jeudi 5 décembre 2019

La Milice Zélote de la Pensée a encore frappé : délation


Le bureau Délations de la Milice Zélote de la Pensée a encore frappé.

De courageux anonymes, pour moi du moins, ont signalé à Twitter qu'un de mes tweets leur était insupportable.

Sans doute y ont-ils vu une "incitation à la haine et à la discrimination".

Peut-être a-t-il suffi que soit employé le hashtag #GrandRemplacement.....

Rappel du texte du tweet :

"Le #GrandRemplacement annoncé et espéré par les #Verts allemands.
#ClaudiaRoth est animée par la haine de soi.  Et #CemÖzdemir serait plus utile comme opposant à #Erdogan que comme le #TurcDeService parmi les #Grünen. Armes #Deutschland ! (médias)".

Who's Who des personnalités nommées dans le tweet

Claudia Roth est une dirigeante des Verts (Grünen) allemands qui, en 1989 ou 1990, défilait sous une bannière portant le slogan : "Nie wieder Deutschland !", c'est-à-dire "Plus jamais l'Allemagne !" comme Etat non divisé.

Cem Özdemir a été ou est un autre dirigeant des Verts qui s'emploie a promouvoir l'accueil des "migrants" au nom de la Willkommenskultur. Bien en sécurité en Allemagne dont la nationalité lui a été donnée, il gesticule contre le gouvernement turc du parti de Recep Tayyip Erdogan. Qu'il est inutile de vous présenter.....

Le tweet se terminait par l'exclamation : "Armes Deutschland !", c'est-à-dire : "Pauvre, malheureuse Allemagne !" d'avoir de tels dirigeants politiques. Car les Verts participent à plusieurs gouvernements de Länder.

In fine, le tweet indiquait que ses sources provenaient des médias en général.

Le tweet exprimait une opinion, et ne comportait aucune incitation à la haine et à la discrimination sur le fondement des règles de Twitter AU MOMENT DU SIGNALEMENT. Parce que le réseau social subit des pressions tendant à modifier ses règles pour les rendre plus strictes, pour que le contenu du tweet en question tombe sous l'infraction d'incitation à la haine et/ou la discrimination.


mercredi 27 novembre 2019

Violences faites aux femmes : à l'attention de Nous Toutes, et de Tous


On devait être en 1956. L’année des élections législatives un 2 janvier, de la réélection d’Ike, du mariage de Rainier III de Monaco et de Grace Kelly, de Suez, de Budapest, de la sortie de Davy Crocket, du retour des derniers prisonniers de guerre allemands d’Union Soviétique. La dernière année aussi où l’accès à l’enseignement du second degré était subordonnée à un examen d’entrée en 6e

JM habitait rue Tilly à Colombes et fréquentait les classes élémentaires du "Collège" Giband (1) à Bois-Colombes. Il y préparait en classe de CM2, ou 7ème, l’examen d’entrée en 6ème (2). Sous le magistère de Monsieur Athiel (3).
La gare de Bois-Colombes (années 1930)

Arrivant un matin dans la cour de récréation, JM constate que ses camarades discutent en groupes avec excitation, émotion d’une tragédie survenue à proximité du “Collège” pendant la nuit précédente :

Rue Claude Mivière (4), un homme a défenestré son épouse, mère de ses enfants, croient savoir les décagénaires, ou plus jeunes, qui en discutent dans la cour. 


Le corps de la malheureuse victime s'est empalé sur les piquets métalliques de la clôture qui séparait l'étroit domaine privé de l'immeuble de la voie publique. On raconte qu’elle aurait agonisé un temps indéterminé avant que son corps ne soit enlevé. A moins que les secours ne soient arrivés dans des délais “normaux” mais trop tard....

Le Surveillant Général (et apparemment unique) M. Laurent rencontre quelque difficulté à faire entendre qu’il va bientôt falloir se disposer en rangs pour regagner les salles de classes.


 Au coup de sifflet de M. Laurent, JM s’est mis en rang, avec ses camarades de 7e. Il a étendu le bras droit devant lui, jusqu’au contact de l’épaule de son voisin, selon l’usage, puis, sous la conduite de M. Athiel, le maître, a gagné la salle de classe. Il a sans doute suivi la leçon encore un peu moins attentivement que d’habitude. Naturellement, pas un mot en classe sur ce qui se serait passé dans le quartier la nuit précédente.

Externe, JM est rentré chez lui le midi. Il n’a pas touché mot à sa mère de ce dont il avait entendu parler. Elle n’était de toute évidence pas au courant (5). Il aurait été mal à l’aise si l’info avait été abordée autour de la table. Il pouvait redouter qu'on ne guette ses réactions qui n’étaient pas définitives, et que le décagénaire tenait, de toute façon, à garder pour lui-même. 
JM three years earlier

Mais en fin d'après-midi, la mère de JM est venue le chercher à la sortie du "Collège", rue Charles Chefson. Elle et plusieurs autres mamans avaient en mains des journaux, France-Soir ou Paris-Presse l'Intransigeant, qui relataient ce crime, avec de gros titres. On ne sait plus qui, de sa mère ou de JM, a interrogé l’autre en premier : “Tu sais ? Tu es au courant ? Tu as vu ?”. La mère a dû dire : “C’est épouvantable. Quel malheur. Pauvres enfants”. Ou quelque chose comme ça. Puis, le long du chemin, pour édifier JM, sa mère a dû commenter : “rends-toi compte de la chance que tu as de vivre dans une famille unie, avec un père exemplaire”. Ou quelque chose d’approchant. JM a préféré, en dissimulant assez bien sa contrainte (pour ne pas paraître ému), narrer son après-midi de classe. Puis, il n’a plus été question en famille de ce fait divers tragique.

Pourquoi évoquer cette tragédie ?

Pour illustrer la différence d’époque.

Par exemple, personne, ni ses camarades, ni JM, n’a été assisté d’une de ces cellules de soutien psychologique qui sont, de nos jours, systématiquement dépêchées auprès de jeunes et de moins jeunes lorsque survient une catastrophe, une tragédie qui les touche de près. 
Par exemple, il ne serait venu à l’esprit de personne de modifier l’emploi du temps scolaire pour introduire des péroraisons sur l’”Egalité”.

Peu après, seul, JM s’est rendu sur les lieux et a constaté avec horreur qu'un des piquets sur lequel le corps de la malheureuse mère s'était empalé était tordu. JM supposait que la victime était mère, et c’est en cela que son sort pouvait l’intéresser, le toucher. L’était-elle ? 
Sa propre mère semblait le croire ou l’avoir appris. Et ça lui suffisait. Inutile de lui parler de “féminicide” si le terme avait existé. Il n’aurait pas compris. Ne le concernait que le “matricide”.



Désolé pour vous, Mesdames Marlène Schiappa, Caroline de Haas, Juliette Méadel et al.


 Probablement JM a-t-il ignoré le contexte, l’explication de cette tragédie (folie, drame de l’alcoolisme, mésentente conjugale ou familiale ancienne ?). Ou, s’il les a appris, il les a vite oubliés. 
Ne sont restés dans sa mémoire que l’agitation de ses camarades, le piquet tordu, une marque à la craie sur le goudron du trottoir de la rue Claude Mivière. Et tout ce qu’un décagénaire peut, pouvait imaginer, pour ne pas dire fantasmer.

N O T E S


(1) Il y avait alors 2 établissements Giband à Bois-Colombes. L’un d’eux dont l’accès se faisait la rue Charles Chefson et la Villa Schütz et Daumain, pour les classes élémentaires. Et un autre, pour les classes du second degré, rue Marie Laure, une voie donnant sur l’avenue d’Argenteuil. Plus tard, l’établissement de la rue Marie Laure a pris le nom d’ISBC (Institut ou Institution Secondaire de Bois-Colombes) et celui de la rue Charles Chefson / Villa Schütz & Daumain, a pris le nom de Collège Joachim du Bellay. Avant de fermer. A l’époque relatée plus haut, le directeur de l’ensemble (ou seulement des classes élémentaires ?) se nommait Monsieur Ayraut (orthographe incertaine).

(2) Pas d’accès automatique en 6ème après le CM2 ou 7ème : il fallait passer, et réussir, un examen pour être admis à suivre les enseignements du second degré, prouver qu’on était apte à les suivre.

(3) Monsieur Athiel était un homme jeune (aux yeux de la génération des parents de JM du moins) originaire des régions pyrénéennes, qui pratiquait ou avait pratiqué le rugby.

(4) Une voie qui donne dans la rue de l’abbé Glatz, non loin de l’ancien marché des Chambards, qui doit s’appeler maintenant place Jean Mermoz.

(5) Les flashs horaires d’information à la radio (qu’on écoute toute la journée) ne sont pas encore courants. Ils le deviendront dans les années 1960, notamment à partir des événements d'avril 1961 en Algérie et le développement des récepteurs radio à transistors.

lundi 18 novembre 2019

La mémoire hémiplégique de Pedro Sanchez


El honor perdido de Don Pedro


Pedro Sanchez (né en 1972, président PSOE du gouvernement espagnol 2018-    )



Une figure socialiste espagnole explique son opposition à l’exhumation de Franco (N.B. : l'exhumation de Franco et l'expulsion de ses restes de la Valle de los Caidos, sur ordre du gouvernement de Pedro Sanchez, sont intervenues le 24:10/2019. Pis qu'un crime : une faute).


9 septembre 2018 | Polémia


Par Joaquín Leguina (photo), homme politique socialiste, économiste, démographe et écrivain ♦


COMMENTAIRE DU TRADUCTEUR :

Le premier ministre espagnol, l’immigrationniste et mondialiste Pedro  Sanchez, a décidé de raviver, 80 ans après sa fin, les plaies de la  guerre civile espagnole. En s’en prenant au mémorial de la Vallée de Los  Caidos et en retirant la dépouille du général Franco.
Cette  volonté d’imposer une histoire en noir et blanc – où les « méchants »  seraient d’un seul côté et les « gentils » de l’autre – est loin de  faire l’unanimité en Espagne. Y compris du côté socialiste. Parmi  d’autres, le socialiste madrilène Joaquín Leguina, acteur politique  majeur de la « transition démocratique », critique sévèrement cette  décision. Et rappelle que des atrocités ont été commises des deux côtés.
La signification de la loi d’amnistie de 1977 et celle de la  Constitution de 1978 était la réconciliation nationale et l’oubli de la  guerre civile, car dans la guerre, les deux camps se livrent au «  nettoyage de l’ennemi », même si on cherche aujourd’hui à sanctifier  l’un des deux camps.

Joaquin Leguina, né en 1941, ancien mandataire socialiste (PSOE) de Madrid

L’ ARTICLE DE JOAQUIN LEGUINA COMMENCE CI-APRES :


“Il est invraisemblable que le nouveau PSOE  veuille réécrire l’histoire avec une nouvelle Loi de mémoire historique  [1] qui interdirait de dire ce que je vais maintenant vous raconter. Car  il s’agit de deux histoires terribles qui impliquent des socialistes  avec leur carte du parti.


Le 2 juillet 1936, des tueurs  membres  des JSU (Jeunesses socialistes unifiées) sont entrés dans un bar  fréquenté par des jeunes et ont tué deux étudiants phalangistes [2]. Peu  de temps après, des tueurs de droite ont assassiné José del Castillo,  qui était un lieutenant de la Garde d’assaut [3] et un socialiste bien  connu.


 Le 12 juillet 1936, un capitaine de la Garde Civile, Fernando  Condés (un militant de gauche qui avait participé à la révolte contre le  gouvernement d’Alejandro Lerroux à Madrid, en octobre 1934) [4],  habillé en civil et accompagné de quatre hommes armés, qui étaient des  socialistes de la Motorizada [5], ont présenté leurs lettres de créance  aux policiers qui protégeaient le parlementaire de droite José Calvo  Sotelo, ont pénétré chez lui et l’ont emmené dans une camionnette de la  Garde d’assaut. Luis Cuenca, un socialiste proche d’Indalecio Prieto,  lui a aussitôt tiré deux balles dans la tête par derrière. Puis, ces  hommes se sont rendus au cimetière de l’Almudena et ont jeté le corps du  parlementaire à l’entrée du funérarium. Condès est allé ensuite se  cacher chez la député socialiste Margarita Nelken. 

La guerre civile n’a  pas tardé à éclater et à l’arrière-garde du camp républicain, quelques  40 000 personnes ont été assassinées, dont 7 000 prêtres, religieuses,  séminaristes, dont douze évêques.

À Madrid, plus de 60 tchékas  [6] (pour reprendre la terminologie russe) ont fonctionné à plein  régime. Grâce à leurs méthodes de détentions illégales, plus de 10 000  personnes ont été tuées dans la seule arrière-garde de Madrid. La tchéka  la plus célèbre s’appelait La brigada del amanecer (La brigade de  l’aube). Elle était dirigée par Agapito García Atadell, l’ancien  secrétaire général du syndicat des imprimeurs de l’UGT (Union générale  des Travailleurs). Ces personnes dépourvues de toute humanité, entraient  dans les maisons pour les piller et emmenaient les gens jugés suspects  pour les liquider au cours d’une « promenade ». Lorsqu’en novembre 1936  les troupes franquistes ont menacé de prendre Madrid, le courageux  combattant García Atadell a récupéré une bonne partie des biens qu’il  avait volés et, rejoint par deux complices et leurs épouses respectives,  il s’est enfui à Marseille. Une fois parvenu dans le port français, il a  pris un bateau pour l’Amérique. Mais il a été arrêté à Las Palmas où le  navire a fait escale (on a dit que les gens de Prieto l’avaient  dénoncé). Atadell a été par la suite transféré à la prison de Séville,  où il a rencontré l’écrivain Arthur Koestler, et il a été très  rapidement exécuté. Est-ce à dire qu’Atadell est  aussi  une victime du  franquisme ?

Les gens de ma génération (Joaquin Laguina est né en 1941), et encore moins ceux des  générations suivantes, n’ont aucune responsabilité dans les événements  que je viens de relater, mais en tant que personne morale, le PSOE  ferait bien d’oublier toutes les atrocités de la guerre, celles des deux  camps”.

FIN DE L’ARTICLE DE JOAQUIN LEGUINA


Joaquín Leguina
 09/09/2018


[Toutes les notes sont du traducteur]

[1] A la suite de la présentation d’une proposition de nouvelle loi  modifiant la loi de Mémoire historique de 2007, présentée au nom du  groupe socialiste, par Margarita Robles Flores (actuelle ministre de la  défense) fin 2017, le journaliste Carlos Herrera  a interpellé le leader  socialiste en ces termes: « Voyons Sánchez, tu proposerais  qu’on me  mette une amende et qu’on me jette en prison si je mettais une plaque à  la porte de la maison de mon grand-père rappelant qu’il a été assassiné  par des miliciens anarchistes en 1938 ? Ce n’est pas une question  rhétorique, c’est la réalité historique […] On pourrait donc rappeler  seulement les grands-pères des uns et pas ceux des autres ? … Les  socialistes veulent être ceux qui décident de la réalité de l’histoire…  Ils ont lu Orwell, ils l’ont cru et ils l’ont intériorisé… Il ne  manquerait plus qu’ils inventent une nouvelle sorte de tcheka pour  attraper les dissidents » (Carlos Herrera, « Aquellos fusilados en las  tapias », ABC, 16 février 2018) [NdT].


[2] Les deux étudiants  phalangistes étaient Miguel Arriol (19 ans) et Jacobo Galán (18 ans).  Ils étaient à la terrasse du Bar Roig de Madrid, rue Torrijos,  lorsqu’ils ont été criblés de balles à partir d’un véhicule surgi  soudainement. Plusieurs autres per
sonnes furent blessées, dont le joueur  du Real Madrid, Felix Quesada [NdT].


[3] Équivalent des CRS [NdT].

[4] Alejandro Lerroux était le leader du parti radical (auquel  s’opposait la branche radicale-socialiste qui avait fait sécession).  Lors du soulèvement socialiste, putsch en bonne et due forme d’octobre  1934, Franco qui était aux ordres de Lerroux est apparu comme le sauveur  de la République [NdT].


[5] La Motorizada était une milice  socialiste aux ordres d’Indalecio Prieto dont la  tendance relativement  modérée, se distinguait de celle du socialiste bolchevisé, le Lénine  espagnol, Francisco Largo Caballero [NdT].


[6] En espagnol les  checas ou chekas étaient des organisations officielles ou non, de  l’État, des partis ou des syndicats, qui arrêtaient, jugeaient,  torturaient et assassinaient en toute impunité dans la zone républicaine  ou du Front populaire [NdT].


Source : Traduction d’une tribune pour El Economista via correspondance Polémia
Crédit photo : [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commo

samedi 9 novembre 2019

"Islamophobie" : Mémoire sélective et Amnésie


L'auteur de la publication illustrée ci-dessus défend sa communauté. A la veille d'une manif contre l'"islamophobie".

Plusieurs remarques :

1°) un coup de chapeau au roi des Belges Albert Ier d'avoir adjuré, au début de la guerre 14/18, les belligérants de ne pas engager de troupes coloniales en Europe "dans l'intérêt de la civilisation";

2°) l'auteur de la publication s'exprime comme s'il n'y avait pas eu la rupture des décolonisations après la guerre 39/45 : il choisit l'amnésie plutôt que la mémoire qui gênerait son message;

3°) le même auteur choisit de considérer que "les tirailleurs musulmans" étaient généralement des volontaires et ne se pose volontairement pas la question de savoir combien parmi eux étaient des "malgré nous" engagés par la puissance coloniale dans un conflit qui ne les concernait pas;

4°) l'auteur passe sous silence l'engagement non négligeable de ses coreligionnaires et congénères aux côtés de l'Axe : en France même, il y eut une Légion Nord-Africaine, dont les membres étaient désignés comme "les SS à Mohammed", chargés au début de la garde des usines Peugeot à Montbeliard (Sochaux); un de ces "SS à Mohammed", nommé Amar Naroun, chrétien kabyle, fut député "Algérie Française" durant la législature 1958-1962. A défaut d'être "à Mohammed" en tant que Chrétien, il était bien dans la Waffen SS. Un autre originaire d'Algérie, co-dirigeant du FLN, Musulman celui-là, dont j'ai oublié le nom, membre des délégations du FLN qui se rendaient chaque année à New York pour l'Assemblée Générale de l'O.N.U. afin d' y nouer des contacts était si attaché aux souvenirs de ses états de service pour l'Axe pendant la guerre 39/45 que le quotidien L'Aurore prétendait qu'il ne se séparait jamais de son casque "allemand". Amar Naroun et ce dirigeant FLN s'étaient trouvé du même bord pendant la guerre 39/45 et dans des bords opposés pendant la guerre d'Algérie; dans l'Algérie de 39/45, Arabo-Amazigh et Métropolitains ont pu se trouver dans l'un ou l'autre camp;

5°) les militaires musulmans servant dans l'armée française d'aujourd'hui y disposent d'aumôniers et peuvent y pratiquer leur religion.

Conclusion : cette publication est de circonstance (campagnes politico-médiatiques contre l'"islamophobie" dans le contexte de contestation du port du "voile") et a pour but de marteler que la France d'Europe a contracté une DETTE imprescriptible envers les Musulmans. Qui lui interdirait de contrarier ceux-ci quant au mode de vie, aux conditions d'installation et d'"intégration" sur son territoire. De l'intimidation. Du chantage. Le message est : "on a fait ça pour vous" tandis que certains des vôtres étaient avec les salauds de nazis.

dimanche 3 novembre 2019

Comment Le Monde m'est apparu immonde


Ma détestation du journal Le Monde remonte à ma première année d'université. Première année, dite à l'époque Année Préparatoire, à l'Institut d'Etudes Politiques (I.E.P.) de Paris. En 1964.
Au Congo ex-belge, indépendant depuis 4 ans, il y avait eu un soulèvement à Stanleyville (1) dont s'était rendu maîtres les successeurs idéologiques de Patrice Lumumba (2), calamiteux premier Premier Ministre du Congo après l'indépendance.
Ces "Simbas" (nom qu'ils se donnaient), avaient pris en otage des  centaines d'Européens et de Nord-Américains.
Le gouvernement congolais était dirigé par Moïse Tschombé, ancien lideur du Katanga sécessionniste de 1960 à 1963.
En accord avec le gouvernement de Moïse Tschombé, la Belgique (gouvernement Théo Lefèvre et Paul-Henry Spaak) et les Etats-Unis (administration Lyndon Johnson) décidèrent de lancer une opération aéroportée sur Stanleyville pour délivrer les otages et libérer Stanleyville des "Simbas" (3).
A noter que la Vrôôônce DeGaullarde avait refusé l'usage par les Américains et les Belges de sa base de Bangui (Centrafrique) comme escale pour cette opération. Pour marquer son "indépendance" vis-à-vis des Etats-Unis, son non alignement et sa proximité avec les mouvements "progressistes" (hors sa chasse gardée de la Françafrique, of course) dans le Tiers-Monde : De Gaulle revenait d'une tournée en Amérique Latine au cours de laquelle il avait célébré l'aspiration des peuples des pays visités à s'émanciper des Yankees.
Indignation du journal Le Monde et des épistoliers de son courrier des lecteurs : comment le Secrétaire d'Etat US Dean Rusk pouvait-il déplorer l'assassinat d'un missionnaire américain alors que l'opération américano-belge avait permis la reprise par le gouvernement Tschombé de Stanleyville des mains des forces "progressistes" qui avaient subi des pertes ?
Tschombé passait pour avoir une responsabilité dans l'assassinat de Lumumba en janvier 1961. Lumumba figurait au panthéon des lideurs "progessistes" du Tiers-Monde aux côtés d'Ahmed Ben Bella (Algérie), de Sékou Touré (Guinée Conakry), de Nkrumah (Ghana), d'Ahmed Soekarno (Indonésie), de Fidel Castro (Cuba), de Nasser (Egypte). La salle de rédaction du journal Le Monde comptait nombres d'admirateurs de cette engeance : Jean Lacouture, Tibor Mende, Maurice Duverger, Jacques Decornoy, Marcel Niedergang etc....
Le Monde donnait du "Monsieur" aux lideurs des Simbas qui étaient l'objet de la sympathie idéologique de la feuille d'Hubert Beuve-Méry (neutralisme de façade, philosoviétisme, anti-colonialisme, sympathie pour les "mouvements de libération nationale" etc....).
Rage de l'UNEF qui tenait la direction de l'Amicale des Elèves de l'Institut. L'UNEF, complice des fellaghas algériens de 1954-1962 et des Vietcongs en Asie.
Les étudiants africains, souvent arrogants, se passaient Le Monde et le commentaient entre eux et leurs amis de l'UNEF dans les couloirs, dans le hall d'entrée de l'Institut, rue Saint-Guillaume (Paris VIIe).
Indignation d'étudiants africains et de l'UNEF lorsqu'en novembre De Gaulle reçut Tschombé de passage à Paris. Et large couverture accordée par Le Monde aux manifestations de protestation contre cette visite.

N O T E S :

(1) Stanleyville a été renommée Kisangani 1966, à l'initiative du général Mobutu;

(2) Patrice Lumumba, bien que "patronné" à l'origine par le parti libéral en Belgique, était un pro-soviétique notoire. L'URSS a donné son nom à une Université destinée  à l'accueil spécifique des étudiants africains. Le chef des "Simbas" de Stanleyville en 1964 était un dénommé Christien Gbenye;

(3) Opération Dragon Rouge.

dimanche 6 octobre 2019

Tueries à la PP (LCI) : carton rouge à H. Pilichowski et Ch. Prouteau

La Chaîne Info

A propos d'une émission de LCI diffusée le soir du samedi 5 octobre 2019. Le sujet en était : le parcours de Michaël Harpon (sic), terroriste islamiste, antillais de naissance, résident de Gonesse, musulman récent de confession, infiltré à la Préfecture de Police (Paris).




Hélène Pilichowski
Christian Prouteau















Sur le plateau de LCI, Mme Pilichowski, l'ex-commandant Prouteau du G.I.G.N. et Maître Périer ont été LAMENTABLES. Ce qui m'a déçu et étonné de la part de Mme Pilichowski que j'ai connue moins conformiste (*).

A entendre l'ancien gendarme et Mme Pilichowski, on aurait cru que le problème était, non l'infiltration islamiste dans les services de sécurité, mais "la polémique", les réactions à cette tragédie. Pour Mme Pilichowski, le terroriste n'était chargé que de la maintenance informatique du service : pas de quoi fouetter un chat !
Et surtout pas touche à Castaner ! Le pauvre Castaner ne pouvait pas tout savoir ! Haro sur Eric Ciotti qui réclame sa démission. Honte à Christian Jacob qui réclame une commission d'enquête parlementaire ! "La tarte à la crème" glapit Christian Prouteau ! Maître Périer estime qu'Eric Ciotti n'a pas de compétence en matière de sécurité. Pas d'amalgame ! Du calme ! De la patience ! Allons quoi, vous faîtes du Zemmour ? Halte là !
Les voisins du terroriste islamiste de Gonesse se prétendent étonnés. De la dissimulation (taquiya) ? "Faut arrêter !" grogne M. Prouteau. Il n'est pas venu à l'esprit de l'ex-pandore du GIGN que le voisinage de M. Harpon était partiellement islamo-compatible. Ils lui ressemblent tellement qu'ils ne peuvent pas voir en quoi il est différent d'eux. Pas d'amalgame ! C'est pas l'Islam.

Et puis, de toute façon, n'est-ce pas, relèvent Maître Périer et l'ex-commandant Prouteau, qu'est-ce qui prouve que c'était un attentat islamiste puisqu' aucune organisation ne le revendique : que l'opposition LR et RN ferme sa g....., pas d'amalgame, c'est pas l'Islam, juste un sourd-muet, un policier qui a pété les plombs, et fermez le ban, et ne faîtes pas le jeu de l'extrême-droite. Et puis, de toute façon, toute revendication n'est pas une preuve, alors....fermez le ban, qu'on vous dit. Sinon les télespectateurs pourraient en venir à la conclusion qu'Eric Zemmour a raison. Pas de ça, hein .

                                                                           
Maître Bertrand Périer

Aussi LAMENTABLE que la déclaration du Préfet Lallement selon lequel l'attaque est venue de "l'un des nôtres" (sic).
Didier Lallement, Préfet de Police de Paris (2019)

N O T E :

En 2017, Hélène Pilichowski avait relevé que les médiats qui orchestraient la campagne contre François Fillon à propos des emplois présumés fictifs de son épouse présentaient toujours les sommes perçues au titre de ces emplois de manière à les faire apparaître énormes.

En juin 2018, Hélène Pilichowski avait "mouché" le journaliste de L'Humanité Ulrich qui exigeait l'accueil des claque-la-dalle de l'Aquarius au nom de la morale et de...l'humanité : "et après, qu'est-ce qu'on fait ?" lui avait-elle rétorqué.

lundi 23 septembre 2019

Fermeté et "humanité" : le foutage de gueule macronien

Emmanuel Macron annonce (17/09/2019) un débat parlementaire prochain sur l'immigration devant les élus de sa majorité (LREM et MoDem).

Les limites de ce débat ont été posées dès avant l'intervention de 
 "Manu".

Une mise en scène médiatique bien orchestrée

 Madame Belloubet, sa Ministre de la Justice, rappelle : "Il nous faut absolument préserver (sic) le droit d'asile".

Stanislas Guérini, Délégué Général (chef en titre) du parti Macronien annonce : "Il faut à tout prix maintenir l'Aide Médicale d'Etat (en faveur des "migrants", réguliers ou non. 

"Absolument", "A tout prix".

Les médiats à la botte martèlent : "Arrêtons les fantasmes : la France a toujours (sic) été un pays d'immigration".

"Manu" lui-même, avant d'accéder à la présidence de la République en 2017, déplorait publiquement que la France, à cause de son chômage élevé, ne soit pas davantage un pays choisi par les candidats au statut de réfugié. A cette occasion, il qualifiait de "héros" (sic) ces demandeurs d'asile.

Il est douteux qu'il ait changé d'avis.

LCI (La Chaîne Info) s'applique à donner la chair de poule aux convulsionnaires de l'antiracisme avec ce titre dans sa bande passante : "Immigration : Macron vire-t-il à droite ?".

Le dyptique "fermeté" - "humanité"

Tout en rappelant son attachement au droit d'asile, Manu concède que celui-ci est parfois détourné. Quelle audace !

Manu a désigné depuis longtemps son adversaire : le Rassemblement National. Et il a dû encaisser cette nouvelle alarmante : plus de 60% de la population résidant en France est hostile à davantage de flux migratoires venant d'Afrique et d'Asie (Moyen-Orient inclus). De quoi désespérer les salles de rédaction d'Arte et de Télérama. 

L'un des "trucs" pour illusionner le public sur l'immigration consiste à jouer sur les notions de fermeté et d'humanité.

Au public en général qui constate le changement de populations dans le paysage, on annonce qu'on va agir avec plus de "fermeté".

Aux autorités morales, aux églises, aux loges, aux ONG, à la CIMADE et au CCFD, on assure que la Vrônce, pays des Droidloms et métropole de la Franfoconnerie, continuera à être irréprochable quant l'"humanité" qui inspirera toujours sa politique migratoire.

On notera le rôle néfaste joué par le syndicat CFDT dans ces polémiques. Il y a 22 ans, Nicole Notat, secrétaire générale de ce syndicat, adjurait le gouvernement Juppé de ne pas tenir compte d'un rapport rédigé par un député RPR et une député UDF nommée Sauvagot (?) réclamant plus de fermeté et moins de laxisme (rebaptisé "humanité"). En 2019, c'est son successeur, Laurent Berger, à la réputation de modération et d'attitude constructive qui monte au créneau contre les annonces de Manu.

Le leurre de la répartition des "migrants"

Ne nous racontons pas d'histoires : dans un espace de : 1°) libre circulation des personnes et de 2°) non discrimination, la répartition de "migrants" entre Etats européens est un leurre. Une fois admis en Europe, ils finiront par aller et s'établir où ils voudront.

Or, dans le même temps où Manu "sème le trouble dans sa majorité" (Une du Figaro du 19/09/2019) avec ses propos sur l'immigration, il rencontre le président du Conseil italien Giuseppe Conte avec lequel il réclame de l'UE qu'elle instaure des quotas de répartition automatique des "migrants" entre pays de l'UE. Avec sanctions financières à l'égard des Etats qui refuseraient cette répartition.

Ce qui signifie que les Etats européens ont le droit de discuter du nombre de "migrants" qui passeront dans un premier temps par leur territoire  MAIS en aucun cas de la question de savoir s'il est opportun ou non d'admettre ces "migrants" sur le sol européen. 

Ce qui va doper l'europhobie et l'euroscepticisme puisque dans l'Europe de Macron et de ses amis, on n'a pas le droit de refuser de se laisser envahir : la politique migratoire est laissée aux "migrants", à leurs passeurs et aux O.N.G. 

Aux Etats de "travailler l'opinion" pour qu'elle se résigne à toujours davantage de flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe, avec l'aide de Télérama, de France Culture, d'Arte et des autorités morales.

La répartition (forcément provisoire) des "migrants" entre Etats participe de ce travail de l'opinion : le nombre d'admis apparaît très restreint, voire mesquin, pour qui ne sait pas faire d'additions.

 

jeudi 28 mars 2019

Filippetti, ministre de l'Encul'tureLa souriante (c'est pour mieux t'attraper mon enfant !) ministre de l'en'Culture, qui s'était déjà signalée lors de son entrée en fonctions rue de Valois en se félicitant du limogeage d'un jour...naliste d'une station de radio privée au motif que selon la ministre, les références de ce journaliste contreviendraient aux "valeurs de la démocratien" (sic) -on a envie d'écrire : démocrassie, ou démocrassouille-, montre à nouveau son visage d'Inquisitrice-en-Chef de la Police de la Pensée. Le Conseil prétendument Représentatif des Institutions Juives de France (à quand un Conseil Représentatif des Institutions Goyes ?) réclame l'interdiction de la vente aux enchères d'objets volés par des pillards de la 2eDB (Leclerc) dans les résidences de dirigeants nationaux-socialistes déjà morts ou emprisonnés en 1945. Non parce que ses objets auraient été volés par la soldatesque mais du fait de l'idéologie des propriétaires initiaux et de ce que ces objets pourraient symboliser pour d'éventuels acquéreurs. La Grande Censeure s'exécute : elle saisit une instance dite Conseil des Ventes pour interdire ces enchères. Elle oblige le lobby qui a émis un ordre. C'est une personne malfaisante, animée par le sectarisme. A sa place, on aurait besoin de gens qui qui favorisent le pluralisme dans les médiats, et qui sachent dire le cas échéant le mot de Cambronne au prétendu C.R.I.F.. Sans états d'âme. Sans égards pour les jérémiades qui s'ensuivraient.Afficher la suite

Filippetti, Inquisitrice-en-Chef de la Mémouare et de la Morale

La souriante (c'est pour mieux t'attraper mon enfant !) ministre de l'en'Culture, qui s'était déjà signalée lors de son entrée en fonctions rue de Valois en se félicitant du limogeage d'un jour...naliste d'une station de radio privée au motif que selon la ministre, les références de ce journaliste contreviendraient aux "valeurs de la démocratien" (sic) -on a envie d'écrire : démocrassie, ou démocrassouille-, montre à nouveau son visage d'Inquisitrice-en-Chef de la Police de la Pensée. Le Conseil prétendument Représentatif des Institutions Juives de France (à quand un Conseil Représentatif des Institutions Goyes ?) réclame l'interdiction de la vente aux enchères d'objets volés par des pillards de la 2eDB (Leclerc) dans les résidences de dirigeants nationaux-socialistes déjà morts ou emprisonnés en 1945. Non parce que ses objets auraient été volés par la soldatesque mais du fait de l'idéologie des propriétaires initiaux et de ce que ces objets pourraient symboliser pour d'éventuels acquéreurs. La Grande Censeure s'exécute : elle saisit une instance dite Conseil des Ventes pour interdire ces enchères. Elle oblige le lobby qui a émis un ordre. C'est une personne malfaisante, animée par le sectarisme. A sa place, on aurait besoin de gens qui qui favorisent le pluralisme dans les médiats, et qui sachent dire le cas échéant le mot de Cambronne au prétendu C.R.I.F.. Sans états d'âme. Sans égards pour les jérémiades qui s'ensuivraient.

Lettre d'un "incivique" de coeur à Laurette Onkelinckx

Laurette Onkelinckx est une femme politique belge francophone socialiste, d'origine algérienne du côté maternel, comme son camarade Arnaud Montebourg.

S'il est inadmissible de comprendre les raisons qu'avaient des gens de collaborer, cela signifierait que la collaboration aurait été un choix irrationnel. Ce n'est pas le cas. 

De 1945 à 1960 environ, a existé en France une formation nommée Parti Socialiste Démocratique, animée par Paul Faure, permettant aux militants socialistes exclus du Parti Socialiste S.F.I.O. pour cause de collaboration, pour "incivisme" dirait-on Outre-Quiévrain, d'avoir une activité politique. Ce parti était légal, disposait d'un organe intitulé La République Libre, et était membre du cartel Rassemblement des Gauches Républicaines (R.G.R.). Lors du Congrès de la S.F.I.O. d'Asnières-sur-Seine en 1955, plusieurs militants "inciviques" passés au Parti Socialiste Démocratique, furent réintégrés, Guy Mollet, député-maire d'Arras étant secrétaire général de la S.F.I.O. Ces réintégrations, qui se poursuivirent sans éclats après le congrès, furent une des causes de la dispartion de ce parti qui perdit sa raison d'être.;Si 10 ans après la fin de la guerre, un tel apaisement était possible et ne suscitait aucune opposition, aucune indignation sérieuses, il est irresponsable de la part de votre parti de rallumer les flammes de la guerre civile nationale et européenne. Ou ne vous plaignez pas qu'on vous qualifie de pétroleuse. Je comprends que des gens aient pu collaborer et je l'aurais peut-être fait moi-même. Allez-vous proposer une loi européenne excluant des personnes tenant ce propos des droits politiques ?


In Memoriam DS Steuben


10 février 1945 : un des torpillages les plus meurtriers de l’Histoire

 Le DS (Dampfschiff) Steuben était à l'origine un paquebot de luxe allemand, utilisé un temps pour le transport de troupes, et qui fut coulé le 10 février 1945 en mer Baltique par un sous-marin soviétique alors qu’il ramenait des blessés et des réfugiés de la Prusse-Orientale vers le port de Kiel. On estime entre 3 000 et 4 000 le nombre de victimes, ce qui en ferait le troisième naufrage le plus meurtrier de l’Histoire.

Il avait été construit en 1923 dans le chantier naval Stettiner Vulcan sous le nom de München (Munich) comme son homologue le Stuttgart. Tous les deux avaient été commandés par la Norddeutschen Lloyd pour assurer des liaisons transatlantiques. Il était long de 168 m pour une vitesse de 15 nœuds.

Il fut renommé en 1930 Général von Steuben d’après l’officier prussien Friedrich Wilhelm von Steuben (1), qui servit aux côtés de George Washington pendant la guerre d’indépendance américaine. Son nom fut simplement réduit à Steuben en 1938, juste avant qu’il ne soit mis en service en 1939 par la Kriegsmarine comme navire de soutien. En 1944, il fut mis en service comme navire de transport armé, emmenant des troupes allemandes dans les ports de l’est de la Baltique et ramenant des blessés et des réfugiés de Prusse-Orientale à Kiel. Il fut coulé le 10 février 1945 par le sous-marin soviétique S-13 commandé par Alexandre Marinesko (2). On estime entre 3 000 et 4 000 le nombre de passagers qui périrent et seuls 630 survécurent.

L’épave du bateau a été découverte par la marine polonaise dans la mer Baltique. L’épave repose à 80 mètres de profondeur. Le lieu exact où se trouve l’épave est tenu secret pour éviter les pillages.

Selon une première étude de la marine, la coque du bateau est en bon état. Il s’agit du troisième et dernier bateau de croisière allemand qui avait servi en 1945 à évacuer les Allemands vers leur pays d’origine devant l’arrivée de l’armée soviétique et coulé au large de la Pologne actuelle.

Sources : Wikipedia ; article "colonisation et émigration allemandes en Amérique, de René Le Conte in Journal des Américanistes, année 1922.



N O T E S

(1) Von Steuben (1730-1794) fut admis au service du roi de France Louis XVI par le ministre de la Guerre de celui-ci, Claude-Louis, comte de Saint-Germain. Il pratiquait le français, mais non l’anglais. Benjamin Franklin auquel il fut présenté à Paris pressentit tout l’intérêt de la contribution que cet officier prussien qui avait servi sous Frédéric II pouvait apporter à la formation militaire de l’armée de Washington, appelée "armée continentale". C’est de Marseille que Von Steuben s’embarqua pour l’Amérique où il débarqua à Portsmouth, New Hampshire. Aux Etats-Unis et en Allemagne, le nom de Von Steuben est souvent utilisé en référence aux liens historiques entre les deux pays, comme ceux de La Fayette (France) et de Kosciusko (Pologne). En septembre, la communauté des Américains d’origine allemande commémore la naissance de Von Steuben (Von Steuben Day), notamment dans les régions où cette communauté est bien représentée (Illinois, Wisconsin). Il était dans l’ordre des choses que son nom fut donné en 1930, c’est-à-dire sous la république de Weimar, à un paquebot assurant une liaison transatlantique;

(2) Marinesko (1913-1963) comptait à son "actif" un "tonnage" record de bâtiments coulés ; il fut pressenti pour être désigné "Héros de l’Union Soviétique", mais le NKVD (Commissariat du Peuple aux Affaires Intérieures) l’écarta au motif qu’il avait eu une liaison avec une femme étrangère ; toutefois, en 1990, il reçut cette distinction qui compte une douzaine de milliers de récipiendaires à titre posthume ; à la fin de l’année suivante, l’Union Soviétique disparaissait. Marinesko est l’un des personnages du roman de Günther Grass "En Crabe" (Le Seuil, 2002) qui relate notamment le naufrage, fin janvier 1945, du navire allemand Wilhelm Gustloff, coulé par un sous-marin commandé par Marinesko ; ce dernier naufrage fit encore plus de victimes que celui du DS Steuben, et pourrait être le naufrage le plus meurtrier de l’Histoire. Sur le territoire de l’ancienne Union Soviétique se dressent des monuments érigés à la mémoire de Marinesko : à Kaliningrad (ancienne Königsberg) dans une enclave russe entre la Pologne et la Lituanie, à Odessa, en Crimée.







Arte, vecteur de l'euroscepticisme

Lundi 18 mai 2015, l'édition du soir d'Arte Journal était présentée par une personne du nom de Haffner.

Rennes : les lobbies migratoires remis à leur place

La relaxe par le tribunal correctionnel de Rennes de deux gardiens de la paix, accusés par les lobbies migratoires de n'avoir pas pu empêcher le comportement suicidaire des dénommés Bouna et Ziyad (l'un d'origine malienne, l'autre d'origine tunisienne) d'aboutir à la mort des susnommés, est largement commentée, dans un sens naturellement favorable aux thèses des lobbies migratoires. La parole est notamment donnée à une pétroleuse nommée Amal Bentounsi qui anime une association de dénonciation de la Police. Cette affaire, dont la commune de Clichy-sous-Bois (93) fut le théâtre, remonte à l'automne 2005 et a été le détonateur médiatiquement orchestré, des émeutes de banlieue à travers toute la France, pendant plusieurs semaines. Rappelons qu'à cette occasion l'état d'urgence dût être proclamé, et qu'il s'est trouvé des "professeurs de morale" et des "consciences" pour dénoncer le fait que des petits-fils et arrière petits-fils de fellaghas (1), qui habitent ces banlieues se voient soumis à des dispositions légales qui furent imposés à leurs ascendants pendant la Guerre d'Algérie. Comme si on avait donné son indépendance à l'Algérie pour être gouvernés cinquante ans plus tard en fonction des sensibilités supposées des petits-enfants et arrière petits-enfants de fellaghas, titulaires de la carte d'El Ekteur......


Retour à L'Esprit Public

Il y avait bien deux ou trois ans que je n'avais pas écouté L'Esprit Public, l'émission présentée par Philippe Meyer le dimanche matin de 11h à 12h sur France Culture.

Les hasards d'un déplacement m'ont permis de suivre l'émission du 13 septembre au moyen de mon auto-radio. Comme de bien entendu, elle était entièrement consacrée à ce qu'il est convenu d'appeler "la crise des migrants" de l'été 2015.

Comme de bien entendu encore, pas de pluralisme dans l'expression des opinions sur la question : tous les intervenants sont favorables à un accueil massif par les Européens de populations venues du Proche-Orient et d'Afrique. Il s'agirait d'un devoir moral indiscutable, d'une opportunité, voire d'une nécessité économique et démographique.

Il m'est souvent arrivé de constater que la confrontation avec des points de vue que je considère aberrants me révélait de façon plus précise les miens. On se pose en s'opposant.


Un des intervenants de l'émission de ce second dimanche de septembre était un dénommé Thierry Pech, qui est quelque chose d'assez important dans le think-tank proche du PS qui a nom Terra Nova (1).   

Le vrai visage d'Arte Journal

Lundi 30 décembre 2013. L'édition vespérale en langue française d'Arte Journal est présentée par Leïla Kaddour Boudadi.

Arte Journal s'indigne par la voix de sa présentatrice : voici qu'à deux jours de l'ouverture du marché du travail des 25 autres pays de l'Union européenne aux ressortissants de la Bulgarie et de la Roumanie, des esprits imparfaitement formatés pour déceler les bénédictions attachées aux flux migratoires massifs s'inquiètent des conséquences prévisibles de l'afflux de "travailleurs" de pays pauvres sur le marché du travail en Allemagne, et des fraudes possibles qui sont inhérentes à la culture d'une partie de ces populations. Comment peut-on ne pas se réjouir de l'afflux et du voisinage de Rroms ? Accueillir toute la misère du monde n'est-il pas un devoir et un privilège ? Leïla est angoissée. La pauvre !

Et Leïla Kaddour Boudadi de s'interroger sur "le vrai visage de certaines formations". La Christliche Soziale Union (CSU) in Bayern est visée par Leïla : c'est des rangs de cette formation que lui parviennent ces réserves sur l'impact de ce surcroît de flux migratoires. La CSU (1) est membre de la coalition gouvernementale d'Angela Merkel. Ca chagrine et inquiète Arte Journal et sa présentatrice qui nous dévoilent.....le vrai visage de la chaîne Arte : une chaîne salope dont les directeurs de conscience se vouent à la promotion de la colonisation de l'Europe par les flux migratoires intercontinentaux sud-nord.

"L'Exilé de Capri" (Dictionnaire de)

Aciéries de Longwy : entreprise sidérurgique fondée par le grand père paternel de Jacques d'Adelsward-Fersen. Les revenus engendrés par l'activité de cette entreprise constituent la principale ressource financière de ce dernier.

Avenue de Friedland : voie parisienne, dans le nord-ouest de la ville où les Adelsward résident, au numéro 22.

Carmelina : propriétaire, et tenancière, avec son mari Raffaello du cabaret situé près du phare, non loin des ruines de la villa de Tibère sur l'île de Capri. Avec son mari, Carmelina danse volontiers la tarentelle en l'honneur des clients et visiteurs.

Giovanni (Fra) :  ermite, se réclamant du  tiers-ordre de Saint-François d'Assise, desservant de la chapelle de Sainte-Marie du Secours, au-dessus des ruines de la villa de Tibère. Il accueille Robert de Tournel et Jacques d'Adelsward-Fersen en 1897 lors de la première visite de ce dernier à Capri.

Trower : consul du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande sur l'île de Capri, et le seul diplomate en fonction sur l'île. Il est l'auteur d'un guide sur Capri.


Charlottesville, mon amour (août 2017)

Charlottesville (Virginia, U.S.A.) a été en août 2017 l'objet de l'attention des médiats(1) étasuniens et étrangers à la suite de manifestations violentes qui s'y sont déroulées. La couverture médiatique de ces événements a été généralement biaisée de façon grossière. Il s'est agi pour ces médiats d'attaquer le président des Etats-Unis Donald J. Trump, de s'indigner des larges limites des libertés d'expression et d'opinion aux Etats-Unis, de mépriser la Mémoire des vaincus de la Guerre de Sécession (1861-1865) et d'appeler à la censure des expressions de cette Mémoire.

Au commencement était une provocation

Au commencement, à l'origine de ces troubles, se trouve la décision du conseil municipal de Charlottesville de faire enlever une statue du général Robert E. Lee, ancien général-en-chef des armées sudistes pendant la Guerre de Sécession. Cette statue fut érigée à Charlottesville dans les années 1920. Pendant près de 90 ans, la présence de cette statue dans l'espace public de cette ville de Virginie n'a dérangé personne. Même pas les militants des droits civiques des Afro-Américains, même pas le Révérend Martin Luther King jr. Charlottesville se trouve en Virginie, un état sudiste, membre de la Confédération sécessionniste pendant la Guerre de Sécession.

On a rappelé que Robert E. Lee fut un général de l'armée de la Confédération. Etait-il un partisan de l'esclavage ? Etait-il un raciste au sens où on l'entendait à son époque (sens qui a beaucoup évolué, s'est énormément élargi depuis ladite époque) ?

Nullement, et en voici la preuve fournie par Robert E. Lee lui-même dans une lettre à son épouse remontant à 1856, soit 4 ou 5 ans avant le déclenchement de la Guerre de Sécession :


In this enlightened age, there are few I believe, but what will acknowledge, that slavery as an institution, is a moral & political evil in any Country. It is useless to expatiate on its disadvantages. I think it however a greater evil to the white man than to the black race, & while my feelings are strongly enlisted in behalf of the latter, my sympathies are more strong for the former. The blacks are immeasurably better off here than in Africa, morally, socially & physically. The painful discipline they are undergoing, is necessary for their instruction as a race, & I hope will prepare & lead them to better things. How long their subjugation may be necessary is known & ordered by a wise Merciful Providence.

 Robert E. Lee, to Mary Anna Lee, December 27, 1856


Pour Robert E. Lee, l'esclavage est un mal, moralement et politiquement. Plus encore pour l'homme blanc que pour les esclaves noirs.

Au tout début de la Guerre de Sécession, Robert E. Lee fut approché par des dirigeants du Nord (l'Union) pour diriger leurs armées. Mais il resta fidèle à son Etat, la Virginie, qu'il choisit de servir et de suivre dans la Sécession.

Après la guerre, Robert E. Lee fut un partisan de la Reconstruction, de la réconciliation (inter-sectional reconciliation) entre vaincus (dont il était) et vainqueurs, entre Sud et Nord, entre ancienne Confédération (les états sudistes) et Union. Il était toutefois un farouche adversaire du ....Parti Républicain, celui-là même dont sont issus Abraham Lincoln et Donald J. Trump. A son époque, le Parti Républicain était identifié à la cause du Nord contre le Sud. Des Républicains extrémistes proposaient le retrait du droit de vote aux vaincus et son octroi automatique aux esclaves affranchis. Robert E. Lee ne pouvait que s'opposer à ces extrémistes

Voilà donc le "suprémaciste blanc" dont la présence de la statue dans l'espace public, 90 ans après son érection, est devenue insupportable aux talibans d'une certaine mémoire afro-américaine, pas forcément tous afro-américains eux-mêmes.

Ca ne vous rappelle rien ?

Ca me rappelle la chasse aux rues Alexis Carrel en France, le veto de la Correction Politique à l'octroi du nom de Kleber Haedens à un collège de La Garenne Colombes, la fatwa lancée par M. Alexis Corbière (La France Insoumise) contre la mémoire de Vincent d'Indy.

Oui, au commencement des évènements d'août 2017 à Charlottesville était une provocation : l'enlèvement de la statue de Robert E. Lee de l'espace public.


samedi 16 mars 2019

"You are us" : une hystérique pour la Nouvelle-Zélande (NZ) ?

L'attentat perpétré le vendredi 15/03 contre deux mosquées de Christchurch (NZ) aurait fait une quarantaine de morts. Auxquels il faut ajouter une nouvelle victime : Jacinda Ardern, la Première Ministre socialiste de NZ. Qu'on ne plaindra pas...

Son commentaire de l'attentat était à la limite de l'hystérie : "You are us" a-t-elle déclaré à l'adresse des Musulmans de NZ, au bord des larmes. "You are us"......Et quid des non-Musulmans de NZ qui peuvent légitimement se poser des questions sur l'audience de l'islamisme radical au sein de la communauté musulmane NZ ? Qui se souviennent de l'attentat de Bali commis il y a quelques années contre des touristes majoritairement australiens. La porte à côté....

Non contente de son "You are us", la PM socialiste, pourtant réputée féministe, a cru bon de s'exhiber en public devant des représentants de la communauté musulmane, la tête revêtue d'un foulard islamique.

Jacinda Ardern en action est par elle-même un argument contre sa mouvance politique, voire contre un certain féminisme.



Et attention à la récup' !

Des documents trouvés chez l''auteur de l'attentat contre les mosquées de Christchurch font référence au Grand Remplacement. Attendez-vous à ce que les médiats "humanistes" établissent un lien entre l'évocation de cette substitution de populations et la commission d'attentats contre les populations non-européennes issues de flux migratoires récents. On va nous braire : il ne faut plus parler de Grand Remplacement parce que ça mène à des attentats.

Le GRAND REMPLACEMENT n'est pas une théorie : c'est un FAIT, tragique. Et qui se lit dans les pages de votre bulletin municipal en comparant les noms et prénoms qui apparaissent à la rubrique "naissances" d'une part, et à la rubrique "décès" d'autre part.

samedi 23 février 2019

Hate-News chez Patrick Drahi

i24NEWS en Français fait TRES, TRES FORT.

Pour ce rappel bi-hebdomadaire du devoir de Mémouare shoacentré, la chaîne de M. Patrick Drahi (BFM TV, RMC, TMC, L'Express, SFR etc...) se dépasse.

Elle recycle le faux scoop d'une découverte de pensions versées à des "collaborateurs" aux zeures-les-plus-sombres-de-notre-histoire par l'entité Allemagne depuis les années 1950.


Et elle illustre cette hate-news d'une photo qui rappelle les manifestations du lundi à Leipzig en 1989, contre le régime communiste de l'Allemagne de l'Est : "Wir sind das Volk" = Nous sommes le peuple.






Ce régime était dirigé par un parti dont le dernier avatar, Die Linke, a présenté Madame Beate Klarsfeld comme candidate à la présidence de l'Etat fédéral pas plus tard qu'en mars 2012.

Les pensionnés en question sont des nonagénaires ou centenaires qui ont été condamnés pour faits mineurs de collaboration à la fin des années 1940, subi des préjudices moraux et matériels. La réparation de ces préjudices ne pouvant, politiquement, être assurée par les Etats dont ils étaient ressortissants et qui étaient issus de la victoire du le Reich, la facture a été présentée à l'Allemagne. Tout ceci s'est fait au grand jour il y a 6 décennies et demi.

65 ans plus tard, des esprits klarsfeldisés ont fait semblant de découvrir cette situation pour émouvoir leur public.

L'Allemagne ne paiera plus. La survie matérielle des plus démunis de ces vaincus de la Guerre 39/45, va revenir, par "solidarité nationale" aux Etats dont ils sont ressortissants.

Le contribuable allemand dira-t-il "merci" aux zélotes klarsfeldisés de la Mémouare shoacentrée .

mercredi 20 février 2019

La Klarsfeldisation des esprits et ses dégâts

Serge Klarsfeld déclare que "les partis extrémistes" sont "antisémites".

Il a tenu ce propos en marge des manifs contre l'antisémitisme en Vrôôônce du 19/02/2019.

L'éclectisme de sa famille lui permet de bien connaître "les partis extrémistes"






 En 1969, sa madame était candidate à Waldshut (Wurtemberg) pour l'Aktion Demokratischer Fortschritt, cache-sexe du Parti Communiste "Allemand", interdit  par Bonn depuis 1956. 

La même épouse de Serge Klarsfeld était candidate à la présidence de l'Etat fédéral en mars 2012 pour le parti Die Linke.

 Die Linke est l'héritier du SED qui a gouverné la prétendue "RDA" de sa fondation à sa chute. Le parti des fusilleurs.

Pas d'amitié possible avec les esprits klarsfeldisés.

mercredi 16 janvier 2019

La Grande Nation n'abandonne pas ses enfants

Sur la foto, assis, 5 ressortissants français 😄 arrêtés en Thaïlande pour fraude, escroquerie, utilisation frauduleuse de cartes de crédit sur l'île de Phuket.

Ces Français 😅, tous issus de la Diversité, sont assistés du Consul de France local (debout, chemise bleue, cravate amarante, cheveux gris) qui tire une tronche qui en dit long.

Leur défense sera assurée par des avocats payés par le contribuable français : la Grande Nation 😄 n'abandonne pas ses enfants.