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mercredi 11 avril 2012

La méchanceté, facteur de longévité ? Le cas Raymond Aubrac

"For my thoughts are not your thoughts, nor are your ways my ways" says the Lord.
"For as the heavens are higher than the earth, so are my ways higher than your ways, and my thoughts than your thoughts" (Isaïah 55 : 8-9)


I am just a human being; Isaïah 55 : 8-9 remembers us that passing any final judgement on anyone is simply impossible.

A person known as Raymond Aubrac has just died at 97. No doubt he will be eulogized by many, and no doubt any dissenting voice on the matter will be barely audible if not silenced.

I cannot mourn the person (nor could I mourn his wife who passed away five years earlier) and this has nothing to do with the controversies he and his madam were embroiled in regarding rivalries among resistance movements. This is a world I am no part of.


I remember a documentary broadcast on France 3 TV channel in the late 1990s at a late hour (around 11 PM).


The topic was about the plight of German prisoners of war (POWs) in France between 1944 and 1948.


As Commissaire de la Republique (i.e. : prefet) in the Bouches-du-Rhone departement, Raymond Aubrac had been in charge of mines clearance in the area. In a clear breach of international conventions regarding the handlong of POWs, Aubrac often used young and inexperienced German prisoners for mines clearance operations thus sending score of them to a certain and ignominious death. Asked on France 3 about this dark episode of his carreer, Aubrac remained unapologetic. He just said : "these conventions, you know, you had to be able to interpret them". And asked if he ever could find in himself  some measure of hatred", Aubrac replied "Well, I am searching for it, and I do not find anything, but you know it might be that I am not searching well enough".

Under Aubrac as Commissaire de la Republique, Jean Giono, a famous pacifist writer was arrested and spent months in jail. His deadly sin ? Jean Giono had once been close to the Communist Party, but turned his back on it later. The Communists could not forgive Giono. Aubrac was a fellow traveller for the Communist Party for years. Recently, he endorsed Socialist François Hollande for the presidency of France. As president of the Corrèze General Council, in an area where Resistance movements committed many heinous crimes during World War II and after the war, Hollande presides ritually over celebrations of the deeds of the local Resistance movements without apparent unease. No wonder Aubrac endorsed him.

There are enough persons to eulogize you these days, Ray, and may God have your soul, but as far as I am concerned I cannot mourn you. My thoughts go first to these defenseless people you sent to death after the war and whose years did not number a fourth of the 97 you had the privilege to live.

mercredi 16 février 2011

Arte et France 3 : concours de désinformation

Certains bons espits s'inquiètaient naguère de l'éventuelle comparution de
complices présumés des auteurs des attentats de septembre 2001 aux
Etats-Unis devant des tribunaux d'exception (traduisez : des tribunaux
militaires, dont, en France, Robert Badinter, "juste entre les justes,
sage entre les sages", nous a délivrés); cela se passait au début des
années qui ont suivi les attentats de septembre 2001.

Savaient-ils, ces bons esprits qu'en juillet 1990, était promulguée une
loi, dite loi Gayssot (elle aurait pu s'appeler la loi Sarre, du nom
président de l'activiste chevènementiste, lié aux Klarsfeld), et ce
qu'elle signifie en France et dans les pays qui l'ont imitée ?

La loi Gayssot criminalise l'expression du doute, de l'incroyance en
la version du prétendu tribunal militaire international ayant siégé à
Nuremberg en 1946 relative à ce qu'il est convenu d'appeler les
"crimes contre l'humanité" attribués aux vaincus par les vainqueurs de
la Seconde Guerre Mondiale.

Le Statut de ce "tribunal", continuation de la guerre par d'autres
moyens que les opérations militaires, dispose en son article 19 que
l'institution ne sera pas liée "par les règles techniques relatives à
l'administration des preuves", et, en son article 21, que "le tribunal
n'exigera pas que soit rapportée la preuve de faits de notoriété
publique mais les tiendra pour acquis", le même article 21 disposant
en outre que tout rapport accusatoire aurait, sans discussion
possible, valeur de "preuve authentique".

Il paraît que la loi Gayssot vise à criminaliser un "discours de
haine". Si tel était son objectif, elle est singulièrement inefficace.

Le 10 décembre 2000, la chaîne publique France 3 diffusait vers 17h00
un documentaire sur Lyon, "capitale du révisionnisme" (ce qui est
faire beaucoup d'honneur à la capitale des Gaules). On y montrait le
professeur Faurisson, cible de plusieurs agressions et attentats dans
un passé récent, sous les traits d'un personnage odieux qui, au moyen
de sa "plume acérée" tue . On voit une plume d'or tracer des mots.
Soudain, une pluie de gouttes de sang tombe sur un texte au bas duquel
on aperçoit, en grandes lettres de sang, le mot "Mythe". Juste
auparavant, on a montré en plan rapproché, le visage du professeur :
l'homme à abattre, en quelque sorte.

C'est digne d'Arte, mais c'était sur France 3.

La loi Gayssot a supprimé la liberté de recherche historique, engendré
un climat de chasse aux sorcières et de délation, rétabli le délit
d'opinion, considérablement amoindri la liberté d'expression, et
permet à certaines officines, se portant "parties civiles", de se
faire financer par les dommages-intérêts réclamés aux personnes
poursuivies et condamnées au titre de cette loi:
Elle consacre la juridiction d'exception ayant sévi à Nuremberg en
1946 dont elle fait une référence.


Mai dimenticare l'infamia dei nemici dell'Europa !