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samedi 23 février 2019

Hate-News chez Patrick Drahi

i24NEWS en Français fait TRES, TRES FORT.

Pour ce rappel bi-hebdomadaire du devoir de Mémouare shoacentré, la chaîne de M. Patrick Drahi (BFM TV, RMC, TMC, L'Express, SFR etc...) se dépasse.

Elle recycle le faux scoop d'une découverte de pensions versées à des "collaborateurs" aux zeures-les-plus-sombres-de-notre-histoire par l'entité Allemagne depuis les années 1950.


Et elle illustre cette hate-news d'une photo qui rappelle les manifestations du lundi à Leipzig en 1989, contre le régime communiste de l'Allemagne de l'Est : "Wir sind das Volk" = Nous sommes le peuple.






Ce régime était dirigé par un parti dont le dernier avatar, Die Linke, a présenté Madame Beate Klarsfeld comme candidate à la présidence de l'Etat fédéral pas plus tard qu'en mars 2012.

Les pensionnés en question sont des nonagénaires ou centenaires qui ont été condamnés pour faits mineurs de collaboration à la fin des années 1940, subi des préjudices moraux et matériels. La réparation de ces préjudices ne pouvant, politiquement, être assurée par les Etats dont ils étaient ressortissants et qui étaient issus de la victoire du le Reich, la facture a été présentée à l'Allemagne. Tout ceci s'est fait au grand jour il y a 6 décennies et demi.

65 ans plus tard, des esprits klarsfeldisés ont fait semblant de découvrir cette situation pour émouvoir leur public.

L'Allemagne ne paiera plus. La survie matérielle des plus démunis de ces vaincus de la Guerre 39/45, va revenir, par "solidarité nationale" aux Etats dont ils sont ressortissants.

Le contribuable allemand dira-t-il "merci" aux zélotes klarsfeldisés de la Mémouare shoacentrée .

mardi 31 juillet 2018

Le casse du siècle selon BFM TV, chaîne de Patrick Drahi



BFM TV, une des chaînes de M. Patrick Drahi (photo ci-dessus) a consacré un documentaire, diffusé et rediffusé plusieurs fois, à la partie de la carrière d'Emmanuel Macron qui va de l'entrée de ce dernier dans l'entourage de François Hollande, tout juste élu en 2012, jusqu'à sa propre accession à la présidence de la République en mai 2017 (1).

Ce documentaire est intitulé "le casse du siècle".

BFM TV doit être satisfait de cette production puisqu'il l'a déjà diffusée plusieurs fois.

L'utilité de ce documentaire pour les opposants à la Macronie est de rappeler les origines de l'ascension d'Emmanuel Macron, les influences nauséabondes qui ont contribué à rendre celle-ci possible.

Ainsi trouve-t-on Julien Dray (2) qui se vante d'avoir rapidement décelé en Emmanuel Macron une pépite (sic) et d'avoir conseillé à François Hollande, réticent tout d'abord, d'en faire un ministre.

On trouve également Jacques Attali (3) qui décrit François Hollande comme "un être gentil" (sic). Autrement dit : Flanby, Fraise des Bois.

A l'origine de la "découverte" d'Emmanuel Macron, il y a bien l'extrême-gauche immigrationniste : Julien Dray co-fondateur de l'officine SOS Racisme, Jacques Attali fondateur trente ans après SOS Racisme d'une association pour l'accueil massif de prétendus migrants.

Ces gens-là savaient ce qu'ils faisaient.

On peut par contre se demander si Philippe de Villiers (4) est conscient du ridicule de ses postures.

Il se montre flatté de l'appréciation positive portée par Brigitte Macron sur un de ses livres de mémoires politiques.

Philippe de Villiers est "bluffé" par un ministre de l'Economie (Emmanuel Macron) qui, au lieu de lui parler d'économie, lui parle du "légendaire français" (sic), c'est-à-dire de Jeanne d'Arc. Comment l'extase vient à Monsieur le Vicomte.....

Emmanuel Macron achève sa conquête de Philippe de Villiers en exprimant son indifférence ("ça, je m'en fous") devant les critiques prévisibles de sa participation aux folkloriques fêtes johanniques. Manu la classe ! Monsieur le Vicomte est ébahi/

Enfin, le vicomte Philippe de Villiers confie, à propos d'Emmanuel Macron : "Il m'aime (sic) bien. Je crois que s'il avait à passer une soirée, il préférerait la passer avec moi plutôt qu'avec Castaner" (5).

Fermez le ban !

La chaîne de Citizen Drahi nous montre François Baille-Roux heureux de se rendre à Emmanuel Macron, mais omet de nous signaler que, quelques mois auparavant, il le désignait comme le candidat des "puissances d'argent".

On reste confondu devant la naïveté ou la flagornerie de Laurence Haïm  lorsque cette journaliste, porte-parole d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, narre qu'elle a confié à son candidat qu'il avait autour de lui des jeunes militants prêts à mourir (sic) pour lui.

Mourir pour Macron ? Vous croyez vraiment que ça peut exister, ça ?

Le documentaire de la chaîne de Patrick Drahi attribue à Emmanuel Macron un "sixième" sens, politique, un flair que la suite des événements n'a pas confirmé.

Emmanuel Macron aurait prévu la renonciation de François Hollande à se représenter, l'échec de Juppé, l'échec de Manuel Valls.

Emmanuel Macron aurait prévu le maintien de la candidature de François Fillon malgré les pressions exercées sur lui pour qu'il renonce. On ne nous dit pas ce qu'Emmanuel Macron pensait du montage médiatico-judiciaire orchestré contre François Fillon. Non, pour Emmanuel Macron, Fillon est "un bourgeois du XIXe siècle qui ne voit pas où est le problème".

Le problème d'Emmanuel Macron est de ne pas voir que la primaire "de la droite et du centre" avait donné à François Fillon une légitimité (2/3 des voix pour Fillon contre 1/3 pour Juppé) et une indépendance par rapport aux appareils des partis qui lui interdisaient de renoncer.

François Baille-Roux fait plus démocrate-crétin plus que démocrate-chrétien quand, après avoir décrit tout d'abord Emmanuel Macron pour ce qu'il est ("le candidat des puissances d'argent"), il se rallie à lui pour faire échouer François Fillon.

On a droit à la Schadenfreude (joie mauvaise) du toujours malfaisant Daniel Cohn-Bendit qui se réjouit de la recomposition politique imposée par la fausse victoire d'Emmanuel Macron. Ca lui permet de régler des comptes. Et d'espérer une Europe dont les références identitaires seront philosophiques et en aucun cas ethniques. Grâce aux flux migratoires massifs et continus.

Ce documentaire de la chaîne de Patrick Drahi est largement antérieur à l'éclatement de ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Benalla au début de la seconde moitié de juillet 2018.


N   O   T   E   S

(1) pour ce qui est de la période antérieure, on apprend par Alain Minc (un homme du même sérail que Jacques Attali et Julien Dray) que, jeune inspecteur des Finances, Emmanuel Macron se voyait président de la République trente ans plus tard. C'était une erreur :  trente ans après avoir été inspecteur des Finances Emmanuel Macron sera un ex-président de la République.

(2) ancien dirigeant de l'Union des Etudiants Juifs de France, ancien député socialiste de l'Essonne (Sainte-Geneviève-des-Bois, Fleury-Mérogis), immigrationniste forcené, né en Afrique du Nord, comme Jacques Attali.

(3) Né dans une famille juive d'Algérie, polytechnicien, énarque, ancien conseiller de François Mitterrand pour les questions économiques dès l'époque où François Mitterrand était premier secrétaire du parti socialiste.

(4) ancien député de Vendée, ancien ministre UDF (giscardien); s'est trouvé un créneau politique spécifique, le prétendu souverainisme, à partir de la campagne de ratification du traité de Maastricht (1992) qui a muté les Communautés Européennes en Union Européenne à partir de 1994.

(5) Ancien député socialiste des Alpes de Haute-Provence (°1972), désigné comme leader de La République En Marche par la volonté d'Emmanuel Macron.


lundi 29 janvier 2018

Maurras, après Céline, ça commence à faire beaucoup !


Maurras, né deux ans avant la guerre de 1870-71, était d'abord un "patriote" français de l'ancienne école.
Et, hélas, un germanophobe rabique.

Son anniversaire tombait le même jour que celui de Hitler : quelle idée pour un extrémiste germanophobe de cette génération de naître le vingtième jour du mois d'avril !

C'était aussi "un poète de la politique".


Il a fait montre d'antisémitisme à l'occasion de l'Affaire Dreyfus.
L'attachement de la communauté juive aux institutions de la IIIe République l'y prédisposait.

Maurras avait opté pour la monarchie qu'il considérait mieux apte à défendre les intérêts nationaux.


Dans mon adolescence, j'éprouvais de la sympathie pour les jeunes gens qui venaient nous distribuer Aspects de la France à la sortie du lycée (1). Parce qu'il défendaient une cause vaincue : le royalisme. Dans un monde injuste et menaçant, j'avais un a priori favorable envers les vaincus de l'Histoire. Contre les moralisateurs et donneurs de leçons (PSU, Témoignage Chrétien, Abbé Pierre etc....).

Mais je n'ai jamais pu adhérer au stato-nationalisme, au nationalisme intégral des disciples de Maurras. Maurras ne.... m'aura pas.... eu. En raison de sa rage germanophobe (mais il a plus tard avoué qu'il ne croyait pas lui-même à tout ce qu'il avait dit pour mobiliser l'opinion française contre l'Allemagne et les Allemands). Mon idée de l'identité était, est, plus ethnique que nationale. Concédons à Maurras qu'il accusait l'influence d'Arthur de Gobineau d'avoir empoisonné (sic) l'Allemagne par l'intermédiaire des Gobineau Vereine (Sociétés Gobineau). Il fallait de l'honnêteté intellectuelle à Maurras pour attribuer à un intellectuel français une influence négative sur l'Allemagne. 

Ce qui reste intéressant, indémodable, chez Maurras, c'est la critique de la démocratie. C'est l'idée que la démocratie, étant un régime fondé sur l'opinion, donne le pouvoir réel aux faiseurs d'opinion, au petit groupe de personnes qui permettent, par la manne publicitaire, aux journaux de paraître, aux stations de radio et de TV d'émettre. Aux gens qui peuvent informer, déformer, mésinformer, désinformer. La démocratie tend presque toujours à dégénérer en ploutocratie. Parce que les produits par lesquels passe l'information (journaux, émissions etc...) coûtent beaucoup plus cher à fabriquer qu'ils ne coûtent à leur destinataire, au consommateur d'informations. La différence est payée par les régies de publicité.

150 ans après sa naissance, que reproche-t-on à Maurras ?

Son antisémitisme. Qui doit pourtant être relativisé.
Maurras distinguait l'antisémitisme de tête (l'état d'esprit) à l'antisémitisme de peau (biologique) qu'il attribuait aux Barbares d'Outre-Rhin. En fait, il y avait peu de différences.

Son rejet de la démocratie, qui n'était pas irrationnel.

C'est de la désinformation.

I24news (une des chaînes de Patrick Drahi via le groupe de droit luxembourgeois ALTICE) donne la parole au caricatural Dominique Sopo, patron de SOS Racisme pour lancer une fatwa contre toue commémoration officielle, publique du 150ème anniversaire de la naissance de Maurras.

SOS Racisme est une officine de racisme anti-européen. Elle a été fondée (2) au milieu des années 1980 pour recycler l'animosité des jeunes d'origine arabo-musulmane en France. La détourner de l'hostilité envers Israël et la communauté juive. Pour mieux la canaliser contre le Front National alors en phase ascendante. Et pour délégitimer toute préoccupation identitaire des personnes d'origine européenne. Au nom....des "valeurs républicaines", et, c'est tragique, au nom ....des "valeurs européennes" telles que les conçoivent les directeurs de conscience de la chaîne ARTE et de Télérama.


N  O  T  E  S

(1) Aspects de la France était également vendu à la criée à la sortie de la messe devant l'église Notre-Dame de Bon-Secours à Bois-Colombes; ce journal s'inscrivait dans la filiation de l'Action Française interdite et ses rédacteurs avaient tenu à ce que le titre du journal reprenne les initiales A.F. du journal et du mouvement interdits. Au mouvement Action Française a succédé le mouvement Restauration Nationale et au journal Action Française le journal Aspects de la France.

(2) Parmi les co-fondateurs, parrains et mécènes de cette officine : Julien Dray (né en 1955 à Oran), ancien de l'Union des Etudiants Juifs de France (U.E.J.F.), Bernard Henri-Lévy, 

dimanche 3 décembre 2017

L'inquiétante observation de Maurice Szafran

Novembre 2017

L'homme politique Gérard Filoche est médiatiquement mis en cause et lynché dans une non-affaire de "tweet antisémite". 

Gérard Filoche a illustré un de ces tweets d'une image représentant Jacques Attali, Patrick Drahi, un banquier dont j'ai oublié le nom et le président Maqueron. L'image est tirée du site Egalité et Réconciliation qui serait "impur", "populiste" en somme. Le message de l'image est :
Emmanuel Macron est inspiré par Jacques Attali (qui a pris position en sa faveur), Patrick Drahi (dont les chaînes TV ont couvert favorablement la campagne de Maqueron) et le banquier (Emmanuel Macron a travaillé dans cette banque).

Aïe, aïe, aïe, les trois hommes sont juifs : le "délit"  médiatique extra-légal d'antisémitisme serait constitué. Filoche aurait insinué que le président Maqueron serait influencé par "les Juifs". 

Cette mise en cause et ce lynchage étaient injustifiés : Filoche a agi par inadvertance, ignorait l'origine de l'illustration, ou du moins les caractéristiques du site sur lequel il l'avait trouvée, et a très rapidement supprimé son tweet. Une fois le tweet supprimé, cette non-affaire aurait dû s'arrêter. 

Ce n'est pas ce qui s'est produit : les associations salopes (licra-cra, m'rap, sos désir etc....) se sont mises en branle immédiatement (y'a bon les dommages-intérêts pour les parties civiles). Sans oublier le PS (Parti Salaud) que Filoche agaçait depuis pas mal de temps et qui a saisi la balle au bond pour lancer une procédure d'exclusion contre Filoche.

Ce dernier, inconscient, commet ensuite l'imprudence de répondre à l'invitation d'i24 news en français (1) pour y participer à l'émission "Conversations avec Anna Cabana", animée par Anna Cabana (2).

Il s'y fait insulter par la journaliste qui lui assène : "Ou vous êtes un imbécile, ou vous êtes un salaud", le presse de questions, et lui coupe la parole dès qu'il tente de répondre, le congédie. Anna Cabana était assistée du journaliste Maurice Szafran, ancien du torchon Marianne, collaborateur de Challenges et surtout auteur de l'essai "Qui est antisémite ?".

Le malheureux et naïf Gérard Filoche s'est jeté dans le gueule du loup : sur la chaîne de Patrick Drahi représenté sur l'image dont il a illustré son tweet controversé, dans l'émission d'une journaliste qui peut devenir hystérique, assistée d'un polygraphe qui se pense habilité à désigner .... qui est antisémite. C'était un guet-apens. Et il a bien fonctionné.

Le pauvre Gérard Filoche a eu beau rappeler ses états de service "antiracistes", s'excuser, rappeler qu'il s'était empressé de supprimer son tweet, rien n'y a fait.

Et puis Gérard Szafran, le polygraphe qui détecte l'antisémitisme et les antisémites à vue de nez a tenu un propos très inquiétant.

Il a affirmé que, par son tweet, Filoche aurait renié TOUT UNE VIE d'engagements. Et comme Filoche ne tombait pas immédiatement à genoux, ne déchirait pas ses vêtements, Maurice Szafran a renvoyé son interlocuteur à un précédent qui remonte à une quinzaine d'années.

L'écrivain Renaud Camus (3) avait alors osé une remarque "impie" sur le nombre de collaborateurs juifs de France Culture. Il s'en est suivi une polémique à laquelle j'avoue ne pas avoir prêté intérêt.

Mais Maurice Szafran d'avertir Gérard Filoche : "Renaud Camus NE S'EN EST PAS REMIS".

Autrement dit :

"Filoche, vous avez commis le péché pour lequel il n'y a pas de pardon. Voyez Renaud Camus, on l'a accusé d'antisémitisme, et il n'a jamais pu s'en relever. Filoche, c'est grave, vous êtes l'objet d'une accusation dont on ne se relève pas. Vos protestations de non-antisémitisme, d'antiracisme, votre carrière passée ne valent rien. Filoche, vous êtes fichu, c'est moi qui vous le dit, moi l'auteur de "Qui est antisémite ?". Filoche, vous être F.I.N.I et vous l'avez mérité".


N  O  T  E  S

(1) i24news, chaîne du groupe ALTICE, société de droit luxembourgeois dont à ce jour (novembre 2017) Patrick Drahi est actionnaire à 56%. i24news en français est une chaîne israélienne privée dont les studios se répartissent entre Jaffa et Paris. Patrick Drahi, natif du Maroc, est détenteur de trois passeports : français, israélien et.....portugais.

(2) Anna Biton Cabana (ABC) est une ancienne journaliste de l'hebdomadaire Le Point. Je l'ai découverte sur la chaîne BFM lors de la soirée de l'élection à la présidence de l'UMP fin 2012. J'avais déjà remarqué sa tendance à l'effervescence. Elle s'amusait du nom : COCOE, de l'organisme interne à l'UMP chargé de dire le droit entre François Fillon et Jean-François Copé.

(3) Renaud Camus ne se porte pas si mal, pour autant que je puisse le savoir. Il a fondé le parti de l'In-Nocence, a le courage de désigner le Grand Remplacement et de le combattre.