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mercredi 4 septembre 2013

Oradour sur Glane : le mensonge confirmé ?

"Par chance, je suis dépourvu de toute ambition politique ou sociale, en sorte que je n'ai à craindre aucun danger de ce côté-là, rien qui me retienne, rien qui me force à des transactions et à des ménagements; bref, j'ai le droit de dire tout haut ce que je pense, et je veux tenter une bonne fois l'épreuve qui fera voir jusqu'à quel point nos semblables, si fiers de leur liberté de pensée, supportent de libres pensées".

(Friedrich Nietzsche, lettre à Mawilda von Meysenbug, 25 octobre 1874).


Le président Joachim Gauck s'est rendu ce 4 septembre avec son homologue François Normacol (marque déposée de laxatif) sur le site du village limousin d'Oradour-sur-Glane. Il y a des endroits plus intéressants à visiter en Limousin.

Oui, il y a bien eu 600 et quelques personnes qui sont mortes à Oradour-sur-Glane en juin 1944. Mais il fortement contesté que la Division SS Das Reich soit à l'origine de leur mort tragique, et y soit même pour quelque chose. D'où l'intérêt pour les lobbies résistantialistes d'arracher au président Gauck une abusive "reconnaissance" de la version officielle qui incrimine la Division SS Das Reich : il s'agit de sur-confirmer un mensonge, une calomnie.

Il a été établi par diverses sources (le père mariste Pierri Zind dès les années 1980, l'historien allemand Otto Weidinger et le chercheur normand Vincent Reynouard) que les 600 et quelques villageois ont péri dans l'explosion d'une cache d'armes des résistants dans l'église d'Oradour-sur-Glane. Ce sont des victimes de guerre, d'accord, mais pas des victimes de la Waffen SS.

La Division Das Reich se rendait en Normandie pour affronter les troupes alliées qui avaient débarqué à partir du  juin 1944. Le maquis s'employait à retarder sa progression par des attentats, des enlèvements de soldats et officiers, parfois retrouvés morts dans des conditions ignominieuses qui amenaient des représailles sur les populations civiles.

Il est possible, dans le cas d'Oradour-sur-Glane, au-delà des crimes de la Résistance commis sur des prisonniers, que des oppositions entre groupes de resistants aient conduit certains d'entre eux à faire savoir indirectement aux troupes allemandes que le village comportait une cache d'armes, ce qui les a amené à s'y rendre.

La vérité fait peur, dérange : on manipule le président Gauck pour lui arracher (sera-ce nécessaire, n'y est-il pas déjà, au départ, enclin) à une reconnaissance mensongère d'une inexistante responsabilité.

Pourtant, la vérité refera surface un jour ou l'autre. Ceux qui ont manipulé Gauck : Hollande, les lobbies résistantialistes etc... ne pourront pas toujours mentir et être crus.

Leur but : réduire les libertés d'expression et de recherche pour entraver l'émergence de la vérité historique.

jeudi 23 février 2012

Beat Beate !

La chasseresse de nazis Beate Klarsfeld, soixante-treize piges au

compteur, épouse de Serge et maman d'Arno s'apprêterait à reprendre

du service (Source : Der Spiegel, semaine du 20 au 26/02/2012).



Le parti Die Linke (les anciens (?) communistes + les amis d'Oskar

Lafontaine) l'aurait sollicitée pour porter ses couleurs lors de

l'élection du prochain chef de l'Etat par le Parlement fédéral. Elle

serait opposée à Joachim Gauck qui a le soutien de tous les autres

partis, qui est un peu plus jeune que Beate. Mais la plus g(l)auque, ce

n'est pas Joachim, c'est Beate. J'espère que les pro-palestiniens

de Die Linke lui feront défequer des lames de rasoir.





Curieuse famille que les Klarsfeld : on est chiraquien enthousiaste à

Paris, sympathisant du Likoud (du temps de Begin) à Jérusalem, et du

parti des assassins à Berlin (le SED, dont Die Linke est aussi

l'héritier, fit construire le sinistre Mur le long duquel des

centaines d'Allemands aspirant la liberté furent abattus).





Ce n'est pas la première fois que Beate Kunzel épouse Klarsfeld porte

les couleurs de l'extrême-gauche : en 1969, depuis la rue de la Boérie

à Paris, elle s'est portée candidate pour le parti communiste ouest-

allemand (interdit en 1956, ré-autorisé en 1968) dans la

circonscription de Waldshut (pays de Bade); il paraît que le

chancelier Kiesinger qu'elle poursuivait de sa haine de pasionaria

[autocensuré pour cause de loi Fabius-Rocard-Gayssot] y était

candidat.


Le Mur de Berlin, la ligne de démarcation, les centaines d'Allemands

abattus, cela n'empêchait pas Beate de concourir pour le parti

communiste rétabli à l'Ouest, frère de celui des assassins à l'Est.


Et pourtant, la prétendue République Démocratique Allemande,

à direction communiste, ne se reconnaissait pas de dettes envers

l'Etat d'Israël si cher aux Klarsfeld. Comment expliquer cette

apparente incohérence ?


Je pense avoir trouvé une des clefs de l'explication dans l'attitude

de Serge Klarsfeld dans l'affaire Klaus Croissant en 1977.

Klarsfeld était opposé à ce que le gouvernement Barre (sous

Giscard) extrade l'avocat de la bande à Baader vers l'Allemagne.

Et pourtant, il ne se reconnaissait pas d'affinités politiques envers

Croissant et ses amis, proches du terrorisme pro-palestinien.

Mais il lui importait avant tout que Paris ne défère pas à la

requête de Bonn pour abaisser cette dernière.


Germanophobie et volonté d'humilier ont pris ponctuellement

le dessus sur l'attitude envers Israël des Klarsfeld.

Klaus Croissant a été extradé vers l'Allemagne sous le

gouvernement d'Helmut Schmidt (ministre de la Justice,

le social-démocrate Hans Joachim Vogel) . Ca ne lui a

pas trop mal réussi : 21 ans plus tard, son propre avocat,

Otto Schily, devenait le ministre de la Justice de G. Schröder.


Beate Kunzel Klarsfeld ne sera jamais Bundespräsidentin.

Je souhaire qu'elle ait à regretter ce retour dans la politique

allemande. Je suppose qu'elle aura les préférences d'une

partie des directeurs de conscience de la ch'haine Arte qui

n'a de franco-allemand que le financement.