mardi 2 avril 2013

Cahuzac : Non à Robesplenel Edwy !

Edwy Plenel (°1952) est à l'honneur : son site d'information de m.... en ligne, Mediapart, est encensé par les confrères et les zautorités morales pour son acharnement dans des campagnes visant un ancien président de la rép' et un ancien ministre du budget.

 Mais qui est Edwy Plenel ?

Le fils d'un ancien vice-recteur des Antilles qui fut limogé dans les années 1960 pour son appui à certains intellectuels et activistes de la cause d'Afro-antillais. Il en est resté à son fils une hyper-sensibilité à tout ce qui touche au prétendu racisme... dès lors qu'il serait le fait d'Européens.

 Edwy Plenel est aussi un ancien (?) trotskyste fidèle à ses amitiés et non guéri de leurs méthodes.

 Edwy Plenel était au journal Le Monde en 1997. Le Salon du Livre de Paris du mois de mars de cette année-là accueillait de nombreux éditeurs, dont l'éditeur de National-Hebdo, périodique aujourd'hui disparu, et qui passait pour être un des médiats du Front National. Le Monde, à la direction duquel appartenait Edwy Plenel, émit en première page une fatwa en forme de billet, dénonçant la présence de.... "l'extrêêêêême-droite" au Salon du Livre. Brrr... de quoi donner la chair de poule aux directeurs de conscience d'Arte TV. Las, les organisateurs du Salon n'obtempérèrent pas assez vite à l'exigence du Monde. C'est alors qu'intervint un romancier-émeutier du nom de Didier Daeninckx qui exécuta la fatwa du Monde : Daeninckx et une escorte de gros bras se rendirent au Salon du Livre où ils saccagèrent le stand de l'éditeur incriminé et y mirent le feu. Quelqu'un leur aura-t-il rappelé que quand on commence à brûler des livres, on finit par brûler des gens ? (voir le film de François Truffaut : Fahrenheit 451). Je n'ai rien entendu de tel. Par contre, les organisateurs du Salon et les éditeurs durent s'engager à ne plus accueillir à l'avenir de maison d'édition qui déplairaient au Monde et aux zautorités morales auto-proclamées.


Edwy Plenel, c'était, et c'est encore un chroniqueur de France Culture, radio du service public, où on lui a offert une tribune hebdomadaire du nom de "Lignes de fuite" (sic). De cette tribune, Edwy Plenel ne craignait pas de dénoncer la main-mise (sic) du pouvoir sur les médiats (alors que "le pouvoir", par direction de radio interposée, lui a offert ladite tribune), de se livrer à des appels à la censure, et de prononcer des oraisons funèbres en l'honneur de ses amis trotskystes.

Edwy Plenel utilisa notamment sa chronique "Lignes de fuite" pour dénoncer la publication "chez un grand éditeur", "dans une grande collection", d'un essai dont il ne donna ni le titre ni l'auteur pour ne pas leur faire de publicité. "Que nous est-il arrivé ? Mais que nous est-il arrivé pour que nous nous ne réagissions pas et laissions publier de tels écrits ?" s'emportait Edwy Plenel, la gorge serrée et la voix tremblante d'indignation. Appel à la censure, voire à la mise au pilon ou à l'autodafé du livre incriminé ? En tout cas, mise à l'index. De quoi s'agissait-il ? D'un essai de Richard Millet, publié chez Gallimard, dans je ne sais quelle collection. Dans quelques lignes de cet ouvrage, Richard Millet évoquait son expérience d'usager du R.E.R. francilien et constatait qu'à certaines heures, il pouvait avoir le sentiment d'y être le seul Européen. Simple constat. Mais pour l'ancien (?) trotskyste Edwy Plenel, l'expression publique d'un tel constat ouvre la voie à la stigmatisation de certaines populations qui ont sa préférence. En somme, selon Plenel, pour ne pas inciter à la discrimination, voire à la stigmatisation, ou à la haine envers certaines populations, il conviendrait de s'auto-censurer et de ne pas remarquer leur présence ... si ce n'est pas pour s'en féliciter. Et le Révérend Père Plenel de tonner de sa voix de prédicateur contre le retard de l'intelligentsia à dénoncer cette ... absence d'auto-censure chez un essayiste, son éditeur, son directeur de collection et le public en général. "Que nous est-il arrivé ?".

 Edwy Plenel est le promoteur et l'acteur d'un journalisme de délation, d'appels au lynchâge médiatique et à la censure.

Il n'est ni un chevalier blanc du journalisme, ni un héros. C'est un délateur, un censeur fanatique aux dangereuses méthodes. Il ne mérite pas l'honneur que de malheureuses affaires lui donnent l'occasion de recevoir ces temps-ci.