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samedi 9 novembre 2019

"Islamophobie" : Mémoire sélective et Amnésie


L'auteur de la publication illustrée ci-dessus défend sa communauté. A la veille d'une manif contre l'"islamophobie".

Plusieurs remarques :

1°) un coup de chapeau au roi des Belges Albert Ier d'avoir adjuré, au début de la guerre 14/18, les belligérants de ne pas engager de troupes coloniales en Europe "dans l'intérêt de la civilisation";

2°) l'auteur de la publication s'exprime comme s'il n'y avait pas eu la rupture des décolonisations après la guerre 39/45 : il choisit l'amnésie plutôt que la mémoire qui gênerait son message;

3°) le même auteur choisit de considérer que "les tirailleurs musulmans" étaient généralement des volontaires et ne se pose volontairement pas la question de savoir combien parmi eux étaient des "malgré nous" engagés par la puissance coloniale dans un conflit qui ne les concernait pas;

4°) l'auteur passe sous silence l'engagement non négligeable de ses coreligionnaires et congénères aux côtés de l'Axe : en France même, il y eut une Légion Nord-Africaine, dont les membres étaient désignés comme "les SS à Mohammed", chargés au début de la garde des usines Peugeot à Montbeliard (Sochaux); un de ces "SS à Mohammed", nommé Amar Naroun, chrétien kabyle, fut député "Algérie Française" durant la législature 1958-1962. A défaut d'être "à Mohammed" en tant que Chrétien, il était bien dans la Waffen SS. Un autre originaire d'Algérie, co-dirigeant du FLN, Musulman celui-là, dont j'ai oublié le nom, membre des délégations du FLN qui se rendaient chaque année à New York pour l'Assemblée Générale de l'O.N.U. afin d' y nouer des contacts était si attaché aux souvenirs de ses états de service pour l'Axe pendant la guerre 39/45 que le quotidien L'Aurore prétendait qu'il ne se séparait jamais de son casque "allemand". Amar Naroun et ce dirigeant FLN s'étaient trouvé du même bord pendant la guerre 39/45 et dans des bords opposés pendant la guerre d'Algérie; dans l'Algérie de 39/45, Arabo-Amazigh et Métropolitains ont pu se trouver dans l'un ou l'autre camp;

5°) les militaires musulmans servant dans l'armée française d'aujourd'hui y disposent d'aumôniers et peuvent y pratiquer leur religion.

Conclusion : cette publication est de circonstance (campagnes politico-médiatiques contre l'"islamophobie" dans le contexte de contestation du port du "voile") et a pour but de marteler que la France d'Europe a contracté une DETTE imprescriptible envers les Musulmans. Qui lui interdirait de contrarier ceux-ci quant au mode de vie, aux conditions d'installation et d'"intégration" sur son territoire. De l'intimidation. Du chantage. Le message est : "on a fait ça pour vous" tandis que certains des vôtres étaient avec les salauds de nazis.

samedi 23 février 2019

Hate-News chez Patrick Drahi

i24NEWS en Français fait TRES, TRES FORT.

Pour ce rappel bi-hebdomadaire du devoir de Mémouare shoacentré, la chaîne de M. Patrick Drahi (BFM TV, RMC, TMC, L'Express, SFR etc...) se dépasse.

Elle recycle le faux scoop d'une découverte de pensions versées à des "collaborateurs" aux zeures-les-plus-sombres-de-notre-histoire par l'entité Allemagne depuis les années 1950.


Et elle illustre cette hate-news d'une photo qui rappelle les manifestations du lundi à Leipzig en 1989, contre le régime communiste de l'Allemagne de l'Est : "Wir sind das Volk" = Nous sommes le peuple.






Ce régime était dirigé par un parti dont le dernier avatar, Die Linke, a présenté Madame Beate Klarsfeld comme candidate à la présidence de l'Etat fédéral pas plus tard qu'en mars 2012.

Les pensionnés en question sont des nonagénaires ou centenaires qui ont été condamnés pour faits mineurs de collaboration à la fin des années 1940, subi des préjudices moraux et matériels. La réparation de ces préjudices ne pouvant, politiquement, être assurée par les Etats dont ils étaient ressortissants et qui étaient issus de la victoire du le Reich, la facture a été présentée à l'Allemagne. Tout ceci s'est fait au grand jour il y a 6 décennies et demi.

65 ans plus tard, des esprits klarsfeldisés ont fait semblant de découvrir cette situation pour émouvoir leur public.

L'Allemagne ne paiera plus. La survie matérielle des plus démunis de ces vaincus de la Guerre 39/45, va revenir, par "solidarité nationale" aux Etats dont ils sont ressortissants.

Le contribuable allemand dira-t-il "merci" aux zélotes klarsfeldisés de la Mémouare shoacentrée .

lundi 19 février 2018

E234151-8 ou "Nous nous identifions à vous"

A V E R T I S S E M E N T

Le texte qui suit est un article du journaliste israélien
Amnon Kapeliouk, paru dans le numéro de décembre
1983 du mensuel Le Monde Diplomatique. L’article était
intitulé : “1940-1941, la douteuse philosophie politique
de M. Shamir «

La cote “E234151-8” est celle sous laquelle
sont référencés au Mémorial Yad Vashem à Jérusalem
les documents qui ont servi de sources à M. Kapeliouk.


Yitzhak Shamir, l'homme qui s'identifiait à.....




Début de l'article :

Les amis du premier ministre israélien, M. Itzhak
Shamir, sont unanimes à le décrire comme un homme déterminé
et qui s’attache obstinément à ses idées. Sa biographie montre
en effet, qu’il sut faire preuve d’acharnement dans plusieurs
étapes de sa vie.

Or l’épisode le moins connu, et qu’il aimerait sans
doute rayer de son curriculum vitae , concerne les
tentatives du groupe Stern (mouvement terroriste juif 
d’extrême droite en Palestine, sous le mandat
britannique), dont lui-même fut le numéro deux,
pour conclure un pacte avec... l’Allemagne nazie
en 1940-1941. 

Une philosophie était derrière cette
démarche : « Notre devoir est de combattre l’ennemi
-les Britanniques - et il est permis de chercher l’aide 
de l’ennemi de notre ennemi «  , estimait l’un des chefs
du groupe, M. Yalin-Mor, dans son livre sur l’histoire de
son mouvement. Et, en effet, les chefs de cette
organisation terroriste clandestine ont pris contact à 
plusieurs reprises avec les représentants nazis àBeyrouth, 
à Damas et à Ankara, leur proposant de
« saboter l’effort de guerre des Anglais contre l’Allemagne
en échange d’un transfert des juifs d’Europe en Palestine
au lieu de les envoyer en Pologne » .

« Lorsque l’État juif sera créé , avaient également suggéré
M. Shamir et ses collègues, il sera un allié du IIIe Reich. »

M. Eliezer Halevi, syndicaliste travailliste connu, membre du
kibboutz Gueva, révèle dans l’hebdomadaire Hotam de Tel-Aviv
(daté du 19 août 1983) l’existence d’un document
signé par M. Itzhak Shamir, (qui s’appelait alors Yezernitsky) et Abraham Stern, remis à l’ambassade d’Allemagne à Ankara
alors que la guerre en Europe fait rage, que les troupes du
Maréchal Rommel sont déjà sur le sol égyptien et que
l’extermination des juifs par les nazis ne cesse de s’intensifier. 
Il y est dit notamment :

« En matière de conception, nous nous identifions à vous. 
Pourquoi donc ne pas collaborer l’un avec l’autre »

Haaretz , dans son édition du 31 janvier 1983, cite une
lettre marquée du mot « secret » , envoyée en janvier 1941
par l’ambassadeur de Hitler à Ankara, Franz Von Papen
à ses supérieurs, racontant les contacts avec
les membres du groupe Stern

Y est ajouté un mémorandum de l’agent des services secrets
nazis à Damas, Verner Otto Von Hentig, sur les pourparlers 
avec les émissaires de Stern et de M. Shamir, où il est dit
notamment que

« la coopération entre le mouvement de libération d’Israël et
le nouvel ordre en Europe sera conforme à l’un des discours du chancelier du IIIe Reich dans lequel Hitler soulignait la nécessité d’utiliser toute combinaison et coalition pour isoler et vaincre l’Angleterre. ». 

Il y est dit encore que le groupe Stern est

« étroitement lié aux mouvements totalitaires en Europe, leur idéologie et structures »

Ces documents se trouvent au Mémorial de l’holocauste
(Yad Vachem) à Jérusalem, classés sous le numéro E234151-8.
L’UN des chefs historiques du groupe Stern, M. Israël Eldad
confirme, dans un article publié dans le quotidien de
Tel Aviv Yediot Aharonot du 4 février 1983, l’authenticité de ces pourparlers entre son mouvement et les représentants officiels
de l’Allemagne nazie. Il affirme sans ambages que ses collègues avaient expliqué aux nazis qu’ « une identité d’intérêts entre un nouvel ordre en Europe selon la conception allemande et les aspirations du peuple juif en Palestine représentées par les combattants pour la liberté d’Israël [le groupe Stern] est 
probable ». 

Selon la presse israélienne, qui a publié une dizaine d’articles
sur ce sujet, à aucun moment les nazis n’ont pris
au sérieux les propositions de Stern, de M. Shamir et de leurs
amis.

Les pourparlers ont subi un coup d’arrêt lorsque les
troupes alliées ont arrêté en juin 1941 l’émissaire
d’Abraham Stern et Itzhak Shamir, M. Naftali Loubentchik,
au bureau même des services secrets nazis à Damas.

D’autres membres du groupe ont poursuivi des contacts jusqu’à l’arrestation par les autorités britanniques de M. Itzhak Shamir
en décembre 1941, pour 

« terrorisme et collaboration avec l’ennemi nazi « 

Fin de l'article.

(Le Monde Diplomatique, décembre 1983,
Amnon Kapeliouk : “La douteuse philosophie politique
de M. Shamir »).

Ne nous laissons plus administrer des leçons de morale
et de respectabilité par les Zélotes de la Mémoire
shoacentrée.

Si un homme politique qui a écrit en 1941 aux 
responsables nationaux-socialistes, aux représentants
du Reich : 

"Nous  nous identifions à vous" (sic), 

a pu devenir Premier Ministre de l'Etat d'Israël en 1983, 
quelle légitimité ont les campagnes contre certains
mouvements politiques considérés comme des héritiers, 
directs ou indirects, des vaincus de 1945, contre certaines personnalités (Benoit XVI, Kurt Waldheim, Robert Hersant,
Jean-Marie Le Pen etc....) ?








vendredi 20 octobre 2017

Un oublié ou méconnu de l'Histoire des années 1940 à 1960 en France : le Parti Socialiste Démocratique

Dimanche 15 octobre 2017, la chaîne privée "i24news en français" (1) recevait l'académicien Alain Finkielkraut et l'ancienne ministre Jeannette Bougrab dans le cadre de l'émission "Elie sans interdit" animée par Elie Chouraqui.

Ce fut pour Alain Finkielkraut l'occasion de dénoncer les nouveaux habits de l'antisémitisme, l'islamisme, les dénis de la gauche etc... qui sont des thèmes sur lesquels il a souvent l'occasion de s'exprimer.

Alain Finkielkraut  attribue certains blocages idéologiques de ses anciens amis et de ses adversaires à l'existence du Front National : on reproche aux analyses de Finkielkraut de faire le jeu du Front National, et on nie ou on tait certaines réalités qu'il dénonce pour ne pas ..... "faire le jeu du Front National".

En somme, si on suit Alain Finkielkraut, tout irait mieux si le Front National n'existait pas, ou sans doute s'il était moins influent qu'il ne l'est en 2017 et depuis longtemps.

Mais que reproche au fond Alain Finkielkraut au Front National pour l'Unité Française, qui est le nom, en forme longue, de ce parti politique fondé en 1972 ? En dehors de parasiter sa communication ?

Alain Finkielkraut continue de rattacher le Front National, fondé .... 27 ans après la fin de la guerre 1939-45 au régime de Vichy et à la Collaboration. Ce qui démontre que l'Alain Finkielkraut contemporain est finalement moins différent de l'Alain Finkielkraut de ses débuts que beaucoup ne le croient. Dans la permanence de ses aversions : toujours les mêmes grands satans. 

Alain Finkielkraut a d'ailleurs participé à la primaire de La Belle Alliance Populaire, la primaire de la gauche organisée par le PS en janvier 2017, et fait le choix de Manuel Valls.

S'il fut, en France, après la guerre 1939-45, un parti politique qui s'inscrivait dans une certaine continuité, avec le régime de Vichy et la Collaboration, une continuité qui, rassurez-vous, n'était ni idéologique, ni programmatique, c'était bien le Parti Socialiste Démocratique fondé par Paul Faure en 1945 et qui a eu une activité jusque vers 1960.

Ce parti fut fondé juste après la fin de la guerre pour accueillir et permettre l'expression politique de militants de gauche ou de centre gauche d'avant-guerre qui s'étaient engagés, ou étaient accusés de s'être engagés dans la Collaboration avec le régime de Vichy ou directement avec l'Allemagne nationale-socialiste.

Certains d'entre eux furent condamnés pour leur engagement par les tribunaux de la prétendue Epuration. D'autres furent exclus de leurs partis politiques d'origine. Et la vocation du Parti Socialiste Démocratique était de les accueillir.

Le programme du Parti Socialiste Démocratique était-il pour autant "nazi", "néo-nazi", "fasciste" etc.... ?

Nullement !

Au programme de ce parti, il y avait : 1) la revendication de l'arrêt de la prétendue Epuration contre les anciens collaborateurs ou présumés tel; 2) la revendication de l'amnistie en faveur des condamnés pour faits de collaboration; 3) l'anti-communisme ("non à la bolchevisation de la France"); 4) le rejet de la Constitution de 1946 (adoptée par une coalition englobant le Parti Communiste, le Parti Socialiste S.F.I.O., le Mouvement Républicain Populaire qui représentait alors la démocratie chrétienne en France).

Le fondateur du parti, Paul Faure, avait été un allié de Léon Blum en 1920, lors du Congrès de Tours et de la scission entre Communistes et Socialistes de la S.F.I.O. Léon Blum et Paul Faure animaient le Parti Socialiste S.F.I.O. après le départ des Communistes qui fondèrent la S.F.I.C. (Section Française de l'Internationale Communiste) qui devint le Parti Communiste Français.

En 1948, la L.I.C.A. (dénommée aujourd'hui LICRA) accusa Paul Faure d'antisémitisme, expliquant sa rupture et ses polémiques avec Léon Blum par ce prétendu antisémitisme. Cette accusation n'eut pas le retentissement ni les effets qu'elle aurait aujourd'hui.

Loin d'être ostracisé, bloqué par un cordon sanitaire (2), le Parti Socialiste Démocratique était membre du R.G.R. (Rassemblement des Gauches Républicaines, qui constituait une sorte de parti radical élargi). Au sein de ce R.G.R., ce parti issu du rejet de l'Epuration et du résistantialisme (3) voisinait avec ....l'Union Démocratique et Socialiste de la Résistance (U.D.S.R.).

Mieux encore, si on peut dire, le R.P.F. (Rassemblement du Peuple Français), fondé par le général de Gaulle s'alliait avec le Parti Socialiste Démocratique pour conquérir des municipalités. La formation fondée par "le chef de la France Libre" s'alliait occasionnellement et efficacement (les mairies de Bois-Colombes et de Joinville-le-Pont, dans la Seine, furent remportées grâce à cette alliance électorale) avec un parti fondé pour accueillir des condamnés et des exclus pour collaboration, effective ou présumée, entre 1940 et 1944. Le rejet des institutions de la IVe République était commun aux Gaullistes et au Paul Fauristes (le Parti Socialiste Démocratique).

Ce parti avait son siège central à Paris, rue des Martyrs dans le IXe arrondissement, et disposait d'un organe de presse dont le titre était La République Libre.

Son activité et son influence se heurtaient au fait que nombre de ses membres étaient frappés d'inéligibilité à cause des condamnations prononcées contre eux en 1944 et au cours de l'immédiat après-guerre. Et puis, il y eut, au fil des congrès du Parti Socialiste S.F.I.O. des réintégrations qui diminuèrent d'autant le nombre des adhérents et militants du Parti Socialiste Démocratique.

Certains d'entre eux contribuèrent à la fondation du syndicat Force Ouvrière (de son vrai nom C.G.T. Force Ouvrière) et y militèrent.

Le Parti Socialiste Démocratique semble avoir cessé ses activités vers 1960 après une quinzaine d'années d'existence.

Il appartenait à cette catégorie de partis politiques fondés pour permettre l'expression politique de personnes rattachées à tort ou à raison, directement ou indirectement, à une expérience historique qui a pris fin, mais non pour la prolonger et encore moins pour la restaurer. 

Ainsi,  en Allemagne, dans l'Etat qui avait pris le nom de République Démocratique Allemande (1949-1990) a existé un parti dénommé NDP ou NDPD (parti national-démocrate) qui avait vocation à regrouper les personnes de sensibilité "nationale" contraintes de transférer leur allégeance au nouvel Etat imposé par l'occupation soviétique. Certaines d'entre elles étaient d'anciens nationaux-socialistes, d'autres non. Mais tous devaient se montrer "loyaux" envers la "république démocratique allemande". Sinon.....

Ainsi, en Espagne, pendant la transition démocratique qui a suivi le décès du général Franco et l'avènement du roi Juan Carlos Ier, un ancien ministre important du général Franco, Don Manuel Fraga Iribarne a fondé l'Alliance Populaire, devenue le Parti Populaire vers 1982. Ce parti, qui a gouverné l'Espagne de 1996 à 2004 et qui la gouverne depuis 2011, a d'abord accueilli d'anciens franquistes ralliés aux nouvelles institutions démocratiques, des citoyens espagnols attribuant des aspects positifs au bilan global du régime passé, et attachés à la préservation de certains de ces acquits, des citoyens ne se reconnaissant pas nécessairement dans les formations politiques directement issues de l'opposition au régime franquiste et "trop" marquées par ce passé oppositionnel. 

L'époque pendant laquelle le Parti Socialiste Démocratique (Paul Faure) a pu exister et fonctionner en France était moins manichéenne que l'époque présente, moins shoacentrique.

Quand j'apprends que des antifas drogués à la lecture de Télérama et à l'écoute d'Arte Journal ou d'i24news jouent à se faire peur en se racontant qu'ici ou là en Europe (voire ailleurs) tel ou tel parti fondé par d'"anciens nazis" ou d'"anciens fascistes" est proche du pouvoir, en passe de se libérer du "cordon sanitaire" établi autour de lui pour le confiner à jamais dans une léproserie politique, je m'amuse. En France, pendant 15 ans, un tel parti a existé et fonctionné, sans cordon sanitaire. Et c'était bien ainsi.

Ni la bande à Klarsfeld ni Bernard-Henri Lévy ne le tolérerait aujourd'hui. Il est vrai qu'ils étaient bien jeunes à l'époque.


N  O  T  E  S

(1) cette chaîne appartient actuellement, comme BFM-TV, à Patrick Drahi, homme d'affaires franco-marocain d'origine juive; elle dispose d'une page Facebook dont les administrateurs ont une conception très particulière de la liberté d'expression, du pluralisme et de la censure.....; 

(2) en 2017, Alain Finkielkraut justifie encore l'existence d'un "cordon sanitaire" isolant le Front National des autres formations politiques;

(3) on appelle "résistantialisme" l'attitude qui consiste à placer au centre de tout jugement politique ou historique l'attitude envers la Résistance à l'occupation du territoire français par l'Allemagne nationale-socialiste entre 1940 et 1944.





dimanche 1 juillet 2012

Yitzhak Shamir et le IIIe Reich : un point de détail ?

Yitzhak Shamir est mort le 10 Tamouz 5772 en Eretz Yisraël.

 D. ait son âme !

"[...] mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées." (Esaïe 55 : 8-9)

Le parcours politique de ce militant sioniste natif de Biélorussie (°1915), deux fois Premier ministre de l'Etat d'Israël, lui a valu une généreuse mesure de controverses.

Les articles suscités par sa disparition sont généralement discrets sur un épisode de sa longue existence que Yitzhak Shamir aurait sans doute souhaité effacer de sa biographie.

Membre dans les années 1940 (soit au début du 58e siècle du calendrier hébraïque qui commence à l'automne 1939...comme la Seconde Guerre Mondiale elle-même) d'un groupe sioniste qui choisit de privilégier la lutte contre le mandat britannique, Yitzhak Shamir fit en 1941 des avances au Reich en vue d'une collaboration. Dans une de ses correspondances à un diplomate du Reich en poste au Proche-Orient, Yitzhak Shamir déclare : "Nous nous identifions à vous"
                                               
Voir :

https://www.facebook.com/notes/jean-marie-lallau/e234151-8-itzhak-shamir-et-le-reich-un-point-de-d%C3%A9tail-/10156415290737125/




Le jeune Itzhak, quand il ne s'appelait pas encore Shamir, recherché par la Police britannique quelques années après avoir déclaré aux représentants du Grand Reich qu'il s'identifiait à eux, et leur avoir proposé une alliance contre le Royaume-Uni.



Ni Philippe Pétain, ni Pierre Laval, ni Léon Degrelle, ni Anton Mussert, ni..., ne sont allés aussi loin dans leurs offres de collaboration, résignée ou spontanée, avec le IIIe Reich.

Pourquoi est-il si peu question de cet épisode dans les histoires des mouvements sionistes ou dans les "In Memoriam" consacrés à Yitzhak Shamir ?

Probablement parce qu'il faudrait admettre qu'au moins en 1941, la politique du Reich envers les populations juives ne prévoyait pas ce qu'il est maintenant convenu d'appeler la Shoah, ou que cette éventuelle orientation était si discrète ou illisible que même des dirigeants sionistes pouvaient s'y méprendre. Alors, s'il faut absoudre Yitzhak Shamir d'avoir ignoré encore en 1941 les sombres intentions du Führer Chancelier, il faudrait également excuser également Pie XII, Philippe Pétain, Miklos Horthy et quelques autres de "n'avoir pas su" non plus. Impossible, n'est-ce pas ?

En 1988, le président du Bundestag, Philip Jenninger, a dû démissionner devant les protestations des zélotes de la Mémouare parce qu'à l'occasion d'un discours commémorant la "nuit de Cristal" de 1938, il avait évoqué des imprudences d'éléments de la communauté juive d'Allemagne sous le régime de Weimar. Pour ces zélotes de la Mémouare, expliquer c'est déjà justifier.

Philip Jenninger à dû démissionner et se faire oublier pour avoir tout haut essayé de comprendre. Yitzhak Shamir est devenu ministre des Affaires Etrangères, puis Premier ministre de L'Etat d'Israël malgré ses protestations de camaraderie à l'endroit du IIIe Reich allemand ("Nous nous identifions à vous"). Toute la morale qui sous-tend l'historiographie autorisée sur ces événements des années 1940 tient dans cette différence de destins.

dimanche 15 mai 2011

La partitocratie franphoconne d'Outre Quiévrain saisie par l'abjection

J'apprends de deux sources (1) le psychodrame politico-médiatique
provoqué par une proposition du VB relative aux épurés de l'après-
guerre, aux méfaits qui leur étaient imputés par leurs ennemis
politiques et aux dommages durables et disproportionnés subis par les
victimes de cette répression et leurs descendants, et aux réparations
que les injustices d'il y a deux tiers de siècle appellent.
 
 
Je garde présent à l'esprit que je ne suis pas ressortissant de l'Etat
belge (2), mais Européen d'abord puisque c'est à travers une des
acceptions de ce terme (3) que m'identifient les protégés du MRAP, du
MRAX, de SOS Désir, de la CIMADE et autres associations de
malfaisants.


Je ne suis pas juge, je ne suis pas historien, mais en tant
qu'observateur doté d'une mémoire, je ne peux éviter de mesurer le
mouvement en arrière de la concience politico-médiatique...Franphoconne
en Belgique en l'espace de trente-cinq ans environ.


Au milieu des années 1970, une proposition proche de celle des
sénateurs VB avait été avancée par un, ou des mandataires CVP. La
réaction n'avait pas du tout été la même : une élue bruxelloise du
FDF, qui s'appelait Mme Verdin me semble-t-il, estimait que "trente
ans après", on ne pouvait tout de même plus juger de ces questions
comme dans l'immédiat après-guerre. C'était du temps où Valéry Giscard
d'Estaing pouvait supprimer la commémoration nationale de la
"Victoire" (sic) du Huit Mai 1945. Des journaux francophones du type
Le Rappel, Vers l'Avenir, voire peut-être La Dernière Heure de M.
Brébart pouvaient fustiger les "super-patriotes rouges" possédés par
la rage resistantialiste et épuratrice, comme le professeur Perin
"rouge...de colère" au cours du débat ayant suivi le dépôt de cette
proposition qui fut rejetée.


35 ans plus tard, il n'y a plus de Madame Verdin, et le MR dont le FDF
est une des composantes hurle avec les loups, le sieur Reynders
évoquant l'origine "extréme-droite" de la proposition de 2011. Il
ferait bien de ne pas employer cette référence : dans ses meilleures
heures des années 1960, son parti a comporté une aile que certains
polémistes ont classé à l'extréme-droite (terme vague du champ lexical
de la polémique, appellation non contrôlée).


Plus on s'éloigne des évènements de la Seconde Guerre Mondiale, plus
la Mémouare phagocyte l'Histoire. Sur un forum de La Libre, un
internaute qualifie sans être censuré le VB de parti néo nazi (4).
De façon incompréhensible, l'accueil fait à une proposition d'amnistie
très souhaitable et bien tardive révèle un clivage communautaire
factice : je ne peux pas croire que la classe politico-médiatique
Franphoconne représente le pays réel des régions concernées. Groen se
déconsidère à mes yeux en se joignant à la dénonciation
"unanime" (sic) des Franphocons.


Vive l'amnistie ! Non aux Fisséfilles (spirituels) des tondeurs de
femmes, lyncheurs de prisonniers de guerre et fusilleurs de 1944 et
des années suivantes.

 
NOTES


(1) le JT méridien de la RTBF relayé par TV5Monde en début d'après-
midi du 13/05/2011 et le site de LaLibre;


(2) je suis seulement originaire de la Gallia Belgica de César, natif
de Chauny, commune jumelée avec Andenne qu'administre le sinistre,
dans tous les sens du terme, Claude Eerdekens;


(3) les Nord-Africains disent "Gaouri" (pluriel : "Gwères"), les Turcs
disent "Gevür", et les Négro-Africains "Toubab" ou "Babtou" en verlan;
ces mots désignent une catégorie ethnique que je traduis par Européen
(je ne peux pas dire "Français", parce qu'ils le sont aussi, pour la
plupart);


(4) il n'a donc pas vu Filip Dewinter visiter la ville d'Ashkelon avec
une délégation de l'"Alliance des partis européens pour la Liberté et
les droits civils" dont le VB est membre, et être reçu par le maire de
la ville et un représentant de Manhigut-Yehudit, une des factions du
Likoud.

jeudi 24 février 2011

In Memoriam : Charles Trénet (1913-2001) et les obsessions d'Arte

Les médiats ont évoqué durant le mois de février l'anniversaire de la disparition de Charles Trénet (1913-2001), auteur de chansons, compositeur de musique et interprète de la chanson.

Cette évocation m'a remis en mémoire la couverture de l'évènement par Arte (Des)Info le 19 ou le 20 février 2001.

Faisant semblant d'interroger des passants, des quidams, sur leur réaction à la nouvelle de la disparition de l'auteur-compositeur-interprète, Arte (Des)Info tombe tout de suite sur une dame un peu corpulente, plus très jeune, qui déclare : "C'est un grand artiste, mais c'est un collabo". Quelle "autocensuré" ! Peut-être même a-t-elle dit : c'était un grand artiste (à l'imparfait, puisqu'il vient de disparaître), mais c'est un collabo (au présent, puisque l'opprobre qui s'attache à cette qualité doit être permanente, par delà la mort).

Manifestement, cette prétendue passante a été sélectionnée par la c'Haine encultureuse.

En somme, il n'a pas suffi à Charles Trénet de se commettre pour Jack Lang en composant en 1989 une chanson de campagne sur l'air de "La Mer" : "Le maire, le maire de Blois, sera Jack Lang je crois", voire de permettre à un groupe Beur d'ânnoner "Douce France" avec l'accent arabe et une mimique agressive dans une manifestation parainnée par l'officine S.O.S. Racisme. Non, rien de tout ça n'a pu dédouaner Charles Trénet d'avoir chanté devant un public de civils français et de soldats allemands pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Pour Arte, c'est le péché irrémissible, indélébile.

Arte, c'est la c'Haine du shoacentrisme : le principal évènement du 20ème siècle est la guerre de 5699-5705 du calendrier hébraïque et le principal détail (au sens pictural) du tableau de cette guerre est ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah. Encore quelques dizaines de secondes, et je m'attendais à entendre la dame interrogée par Arte (Des)Info déclarer qu'elle avait perdu touts les siens dans "l'Holocauste", même si elle était née trois ans après le fin de la guerre, accédant ainsi à une sorte de nouvelle noblesse.

J'aimais bien Charles Trénet. Il me rappelait l'âge d'or de la radio, l'époque où l'ancêtre de Télérama (un autre vecteur de la conception shoacentrique), Radio-Télé-Ciné ou quelque chose comme ça, comptait un certain abbé François Tagliani parmi ses collaborateurs. On écoutait Radio Luxembourg presque toute la journée. La guerre était chronologiquement plus proche qu'elle ne l'est maintenant, mais ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah n'en était pas le principal aspect. On mettait en doute la sagesse des vainqueurs occidentaux de s'être compromis avec le communisme et l'URSS qui était devenue notre ennemie, elle et ses satellites.

Voir aussi : http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2012/09/jean-lebrun-versus-fernandel.html