la gravité des feulements de haine de la ministre qui n'est pas un député lambda.

Certains médiats (par ex. Vernet, du Parisien "Libéré", sur I-télé, le 06/03/15) posent une fausse équivalence entre l'outrance de la mégère Taubira et les propos de Gérald Darmanin. L'une comme les autres relèveraient de "dérapages", comme on dit. Cette équivalence ne tient pas, elle est erronée. L'allusion de la Taubira à la "composition de la population" de la France, à des propos, légaux, qui feraient "du mal", traduisent la haine de cette personne envers la France d'Europe, les non issus de récents flux migratoires intercontinentaux sud-nord, les "de-souche-comme-on-dit", et les problèmes qu'a la Taubira avec ce qui subsiste de liberté d'expression.

 La Taubira serait très malheureuse aux Etats-Unis d'Amérique où cette liberté est sauvegardée par le Premier Amendement à la Constitution U.S. Non, M. Vernet, seule la Taubira a dérapé. Gérald Darmanin a constaté une évidence qui a d'autant plus fait enrager la Taubira qu'elle avait déjà été soupçonnée en 2002 d'avoir par sa candidature favorisé l'élimination de Lionel Jospin, et la qualification de Jean-Marie Le Pen. La Taubira s'est senti morveuse, et a craché son venin.

Le lendemain du dérapage de Christiane Taubira dans la cour de l'Elysée, son collègue le ministre du Travail François Rebsamen validait mon interprétation du rôle de Taubira. Sur une chaîne d'info continue, il qualifiait la critique de celle-ci par Gérald Darmanin ("Christiane Taubira est un tract ambulant du Front National") d'incitation à la haine et à la xénophobie. Parce qu'elle est une femme de couleur, toute critique portée à l'encontre de la politique pénale de la ministre de la Justice est a priori suspectée d'être inspirée par la haine. On ne voit pas ce que la xénophobie vient faire là-dedans : la Guyane est encore, hélas, un département français, et si Christiane Taubira n'est plus, officiellement, indépendantiste, personne et notamment pas Gérald Darmanin, ne l'a qualifiée d'étrangère.

On est en pleine hystérie nationale-narcissiste (la Vrôôônce, la Vrôôônce, la krandeur de la Vrôôônce, l'universalité de la Vrôôônce, la Krande Nassion, le Krand Paï etc....) et en pleine monomanie "antiraciste".

 Je viens d'être interdit de poster des messages sur la page Facebook intitulée : "Le Centre Droit Debout et Conquérant : l'Alternative MoDem-UDI".

 Un originaire d'Afrique Occidentale, cadre de l'UDI dans les Hauts-de-Seine, s'en prenait à l'invitation adressée par Geoffroy Didier (UMP) aux candidats à la naturalisation à se sentir Gaulois pour se sentir Français.

 Je faisais observer que l'Etat nation n'était plus, ne pouvait pas être le cadre de l'identité. Et qu'il fallait trouver autre chose que les fadaises sur "les faleurs te la répuplik" pour refonder un cadre identitaire. Que la référence aux Gaulois était après tout licite. Pourquoi est-elle admise quand le provocateur et ancien ministre Azouz Begag invite dans Respect Magazine les populations des banlieues issues des flux migratoires intercontinentaux sud-nord récents à "franchir le périphérique" (sic) pour disputer leurs places aux "descendants de Vercingétorix" (re-sic) ? Alors qu'il est moralement répréhensible pour une personne non issue de ces flux migratoires intercontinentaux sud-nord récents d'évoquer les notions d'origine "de souche", ou les Gaulois ? J'estimais ce "deux poids, deux mesures" inadmissibles et invitais ceux qui l'admettaient à aller se faire voir. Aussitôt, j'ai été censuré, interdit de publication et exclu des "amis" de la page.

 Retenez bien le nom de cette page qui pratique la censure : l'argument de la force contre la force de l'argument : "Le Centre Droit Debout et Conquérant : l'Alternative MoDem-UDI". Bye bye preachers !

N  O  T  E  S

(1) Rien à voir avec l'outrance de l'accusation portée par la pétroleuse socialiste du XIIe arrondissement de Paris, Sandrine Mazetier, qui accusait Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur sous Nicolas Sarközy, d'avoir sur la conscience des morts d'enfants d'immigrés (sic) par sa politique migratoire; Sandrine Mazetier n'a pas été handicapée par ce délire, par son chantage à coloration humanitaire : elle est devenue vice-présidente de l'Assemblée Nationale où elle continue à afficher son fanatisme, persécutant par ex. les élus de l'opposition qui ne lui donnent pas du "Madame LA présidente", mais du "Madame LE président". Moi, je lui crierais : "Salope !" : je ne suis pas lié par le réglement de l'Assemblée Nationale. Sandrine Mazetier est une femme-sandwich faisant malgré elle campagne contre le féminisme;

(2) La France d'Europe = celle que François Hollande décrivait avec dégoût au Musée de l'Histoire de l'Immigration (Paris) en ces termes : "La France du dépit, la France du repli, la France en petit", sous le regard approbateur de Benjamin Stora.

mercredi 18 février 2015

Paul Nolan n'était pas là : le coup du vidéaste amateur

Ce mercredi soir, 18 février MMXV, un probable non évènement fait le buzz sur les chaînes d'information continue : des passagers d'une rame bondée du métro parisien ont empêché un homme de monter dans leur rame. Par malheur pour eux, cet homme était noir : leur attitude ne peut donc être que "raciste".  Cette interprétation est en outre appuyée par des cris en langue étrangère de ces  passagers qui seraient des supporters du club de football de Chelsea dans le Grand Londres.

Il m'est arrivé plusieurs fois pour ma part d'être invité par des passagers d'une rame de métro bondée à attendre la prochaine rame, ce que j'ai fait la plupart du temps. Je n'en ai pas fait une histoire. Ca ne m'aurait de toute façon pas réussi : je suis de type européen, de sexe masculin, valide et autonome, et je voyage seul la plupart du temps.

Seulement voilà, sur les quais de cette station du métro parisien, il y avait un délateur, un délateur "citoyen" : ça ne m'étonnerait pas qu'il soit bientôt reçu pour être félicité et honoré par Anne Hidalgo et par le C.R.A.N., si SOS Racisme n'a pas le temps. Ce délateur venu d'Outre-Manche et ami du quotidien hyper-politiquement correct The Guardian, s'appelle Paul Nolan. Il a réussi un sacré coup : les mass merdia sont à l'affut de tout évènement ou non évènement qui leur permettrait de dénoncer le prétendu racisme. L'antisémitisme et l'islamophobie sont déclarés fléaux sociaux, et les Goyim non musulmans n'ont qu'à bien se tenir.

Il y a plusieurs années, j'ai moi-même été accusé de racisme sur les quais de la station Saint-Michel Notre-Dame de la ligne C du RER. J'attendais impatiemment le passage d'une rame se dirigeant vers le sud de l'Essonne. A un moment donné, une rame est arrivée, sans d'abord s'arrêter, roulant assez lentement pour que deux personnes parviennent à s'introduire dans un wagon. Le train s'est alors immobilisé, et le conducteur, audible du quai, a fait savoir par haut-parleur interne que cette rame ne prenait pas de voyageurs. J'ai alors remarqué qu'il était indiqué par écrit "ne prend pas de voyageurs". Les deux passagers un peu trop pressés sont descendus, hilares. Quand ils sont arrivés à ma hauteur, mécontent du retard pris du fait de ce malentendu, je leur ai lancé : "Alors, vous ne savez pas lire ?". Ils ne m'ont pas répondu et se sont éloignés, continuant à discuter entre eux avec une apparente bonne humeur.

Un tout petit jeune homme bien mis s'est alors avancé vers moi et m'a apostrophé avec indignation : "Vous êtes raciste ?". L'examinant, j'ai constaté qu'il s'agissait d'un jeune mulâtre et qu'il était incompréhensiblement très en colère. Je lui ai répondu : "Et vous-même ?". Un attroupement a alors commencé à se former autour de nous, des gens de toutes générations, d'apparences diverses. Esquivant ma question, le petit redresseur de torts a poursuivi : "Parce qu'ils sont basanés, vous croyez avoir le droit de parler aux gens comme à des chiens". Je lui ai répondu que j'aimais les animaux, que l'amour des chats ne m'empêchait pas d'aimer les chiens et que je leur parlais toujours habituellement avec bienveillance. Et j'ai ajouté que les personnes que j'avais banalement apostrophé avaient ralenti le trafic, retardé notre train, et que ma question était justifiée : savaient-ils lire ?

Des personnes qui s'étaient attroupées autour de nous m'ont à leur tour pris à partie (1). Un monsieur très bien mis, de type européen, portant lunettes et attaché-case m'a dit avec condescendance qu'étant donné le taux d'illétrisme qui sévissait parmi la population résidente dans son ensemble, il était très mal venu de parler ainsi à des personnes manifestement issues de flux migratoires intercontinantaux sud-nord récents. Je n'avais pas remarqué cette origine avant qu'ils ne passent à ma hauteur. Ce professeur de moralisme a ajouté que je ferais bien de tourner ma langue sept fois dans ma bouche en de semblables circonstances si je ne tenais pas à avoir des ennuis (2). Avant que je puisse répondre à ce mêle-tout, le petit mulâtre est revenu la charge contre moi, s'aventurant à dire : "Vous savez, Le Pen, il ne passera jamais en France. Les Français (sic) ne se laisseront pas faire". Alors que je lui demandais pourquoi il évoquait hors de propos ce sujet, le petit redresseur de torts, manifestement intoxiqué par son idéologie, m'a dit en me fusillant du regard : "Vous ne pouvez rien contre moi : j'ai des papiers français, ma mère est américaine, et elle est blanche". Le "mur du çon" était franchi. Son bang m'assourdit.

Paul Nolan n'était pas là. Vous imaginez-vous la video qu'il aurait pu faire avec ça ?

La rame en direction de Saint-Martin d'Etampes est enfin arrivée à quai.

Le vidéaste amateur de type Paul Nolan est une figure incontournable des mass merdias. Il intervient généralement dans les circonstances que l'on va rappeler. Un "jeune", par l'âge, ou par l'origine ethnique (3), est blessé ou tué à l'occasion d'une poursuite par la Police. Des échauffourées se produisent dans leurs cités, voire des émeutes. Les policiers expliquent qu'il s'agit d'un accident. L'IGPN, "la police des polices" ouvre une enquête dont les conclusions confirment généralement les observations des policiers. Et puis voilà qu'intervient tardivement un "deus ex machina" providentiel : un vidéaste amateur. Ce vidéaste produit un film dont Madame Matausch sur France 3 ou Florence Duprat (4) sur BFM TV vous assurent avec aplomb, qu'il remet complètement en cause la version des policiers.

Dans la non affaire mise en épingle par Paul Nolan, la personne invitée sans ménagement à ne pas monter dans la rame ne s'est pas manifestée puisqu'un appel à été lancé pour la retrouver afin d'instruire un dossier permettant la mise en examen des supporters de Chelsea dénoncés par Paul Nolan qui est un redresseur de torts fanatisé par l'idéologie de The Guardian, d'Arte Journal et de Télérama, ou un salopard en quête de célébrité. Ou les deux à la fois. Son buzz a permis aux mass merdia de moins parler de la profanation de cimetières normands, profanation dont ces mêmes mass merdia ont peu de choses à dire puisqu'elle serait sans connotation antisémite ou islamophobe. Alors, la video tournée par Paul Nolan était une aubaine. Aucune des personnes présentes sur le quai du métro ne demandait quoi que ce soit à Paul Nolan, ni la "victime" ni les "agresseurs", ni les passants. On ne lui demandait rien, mais Paul Nolan a su à qui offrir le produit de son oeuvre de délateur zélote.

N O T E S

(1) Cette apparente unanimité, cette absence d'esprit critique, étaient surprenantes et attristantes;

(2) Il s'agit d'un avertissement provocateur : ferme ta gueule dans l'espace public puisque tu n'a pas a priori vocation à être victime d'une agression antisémite, raciste ou islamophobe, donc ton rôle ne peut être que celui de l'agresseur, de celui qui est en tort, la "victime" ce sera celui ou celle avec qui tu as maille à partir;

(3) Les immigrés non européens issus de flux migratoires postérieurs aux décolonisations des années 1960 sont systématiquement désignés comme des "jeunes" dans les mass merdias, quel que soit leur âge, dès lors qu'ils sont impliqués dans des circonstances où leur rôle n'est pas flatteur : il s'agit de prévenir.......La Malgame entre délinquance et immigration;

(4) Florence Duprat a très bien intégré l'"antiracisme" indispensable pour travailler sans problèmes dans les mass merdias : il est viscéral plus que cérébral. Il y a plusieurs mois, alors que Willy Sagnol (football) subissait une chasse aux sorcières pour avoir évoqué les talents différents des joueurs de football suivant leur origine ethnique, il avait été attaqué par un dénommé Pape Diouf, fonctionnaire associatif de l'Olympique de Marseille, d'origine africaine. BFM TV avait invité sur le plateau un journaliste sportif pour commenter l'affaire. Et voilà que, contre toute attente, ce journaliste rétorque que c'est Pape Diouf qui est "raciste". Florence Duprat n'a pu retenir un gloussement de surprise et de consternation. Le journaliste avait été invité pour être témoin à charge contre Willy Sagnol, un Français d'Europe, et non pour exposer le comportement et le discours constamment "racistes" de l'Africain Pape Diouf.