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lundi 20 juillet 2015

Allemagne : triomphe du National-Masochisme

Le 20 juillet 2015, il y avait eu 71 ans qu'avait été perpétré un attentat manqué contre le Chancelier et Führer Adolf Hitler.

Il fut un temps où cet évènement n'était pas particulièrement commémoré en Allemagne. A la fin des années 1960, il y avait eu comme une commémoration ponctuelle et isolée à l'ambassade de R.F.A. au Cameroun, une ancienne colonie allemande. Relatant cet évènement "mondain" sous les tropiques, un chroniqueur un peu germanophobe du quotidien parisien L'Aurore le soulignait pour minimiser l'importance et le rôle des mouvements de résistance intérieurs au régime national-socialiste.

Sous la première Grande Coalition CDU-CSU-SPD (1966-1969) et plus encore sous le 6ème Bundestag (1969-1972), la mise en avant de commémorations de cet évènement devint plus fréquente mais conserva longtemps un caractère partisan. Les appels à commémorer venaient plutôt de personnalités du SPD. Bien que ce soit la CSU bavaroise qui accueillit plus tard dans ses rangs un membre de la famille du conjuré Von Stauffenberg.

Cette année, la commémoration de ..... l'échec de l'attentat visant Adolf Hitler fut l'occasion pour les dirigeants de l'Etat fédéral allemand d'honorer......l'horrifique couple Klarsfeld-Kunzel, celui que forment les très germanophobes et francophobes Serge et Beate. Un couple aux relations très particulières : on y est pro-communiste (Die Linke) à Berlin, sarközyste à Paris, sympathisant du Likoud à Jérusalem.

L'attribution d'une distinction honorifique à Beate et Serge Klarsfeld (et pourquoi pas à H. Morgenthau ou à Théodore N. Kaufman à titre posthume ?) par la République Fédérale d'Allemagne est scandaleuse et symptomatique de l'état de subordination dans lequel est maintenu ce pays plus de soixante-dix ans après la fin de la guerre 1939-1945. Le discours politico-médiatique selon lequel l'Allemagne exercerait un hégémonie en Europe relève du délire.

 L'Etat allemand est tenu d'honorer ceux qui crachent sur l'Allemagne, et ses dirigeants s'exécutent très docilement. En 1977, Serge Klarsfeld s'est opposé à l'extradition de la France vers l'Allemagne de Klaus Croissant, avocat des terroristes de la Bande à Baader au motif que cette extradition aurait marqué un rapport de forces favorable au gouvernement de Bonn qui lui était insupportable pour des raisons historico-familiales.

En 1992, les Klarsfeld ont été mêlés à une équipée violente de "Juifs de France" à Rostock pour y "corriger" des "racistes" locaux. Un de leurs provocateurs fut interpellé et, pour obtenir sa libération, leurs complices plastiquèrent le Centre Culturel Allemand de l'avenue d'Iéna, à Paris.

Les Klarsfeld votèrent Jacques Chirac en 1995, et l'échelle leur fut renvoyée par le nouveau président lors de son incroyable "discours du Vel d'Hiv" de juillet 1995 dans lequel Chirac reconnaissait la responsabilité de l'entité France dans la rafle du Vel d'Hiv de 1942 et la déportation des personnes qui y furent rassemblées. Bonjour les réparations, indemnités, dommages-intérêts pour complicité de "crime contre l'humanité"

Les Klarsfeld obtinrent du gouvernement français de cohabitation de 1997-2002 une réparation spécifique réservée aux seules victimes juives des évènements de la Seconde Guerre Mondiale. Cette mesure discriminatoire (envers les autres victimes) fut soumise à la censure de la justice administrative. Le gang Klarsfeld organisa une manifestation devant le Conseil d'Etat, à Paris, avec des porteurs de banderoles proclamant en substance"Le Conseil d'Etat s'est trop mal comporté envers les Juifs en 194? pour ne pas les satisfaire en 2001". Les "Sages" du Palais Royal en devinrent fous et déboutèrent les audacieux qui avaient osé défier la déesse Mémouare en contestant une mesure compensatoire réservée aux seules victimes juives. Le chantage avait bien fonctionné.

Le fonds de commerce des Klarsfeld, c'est le chantage, l'intimidation, parfois la violence (quand ils ne l'exercent pas eux-mêmes, ils la suscitent ou s'en accommodent) : équipée de Beate Klarsfeld à Damas, plasticage de l'Institut Goethe de Paris, provocations de Betarim à Rostock, en 1979 lors d'un procès à Cologne : obstacles mis à l'arrivée d'ambulances venues secourir des blessés devant le tribunal, frappés par des groupies des Klarsfeld amenées de Paris.

La sanction : honneurs et décorations à Paris, comme à Berlin pour le 20 juillet.

A l'occasion de la toute récente campagne germanophobe en relation avec le 3e plan de sauvetage financier de la Grèce, des mass-merdias ont mis en avant des interventions d'un des pires dirigeants politiques allemands et européens : Joseph Martin (dit : Joschka) Fischer, l'ancien ministre (Vert) des Affaires Etrangères et Vice-Chancelier de Gerhard Schröder. Ce calamiteux personnage favorable aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord et la colonisation de peuplement de l'Europe par l'Afrique et l'Asie est l'auteur d'une formule terrible qui scelle la subordination permanente de l'Allemagne. Selon Joschka Fischer, le socle sur lequel doit reposer la République Fédérale d'Allemagne est......la mémoire d'Auschwitz. Cette Mémouare doit être pour l'Allemagne, selon Joschka Fischer, ce que la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen est pour la France, et je ne sais plus quel texte d'une littérature semblable pour les Etats-Unis d'Amérique.

Cette récente référence des mass-merdias à Joschka Fischer, pour l'opposer aux actuels dirigeants allemands issus de la CDU et de la CSU (le vice-chancelier SPD Sigmar Gabriel est un admirateur avoué de Beate Klarfeld pour laquelle il aurait voulu voter en 2012 lors de l'élection du président fédéral, n'en étant empêché que parce que son parti s'était déjà rallié à Joachim Gauck) n'est pas innocente. Elle a pour but d'élever Joschka Fischer au rang de "grande conscience", d'autorité morale, d'en faire une référence pour tous les Européens masochistes. Et selon les directeurs de conscience du medium Arte, par exemple, tout Européen conscient de l'histoire de son continent ne peut et ne doit être que repentant, et porté à la haine de soi. La remise en avant du calamiteux Joschka Fischer participe à ce lavage de cerveaux, à ce bourrage de crâne.

C'est avec pertinence que Jean-Marie Le Pen a pu dire il y a quelques années qu'un des principaux problèmes de l'Europe était l'abaissement, au nom d'une certaine Mémouare, du plus important Etat européen membre de l'UE.

En Allemagne, le 20 juillet 2015, par les honneurs rendus aux ignobles Klarsfeld, le National-Masochisme a atteint des sommets. A qui le tour ?

Les Etats européens, l'Europe ont besoin de dirigeants qui sachent dire le mot de Cambronne aux Klarsfeld et à leurs amis.

On s'y prépare ?

vendredi 4 mars 2011

L'homme qu'ils aimaient le plus

Le 5 mars 1953 disparaissait Joseph Staline, une des personnalités les plus controversées du XXème siècle.

Quatrre ans avant sa mort, pour son soixante-dixième anniversaire, un collectif de cinéastes français proche du Parti Communiste de leur pays avait sorti un film d'hommage au Géorgien, intitulé "L'homme que nous aimons le plus", dont des extraits furent naguère présentés dans le cadre de l'émission TV "Histoire Parallèle" présentant comparativement des actualités cinématographiques dans plusieurs pays à la même époque.

C'est bien à tort qu'on impute à Staline un détournement, une perversion du régime instauré en 1917 qui, sans lui, aurait évolué vers une authentique émancipation des peuples : ses successeurs immédiats n'ont pas fait mieux; c'est à tort qu'on impute aux successeurs de Staline une politique de coexistence pacifique qui aurait rompu avec l'expansionnisme et l'aggressivité de leur prédecesseur : la politique étrangère de Staline ne fut pas moins prudente; c'est l'impréparation et la faiblesse de ses anciens alliés de la Deuxième Guerre Mondiale qui lui permirent d'obtenir par la force la satellisation d'une partie de l'Europe; enfin c'est à tort qu'on présente Staline comme le dupe du pacte germano-soviétique de non agression de 1939, le partenaire victime de la traîtrise de Hitler : dans un ouvrage d' André Fontaine du journal Le Monde, paru il y a une quarantaine d'années, il est relevé que les services allemands de contre-espionnage avaient eu connaissance de propos de la très coquine ambassadrice de Staline dans la Suède neutre, Alexandra Kollontaï, qui révélait que l'URSS attendait, en pleine période d'application du pacte germano-soviétique, un moment favorable pour "briser les reins" (sic) du partenaire allemand. L' Opération Barbarossa de juin 1941 fut une action préventive qui devança une rupture dont Staline aurait pu prendre ultérieurement l'initiative.