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vendredi 26 août 2016

"Libération de Paris" et alentours août 1944 : libération de l'instinct de mort


Le 27 août 1944, au Bourget (alors département de la Seine, aujourd'hui de la Seine Saint-Denis), les soldats allemands qui tiennent l'aéroport se rendent au 4e Escadron du 12e Régiment de Cuirassiers de la 2e DB (Division Leclerc).

Le Régiment est alors commandé par le colonel Rouvillois qui a sous ses ordres un certain capitaine Gaudet, en charge du commandement de chars.

A alors lieu ce qui fut probablement le plus important massacre de masse de prisonniers allemands par des troupes françaises : environ 800 hommes massacrés. La 2e DB (Division Leclerc) recommandait il est vrai aux hommes qui souhaitaient la rejoindre, conseil non officiel bien sûr, mais recommandation "utile" à l'usage des nouvelles recrues : "Ne vous laissez pas prendre prisonnier, car NOUS, NOUS n'en faisons pas". Autrement dit : certains éléments de la 2e DB reconnaissent leur pratique de crimes de guerre et s'attendent à ce qu'en représailles leurs ennemis en fassent de même. Ou encore : nous tuons ceux qui se rendent à nous et on risque de vous rendre la pareille.

Le massacre de prisonniers perpétré par Gaudet et ses hommes est relaté discrètement dans le livre officiel de la 2e DB (Division Leclerc) :

"Les chars de Gaudet reprennent l'attaque à bout portant est le terrain est nettoyé(sic) impitoyablement (re-sic)". Si c'est eux qui le disent.....

Le colonel Rouvillois, chef du régiment, arrivant sur les lieux à l'improviste, en plein massacre, interpelle son subordonné : "Arrêtez Gaudet ! Qu'est-ce que vous faîtes ?" 

En pleine folie sanguinaire, le capitaine Gaudet envoie promener son supérieur qui juge plus prudent de s'éloigner.

Le capitaine Gaudet sera ainsi "puni" pour sa désobéissance plus que pour le massacre de centaines de prisonniers : il devra attendre le mois de janvier suivant pour se voir décerner la Légion d'Honneur (sic). Si le capitaine Gaudet avait appartenu à une armée ayant perdu la guerre, il aurait été poursuivi pour crimes de guerre.

Les troupes allemandes du Grand Paris se seraient rendus plus vite, avec  beaucoup moins de morts, de blessés, de pertes de vies humaines ou d'intégrités physiques des deux côtés, s'ils avaient eu affaire aux troupes américaines. Les Allemands du Gross Paris avaient connaissance de la fâcheuse habitude des FFI, FTP et de la 2e DB à tuer leurs prisonniers. Il a fallu l'orgueil fou du chef de la France Combattante pour imposer l'option de la "libération" de Paris par la Résistance appuyée par la 2e DB.

La Libération de Paris a surtout été une libération de l'instict de mort, de la haine aveugle, de la barbarie, des passions les plus violentes et parfois les plus viles.

Source : Philippe Gautier, La Germanophobie, ISBN : 2-911202-20-1, voir notamment pp. 110 et 111. Ce livre, dont la première édition date de 1997 à L'Aencre, a été réedité en 2008 chez Dualpha; on le trouve facilement chez les libraires "en ligne" : Amazon, FNAC, en précisant le nom de l'auteur (Gautier, sans "h"); et le titre

dimanche 25 août 2013

Paris, août 1944 : "libération" de quoi ?

Le 27 août 1944, au Bourget (alors département de la Seine, aujourd'hui de la Seine Saint-Denis), les soldats allemands qui tiennent l'aéroport se rendent au 4e Escadron du 12e Régiment de Cuirassiers de la 2e DB (Division Leclerc).

Le Régiment est alors commandé par le colonel Rouvillois qui a sous ses ordres un certain capitaine Gaudet, en charge du commandement de chars.

A alors lieu ce qui fut probablement le plus important massacre de masse de prisonniers allemands par des troupes françaises : environ 800 hommes massacrés. La 2e DB (Division Leclerc) recommandait il est vrai aux hommes qui souhaitaient la rejoindre, conseil non officiel bien sûr, mais recommandation "utile" à l'usage des nouvelles recrues : "Ne vous laissez pas prendre prisonnier, car NOUS, NOUS n'en faisons pas". Autrement dit : certains éléments de la 2e DB reconnaissent leur pratique de crimes de guerre et s'attendent à ce qu'en représailles leurs ennemis en fassent de même. Ou encore : nous tuons ceux qui se rendent à nous et on risque de vous rendre la pareille.

Le massacre de prisonniers perpétré par Gaudet et ses hommes est relaté discrètement dans le livre officiel de la 2e DB (Division Leclerc) :

"Les chars de Gaudet reprennent l'attaque à bout portant est le terrain est nettoyé (sic) impitoyablement (re-sic)". Si c'est eux qui le disent.....

Le colonel Rouvillois, chef du régiment, arrivant sur les lieux à l'improviste, en plein massacre, interpelle son subordonné : "Arrêtez Gaudet ! Qu'est-ce que vous faîtes ?"

En pleine folie sanguinaire, le capitaine Gaudet envoie promener son supérieur qui juge plus prudent de s'éloigner.

Le capitaine Gaudet sera ainsi "puni" pour sa désobéissance plus que pour le massacre de centaines de prisonniers : il devra attendre le mois de janvier suivant pour se voir décerner la Légion d'Honneur (sic). Si le capitaine Gaudet avait appartenu à une armée ayant perdu la guerre, il aurait été poursuivi pour crimes de guerre.

Les troupes allemandes du Grand Paris se seraient rendus plus vite, avec  beaucoup moins de morts, de blessés, de pertes de vies humaines ou d'intégrités physiques des deux côtés, s'ils avaient eu affaire aux troupes américaines. Les Allemands du Gross Paris avaient connaissance de la fâcheuse habitude des FFI, FTP et de la 2e DB à tuer leurs prisonniers. Il a fallu l'orgueil fou du chef de la France Combattante pour imposer l'option de la "libération" de Paris par la Résistance appuyée par la 2e DB.

La Libération de Paris a surtout été une libération de l'instict de mort, de la haine aveugle, de la barbarie, des passions les plus violentes et parfois les plus viles.

Source : Philippe Gautier, La Germanophobie, ISBN : 2-911202-20-1, voir notamment pp. 110 et 111. Ce livre, dont la première édition date de 1997 à L'Aencre, a été réedité en 2008 chez Dualpha; on le trouve facilement chez les libraires "en ligne" : Amazon, FNAC, en précisant le nom de l'auteur (Gautier, sans "h"); et le titre.

samedi 7 mai 2011

Un crimine di doppoguerra (Vae Victis)

In Memoriam : Paul Briffaut, Robert Doffat, Serge Krotoff, Jean Robert, Raymond Payras et 8 de leurs frères d'armes non identifiés.

Nei primi giorni del mese di maggio 1945 una dozzina di soldati della Waffen SS francese, quasi tutti provenienti da ricovero ospedaliero, si arrendono alle truppe americane. Gli Americani internano i Francesi insieme con i prigionieri tedeschi nella caserma degli Alpenjäger di Bad Reichenhall (località termale di modeste dimensioni sull’autostrada Monaco – Salisburgo, sottoposta al consueto bombardamento terroristico anglo-americano alla fine dell’aprile del 1945).



Il 6 maggio 1945 giungono nella cittadina truppe francesi della Seconda Divisione corazzata comandata dal Generale Leclerc. I prigionieri francesi, avutane notizia, cercano di allontanarsi dalla caserma e raggiungono un boschetto vicino, ma vengono scoperti e accerchiati. Il Generale Leclerc, giunto al loro cospetto, li apostrofa rimproverandoli per il fatto che essi indossano la divisa germanica. Gli rispondono facendogli notare che egli indossa la divisa americana.



Risentito per tale “atteggiamento insolente”, Leclerc decide di fucilare i dodici francesi. Condanna a morte senza giudizio di un tribunale, nemmeno improvvisato. L’esecuzione non deve lasciar traccia…“Ai dodici valorosi figli della Francia che l’8 maggio 1945 a Karlstein da prigionieri furono uccisi dal vincitore senza processo.”





Il Generale Leclerc si limita a concedere loro assistenza religiosa. Viene deciso che l’esecuzione avvenga a gruppi di quattro alla volta. Essa ha luogo l’otto maggio, il giorno della resa della Germania, considerato il giorno della fine della guerra in Europa. Durante il pomeriggio i prigionieri vengono condotti su camion a Karlstein, in una radura denominata Kugelbach. Informati che saranno fucilati alla schiena, protestano violentemente rivendicando il diritto di essere fucilati al petto. Il Padre Maxime Gaume riceve l’ordine di assisterli: sarà l’unico testimone e colui che cercherà di informare le famiglie. Il giovane tenente designato a comandare il plotone d’esecuzione, costernato di dover eseguire un tale ordine, è tentato di disobbedire ma decide poi di obbedire, cercando però di parlare con rispetto ai morituri. La fucilazione avviene, come stabilito, a gruppi di quattro in modo che le vittime vedano cadere i propri Camerati prima di loro, ad eccezione dei primi quattro. Tutti rifiutano la benda e cadono gridando “Vive la France!”.



I cadaveri furono lasciati sul terreno e sepolti sul posto da soldati americani solo tre giorni dopo. Furono piantate croci di legno poi sparite. Il 2 giugno 1949 i corpi furono esumati e traslati nel cimitero comunale di Bad Reichenhall, gruppo.

Nella fotografia, tra le dodici soldati della Waffen Schutzstaffel francese davanti a Leclerc si riconoscono: l’ultimo della prima fila è il tenente Paul Briffaut della Legione dei Volontari Francesi (gruppo di volontari francesi arruolatisi a fianco del Esercito tedesco per la campagna contro il bolscevismo) ferito sul fronte russo nel settembre del 1944. Tra gli altri, appartenenti alla divisione Waffen-Grenadier delle SS “Charlemagne”, si riconoscono il penultimo che è l’Unterstürmführer Robert Doffat; l’ultimo della seconda fila, del quale si vedono la nuca e la spallina d’ufficiale, è l’Oberstürmführer Serge Krotoff. L’unico altro conosciuto è Jean Robert: degli altri otto non si conoscono i nomi. Due rami di betulla incrociati ornano la tomba dei dodici caduti della Divisione Waffen-Grenadier delle SS “Charlemagne”. Sul muro del cimitero vi erano tre lapidi: la prima recava l’emblema della Divisione, i nomi di quattro caduti e l’indicazione che otto sono sconosciuti; la data di morte (8 maggio 1945) e il nome di un altro volontario francese, Raymond Payras, morto in combattimento nella stessa zona e negli stessi giorni, qui sepolto; la seconda recava il Tricolore francese e il motto, in lingua francese: “Il tempo passa, il ricordo resta”; il terzo recava il Giglio di Francia, dodici fiori a ricordo dei 12 fucilati e la dedica:



“Ai dodici valorosi figli della Francia che l’8 maggio 1945 a Karlstein da prigionieri furono uccisi dal vincitore senza processo.”




Bibliographie : Le guet-apens de Bad Reichenhall, de Charles E. Boch (Les Editions du Lore),
ISBN : 978-2-35352-015-2   (20 euros)