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mercredi 31 août 2016

Le blog de Thomas Ferrier : la Forteresse Europe n'existe pas, elle reste à construire.

LE TEXTE CI-APRES EST REPRIS DU BLOG DE THOMAS FERRIER, PRESIDENT ET FONDATEUR DU PARTI DES EUROPEENS  (on trouvera plus bas l'adresse Internet de ce blog).


"Aux yeux de Jean-Claude Juncker, président de la commission dite « européenne », « les frontières sont la pire invention politique. » Un tel propos traduit, outre une inconscience politique totale à un moment où les Européens s’inquiètent d’un flux migratoire aux frontières du continent, une idéologie de caractère mondialiste. Dans sa vision du monde, la seule frontière c’est celle qui sépare le globe de l’espace.
Cette phobie des frontières, cette « horophobie », n’est pas l’apanage du seul Juncker. C’est la pensée de tous ceux qui prônent l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, de tous ceux soutiennent une immigration aneuropéenne sans limites, une Europe Passoiretout migrant qui franchit ses « frontières » devient automatiquement citoyen. Elle accompagne naturellement le rejet du « droit du sang » donc de la notion de droit de propriété sur un territoire donné. « Le monde appartient à tous » et autres niaiseries gauchistes, qui nous démunissent face au mal, dominent leur (non-)pensée.
A contrario, les souverainistes fétichisent la notion de « frontière nationale » sans saisir le fait qu’avec la mondialisation la frontière est surtout à l’intérieur même de la nation, entre ceux qui y ont leur place légitime et ceux dont des gouvernements laxistes ont choisi d’imposer la présence aux dits légitimes.
La question de Schengen est très significative. Le choix de supprimer les frontières internes à l’Union Européenne n’est pas scandaleux. La frontière a pour but de séparer deux entités et non de diviser une seule entité. Si on estime que les Européens ont entre eux une parenté commune et un devenir commun, alors il est même normal qu’ils aient une frontière commune.
Le problème de Schengen, c’est néanmoins celui du vase à moitié rempli, comme dans tout ce que fait l’actuelle Union Européenne qui ne va jamais au bout des choses. La suppression des frontières intérieures implique le renforcement des frontières extérieures et non leur fragilisation. En laissant aux Etats le soin de protéger leurs frontières avec l’espace hors Schengen, donc en mettant en première ligne des pays comme la Grèce, l’Espagne ou l’Italie, des pays sous-dimensionnés en moyens financiers, pour certains à peine sortis de dictatures et donc plus enclin au laxisme de type gauchiste, ou chrétien, que les autres, l’Union Européenne a commis une faute majeure.
Puisque Schengen est incapable de faire respecter les frontières communes, alors que se passe-t-il ? Chacun fait comme il peut. La Grèce construit un mur à sa frontière avec la Turquie en Thrace. La Hongrie construit un mur tout autour pour empêcher les migrants d’y pénétrer. Le Royaume-Uni vote en faveur d’un brexit, même s’il n’est pourtant pas membre de l’espace Schengen, tant l’incapacité de l’UE à maîtriser les flux migratoires est patente.
Faire l'Europe, c'est en définir précisément les frontières, les pays qui ont vocation à en faire partie et sur quelle base. Le problème n’est pas de ne pas avoir de frontières intérieures, à partir du moment où les frontières extérieures sont bien gardées, ce qui n’est malheureusement pas le cas.
Créer un corps européen de garde-frontières doté des moyens d’agir ne suffirait pas. Déterminer une politique européenne à adopter face aux migrants, et ce dans le sens de la fermeté et de la reconduite systématique aux frontières, est nécessaire. Cela veut dire harmoniser les lois en Europe, couper l’appel d’air que certains pays comme la France envoient stupidement par idéologie mondialiste ou comme l’Italie avec les déclarations inopportunes du Vatican dans le sens du laxisme.
Cela veut aussi dire verrouiller les frontières de l’Union Européenne avec la Turquie et de contrôler activement la Mer Egée afin de ne plus être les otages d’Erdogan. Il est d’ailleurs plus que temps de mettre fin au processus d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne. Défendons nos frontières.
Mais qui dit diplomatie européenne, politique européenne de gestion des flux migratoires, corps européen de garde-frontières, et donc implicitement armée européenne et police européenne, donc en somme qui dit frontières européennes, dit « Etat européen ». On retrouve là le concept propre au Parti des Européens, à savoir que sans Etat européen unitaire et identitaire, nous sommes démunis. A ce moment là, les souverainistes ont raison. Sans frontières européennes, les frontières nationales s’imposent automatiquement.
Donc oui aux frontières, mais à de vraies frontières européennes, solidement gardées même si ouvertes aux Serbes, Albanais, Arméniens, Ukrainiens ou Russes par exemple, qui sont des Européens, mais fermées aux autres. Refusons de supprimer les visas pour les Turcs mais réfléchissons vraiment à les supprimer pour les Russes, un souhait de Poutine qui irait dans l’intérêt de toute l’Europe, à partir du moment où la Russie respecte des normes précises, et communes, permettant d’éviter toute falsification par des migrants. Certains dénoncent une Forteresse Europe imaginaire, alors que le laxisme règne. Au contraire, bâtissons-la".
Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)

Le blog de Thomas FERRIER    :     http://thomasferrier.hautetfort.com/


mardi 25 août 2015

Sigmar Gabriel : Schnauze ! / Ta gueule !



Attention : cet homme (photo) est dangereux.

Le ministre fédéral de l'Economie allemand se nomme Sigmar Gabriel; il est également vice-chancelier depuis fin 2013.

C'est un des personnages dont l'influence et l'action sont parmi les plus maléfiques en Allemagne et en Europe. Sigmar Gabriel est le chef du SPD, le parti social-démocrate d'Allemagne, le parti frère du PS en France.

Né en 1959, Sigmar Gabriel a un problème psychologique lourd qui semble dériver de comptes à régler avec son père. Lequel avait de bonnes lectures : Gabriel junior a trouvé horresco referens des ouvrages révisionnistes dans la bibliothèque de son papa. Le petit ne semble pas s'en être encore remis. 

Par réaction, Sigmar Gabriel donne dans le national-masochisme allemand : lorsque la pasionaria de la Mémouare Beate Klarsfeld s'est portée candidate à la présidence de la République Fédérale d'Allemagne en 2012, soutenue par Die Linke (cache-sexe des communistes héritiers de la dictature de la R.D.A., du parti des assassins et fusilleurs qui avait non SED), Sigmar Gabriel a déploré de ne pouvoir voter pour elle. Son parti, alors encore dans l'opposition, s'était déjà prononcé pour Joachim Gauck. Sigmar Gabriel aurait souhaité voir cette calamiteuse personne à la présidence de la R.F.A. Ca dit tout sur l'actuel chef du SPD, ministre de l'Economie et vice-chancelier.

Ces derniers jours, alors que presque toute l'Europe et l'Allemagne sont assaillies par des migrants se prétendant réfugiés, Sigmar Gabriel s'est dressé contre l'expression du mécontentement très naturel d'une partie de l'opinion publique allemande et européenne qui a manifesté contre la présence massive de ces "réfugiés" dans des centres d'hébergement. Comme à leur habitude, chaque fois que la société de leur pays est confrontée à des problèmes, socialistes et sociaux-démocrates réagissent en attaquant les libertés publiques : droit d'expression, droit de manifester. Malheureusement, Sigmar Gabriel n'est plus chef d'un parti d'opposition : il est vice-chancelier. Au lieu de protéger ses concitoyens contre la submersion migratoire, Sigmar Gabriel s'active pour protéger les "réfugiés" contre ses concitoyens. Ca rappelle son coreligionnaire politique Laurent Fabius qui, lorsqu'il était Premier ministre au milieu des années 1980 en France, déclarait : "le premier (sic) devoir du gouvernement est de protéger les étrangers".

Sigmar Gabriel réclame de la répression contre les Allemands qui ne sont pas persuadés que ces "réfugiés" soient globalement des "chances pour l'Allemagne" (1) et qui le font savoir en manifestant devant des centres d'accueil pour migrants.

Sigmar Gabriel va plus loin : il interpelle la Commission Européenne pour qu'elle impose rapidement aux Etats membres de l'UE d'accueillir toujours davantage de migrants. Sigmar Gabriel est ainsi le fourrier de l'euroscepticisme : il s'attache à démontrer que "l'Europe" est le "machin" par lequel la Correction Politique entend imposer aux opinions publiques des politiques qu'ils n'accepteraient pas facilement des leurs gouvernements stato-nationaux.

Et pourtant, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, est déjà sur la même ligne : il y a peu, il s'était déjà manifesté en demandant aux gouvernements stato-nationaux d'ignorer les réactions "populistes" (traduisez : populaires) devant l'assaut donné à l'Europe par des vagues migratoires d'Outre-Méditerrannée et d'Outre-Bosphore, et que les mass-merdias tentent de faire accepter à leur public au nom de la compassion, de la morale. La Commission demande aux Etats d'ignorer leurs opinions publiques dans cette affaire, et Sigmar Gabriel lui répond en substance : on est prêt à réduire au silence nos récalcitrants, mais bougez vous, si ça paraît venir de vous, ça passera mieux, on pourra dire que c'est "l'Europe (qui) nous oblige.

Il est très regrettable pour l'Europe et pour l'Allemagne que le n° 2 du gouvernement de ce pays, le plus important de l'UE, soit Sigmar Gabriel. Si le gouvernement formé à la fin de 2013 tient jusqu'en 2017, il est à souhaiter que le prochain gouvernement soit libéré de l'hypothèque du parti SPD (2).

N  O  T  E  S

(1) l'expression "chance pour la France" qu'on a ici adaptée, est tirée du titre du livre de Bernard Stasi "L'immigration, une chance pour la France", paru au milieu des années 1980;

(2) encore que .... Angela Merkel, qui il n'y a pas si longtemps, dénonçait l'échec du multi-kulti (de la société multiculturelle) aurait récemment déclaré que l'Islam faisait partie de l'identité allemande (Source : L'Insolent, bulletin Internet de Jean-Gilles Malliarakis). Cette déclaration rappelle celle de Jacques Chirac, alors maire de Paris et président du RPR, en 1985 et devant l'association France - Arabie Saoudite : "La France est une puissance musulmane".