Affichage des articles dont le libellé est diversité. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est diversité. Afficher tous les articles

mercredi 16 janvier 2019

La Grande Nation n'abandonne pas ses enfants

Sur la foto, assis, 5 ressortissants français 😄 arrêtés en Thaïlande pour fraude, escroquerie, utilisation frauduleuse de cartes de crédit sur l'île de Phuket.

Ces Français 😅, tous issus de la Diversité, sont assistés du Consul de France local (debout, chemise bleue, cravate amarante, cheveux gris) qui tire une tronche qui en dit long.

Leur défense sera assurée par des avocats payés par le contribuable français : la Grande Nation 😄 n'abandonne pas ses enfants.



dimanche 9 décembre 2012

Aurélie Filippetti, prêtresse d'Anastasie

La Ministre de la Culture "qui-est-un-écrivain" (Frédéric Mitterrand dixit, lors de leur passation de pouvoirs en mai MMXII) vient de s'en prendre au journaliste Jean-Pierre Elkabbach qu'elle a qualifié de "macho". Je ne connais pas bien le contexte de cette affaire qui, en elle-même, ne me paraît pas revêtir d'importance. Ce qui, par contre, est important et grave, c'est qu'une ministre s'en prenne publiquement à un journaliste qui ne l'a pas mise en cause elle-même directement. C'est la seconde fois en...près de quatre décennies qu'un membre d'un gouvernement manque ainsi à une réserve qui conviendrait à sa fonction : au milieu des années 1970, Françoise Giroud, encore secrétaire d'Etat à la Condition Féminine (me semble-t-il) et invitée à une émission de radio dont le déroulement a fini par lui déplaire s'en est pris à l'antenne à l'animateur de l'émission en lui reprochant que son émission était "mal faite". Elle avait le droit de le penser, celui de le dire hors antenne à l'intéressé, mais il n'était pas digne de sa part, en raison de sa fonction de membre du gouvernement, de le dire publiquement et en direct.



                                      "Dis Lallau, tu veux ma main sur la figure ?"

Aurélie Filippetti vient de faire la même chose. Certes, Jean-Pierre Elkabbach, vétéran du journalisme, saura "encaisser". Il paraît qu'il aurait dit qu'il trouvait une collègue d'Aurélie Filippétasse, pardon : Filippetti, "très jolie". Voilà les deux mots qui constituent le "délit" d'Elkabbach aux yeux de la Ministre de la Culture et valent à celui-ci l'imputation publique de "machisme". Il est vrai que Najet Valaud-Belkacem et Jean-Pierre Elkabbach sont nés tous les deux au Maghreb. Ca aide à avoir des canons de beauté communs.

Je ne sais pas si Elkabbach est "macho". Il faudrait le demander, si tant est que ça soit intéressant, à Nicole Avril, épouse d'Elkabbach. Et peu importe.

Aurélie Filippetti se comporte en talibane du féminisme : elle est issue de la "parité" et Najet Valaud-Belkacem est issue de la "parité" et, en plus, de la "diversité". Ca crée des liens entre copines. Il est vrai qu'Aurélie Filippetti sait physiquement ce que peut être ce qu'elle appelle le machisme : elle a porté plainte contre son compagnon de vie qui l'avait frappée. Ca aide à l'émergence d'une conscience féministe.

Aurélie Filippetti se comporte en prêtresse d'Anastasie (1). Il y a quelques mois, interrogée sur le limogeage du journaliste Robert Ménard de je ne sais plus quelle station TV ou radio, elle s'est crue en droit de juger de la situation en fonction de ses idées politiques et de celles de Robert Ménard. Elle ne verserait pas de larmes, a-t-elle dit, sur le limogeage de Robert Ménard, en raison de prises de position de celui-ci qui seraient incompatibles avec....les "valeurs de la République" (2), c'est-à-dire : rien. Traduisez : moi, Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture, j'ai identifié Robert Ménard comme un possible contradicteur politique et ça ne me plait pas, donc ses ennuis de carrière, c'est tout bon pour moi et pour mon clan.

Filippetti a traité Elkabbach de "macho". Pétasse est un mot de sens incertain qui, pour moi, évoque surtout la bêtise. Aurélie Filippetti n'est certainement pas bête. Pétasse appartient au vocabulaire de ceux qu'on dit "macho". Je m'autorise à qualifier Aurélie de Filippétasse parce qu'elle appelle publiquement au discrédit de gens qu'elle n'aime pas, du haut de ses fonctions étatiques. Elle se comporte en pétasse qu'elle n'est pourtant pas. Le meilleur moyen de ne pas se faire traiter de pétasse, de macho ou de je ne sais quoi, c'est encore de ne pas l'être (dommage : la langue espagnole a deux mots pour le verbe être : ser (ce qu'on est de façon permanente) et estar (ce qu'on est de façon temporaire, ponctuelle : heureux, en colère etc...). Le verbe "être" utilisé avant la dernière parenthèse est à prendre dans le sens "estar".


N O T E S

(1) Anastasie, ou Dame Anastasie, est une personnification de la censure, apparue dans les journaux satiriques dans la seconde moitié du XIXe siècle; il est fait allusion aux "ciseaux d'Anastasie" qui retirent des pages des journaux articles ou images qui tombent sous le coup de la censure;

(2) c'est une expression qui ne veut pas dire grand chose (en constatant cela et en le disant, on franchit une ligne rouge), ou plutôt dont l'interlocuteur qui les invoque contre quelqu'un qu'il accuse de ne pas s'y conformer, est maître du contenu. Dans ce qu'il est convenu d'appeler la Vrôôônce, tout doit être "de la République" : l'Ecole-de-la-République, la loi-de-la-République, la Justice-de-la-République, la Police-de-la-République etc... pour être "légitime" au lieu que l'Ecole puisse être l'Ecole tout court etc...C'est au nom des prétendues "valeurs de la République" qu'il est interdit de se défendre contre certaines populations à l'intégration difficile, et qu'il ne faudrait pas "stigmatiser". Cette quasi-religion républicaine, originaire de Vrôôônse, est étendue au niveau européen sous l'appellation de "valeurs humanistes". En général, l'invocation des "valeurs républicaines" ou des "valeurs humanistes" est utilisée comme une arme, ou plutôt comme un slogan, au sens originel du terme qui signifie cri de guerre dans un idiome celtique : on vous parlera surtout de ces "valeurs" pour vous reprocher d'être en état de péché vis-à-vis d'elle.


Les "valeurs républicaines" ou "humanistes" sont une forme laïcisée, sans référence à une transcendance, de l'orthodoxie religieuse d'antan. Il y a toutefois une différence : naguère, l'Autre, le Transgresseur, l'Infidèle ou le Barbare étaient surtout à l'extérieur de la société; aujourd'hui, les péchés contre les "valeurs républicaines" ou les "valeurs humanistes" sont surtout reprochés à des "hérétiques", des déviants, des incorrects internes au groupe qui se réclame desdites valeurs.




lundi 26 novembre 2012

Valérie Pécresse, soudain l'été dernier...(2012)

Valérie Pécresse, soutien d'Alain Juppé, présidente de la région Ile-de-France, et ancienne ministre (Universités, Budget) exprimait sa douleur lors de la visite d'Ayrault à Berlin en novembre MMXII : la Vrôôônce recevrait des leçons de l'Allemagne (Dame Pécresse ignore l'injonction du fiston de Leïla Ould Cadi (1) au patronat allemand pour le relèvement des salaires); elle prétend que ça ne serait jamais arrivé avant 2012 et l'avènement de F. Hollande. Cette personne s'était déjà signalée cet été (2) en exprimant son idolâtrie de sa nationalité française : "Ma nationalité, c'est mon bien le plus précieux. Être français, pour moi, c'est le bien le plus précieux et je n'y renoncerais pour rien au monde."

 Ce franchissement du mur du çon par l'élue des Yvelines entache l'image de son favori pour la primaire de la Droite et du Centre. L'erreur de Madame Pécresse, si toutefois elle pense vraiment ce qu'elle dit, est de considérer que l'entité France est toujours un Etat-nation, comme naguère, alors qu'elle est devenue un Etat plurinational (3). La nationalité idolâtrée par Dame Pécresse est ce qu'elle a en commun avec des millions d'autres personnes qui n'ont rien d'autre en commun précisément avec elle que cette nationalité : pas de mémoire historique commune, pas de références culturelles communes etc...

                                                            

Faire comme si... l'Etat plurinational était toujours un Etat-nation, disons classique, impose l'adhésion à une idéologie nationaliste fondée sur de prétendues valeurs communes (en fait : universelles), l'intégration dans une synthèse mémorielle des références venues d'ailleurs (4), une inévitable Police de la Pensée et de l'Histoire. Ca ne peut pas être spontané. Proclamer son attachement à l'Etat-nation France qui est devenu autre chose qu'un Etat-nation, c'est égarer le public et perdre du temps. Dame Pécresse souffre d'un "mentality gap".

N O T E S

(1) Arnaud Montebourg (°1962), ministre du Redressement (sic) Productif du gouvernement Ayrault est le fils de Michel Montebourg et de Leïla Ould Cadi; il a été le compagnon d'Audrey Pulvar avec laquelle il formait une paire représentative de la "diversité à la française";

(2) elle réagissait à l'information selon laquelle l'entrepreneur Arnault allait solliciter la nationalité belge; sa réaction était d'autant plus malheureuse que l'obtention éventuelle par celui-ci de la nationalité belge n'impliquait pas la perte de la nationalité française; la réaction de Valérie Pécresse est proprement idolâtrique;

(3) parmi les Etats du monde, la Bolivie semble être le seul à avoir intégré dans son nom officiel la référence plurinationale : Estado Plurinacional de Bolivia;

(4) réecrire l'histoire de France pour que les arrière petits-fils de fellaghas puissent se considérer Français et de même pour les cousins de Frantz Fanon et les sectateurs du gang Klarsfeld etc...; il faut se souvenir de l'abrogation de la loi de 2005 qui proposait la prise en compte dans les programmes d'Histoire des aspects positifs de la colonisation, des manifestants qui scandaient durant l'hiver 2009 sous les tropiques : "La Guadeloupe, elle est à nous"; durant ce même hiver 2009, des chercheurs spécialisés dans l'étude de l'opinion publique (en Allemagne, ça s'appelle la démoscopie), écartaient le risque de contagion à la France d'Europe (la Métropole) des troubles alors en cours en Guadeloupe : la population de la Guadeloupe est relativement homogène, unie par une mémoire historique largement partagée, tout le contraire de la France d'Europe.