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samedi 16 mars 2019

"You are us" : une hystérique pour la Nouvelle-Zélande (NZ) ?

L'attentat perpétré le vendredi 15/03 contre deux mosquées de Christchurch (NZ) aurait fait une quarantaine de morts. Auxquels il faut ajouter une nouvelle victime : Jacinda Ardern, la Première Ministre socialiste de NZ. Qu'on ne plaindra pas...

Son commentaire de l'attentat était à la limite de l'hystérie : "You are us" a-t-elle déclaré à l'adresse des Musulmans de NZ, au bord des larmes. "You are us"......Et quid des non-Musulmans de NZ qui peuvent légitimement se poser des questions sur l'audience de l'islamisme radical au sein de la communauté musulmane NZ ? Qui se souviennent de l'attentat de Bali commis il y a quelques années contre des touristes majoritairement australiens. La porte à côté....

Non contente de son "You are us", la PM socialiste, pourtant réputée féministe, a cru bon de s'exhiber en public devant des représentants de la communauté musulmane, la tête revêtue d'un foulard islamique.

Jacinda Ardern en action est par elle-même un argument contre sa mouvance politique, voire contre un certain féminisme.



Et attention à la récup' !

Des documents trouvés chez l''auteur de l'attentat contre les mosquées de Christchurch font référence au Grand Remplacement. Attendez-vous à ce que les médiats "humanistes" établissent un lien entre l'évocation de cette substitution de populations et la commission d'attentats contre les populations non-européennes issues de flux migratoires récents. On va nous braire : il ne faut plus parler de Grand Remplacement parce que ça mène à des attentats.

Le GRAND REMPLACEMENT n'est pas une théorie : c'est un FAIT, tragique. Et qui se lit dans les pages de votre bulletin municipal en comparant les noms et prénoms qui apparaissent à la rubrique "naissances" d'une part, et à la rubrique "décès" d'autre part.

dimanche 3 août 2014

Commémorations 14-18 : ça commence à nous "gonfler" !

"Par chance, je suis dépourvu de toute ambition politique ou sociale, en sorte que je n'ai à craindre aucun danger de ce côté-là, rien qui me retienne, rien qui me force à des transactions et à des ménagements; bref, j'ai le droit de dire tout haut ce que je pense, et je veux tenter une bonne fois l'épreuve qui fera voir jusqu'à quel point nos semblables, si fiers de leur liberté de pensée, supportent de libres pensées".

(Friedrich Nietzsche, lettre à Mawilda von Meysenbug, 25 octobre 1874).



Les commémorations de la guerre de 1914-1918 commencent sérieusement à nous "gonfler", mais personne n'ose le dire.

On en fait trop, beaucoup trop. Pourquoi ?




En 1964, alors que beaucoup de survivants et de participants à cette guerre étaient encore parmi nous, les commémorations ont été incomparablement plus discrètes, plus sobres
.

Pourquoi ?

Il y a d'abord la croyance des gouvernants vrôôônçais d'aujourd'hui selon laquelle leurs administrés aimeraient "ça", comme les anciens Romains les horribles jeux du cirque.

Certes, beaucoup d'entre eux aiment la fête et le tourisme, y compris le tourisme.....nécropolitain. Mais ça n'a rien à voir avec la Guerre 1914-1918. On pourrait en faire autant avec la Bataille de Poitiers de 732. Et en meilleure compagnie.

Certes, une opinion égarée, inquiète de ce qu'on appelle la mondialisation, est actuellement très, trop vulnérable aux superstitions qui lui font croire que le repli sur l'Etat-nation Vrôôônce en voie d'effacement va la sauver, aux incantations patriotardes, cocardières, chauvines : le pouvoir en place sait très bien en jouer lors des retours de "nos compatriotes otages" avec une liturgie laïque mais cocardière dans les salons d'aéroports franciliens; il en joue également lors de certains accidents : dans les Caraïbes en 2005, dans le Sahel en 2014. On nous saoûle, on hystérise proprement le sentiment national. Il faut tous les dix mots, placer les mots Vrôôônce et Vrôôônçais avec un trémolo d'émotion. Comme le titrait Le Canard Enchaîné du 30 juillet 2014 : "Hollande soigne sa com' passion". Et le pire, c'est que jusqu'à présent, ça marche à peu près.


MAIS, il y a un autre aspect : l'enflure des commémorations de la Guerre 1914-1918 permet de dire, comme le disait Clémenceau à propos des anciens combattants de ce conflit : "Ils ont des droits sur nous", et de l'appliquer à de nouvelles catégories. Devinez l'une d'entre elles. Vous donnez votre langue au chat ?


Le roi des Belges Albert Ier avait adjuré les belligérants de la Guerre 1914-1918, AU NOM DE LA CIVILISATION, de ne pas faire participer au conflit de soldats originaires de leurs colonies. Ce qu'ils ont fait, la Vrôôônce au premier chef. Et cela a été un grand crime de la colonisation. Perpétrés contre les colonisés. Un des pires. Mais cet aspect des choses est maintenant mis en oubli pour nous présenter une facture, un mémoire, le mémoire de la Mémoire : parce que des soldats originaires de nos colonies ont participé au conflit aux côtés de nos aïeux, nous devrions ouvrir plus volontiers encore les frontières de l'Europe à leurs arrière-arrière petits-enfants et les "intégrer". N'ont-ils pas "DES DROITS SUR NOUS" ?


Ce matin, France enc'Culture, au Journal de 9h, allait encore plus loin : le centenaire de la déclaration de guerre était pour la chaîne encultureuse plus que culturelle, l'occasion de rappeler notre dette (sic) envers des soldats Afro-Américains qui nous avaient apporté....le jazz (entre 1940 et 1944, nos cousins allemands nous ont bien apporté le hand-ball : les en remercie-t-on ?). Le jazz ? On peut aimer. Mais il serait arrivé chez nous sans les soldats Afro-Américains de 1918. Il est bien arrivé dans des contrées voisines des notres où ils ne vinrent jamais. Par la radio. Par le disque. Le message insinué par la chaîne encultureuse est clair : des Noirs américains ont contribué à "notre victoire" (tu parles !), ils nous ont enrichi (ça se discute), donc CEUX qui frappent à nos portes, à Lampedusa ou ailleurs, ET QUI LEUR RESSEMBLENT ont des DROITS-SUR-NOUS, dont celui d'être accueillis sans résistance parmi nous, quoi qu'il nous en coûte, et "intégrés", ce qui coûte encore plus cher et n'est jamais achevé : en 2009, des Guadeloupéens expliquaient que la crise sociale en cours sur leur île avait son origine lointaine dans ce fait : vous nous avez mis en esclavage, puis vous nous avez affranchis il y a 160 ans et vous avez cru pouvoir en rester là. Et on aurait dit que le pire, c'était justement d'en être "restés là".             
 

Que ne ferait-on pas pour nous faire avaler une tartine pluriculturelle et multiethnique devant laquelle nous manquons d'appétit ? Les commémorations "nationales"de la Guerre 14-18 sous le régime hollandiste, ça sert à ça. Et peut-être d'abord et avant tout à ça. En 1964, pour le  cinquantenaire, c'était très différent, ça n'avait rien à voir.


On me dira : Jean-Marie,n'avez-vous pas de coeur, n'avez vous pas au moins un parent qui a participé à cette guerre ? Ne vous rendez-vous pas compte que c'est aussi son souvenir, sa mémoire que vous méprisez ?.



Que non ! J'ai eu effectivement un grand'père qui, en 1914, à l'âge de 17 ans, s'est engagé pour la durée de la guerre au cours de laquelle il a été gazé à l'ypérite. Pour son engagement, il s'est vu proposer officiellement la Légion d'Honneur, comme tous les jeunes gens de son âge qui avaient devancé la mobilisation, mais il a choisi de ne pas répondre et l'a ainsi implicitement refusée. L'engagement pris dans ces conditions méritait-il une Légion d'Honneur ? Je suis incompétent pour répondre à cette question. Par contre,  je suis d'avis qu'il s'est assurément honoré par le soin qu'il a toujours pris pour protéger les prisonniers de guerre allemands confiés à sa garde et employés au mépris des conventions internationales (on a fait pire en 1944-45 sous Raymond Aubrac dans les Bouches-du-Rhône) au déblayage de zones infestées d'obus, de grenades etc...


Commémorations "nationales", publiques de la Guerre 14-18 sous le haut patronage hollandiste ?


On a déjà donné. N'y allez pas ! Ne participez pas ! Tenez-vous en dehors et à l'écart de ces liturgies qui deviennent obscènes. Si vous cessez de participer, d'assister, ils arrêteront. On a besoin de votre .....absence. Faîtes, et faîtes-faire cela contre la Bêtise, et contre les récupérations dénoncées ci-dessus.



Merci beaucoup d'avance.


vendredi 30 mars 2012

L'"imam" Tagueule et la récupération nationale

Il s'appelle Abdallah Zekri. Il n'est pas imam, ou en tout cas, pas
désigné comme tel par les médiats. Il est quelque chose à la Grande
Mosquée de Paris et au C.F.C.M., et à l'Observatoire de l'Islamophobie
(sic), après avoir été quelque chose à l'UMP dans le Gard et avoir
quitté ce parti avec rage (il a déchiré sa carte en public devant
micros et cameras) lorsque Jean-François Copé a "osé" lancer un débat
sur la laïcité il y a quelques mois. A défaut d'être un imam, c'est un
militant communautaire assez teigneux et agressif.


Il y a environ deux décennies, l' abbé Pierre avait eu une minute de
gloire en lançant un "ta gueule !" à l'écoute d'un discours enregistré
ou retransmis de Jean-Marie Le Pen, à l'adresse de l'orateur
physiquement absent. Des organes de presse favorables à Jean-Marie Le
Pen et au Front National l'avaient alors appelé l' abbé Tagueule.
Abdallah Zekri demande, dans un entretien au quotidien de Serge
Dassault, au père de Mohamed Merah de "fermer sa gueule". C'est
l'"imam" Tagueule. Ce n'est pas très miséricordieux, ni peut-être même
islamique d'accabler un père qui vient de perdre son fils et qui, de
l'autre côté de la Méditerrannée, n'a pas accès aux informations
disponibles en France d'Europe et évolue dans une ambiance très
différente.


Mercredi 28 mars, médiats et hommes politiques s'insurgeaient contre
le projet de Merah senior de faire un procès à "la France" (qu'est-ce
que c'est ?) et au RAID pour avoir "tué (son) fils", le jugeant
indécent. La question était de savoir s'il en avait le droit, et la
réponse est affirmative. Il faut espérer que ce procès, s'il a lieu,
rende justice aux hommes du RAID, et c'est tout. Il faut savoir gré à
Merah senior d'avoir proposé l'enterrement de son fils en Algérie.


Jeudi 29 mars, la récup' commence : on ne fait pas grief à la
République Algérienne Démocratique et Populaire de se défausser sur la
France d'Europe des "troubles à l'ordre public" que le lieu de repos
de Merah junior pourraît connaître (lieu de pélérinage ou de
profanation), alors que les risques sont plus grands au nord de la
Méditerrannée qu'au sud, et que la R.A.D.P. est notoirement un Etat
policier qui a les moyens de les prévenir; par contre, on insiste à
l'excès sur les liens de Merah junior avec ce qu'il est convenu
d'appeler "la France" : "il est Français", "il était Français", "il
est né en France", et ceci par la bouche de badauds interrogés par les
chaînes de télévision. Je suis né sur le territoire européen de la
France, j'ai quelque part une carte d'identité dite nationale qui
porte quelques centimètres sous mon nom les deux mots "nationalité
française" mais je ne revendique pas le droit d'être un jour inhumé
dans ce pays, si toutefois il existe encore à ce moment là. J'ai
appris de Monsieur Chevènement, quand il était ministre de
l'Intérieur, qu'être Français, c'était tout simplement .....avoir la
nationalité française. En Français puant d'arrogance, Chevènement
expliquait cela devant un collègue d'un pays voisin pour affirmer la
supériorité de la conception vrôôôônsaise, purement politique et
juridique, de la nationalité, sur d'autres, soupçonnées de références
ethnicisantes indignes de la "grande nation".


Les circonstances de l'inhumation de Merah junior ont permis une
récupération : la mise en avant de l'appartenance à "la France" de ces
populations dont les points de repère, les références sont étrangères
(mais la récupération consiste justement à poser l'affirmation
contraire) à la France d'Europe. Il s'est agi de contribuer à donner
à "la France" une autre image d'elle-même. 

vendredi 18 mars 2011

Arte Desinfo : les Chrétiens d'Irak et d'Orient récupérés

21 novembre 2008

Arte (Des)Info du 21 novembre MMVIII à 19h45 était présentée par
William Irigoyen.


Une séquence était consacrée aux persécutions non-étatiques contre les
Chrétiens d'Irak.


C'est un sujet dont Arte (Des)Info a longtemps tardé à informer ses
télespectateurs.

Les médiats faisaient largement état de sortes de progroms anti-
chrétiens au mois d'Octobre, dans la région de Mossoul. Le soir même
où il en était question sur CNN, Arte (Des)Info n'en touchait mot à
son public, mais consacrait une séquence à l'inauguration de la Grande
Mosquée de Dortmund.


Qu'est-ce qui a décidé Arte (Des)Info à nous parler enfin de la
tragédie des Chrétiens d'Irak ?


A défaut de pouvoir répondre à la question "pourquoi", il convient
d'observer "comment" le sujet a été introduit par William Irigoyen. Il
a d'abord appris aux télespectateurs que les ministres régionaux de
l'Intérieur des Länder allemands proposaient de faciliter
l'exfiltration vers leurs territoires des Chrétiens d'Irak menacés.
Pour une oreille habituée au discours médiatique qui prévaut en
Vrôôônse, l'annonce de cette nouvelle prépare celui qui l'entend aux
protestations des politiciens du type Hollande, voire Bayrou :
pourquoi des Chrétiens ? Pourquoi pas des Chiites, ou des lesbiennes
irakiennes (les Kurdes d'Irak se portent bien, et l'un des leurs est
Chef de l'Etat) ? Avant donc de parler du sort des Chrétiens d'Irak,
on nous annonce que les ministres de l'Intérieur allemands s'apprêtent
à réserver un traitement discriminatoire favorable à une partie
menacée de la population chrétienne d'Irak.


Puis, on abandonne ces ministres et on nous montre un couple de
Chrétiens irakiens. Pas question de tenir un discours dénonçant
l'intolérance islamiste ! Non, la femme chrétienne et irakienne qu'on
nous montre attribue les brimades dont son mari, ses enfants, toute sa
famille et elle-même ont été l'objet en Irak, au fait que son mari a
été, un temps, employé par l'armée américaine. Il ne s'agit donc pas
d'une persécution spécifiquement anti-chrétienne, selon quelqu'un
qui en est victime, et qui a été sélectionné pour tenir ce discours.
Arte (Des)Info omet de rappeler qu'en 2003, les Musulmans Chiites,
comme les Kurdes, ont été les premiers à saluer le renversement du
régime de Saddam Hussein par les Américains et leurs alliés, et que
l'armée américaine a dû compter, et doit encore compter, nombre de
collaborateurs musulmans, non persécutés à raison de leur foi, bien
entendu.


Enfin, on apprend que ce couple de Chrétiens irakiens réside
provisoirement en Allemagne.


Et Arte (Des)Info de nous dire que d'autres attendent l'autorisation,
qui tarderait trop, de les rejoindre, dont la mère d'un des conjoints,
demeurée en Egypte. Comme si elle ne pouvait pas y rester, ou comme si
son fils ou sa fille ne pouvait pas la rejoindre en terre arabe, en
Egypte !


Puis, Arte (Des)Info dévoile enfin le but de son propos concernant les
Chrétiens d'Irak : la parole est donnée à un (ir)responsable
associatif allemand qui dénonce le sort fait à ces repliés : il
faudrait leur attribuer tout de suite un droit de séjour permanent en
Allemagne, et les mettre au bénéfice d'un programme d'intégration dès
le premier jour.


Ce qui intéresse Arte (Des)Info, c'est de convaincre son public que
les flux migratoires sont inévitables, irrésistibles, bienfaisants,
sont une bénédiction, et que toute résistance à ces flux est un péché
contre les "valeurs" portées par les directeurs de conscience de la
chaîne à financement franco-allemand. Au besoin, on récupérera la
tragédie des Chrétiens d'Irak, population a priori sans intérêt pour
Arte (Des)Info, mais si on peut mettre quelques inconvénients subis
par ces gens sur le compte des politiques migratoires européennes, et
exercer ainsi une pression médiatique pour les infléchir dans le sens
d'une non-resistance, c'est toujours ça de pris. Ensuite, Arte (Des)
Info pourra dire : vous avez accueilli des Chrétiens d'Irak, alors
pourquoi pas des transexuels ouzbékes ? Oui, au fond, pourquoi
pas ?

N.B. : le message ci-dessus a été rédigé en novembre 2008. Arte Info
 a été remplacé depuis par Arte Journal.