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mardi 7 août 2018

Josep Borrel le sophiste versus Matteo Salvini le vrai Européen

le sophiste socialiste catalan Josep Borrel


Matteo Salvini, Lombard et vrai Européen


Depuis le début du mois de juin 2018, Josep Borrel, socialiste et ancien président du Parlement Européen, est ministre des Affaires Etrangères du gouvernement espagnol, gouvernement sans majorité (1) au Congreso de los Diputados (la chambre basse des Cortés).

On avait déjà pu se faire une idée du sectarisme de ce politicien socialiste catalan (2) quand il était président du Parlement Européen : il s'agissait de la levée de l'immunité parlementaire d'un adversaire politique. Josep Borrel s'était fait l'auxiliaire empressé de la répression des opinions dissidentes.

Ce calamiteux personnage vient (07/08/2018) dans un journal allemand, de se livrer à une virulente attaque contre le courageux ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, l'accusant de "faire de la politique aux dépens de l'Europe". Le politicien socialiste faisait naturellement référence à la politique migratoire du gouvernement italien.

Pour Josep Borrel et ses camarades, il n'est pas permis de refuser les flux migratoires intercontinentaux sud-nord : ses prétendues "valeurs" l'interdiraient à l'Europe.

Les "Zeuropéens" selon le coeur de Josep Borrel, de Benoît Hamon (3), de Claudia Roth (4), de Daniel et Gabriel Cohn-Bendit, ont le devoir d'accueillir les candidats au Grand Remplacement des populations européennes, et juste le droit de se les répartir entre pays membres de l'Union Européenne.

EUROPEANISATION (des politiques migratoires) = PIEGE A CONS

Parce que cette prétendue européanisation ne prévoit pas le droit de REFUSER les flux migratoires intercontinentaux nord-sud vers l'Europe. 

Cette prétendue européanisation est une FOUTAISE puisque l'Union Européenne se veut un espace de : 1°) libre circulation des personnes, 2°) de non-discrimination.

La répartition des "migrants" entre les pays ne saurait être que provisoire dans un espace de libre circulation. D'autant plus que les merdiques valeurs auxquelles se réfère Josep Borrel interdiraient de "discriminer" lesdits migrants pour les empêcher à moyen terme de s'établir où ils le voudront n'importe où en Europe.

Ce sont Josep Borrel et son patron Pedro Sanchez (5) qui "FONT DE LA POLITIQUE AUX DEPENS DE L'EUROPE".

Parce qu'ils sont GENEREUX AVEC CE QUI N'EST PAS A EUX : ils laissent les "migrants" entrer sur le territoire européen (ce qui peut signifier pour eux, dans quelques années, de nouveaux électeurs), revendiquent leur répartition entre les pays européens (qui n'ont théoriquement pas le droit de refuser cet accueil), et laissent le coût matériel ET moral de l'intégration des "migrants" aux autres, c'est-à-dire aux autres Européens et surtout aux générations à venir qui devront supporter le "vivre ensemble" avec les migrants et leurs descendants.

Juste au moment où la voie d'invasion par l'Italie et Malte se fermait, l'irresponsable gouvernement socialiste (minoritaire) espagnol ouvrait une nouvelle voie.

Alors que des centaines de migrants africains prenaient d'assaut avec violence l'enclave espagnole de Ceuta et l'envahissait, Pedro Sanchez recevait à la Moncloa (le siège de l'Exécutif, à Madrid) le millardaire George Sörös, fomenteur de révolutions et arroseur de lobbies pro-immigration. 

Le maillon italien venant d'être réparé, il fallait faire céder le maillon ibérique. Avec la bénédiction de George Sörös et de ses amis, Pedro Sanchez l'a fait. Dès juin : en proposant d'accueillir les "migrants" de l'Aquarius, navire affrêté par deux O.N.G. françaises (SOS Méditerranée et Médecins Sans Frontières) et battant pavillon de Gibraltar.

Josep Borrel est un sophiste. Il dénonce ceux qui protègent l'Europe de l'africanisation galopante de sa population, de sa démographie, alors que c'est SON gouvernement qui fait de la politique aux dépens de l'Europe à laquelle il veut imposer l'accueil de ces "migrants" dont il sait bien que l'Espagne ne sera pas, pour la plupart d'entre eux, la destination finale.

Réponse de Matteo Salvini à Josep Borrel :

https://www.abc.es/espana/abci-salvini-carga-contra-borrell-y-acusa-espana-favorecer-inmigracion-fuera-control-201808071242_noticia.html

N  O  T  E  S

(1) C'est tellement vrai que le principal parti au Congrès issu des élections de juin 2016 est le Parti Populaire (opposition); la présidente du Congrès, Anna Pastor, est députée du Parti Populaire. La fausse alternance de juin 2018 n'a eu aucune incidence sur la présidence du Congrès. Le Parti Populaire est, par ailleurs, majoritaire au Sénat (chambre haute).

(2) Josep Borrel est hostile à l'indépendance de la Catalogne, comme l'est le Parti Socialiste en Catalogne.

(3) Benoît Hamon, ancien candidat du Parti Socialiste français et de la Belle (sic) Alliance Populaire à l'élection présidentielle de 2017 en France; a fondé après sa défaite le Mouvement du 1er Juillet, puis le parti Génération.s, très à gauche sur les questions sociétales (immigration etc....)

(4) Claudia Roth, figure des Verts allemands, germanophobe viscérale : plaidait en 1990 pour la limitation du nombre d'Allemands de l'est admis à s'installer en République Fédérale; plaidait en 2016 pour l'ouverture des frontières allemande et européenne aux"migrants" d'Afrique et d'Asie. En 1989-1990, Claudia Roth défilait sous une bannière hostile à la réunification de l'Allemagne, avec le slogan ; "Nie wieder Deutschland", soit : plus jamais l'Allemagne (comme entité unifiée).

(5) Bourgeois socialiste, sorte de Matteo Renzi ibérique, né en 1972. N'étant guère en mesure, Europe empêchant, de mener des politiques économiques et sociales novatrices, Pedro Sanchez s'attache à des symboles, lui permettant de passer pour un homme très à gauche. Il s'est ainsi mis en tête de .... déterrer Franco. Ce dernier a été inhumé en 1975 dans la Valle de los Caidos, grande nécropole construite en 20 ans, entre 1939 et 1959, dans laquelle reposent les restes des combattants DES DEUX CAMPS de la Guerre Civile (1936-1939). Pedro Sanchez s'est heurté jusqu'à présent (07/08/2018) à deux obstacles : la non coopération de la famille Franco, le sectarisme de la municipalité d'extrême-gauche d'El Ferrol, (Galice), qui refuse d'accueillir les restes de Franco. A El Ferrol, le parti de Pedro Sanchez s'associe au refus de la municipalité à direction d'extrême-gauche "Unidos Podemos". El Ferrol est la commune natale de Franco et de plusieurs de ses ancêtres. 




samedi 19 mai 2012

Croissance versus Austérité : l'intox hollandiste

François Hollande n'est pas installé depuis une semaine dans ses fonctions que l'intoxication médiatique fonctionne à plein, et efficacement. L'un des "trucs" les plus géniaux de cette campagne consiste à en faire le champion de la croissance contre l' austérité. Je sais bien que l'analyse économique est une discipline complexe qu'il faut simplifier pour qu'elle soit supportable pour le grand public. Mais la ficelle est grosse : qui pourrait être contre la croissance, sinon Yves Cochet (EELV) qui pronait naguère la décroissance, et qui est pour l'austérité ... pour lui-même (pour les autres, ceux qu'on croit pouvoir envier, c'est autre chose) ?

Ce simplisme permet aux médiats de faire trop rapidement de François Hollande, sans rire, le Roosevelt européen. Et, par contraste, la méchante Angela Merkel serait de plus en plus isolée. Georges Sörös n'a-t-il pas appelé à son départ ? Je crois que le péché de Mme Merkel est d'avoir constaté publiquement l'échec des politiques d'intégration des personnes issues des flux migratoires sud-nord, et d'être opposée à l'adhésion de la République de Turquie (qui n'est qu'une partie du monde turc) à l'Union européenne.

La personne, la personnalité de François Hollande, me sont indifférentes. La politique qu'il annonce vouloir mener est dangereuse, néfaste. Son discours patriotard, cocardier aggrave l'ensemble du tableau. C'est malheureusement tellement populaire en ce moment que ça en devient populiste (1).

Tout le monde (sauf peut-être Yves Cochet) est pour la croissance, et personne n'est pour l'austérité pour l'austérité. Le débat porte sur le degré nécessaire d'austérité pour revenir à la croissance.

Ca me rappelle la première moitié des années 1970 au cours desquelles certains prétendaient se mobiliser pour lutter contre la guerre du Vietnam, c'est-à-dire en fait contre la résistance du Sud-Vietnam et des Américains à la guerre menée par les communistes pour contrôler tout le Vietnam. Les adversaires de la guerre du Vietnam, parfois désignés comme partisans de la "paix au Vietnam", étaient tout simplement les alliés des communistes Vietcong dans leur guerre contre Saïgon et les Américains pour gouverner l'ensemble du Vietnam. Mais c'était un coup de génie de présenter leurs activités comme hostiles à la guerre (qui pourrait être pour ?) et pour la paix (qui pourrait être contre ?) (2).


NOTES

(1) à l'adresse des résidents issus des récents flux migratoires sud-nord, François Hollande proclame vouloir que le nom "Français" soit le plus beau que puisse porter un citoyen du monde. Quel c.. !;
il sait faire le fier à bras (comme pour défendre Valérie Massonneau, prétendument visée par des allusions discourtoises) en déclarant que l'accélération du retrait des troupes combattantes d'Afghanistan est une décision relevant de la "souveraineté française"; souveraineté, le mot magique est prononcé, clin d'oeil à ce qu'il peut y avoir de plus bête dans l'opinion publique : la sacralisation de l'Etat-nation.
Dommage que François Hollande n'étende pas sa fermeté aux rapports algéro-français : la souveraineté française n'est-elle pas plus que compromise par les nationalités multiples de tant et tant de petits-fils et arrière petits-fils de fellaghas, citoyens français aux références historiques, à la mémoire spécifiques ?

(2) dans les années 1970, un correspondant aux Etats-Unis de la radio d'Etat France Inter (un des organes de la voix de la France, selon Georges Pompidou) couvrait une manifestation pro-Vietcong ( = pro-communistes vietnamiens, pour "la paix au Vietnam") et relatait les réactions de contre-manifestants, les désignant comme de "jeunes néo-nazis, euh, du moins des partisans de l'intervention militaire américaine au Vietnam".