Lequel de ses conseillers a pu souffler à François Hollande l'idée d'un amendement constitutionnel supprimant le mot "race" de la Constitution du 5 octobre 1958 ?
Si le ridicule tuait, il faudrait d'urgence que le PS se choisisse un autre candidat car le président de la Corrèze serait mort et, politiquement, ce ne serait pas une grosse perte.
On est en plein délire : on croit commander aux choses et aux esprits en commandant le retrait (ou le maintien, ou l'ajout) d'un mot :
"Le Premier Jour, Hollande dit : Que le mot "race" ne soit plus, qu'il n'y ait plus de races. Et il n'y eut plus ni races ni racisme. Hollande le vit. Et voici, cela était très bon".
Le racisme va-t-il enfin cesser d'être un délit puisque la race n'existe pas ?
Quelle attitude devrai-je adopter quand un de mes élèves menacera à nouveau de "niquer (ma) race" ? Jusqu'à présent, je répondais par une franche hilarité.
Si d'aventure François Hollande (ou des imitateurs "humanistes" de ce calamiteux personnage) parvenaient à faire réviser la Loi Fondamentale, croit-on que mes voisins ultra-marins ou issus de flux migratoires sud-nord cesseraient de discerner une tonalité raciale à nos relations parfois pénibles, presque toujours difficiles si je ne fais pas profil bas ?