jeudi 24 décembre 2015

"Travailler l'opinion"......

"Travailler l'opinion", c'est le mot d'ordre qu'a lancé J.-Ch. Cambadélis, Premier Secrétaire du Parti Socialiste après que Manuel Valls (1) ait ajourné sine die le projet d'accorder le droit de vote des étrangers non ressortissants de l'UE aux élections locales (pour commencer....). Cet octroi du droit de vote à des étrangers non Européens figurait parmi les engagements du candidat François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012.

Jean-Christophe Cambadélis ne se résigne pas à cet ajournement, et il entend "travailler l'opinion" pour faire accepter à celle-ci cette mesure. Pour ce qui est de "travailler l'opinion", le Premier Secrétaire du PS dispose d'outils incomparables : plus de 80% des journalistes n'ont-ils pas voté à gauche en 2012 ? La Diversité (2) est omniprésente dans les rédactions des journaux télévisés et des stations de radio, de Karim Hakiki (France 24), à Rachid M'Barki (BFM-TV) en passant par Yani Khezzar (I-Télé).

Il est peu probable qu'un gouvernement soutenu par le P.S. ait recours à la voie référendaire pour arracher cette mesure. A moins de se contredire grossièrement : en 2013, la soumission au referendum de la loi sur "le mariage pour tous" avait été écartée au motif que "les valeurs de la République" ne permettraient pas que l'octroi de droits à une, ou à des minorités soit directement soumis à l'approbation d'une majorité de l'électorat.

Pour le moment, après les attentats (3) du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, après les élections régionales des 6 et 13 décembre, il est vraisemblable que le P.S. a d'autres préoccupations immédiates que de "travailler l'opinion" sur le point précis du droit de vote aux étrangers non Européens, de la multiplication des cartes d'El Ekteur (4) pour reconquérir les territoires.

Dans l'immédiat, il semble que la priorité d'une large partie du P.S., relayée par les salles de rédaction des grands mass-merdiats soit de "travailler l'opinion" sur un autre point : faire disparaître du projet de révision constitutionnelle annoncé par F. Hollande devant le Congrès réuni à Versailles en novembre dernier la disposition permettant de déchoir de la nationalité française les personnes : a) condamnées définitivement (c'est-à-dire après appels et pourvois en cassation éventuels) pour des actes terroristes; b) titulaire de la nationalité d'un autre Etat en plus de la nationalité française; c) nées en France.

Aussi extraordinaire, aussi ahurissant, aussi aberrant que cela puisse paraître, il se trouve des élus, des responsables d'associations, de prétendues autorités morales pour vouloir épargner à des terroristes condamnés définitivement, citoyens à la fois de la France et d'un autre Etat, la perte de la nationalité française. Le député P.S. Daniel Goldberg (Seine Saint-Denis) n'hésite pas à affirmer que "quelle que soit l'atrocité de leurs actes, ce sont des enfants de la République" (sic). Cette énormité appelle au moins deux remarques. En premier lieu, la loi n'étant pas rétroactive, M. Goldberg ne peut préjuger des actes terroristes (et de leur degré d'"atrocité") qui seront commis dans l'avenir par les cousins, les congénères de ses électeurs et leurs amis. En second lieu, je me demande ce que dirait  M. Goldberg si on le priait de bien vouloir admettre que les Français qui se sont battus dans la première moitié des années 1940 sur le Front de l'Est, dans les rangs de la L.V.F. ou de la Division Charlemagne, et qui sont morts au combat, étaient, eux aussi "des enfants de la République" fourvoyés aux côtés du Grand Reich, comme ses protégés aux côtés de l'Etat Islamique. Pourquoi ne pas les reconnaître "morts pour la France" ? Au moins, ces réprouvés de la Conscience Universelle n'ont tué personne en France.

Depuis que François Hollande a confirmé le 23 décembre 2015 que cette mesure de déchéance de nationalité s'appliquant aux terroristes condamnés définitivement figurerait dans le projet de révision constitutionnelle, la plupart des salles de rédaction, les autorités morales, les associations exhalent leur désapprobation et leur consternation. Entre cette fin d'année 2015 et le vote du Parlement sur ce projet de loi constitutionnelle, il s'écoulera plusieurs mois. Assez de temps pour créer un nouveau rapport de forces permettant à l'Exécutif de renoncer à cette mesure, ou l'y obligeant. Alors, "travailler l'opinion"....c'est maintenant....

Comme il est difficile de paraître défendre à l'avance des terroristes, comme il est malaisé d'intéresser l'opinion en dissertant sur "les valeurs de la République" et les implications qui s'y attacheraient, l'argument-massue des opposants à cette mesure est qu'elle constituerait un marqueur de ...... l'extrême-droite. Sur Arte, dans Télérama, Le Monde, Libération, L'Obs, Marianne, L'Express etc.... "l'extrême-droite", c'est le Front National, un parti dont les listes aux dernières élections régionales sont arrivées en tête dans plusieurs régions, le premier parti de France après celui des abstentionnistes. Y aurait-il des millions d'électeurs extrémistes de droite en France ? Qui oserait l'affirmer ? On "travaille l'opinion" en la prenant à témoin que l'Exécutif s'apprêterait à inclure dans la Constitution une mesure réclamée depuis longtemps par le diable, par la Bête Immonde, par l'extrêêême-droite. Cette mesure aurait beau figurer dans l'arsenal de plusieurs pays qualifiés de démocratiques, et depuis longtemps, sinon depuis toujours, elle aurait beau ne viser que des terroristes condamnés définitivement, elle ne devrait pas être introduite en France pour la simple raison qu'elle a déjà été proposée par.....l'extrême-droite, c'est-à-dire par le Front National.

Et le journal de France Culture de mettre en avant et de se réjouir du renfort de l'ancien ministre chiraquien Jacques Toubon, devenu "Défenseur des Droits", opposé à l'élargissement de la déchéance de nationalité. Et les chaînes télé de relayer l'opposition de Benoît Apparu, député-maire Les Républicains proche d'Alain Juppé (ça promet....).

"Travailler l'opinion", par les mass-merdiats, par l'Ecole, par les loges maçonniques, par les églises (Cimade et CCFD), par le milieu associatif et socio-culturel etc... C'est en route... Pour "travailler l'opinion", on aura selon toute vraisemblance recours aux arguments suivants dans l'ordre chronologique et de complexité croissante : 1°) l'élargissement de la déchéance de nationalité est mauvaise puisqu'elle a déjà été proposée par l'extrême-droite; 2°) l'élargissement de la déchéance de nationalité est contraire aux "valeurs de la République"; 3°) l'élargissement de la déchéance de nationalité est immoral puisqu'il va créer deux catégories de personnes : celles qui ne risquent pas d'être visées par elle parce qu'elles n'ont que la nationalité française, et celles qui ont deux, ou plusieurs nationalités, dont la française.

Le premier argument est court, stupide, simpliste, mais simple et fait appel à l'émotion-aversion. Le second est incantatoire. Le troisième révèle une contradiction. En effet, les opposants à l'élargissement de la déchéance de nationalité sont presque tous favorables à l'octroi du droit de vote des étrangers non Européens aux élections locales. Or, cette innovation aurait pour conséquence immédiate de créer deux catégories légales de citoyens résidant en France : les titulaires d'une simple citoyenneté de résidence (les étrangers non Européens en situation régulière), les titulaires d'une citoyenneté plus large (ressortissants de l'UE titulaires de la citoyenneté de l'Union par la grâce du traité de Maastricht, et nationaux français).

"Travailler l'opinion". Attention aux bobardements !


N  O  T  E  S

(1) Manuel Valls, alors Premier ministre, complétait son propos par l'annonce d'un regain de promotion des naturalisations.


(2) Diversité = catégorie excluant toute personne d'origine ethnique européenne dont "les-Français-de-souche-comme-on-dit" selon l'inoubliable expression de François Hollande en marge du banquet du C.R.I.F. de 2015: le président de la République entendait réconcilier responsables juifs et musulmans,  en rappelant aux premiers que les actes antisémites n'étaient pas le fait des seuls Musulmans puisque des Français-de-souche-comme-on-dit venaient (hiver 2015) d'être suspectés d'avoir profané un cimetière juif en Alsace (l'affaire fera long feu, vu l'état mental des suspects);

(3) les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis étaient des représailles atroces et disproportionnées à l'engagement de la France nationale-hollandiste en Irak et en Syrie contre l'Etat Islamique. Ce dernier n'a jamais frappé un Etat européen ou occidental qui ne l'ait pas frappé en premier (Matthieu Guidère, spécialiste des mouvements dlihadistes enseignant à Toulouse). "[.....] l'Etat Islamique, c'est nous qui l'avons créé" (Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, de 2005 à 2007);

(4) pour les non initiés : El Ekteur est une graphie ironique du mot électeur qui suggère l'arabophonie d'une large partie des personnes qui se verraient octroyer le droit de vote à certaines élections.



dimanche 20 décembre 2015

Les bonnes nouvelles des "Régionales 2015"

A l'issue du second tour des élections régionales de décembre 2015 en France, on peut relever trois résultats vraiment encourageants.

La meilleure nouvelle est la victoire des nationalistes corses. 

Les entités aux fortes références identitaires, ethniques, comme la collectivité territoriale de Corse sont mieux à même de défendre l'identité européenne des personnes qui en sont originaires (il ne suffit pas d'y naître pour en faire partie....) que les anciens Etats-nations devenus des Etats plurinationaux comme ce qu'il est convenu d'appeler la République Française. Il n'y a plus, il ne peut plus y avoir d'identité stato-nationale en France puisque, comme le disait naguère Jean-Pierre Chevènement : "Est Français(e) celui ou celle qui a la nationalité française". Sans aucune référence à l'origine ethnique, même largement entendue. Il y a bien sûr l'incantation aux prétendues "valeurs de la République" qui fonctionne comme un mantra hindouïste. Il ne faut pas longtemps pour s'apercevoir que "les valeurs de la République", comme d'ailleurs leurs deux autres soeurs triplées, "les valeurs européennes" et "les valeurs humanistes" sont des références codées en vertu desquelles si vous avez un campement de Rroms au bout de votre terrain, vous n'avez pas le droit de vous exprimer sur les inconvénients de ce voisinage sans risquer des poursuites pour incitation à la haine (mais oui !) et à la discrimination. C'est vite arrivé. Au nom de ces valeurs merdiques, les autorités morales interdisent qu'on puisse envisager de retirer la nationalité française à des djihadistes bi-nationaux auteurs d'actes terroristes : il paraît que ce sont, eux aussi, des "enfants de la République". Vive la Corse dans l'Europe, par la France, ou directement !

La seconde bonne nouvelle est que le rapport entre les gauches et les droites dans les conseils régionaux, qui était en faveur de celles-là depuis de nombreuses années, s'est inversé à l'avantage de celles-ci.

Les gauches ont déjà le pouvoir médiatique (plus de 80% des journalistes ont voté pour François Hollande en 2012), le pouvoir culturel (il n'est que de voir l'attitude des associations sans adhérents, ou presque, quand une municipalité de gauche est remplacée par une autre qui leur mesure, voire leur supprime, les subventions). La perte des pouvoirs régionaux par les amis de la Mère Duflot, de Soeur Taubira, de M. Vauzelle, de M. Gewerc (président sortant de Picardie), de M. Jérôme Guedj etc....va dans le sens d'un rééquilibrage.

La troisième bonne nouvelle est la défaite, en Ile-de-France, de la liste conduite par Claude Bartolone.

Claude Bartolone est entiché de la Diversité, de ceux de ses administrés porteurs de la carte d'El Ekteur. Il cultive une certaine vulgarité dans sa diction. C'est une personnalité très rugueuse, abrasive, qui aurait voulu en découdre avec l'Allemagne au début du quinquennat de F. Hollande, qui exhale sa haine de l'identité européenne de la France. Il a eu l'occasion de l'exprimer en reprochant à sa principale concurrente, Valérie Pécresse, de "défendre la race blanche". C'est malheureusement inexact. Mais en quoi serait-ce illégitime ? Il existe bien un Conseil Représentatif des Associations Noires. Il est légal, este et conteste en justice. Pourquoi "la race blanche", notion dont il faut savoir gré à Claude Bartolone de nous confirmer la pertinence, serait-elle la seule qu'il serait immoral, coupable de défendre ? Claude Bartolone aurait voulu être Premier ministre. Sa défaite du 13 décembre 2015 éloigne cette sombre perspective.

jeudi 10 décembre 2015

Carton rouge à Claude Bartolone

Claude Bartolone, candidat PS à la présidence de la région Ile-de-France vient (9 ou 10/12/2015) d'accuser sa principale concurrente, Valérie Pécresse, de ...... "défendre la race blanche". Claude Bartolone est l'une des figures les plus sectaires et les plus abrasives de son parti et de sa famille politique. Rien à voir avec le président sortant, l'élu rocardien du Val d'Oise J.-P. Huchon. 

On croyait pourtant que les races n'existaient pas, que F. Hollande allait faire réviser la Constitution pour en effacer ce mot qui y figure. On pensait que seuls les attardés du C.R.A.N. (Conseil Représentatif des Associations Noires) croyaient encore à ces notions qui nous rappellent les-heures-les-plus-sombres-de-notre-Histoire. On s'était donc trompé.

 On se souvient de son boycott d'une réception donnée à l'Assemblée Nationale, dont il était déjà le président, pour Steve Briiois, maire FN de Hénin-Beaumont, par une association de journalistes spécialisés dans l'observation des élus locaux. Claude Bartolone, qui aurait pu se faire représenter par un collaborateur peu gradé, a justifié sa muflerie et sa fuite par le "négationnisme" du parti de Steve Briiois, ou quelque chose comme ça qui se réfère au shoacentrisme du président de l'Assemblée Nationale.

On se souvient des attaques de Claude Bartolone contre l'Allemagne, de son souhait de voir se substituer une "confrontation tout court" avec ce pays voisin, ami et allié, à la "confrontation amicale" évoquée par François Hollande. La confrontation en question portait sur le dosage des mesures pour réduire les déficits publics et des mesures pour relancer l'activité économique.

Lorsqu'en 1986, un député FN a reproché au gouvernement Chirac d'avoir oublié les mesures de préférence nationale et européenne pour l'emploi qui figuraient pourtant dans la plateforme RPR-UDF, le jeune député PS Claude Bartolone a interrompu l'orateur par l'exclamation : "Heureusement !".

 L'accusation stupide de Claude Bartolone à l'encontre de sa principale adversaire traduit surtout son infatuation de ce qu'il est convenu d'appeler la Diversité. 

Evoquant les débuts difficiles de son existence devant des journalistes, Claude Bartolone a expliqué qu'il s'en était sorti grâce à la présence d'une famille aimante (jusque là on comprend) et, a-t-il ajouté, surtout, de .... la République. Là, on aimerait un dessin pour pouvoir comprendre. 

Claude Bartolone, ancien fabiussien, se voit selon les journalistes, en Premier ministre. Ce qui n'est guère rassurant vu son sectarisme, encore pire que celui de l'actuel hôte de l'Hôtel de Matignon, Manuel Valls. Vous savez, ce maire d'Evry (Essonne) qui réclamait des "petits blancos" pour donner une impression de pluriethnisme plus large sur une photo de sa ville... 
Valls et Bartolone, mêmes ambitions et ..... même combat.

mercredi 25 novembre 2015

Syrie 2013 : mésinformation nationale-hollandiste

Plus de 80% des journalistes des salles de rédaction des grands médiats (1) ont voté en mai 2012 pour François Hollande. Malgré l'impopularité relative de leur champion au sein du public en général, ces électeurs bien particuliers persistent dans leur choix. Au risque probablement assumé sans états d'âme, d'abuser leur public.

Un exemple : la Syrie, août-septembre 2013

Selon Olivier Ravanello (I-Télé) et Gauthier Rybinski (France 24), Barack Obama aurait "lâché" la France (vous savez, la Vrôôôôôôônse des droidloms, la Grande Nation, le pays de Z. Zidane, d'Omar Sy, de la Taubira et d'Harlem (sic) Désir etc....) en septembre 2013. Le président étasunien aurait déclaré que l'emploi d'armes chimiques par le gouvernement de Damas constituait une "ligne rouge" dont le franchissement devrait entraîner une intervention de la "communauté internationale". Mis en présence de "preuves" de cet emploi, Obama aurait renâclé à intervenir. Alors que le régime national-hollandiste était prêt à "abattre" (2) le gouvernement du président Bachar el Assad illico. Au nom de ses valeurs.... Vous savez...les faleurs teu la répuplik.....(3).

Il s'agit là d'un révisionnisme historique de mauvais aloi. 

Il tend à revaloriser a posteriori la position du gouvernement national-hollandiste en lui attribuant un rôle qu'il n'a jamais eu, en lui décernant un brevet factice de moralité et de cohérence.

Les choses ne se sont pas passées ainsi.

 Les journalistes sympathisants du régime national-hollandiste pratiquent ici un oubli volontaire. Ils font croire à leur public que la liste des protagonistes de la crise d'août-septembre 2013 se limitait au gouvernement baassiste de Damas et à ses oppositions, à l'administration Obama et au régime national-hollandiste de la Grande Nation.  

Ils en ont oublié deux : la Russie qui a obtenu de Bachar el Assad la livraison et la destruction de son stock d'armes chimiques, et le Royaume-Uni. 

C'est le vote de la Chambre des Communes refusant au gouvernement Cameron (coalition conservateurs et libéraux-démocrates) l'autorisation d'engager le Royaume-Uni dans une expédition "punitive" contre Damas qui a empêché Barack Obama d'intervenir et de suivre les bellicistes nationaux-hollandistes de Paris dans leur croisade droidlomiste, si la référence à une croisade peut s'appliquer à des laïcistes aussi scrupuleux. Les Etats-Unis ne pouvaient se contenter du partenariat du roquet français.

C'est la Chambre des Communes, et donc in fine ce que la démocratie a de meilleur, et non l'Amérique, qui a douché l'ardeur belliciste de la prétendue Grande Nation.

Cet oubli volontaire des thuriféraires de F. Hollande et de L. Fabius est d'autant moins excusable que le lundi 23 novembre, David Cameron a dû, devant F. Hollande et la presse, rappeler que l'engagement du Royaume-Uni, contre l'Etat Islamique cette fois, était subordonné à un voted'autorisation de la Chambre des Communes. Dans le régime national-hollandiste, le président n'a pas besoin de l'autorisation préalable du Parlement, il peut proclamer : "l'Etat, c'est moi". 


N O T E S

(1) j'emploie volontairement la graphie hétérodoxe "médiat" par solidarité envers le professeur Bernard Notin, victime en 1990 d'une chasse aux sorcières pour avoir offensé le milice zélote de la pensée qui se mettait en place avec la promulgation concomitante de la loi Fabius-Rocard-Gayssot (loi 90-615 du 13 juillet 1990). Bernard Notin est le premier à l'avoir employée. L'éditeur Pierre Guillaume (La Vieille Taupe) est le premier à l'avoir préconisée par solidarité avec Bernard Notin;

(2) Laurent Fabius a déclaré à propos du régime de Bachar el Assad : "ce régime doit être abattu', et "Bachar el Assad ne mérite pas (sic) d'être sur Terre". Laurent Fabius mérite-t-il d'être nommé parmi les "Sages" du Conseil Constitutionnel après de tels propos ? Ces propos ne sont pas exceptionnels chez ce personnage;

(3) valeurs de la République = corpus d'interdits et d'obligations en fonction duquel, par exemple : a) un des objets principaux des associations de défense des libertés consiste à dénoncer "la libération de la parole"; b) des Rroms installent un campement au bout de votre jardin et vous n'avez pas le droit de détailler les inconvénients de ce voisinage sous peine de poursuites pour incitation à la haine et à la discrimination; c) des djihadistes commettent au nom de l'Islam un attentat meurtrier en plein Paris et la réponse du gouvernement est d'annoncer qu'il réprimera tout acte, toute expression ..... xénophobe (sic), antisémite (?) et islamophobe; d) les droits de l'Homme (théoriques) sont instrumentalisés pour réduire, supprimer les libertés concrètes. Valeurs de la Républiques = valeurs merdiques ?

mercredi 26 août 2015

Le bonheur terroriste

                                                                 


Serge Klarsfeld (photo) : un [autocensuré] heu-reux !

LCP (La Chaîne Parlementaire) Assemblée Nationale a rediffusé ce 26/08/2015 "La traque des nazis", un documentaire qui fait l'hagiographie du couple Beate et Serge Klarsfeld, dû à des dénommés Costelle et Clarke, et dit par l'histrion Matthieu Kassovitz.

Vers la fin de ce documentaire qui fait l'apologie du terrorisme, le corpulent Serge Klarsfeld exprime sa satisfaction devant le bilan de ses activités et de celles de sa madame : inspiration d'actes de terrorisme, tentatives d'enlèvement, chantage, harcèlement jusqu'à la tombe de protagonistes malchanceux du conflit de la première moitié des années 1940 etc...

Et Serge Klarsfeld livre son "secret" : Beate et moi, comme Simon Wiesenthal, avons pu réussir ce que nous avons fait parce que nous étions .... heureux. Si nous avions été malheureux, nous n'aurions pas pu réussir.

Voilà qui ne va pas de soi : on croyait naïvement que Simon Wiesenthal avait perdu sa mère, survécu à trois camps, et que Serge Klarsfeld avait perdu son père dans le cours de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah, que Beate Kunzel épouse Klarsfeld, née en 1939, avait vécu enfant sous les bombardements terroristes des "démocrates" sur l'Allemagne. Ces circonstances ne prédisposent habituellement pas au bonheur. Il ne suffit pas de s'appeler Beate pour être assurée d'être heureuse.

On ne saurait prendre l'affirmation de Serge Klarsfeld pour argent comptant. Elle m'a fait penser au titre d'un livre paru en 1972 : Le bonheur nazi, de Michel Rachline. Je ne l'ai jamais ni acheté ni lu. Mais je me souviens d'un entretien radiophonique dans lequel l'auteur affirmait avoir voulu montrer que la perpétration de leurs crimes rendait les nazis heureux.

Je crois que le bonheur dont Serge Klarsfeld se targue d'être béni n'est pas un état qui l'a prédisposé à la réussite dans la commission de ses innombrables méfaits, mais la conséquence de cette réussite : il faut voir le visage de S. Klarsfeld quand il narre la réussite de l'attentat commis par ses camarades contre Aloïs Brunner; il fallait entendre S. Klarsfeld se réjouir de la mort d'Ivan Demjanjuk, pourtant bénéficiaire d'un non lieu par la plus haute juridiction israélienne. Le "bonheur" de Serge Klarsfeld est un faux bonheur. C'est une courte satisfaction de soi fondé sur la haine : on a eu peur de lui, on en a encore peur, et pas seulement les "nazis", et Serge Klarsfeld qui a peut-être eu peur lui aussi dans son enfance (il est né en 1935) en est heureux. Chacun a les satisfactions qu'il peut.....

Etudiant à l'Institut d'Etudes Politiques de Strasbourg, j'ai eu le privilège d'y suivre des cours de Sociologie religieuse assurés, pour le volet relatif au judaïsme, par André Neher (Obernai, °1914). Certes, André Neher était amer de son expérience de la première moitié des années 1940, de son passage dans un camp près de Compiègne. Il aurait voulu que le Maréchal Pétain eût l'attitude du roi Michel de Roumanie, un Hohenzollern. Mais en réponse à une question posée en salle de cours par un de nos camarades sur la "chasse" aux nazis, j'ai eu le bonheur (c'est le cas de le dire) de l'entendre exprimer sa désapprobation. La question portait sur l'éventuelle imprescriptibilité des crimes contre l'humanité. André Neher souhaitait laisser les présumés criminels contre l'humanité devant leur conscience. Il n'est pas allé plus loin. Je le ferai pour ma part.

L'imprescriptibilité des crimes est difficilement compatible avec l'esprit, sinon la lettre de la Torah qui avait institué dans l'ancien Israël des villes de refuge où les auteurs d'assassinats pouvaient s'exiler jusqu'à la mort du Souverain Sacrificateur, évènement au-delà duquel, il pouvaient quitter libres leur refuge sans que les autorités humaines, civiles ou religieuses puissent les inquiéter, la suite étant laissée à la conscience des intéressés et à leur Créateur. Dans le neuvième chapitre du livre d'Esther, les Juifs de Suse sont autorisés à poursuivre, frapper, tuer "ceux qui les détestaient" (traduction Segond 21), pendant deux jours, et les Juifs vivant hors de la capitale de l'empire des Mèdes (Kurdes) et des Perses sont limités à un seul jour de chasse à "ceux qui les détestaient". Le droit des Juifs de la capitale à un jour de plus est accordé par le roi païen Assuérus à la prière de la reine juive Esther. Un jour (en province), deux jours (dans la capitale), mais pas un de plus. Il faut dire que les victimes de ces pogroms anti-Goïm n'étaient coupables que .... d'intentions judéochtones : pas un Juif n'est tué mais 75800 Goïms le sont "selon (le) bon plaisir" (Esther 9 : 5, traduction Segond 21) des coreligionnaires de la Shabanou. Que le récit soit historique ou non, la Bible relate ici l'imposition d'un délai au-delà duquel les crimes, fussent-ils restés au stade d'intentions, sont prescrits.

Serge Klarsfeld se prétend heureux. C'est un bonheur qu'on ne peut lui envier. Les djihadistes sont certainement plus heureux que lui, eux qui se font sauter dans la certitude de se retrouver au Paradis d'Allah après leur mort. Je ne les envie pas non plus.

mardi 25 août 2015

Sigmar Gabriel : Schnauze ! / Ta gueule !



Attention : cet homme (photo) est dangereux.

Le ministre fédéral de l'Economie allemand se nomme Sigmar Gabriel; il est également vice-chancelier depuis fin 2013.

C'est un des personnages dont l'influence et l'action sont parmi les plus maléfiques en Allemagne et en Europe. Sigmar Gabriel est le chef du SPD, le parti social-démocrate d'Allemagne, le parti frère du PS en France.

Né en 1959, Sigmar Gabriel a un problème psychologique lourd qui semble dériver de comptes à régler avec son père. Lequel avait de bonnes lectures : Gabriel junior a trouvé horresco referens des ouvrages révisionnistes dans la bibliothèque de son papa. Le petit ne semble pas s'en être encore remis. 

Par réaction, Sigmar Gabriel donne dans le national-masochisme allemand : lorsque la pasionaria de la Mémouare Beate Klarsfeld s'est portée candidate à la présidence de la République Fédérale d'Allemagne en 2012, soutenue par Die Linke (cache-sexe des communistes héritiers de la dictature de la R.D.A., du parti des assassins et fusilleurs qui avait non SED), Sigmar Gabriel a déploré de ne pouvoir voter pour elle. Son parti, alors encore dans l'opposition, s'était déjà prononcé pour Joachim Gauck. Sigmar Gabriel aurait souhaité voir cette calamiteuse personne à la présidence de la R.F.A. Ca dit tout sur l'actuel chef du SPD, ministre de l'Economie et vice-chancelier.

Ces derniers jours, alors que presque toute l'Europe et l'Allemagne sont assaillies par des migrants se prétendant réfugiés, Sigmar Gabriel s'est dressé contre l'expression du mécontentement très naturel d'une partie de l'opinion publique allemande et européenne qui a manifesté contre la présence massive de ces "réfugiés" dans des centres d'hébergement. Comme à leur habitude, chaque fois que la société de leur pays est confrontée à des problèmes, socialistes et sociaux-démocrates réagissent en attaquant les libertés publiques : droit d'expression, droit de manifester. Malheureusement, Sigmar Gabriel n'est plus chef d'un parti d'opposition : il est vice-chancelier. Au lieu de protéger ses concitoyens contre la submersion migratoire, Sigmar Gabriel s'active pour protéger les "réfugiés" contre ses concitoyens. Ca rappelle son coreligionnaire politique Laurent Fabius qui, lorsqu'il était Premier ministre au milieu des années 1980 en France, déclarait : "le premier (sic) devoir du gouvernement est de protéger les étrangers".

Sigmar Gabriel réclame de la répression contre les Allemands qui ne sont pas persuadés que ces "réfugiés" soient globalement des "chances pour l'Allemagne" (1) et qui le font savoir en manifestant devant des centres d'accueil pour migrants.

Sigmar Gabriel va plus loin : il interpelle la Commission Européenne pour qu'elle impose rapidement aux Etats membres de l'UE d'accueillir toujours davantage de migrants. Sigmar Gabriel est ainsi le fourrier de l'euroscepticisme : il s'attache à démontrer que "l'Europe" est le "machin" par lequel la Correction Politique entend imposer aux opinions publiques des politiques qu'ils n'accepteraient pas facilement des leurs gouvernements stato-nationaux.

Et pourtant, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, est déjà sur la même ligne : il y a peu, il s'était déjà manifesté en demandant aux gouvernements stato-nationaux d'ignorer les réactions "populistes" (traduisez : populaires) devant l'assaut donné à l'Europe par des vagues migratoires d'Outre-Méditerrannée et d'Outre-Bosphore, et que les mass-merdias tentent de faire accepter à leur public au nom de la compassion, de la morale. La Commission demande aux Etats d'ignorer leurs opinions publiques dans cette affaire, et Sigmar Gabriel lui répond en substance : on est prêt à réduire au silence nos récalcitrants, mais bougez vous, si ça paraît venir de vous, ça passera mieux, on pourra dire que c'est "l'Europe (qui) nous oblige.

Il est très regrettable pour l'Europe et pour l'Allemagne que le n° 2 du gouvernement de ce pays, le plus important de l'UE, soit Sigmar Gabriel. Si le gouvernement formé à la fin de 2013 tient jusqu'en 2017, il est à souhaiter que le prochain gouvernement soit libéré de l'hypothèque du parti SPD (2).

N  O  T  E  S

(1) l'expression "chance pour la France" qu'on a ici adaptée, est tirée du titre du livre de Bernard Stasi "L'immigration, une chance pour la France", paru au milieu des années 1980;

(2) encore que .... Angela Merkel, qui il n'y a pas si longtemps, dénonçait l'échec du multi-kulti (de la société multiculturelle) aurait récemment déclaré que l'Islam faisait partie de l'identité allemande (Source : L'Insolent, bulletin Internet de Jean-Gilles Malliarakis). Cette déclaration rappelle celle de Jacques Chirac, alors maire de Paris et président du RPR, en 1985 et devant l'association France - Arabie Saoudite : "La France est une puissance musulmane".

samedi 22 août 2015

Le Thalys (21/08/15) : "non à ...La Malgame"

Dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française, la gestion de la communication et de l'information relatives à la tentative de massacre dans le train Thalys Amsterdam-Paris le 21 août 2015 après-midi a obéi à une préoccupation prioritaire : surtout pas d' "amalgame".

Ce qui veut dire : éviter A TOUT PRIX que le public européen non issu de flux migratoires intercontinentaux récents (1) ne se sente menacé par un danger qui pourrait prendre pour lui le visage de personnes issues au contraire de flux migratoires intercontinentaux récents, voire tout récents. Ca donne le mot d'ordre adressé par les autorités "morales" au public et aux mass-merdias : pas d'amalgame !

Songez : quelles pourraient être les réactions d'un public qui apprend que le suspect est marocain après avoir appris il y a quelques mois qu'un étudiant ... algérien avait projeté de commettre un attentat contre une église du diocèse de Créteil, après avoir appris qu'un citoyen français d'origine maghrébine avait commis un attentat meurtrier contre le Musée Juif de Bruxelles, pour ne pas remonter jusqu'au "Français" Mohamed Merah ?

Et cela juste au moment où les campagnes de la subversion migratoire à masque humanitaire battent leur plein autour des affaires de Lampedusa, de Calais, de l'île de Kos, des frontières macédoniennes. Alors qu'on est tout prêt de parvenir, CIMADE et Eglises aidant, à forcer les populations européennes auxquelles je faisais référence plus haut à manger leur tartine multiethnique et pluriculturelle avec un semblant d'appétit sous l'effet du chantage moral. 

Ah, si seulement tous ces terroristes avaient été blancs comme Brad Pitt ou Yannick Agnel, et surtout si on avait pu les associer à une mouvance d'extrêêême-droite, comme tout aurait été plus simple, facile à instrumentaliser. La Malgame aurait alors été recommandée, aurait été considérée comme pédagogique pour le culte de la Mémoire, par Télérama, par Arte pour ne citer que deux mass-merdias parmi les plus zélés en matière d'hyper-correction politique et historique.

Comment s'y sont-ils pris dès le vendredi 21 août au soir ?

On a d'abord le ministre Cazeneuve qui concède naïvement que le suspect est marocain ou "d'origine marocaine", ce qui est une prudence inutile : le royaume chérifien pratique l'"allégeance perpétuelle" : on ne peut pas perdre la nationalité marocaine : tout sujet du roi du Maroc reste marocain, même s'il acquiert la nationalité espagnole, française, belge, néerlandaise etc... Toute personne d'origine marocaine demeure de nationalité marocaine à vie. Cette concession inutile et inappropriée du ministre socialiste est accompagnée immédiatement d'injonctions à l'adresse du public et des mass-merdias : traiter avec "prudence" les informations relatives à l'identité du suspect. Aussitôt, les mass-merdias obtempèrent et notent la différence de traitement de l'info entre le ministre socialiste français et le Premier ministre libéral (2) belge Charles Michel qui n'hésite pas à qualifier de terroriste la tentative d'agression dès le vendredi soir.

On sait très rapidement que le suspect a été maîtrisé par deux militaires américains qui voyageaient dans ce train Thalys. Cette info a dû assombrir bien des sexagénaires "progressistes" dont la jeunesse a été bercée par les campagnes pro-Vietcong de la décennie 1965-1975. Surtout que ces militaires, un Garde National et un membre de l'U.S. Air Force sont aussi blancs qu'Antoine Genton, Georges Laederich ou Pierrick Leurent (3).

Mais voilà : le miracle de l'attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015 se reproduit (4). Les deux militaires américains avaient un ami qui voyageait avec eux. C'est un Afro-Américain du nom d'Anthony Sadler. Il ne parle pas français, mais il est très loquace, voire bavard. Cet étudiant américain mélanoderme est une aubaine pour la communication gouvernementale : sa surexposition médiatique va constituer un antidote au risque d'"amalgame". Bien sûr, ce n'est pas un immigré. Mais il a le visage de beaucoup d'immigrés. Il s'agit d'empêcher les populations européennes d'établir une relation entre le risque terroriste et les personnes issues de migrations sud-nord récentes. Anthony Sadler n'a eu qu'un rôle indirect et secondaire : il a aidé à co-maîtriser Ayoub El Kahzzani et s'est joint aux secours aux blessés. Mais il a surtout été témoin de l'incident et sait bien le raconter. Et comme, ô miracle, il est Noir, que demander de plus ? On nous le montre devant les caméras en compagnie d'un jeune militaire américain qui doit être le Garde National, et d'un Britannique moins jeune, fiers tous les trois de montrer un gri-gri métallique que la mairie d'Arras vient de leur décerner. Et puis, il a des parents aux Etats-Unis : on nous les montre tout de suite dans le living-room de leur habitation d'une commune américaine au nom hispanique. Moins de 24 heures après la tentative d'attentat déjouée par des amis de leur fils, on nous montre ces deux Afro-Américains jubilant de satisfaction, hyper-fiers et heureux d'avoir un fils qui .... va rencontrer "le président français" (5). On aurait attendu de ces personnes moins de triomphalisme, et l'expression d'un soulagement que leur fils ait échappé au massacre projeté par le suspect.

Et dans le courant de l'après-midi du samedi 22, le ministre Bernard Cazeneuve revient devant les caméras pour donner une version renouvelée des évènements de la veille dans le Thalys Amsterdam-Paris. Le ministre socialiste révèle que le suspect a d'abord été démasqué par un voyageur de "nationalité française" désireux d'accéder aux toilettes du train. Dans le monde d'aujourd'hui, peu de choses ont moins de signification que la nationalité, surtout en France. La nationalité a beau figurer sur les papiers d'identité, elle est l'élément le moins significatif de l'identité des personnes. Aujourd'hui, on évoque la nationalité des gens, notion purement juridique, pour ne pas avoir à faire référence à leur identité. Plus les gens s'interrogent sur leur identité, plus on tente de les en empêcher en leur parlant de nationalité. La référence à la nationalité de cette personne désireuse de satisfaire un besoin naturel alors qu'un djihadiste se tenait dans les chiottes pour charger son kalashnikov n'a pas d'autre sens que de relativiset la contribution étrangère à la mise en échec de la tentative d'attentat. Oui, bon d'accord, il y a un Afro-Américain mais il n'était que l'ami et compagnon de voyage de deux militaires américains blancs, et puis il y a un citoyen britannique. Ca fait 4 étrangers, dont 3 sont difficiles à instrumentaliser contre La Malgame. Alors, cocorico, au tout début de l'histoire il y avait un voyageur de "nationalité française".

N  O  T  E  S

(1)  j'entends par flux migratoires intercontinentaux récents les migrations postérieures à 1960, aux grandes vagues de décolonisation; la population de la France d'Europe en 1960, dans sa diversité relative, ses survivants et ses descendants peuvent être considérées comme autochtones;

(2) Charles Michel (°1975) est le fils d'un calamiteux ministre belge des Affaires Etrangères nommé Louis Michel, ami du non moins calamiteux président français Jacques Chirac. Mais il est aussi le premier Premier ministre fédéral belge à diriger un gouvenement libéré de l'hypothèque socialiste. Le fils vaut mieux que le père. Il appartient au Mouvement Réformateur (MR) qui inclut le parti libéral historique. La dirigeante socialiste d'origine belgo-kabyle Laurette Onkelinckx a accusé le MR d'avoir "un problème avec l'immigration". Traduisez : de ne pas adhérer au dogme politiquement correct selon lequel les migrations sud-nord seaient des "chances pour l'Europe". En Belgique romane (Wallonie-Bruxelles) , la mouvance libérale (le MR) représente la "droite" pour parler de façon simpliste mais intelligible, tandis que la mouvance "chrétienne" (parti catholique, puis parti social-chrétien) s'est déconfessionnalisée et est incarnée par un "Centre Démocrate Humaniste", souvent associé au Parti Socialiste;

(3) je cite ici des journalistes parmi les plus télégéniques d'I-Télé (Antoine Genthon) et de France 24 (Georges Laederich, Pierrick Leurent), appartenant à une catégorie à laquelle sont de plus en plus substitués des confrères issus de ce qu'il est convenu d'appeler .... la Diversité;

(4) le "miracle" de Charlie Hebdo et des affaires de Montrouge et de la porte de Vincennes en janvier 2015, c'est que le policier abattu par les frères Kouachi ait été musulman et d'orgine nord-africaine comme eux, que la policière municipale de Montrouge abattue par Coulibaly ait été Antillaise et mélanoderme comme Coulibaly, que des clients ou employés de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes aient été cachés et protégés de Coulibaly par un Malien candidat à la nationalité vrôôônçaise, un dénommé Bathily. Avec de telles circonstances, le risque de La Malgame est en principe bien atténué pour un temps;

(5) qui dira "Touche-moi pas, tu m'salis" à François Hollande lorsque celui-ci voudra lui serrer la main ? Pour avoir dit à Bamako que sa visite au Mali était un des jours les plus importants de sa vie politique, pour avoir tenu à réconcilier Feuls (= Juifs) et Muzzs (= Musulmans) en bisbille durant l'hiver 2015 en avançant que des profanateurs d'un cimetière juif en Alsace étaient des Français de souche comme-on-dit, François Hollande ne peut pas, ne peut plus être considérés comme une personne respectable.

lundi 20 juillet 2015

Allemagne : triomphe du National-Masochisme

Le 20 juillet 2015, il y avait eu 71 ans qu'avait été perpétré un attentat manqué contre le Chancelier et Führer Adolf Hitler.

Il fut un temps où cet évènement n'était pas particulièrement commémoré en Allemagne. A la fin des années 1960, il y avait eu comme une commémoration ponctuelle et isolée à l'ambassade de R.F.A. au Cameroun, une ancienne colonie allemande. Relatant cet évènement "mondain" sous les tropiques, un chroniqueur un peu germanophobe du quotidien parisien L'Aurore le soulignait pour minimiser l'importance et le rôle des mouvements de résistance intérieurs au régime national-socialiste.

Sous la première Grande Coalition CDU-CSU-SPD (1966-1969) et plus encore sous le 6ème Bundestag (1969-1972), la mise en avant de commémorations de cet évènement devint plus fréquente mais conserva longtemps un caractère partisan. Les appels à commémorer venaient plutôt de personnalités du SPD. Bien que ce soit la CSU bavaroise qui accueillit plus tard dans ses rangs un membre de la famille du conjuré Von Stauffenberg.

Cette année, la commémoration de ..... l'échec de l'attentat visant Adolf Hitler fut l'occasion pour les dirigeants de l'Etat fédéral allemand d'honorer......l'horrifique couple Klarsfeld-Kunzel, celui que forment les très germanophobes et francophobes Serge et Beate. Un couple aux relations très particulières : on y est pro-communiste (Die Linke) à Berlin, sarközyste à Paris, sympathisant du Likoud à Jérusalem.

L'attribution d'une distinction honorifique à Beate et Serge Klarsfeld (et pourquoi pas à H. Morgenthau ou à Théodore N. Kaufman à titre posthume ?) par la République Fédérale d'Allemagne est scandaleuse et symptomatique de l'état de subordination dans lequel est maintenu ce pays plus de soixante-dix ans après la fin de la guerre 1939-1945. Le discours politico-médiatique selon lequel l'Allemagne exercerait un hégémonie en Europe relève du délire.

 L'Etat allemand est tenu d'honorer ceux qui crachent sur l'Allemagne, et ses dirigeants s'exécutent très docilement. En 1977, Serge Klarsfeld s'est opposé à l'extradition de la France vers l'Allemagne de Klaus Croissant, avocat des terroristes de la Bande à Baader au motif que cette extradition aurait marqué un rapport de forces favorable au gouvernement de Bonn qui lui était insupportable pour des raisons historico-familiales.

En 1992, les Klarsfeld ont été mêlés à une équipée violente de "Juifs de France" à Rostock pour y "corriger" des "racistes" locaux. Un de leurs provocateurs fut interpellé et, pour obtenir sa libération, leurs complices plastiquèrent le Centre Culturel Allemand de l'avenue d'Iéna, à Paris.

Les Klarsfeld votèrent Jacques Chirac en 1995, et l'échelle leur fut renvoyée par le nouveau président lors de son incroyable "discours du Vel d'Hiv" de juillet 1995 dans lequel Chirac reconnaissait la responsabilité de l'entité France dans la rafle du Vel d'Hiv de 1942 et la déportation des personnes qui y furent rassemblées. Bonjour les réparations, indemnités, dommages-intérêts pour complicité de "crime contre l'humanité"

Les Klarsfeld obtinrent du gouvernement français de cohabitation de 1997-2002 une réparation spécifique réservée aux seules victimes juives des évènements de la Seconde Guerre Mondiale. Cette mesure discriminatoire (envers les autres victimes) fut soumise à la censure de la justice administrative. Le gang Klarsfeld organisa une manifestation devant le Conseil d'Etat, à Paris, avec des porteurs de banderoles proclamant en substance"Le Conseil d'Etat s'est trop mal comporté envers les Juifs en 194? pour ne pas les satisfaire en 2001". Les "Sages" du Palais Royal en devinrent fous et déboutèrent les audacieux qui avaient osé défier la déesse Mémouare en contestant une mesure compensatoire réservée aux seules victimes juives. Le chantage avait bien fonctionné.

Le fonds de commerce des Klarsfeld, c'est le chantage, l'intimidation, parfois la violence (quand ils ne l'exercent pas eux-mêmes, ils la suscitent ou s'en accommodent) : équipée de Beate Klarsfeld à Damas, plasticage de l'Institut Goethe de Paris, provocations de Betarim à Rostock, en 1979 lors d'un procès à Cologne : obstacles mis à l'arrivée d'ambulances venues secourir des blessés devant le tribunal, frappés par des groupies des Klarsfeld amenées de Paris.

La sanction : honneurs et décorations à Paris, comme à Berlin pour le 20 juillet.

A l'occasion de la toute récente campagne germanophobe en relation avec le 3e plan de sauvetage financier de la Grèce, des mass-merdias ont mis en avant des interventions d'un des pires dirigeants politiques allemands et européens : Joseph Martin (dit : Joschka) Fischer, l'ancien ministre (Vert) des Affaires Etrangères et Vice-Chancelier de Gerhard Schröder. Ce calamiteux personnage favorable aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord et la colonisation de peuplement de l'Europe par l'Afrique et l'Asie est l'auteur d'une formule terrible qui scelle la subordination permanente de l'Allemagne. Selon Joschka Fischer, le socle sur lequel doit reposer la République Fédérale d'Allemagne est......la mémoire d'Auschwitz. Cette Mémouare doit être pour l'Allemagne, selon Joschka Fischer, ce que la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen est pour la France, et je ne sais plus quel texte d'une littérature semblable pour les Etats-Unis d'Amérique.

Cette récente référence des mass-merdias à Joschka Fischer, pour l'opposer aux actuels dirigeants allemands issus de la CDU et de la CSU (le vice-chancelier SPD Sigmar Gabriel est un admirateur avoué de Beate Klarfeld pour laquelle il aurait voulu voter en 2012 lors de l'élection du président fédéral, n'en étant empêché que parce que son parti s'était déjà rallié à Joachim Gauck) n'est pas innocente. Elle a pour but d'élever Joschka Fischer au rang de "grande conscience", d'autorité morale, d'en faire une référence pour tous les Européens masochistes. Et selon les directeurs de conscience du medium Arte, par exemple, tout Européen conscient de l'histoire de son continent ne peut et ne doit être que repentant, et porté à la haine de soi. La remise en avant du calamiteux Joschka Fischer participe à ce lavage de cerveaux, à ce bourrage de crâne.

C'est avec pertinence que Jean-Marie Le Pen a pu dire il y a quelques années qu'un des principaux problèmes de l'Europe était l'abaissement, au nom d'une certaine Mémouare, du plus important Etat européen membre de l'UE.

En Allemagne, le 20 juillet 2015, par les honneurs rendus aux ignobles Klarsfeld, le National-Masochisme a atteint des sommets. A qui le tour ?

Les Etats européens, l'Europe ont besoin de dirigeants qui sachent dire le mot de Cambronne aux Klarsfeld et à leurs amis.

On s'y prépare ?

samedi 11 juillet 2015

La folie Charlie, 6 mois après......

Le 11 janvier MMXV était un dimanche d'hiver.

La déraison et la sidération s'étaient emparées des mass-merdiats et d'une partie de l'opinion.

Une foule immense et bigarrée battait le pavé des rues de Paris, et d'autres villes. Certains psalmodiaient : "Je suis Charlie, Che suis Charlie, Nous sommes tous Charlie etc.......".

Le Krouille-Krouille-Klan (1) menait la danse.

Quelques jours auparavant, un duo de mahométans salafistes et fanatiques, les frères Kouachi, avait flingué à Paris une partie de la rédaction d'un hebdo qui passait pour satirique (2); au passage, ce duo avait également flingué un de leurs coreligionnaires chargé de la protection policière de la gazette Charlie-Hebdo.

Puis, un "camarade" des Kouachi, une chance-pour-la-France nommée Coulibaly, un Malio-Français (3) avait abattu une policière municipale de Montrouge originaire des Antilles, avant d'investir un vendredi, veille de shabatt, une épicerie cachère Porte de Vincennes à Paris, y prenant des otages et y assassinant plusieurs personnes.

Ni les frères Kouachi, ni Coulibaly ne seront jugés et ne s'expliqueront devant un tribunal : ils ont été abattus le vendredi 9 janvier. A la mode algérienne.

On a assisté à une opération de communication inouïe :

1°) le journal Charlie-Hebdo a été présenté comme un parangon des libertés d'opinion et d'expression, alors que cette feuille appelait à la censure et à l'interdiction de partis politiques adverses (4); Charlie-Hebdo a été frappé pour avoir offensé les Musulmans en publiant des caricatures du Prophète Mohammed, mais qui a rappelé qu'un dessinateur emblématique de ce journal, Cabu, s'était fait une spécialité de la caricature et de la dénonciation du "beauf", personnage ridicule, laid, antipathique, plutôt bête, censé incarner le Français d'Europe non reformaté par Arte, France Culture, Télérama etc.... ? 

2°) on a présenté ce qu'il est convenu d'appeler la Vrôôônse comme un pays de libertés, avec l'affirmation selon laquelle la liberté d'expression "ne serait pas négociable" (5);

3°) les mass-merdiats et leurs directeurs de conscience ont amplement disserté sur l'origine des victimes collatérales, issues de la Diversité, des Kouachi et de Coulibaly, ce qui constituait une circonstance providentielle pour les ayatollahs de l'antiracisme;

4°) on a eu droit à un delirium tremens patriotard ("Paris, capitale du monde" titrait Paris-Match, souvent mieux inspiré) : François Normacol -marque déposée de laxatif-, dit Hollande, plaçant son bras droit dans celui de son collègue Ibrahim Boubacar Keïta, du Mali d'où venaient les parents de Coulibaly, et l'autre, le gauche dans celui de Frau Merkel;

5°) l'idée selon laquelle il se serait agi d'un moment de "communion nationale"(6) a été assénée à l'opinion qui a été fermement invitée à se reconnaître dans les foules de charlots psalmodiant : "Je suis, nous sommes Charlie";

6°) le sommet de l'infamie de ce montage d'agit prop a été atteint quand, au terme de ces jours de folie, les deux plus graves dangers menaçant la Vrôôônce ont été désignés, notamment par un Premier ministre "sous influence" (7) : l'islamophobie et l'antisémitisme. Autrement dit : Musulmans et Chuifs sont les chouchous de la "République", et ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre, surtout s'ils ne sont pas au moins très, très bronzés, n'ont qu'à bien se tenir.....Ils sont observés. Valls veille...comme Simone...



N  O  T  E  S

(1) Krouille, ou Crouille, vient de la déformation d'un mot arabe signifiant "frère"; par Krouille-Krouille-Klan, j'entends les organisations dont le mode de fonctionnement repose sur des "fraternelles", au premier rang desquelles la franc-maçonnerie;

(2) n'ayant jamais acheté un numéro de Charlie-Hebdo, n'y ayant jamais été abonné, ne l'ayant aperçu qu'en kiosque, je ne me prononcerai pas sur la qualité de son humour. Mais les caricatures du Prophète Mohammed ou d'autres références religieuses ne m'ont pas amusé. J'ai détesté la partie de l'oeuvre de Cabu ridiculisant le Français d'Europe sous les traits du "beauf";

(3) un Malio-Français = un Franco-Malien;

(4) dès 1995, Philippe Val a réclamé dans Charlie-Hebdo l'interdiction du Front National, ce qu'il a rappelé en 2002 en s'en vantant; pour ce qui est de la censure, le dessinateur Siné a été chassé de Charlie-Hebdo pour avoir brocardé le projet de mariage d'un fils de Nicolas Sarközy avec une héritière de Darty en insistant sur l'origine hébraïque des fiancés; se foutre du "beauf" , O.K., mais du "feuj", jamais ! On est tous égaux, mais....certains sont tout de même plus égaux que les autres...

(5) cette dernière expression a été employée par le président socialiste du Parlement Européen, Martin Schulz, dit Martin le Chauve; la France est un pays de censures, de lois mémorielles qui interdisent l'expression publique de l'incroyance en certaines historiographies officielles. A quoi me sert d'avoir la liberté de me moquer d'une religion qui n'est pas la mienne, si je n'ai pas le droit de dire sans risquer de graves ennuis que le Journal d'Anne Franck est un faux et que l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale est devenue, Elie Wiesel et les Klarsfeld aidant, un point de détail de la Shoah ?

(6) les très sectaires éléphants socialistes Claude Bartolone (Seine Saint-Denis) et François Lamy (Nord, auparavant : Essonne) se sont toutefois arrangés pour que le Front National soit exclu, ou s'auto-exclut, des manifestations parisiennes;

(7) un journaliste de BFM TV, Jean-Jacques Bourdin, a suggéré que Manuel Valls était, par sa femme née Gravoin, sous influence juive, formulation proposée pour piéger son interlocuteur et à laquelle l'ancien ministre Roland Dumas a paru imprudemment consentir, s'attirant de Manuel Valls, l'étiquette de "sale bonhomme" sur une radio communautaire juive.

lundi 20 avril 2015

Roland Cayrol en babouches

Roland Cayrol, un ancien démoscope sympa

J'ai dû voir Roland Cayrol pour la première fois sur France 5 dans l'émission "C'est dans l'air".

Il était alors responsable d'un organisme d'études de l'opinion, de sondages, dénommé CSA (à ne pas confondre avec le C.S.A., Conseil Supérieur de l'Audiovisuel).

La modération de son ton, l'apparente pertinence de ses analyses m'avaient séduit. Avec son physique de "bon gros", il était le sondeur auquel je n'aurais pas songé à cacher quelque chose s'il avait voulu connaître mon opinion sur des questions relatives à la chose publique, à la société, à l'Histoire. Roland Cayrol dégageait une impression de force avec sa tête léonine qui correspond curieusement au signe astrologique de sa naissance.

Certaines réactions de Roland Cayrol m'avaient toutefois alerté et déçu.

Roland Cayrol franchit la ligne jaune : il fait l'apologie de l'autocensure

Roland Cayrol (°1941, Rabat, Maroc)


Alors qu'un homme public en vue et proche du pouvoir au cours du mandat présidentiel de Nicolas Sarközy avait été poursuivi et condamné pour des propos privés rendus publics par malveillance, Roland Cayrol, appelé à commenter cette affaire, avait lâché sur un ton péremptoire : "Ca (la condamnation) apprendra à ne pas se lâcher". Les propos injustement incriminés étaient pourtant raisonnables, modérés, mais offensaient la "correction politique". Ils correspondaient à ce que je pense et exprime souvent. Il était décevant qu'un sondeur, un étudiant de l'opinion publique se réjouisse qu'une condamnation, les lois sur le fondement desquelles elle avait été prononcée, obligeâssent les personnalités publiques à s'auto-censurer encore davantage. D'autant plus qu'il s'agissait, je le redis, de propos privés que j'aurais approuvés, qui ont été rendus publics par malveillance, dans un but polémique. Roland Cayrol avait franchi à mes yeux une ligne jaune.

Roland Cayrol récidive

Plus tard, sur le plateau d'une émission de télévision, Roland Cayrol débattait avec d'autres intervenants, dont Ivan Rioufol du Figaro, de je ne sais plus quelle question. Au cours de la discussion, Ivan Rioufol s'est inquiété du degré de vouloir "vivre ensemble" qui pouvait subsister encore, ou non, parmi les populations résidant sur le territoire de la France d'Europe, dans leur diversité. Roland Cayrol a semblé alors vouloir couper court à tout débat en tranchant de façon péremptoire et autoritaire, déclarant en substance : la communauté française musulmane est en grande demande d'intégration. Faisant mine d'être convaincu sans être lui-même convaincant dans cet exercice, Ivan Rioufol a soupiré quelque chose comme : eh bien tant mieux. Roland Cayrol a tort et contribue à la mésinformation du public : ce qu'il appelle la communauté française musulmane est en croissance et diversification constantes. Elle tient à se faire une place de plus en plus large, à s'"intégrer" si on veut, sûrement pas à s'assimiler. Roland Cayrol choisit d'ignorer et de taire que cette communauté pour laquelle il éprouve une sympathie visible veut s'"intégrer" à des conditions qui ne sont pas recevables et acceptées par de larges secteurs du reste de la population résidant en France d'Europe.

Roland Cayrol dans "Hondelatte Direct" sur BFM : du pur foutage de gueule

Dimanche soir 19 avril 2015. Emission "Hondelatte Direct" sur BFM.

Roland Cayrol était invité à débattre avec Eric Brunet de deux thèmes de l'actualité du week-end : une inintéressante prestation de F. Hollande sur Canal Plus d'une part, la recrudescence des naufrages en mer de desperados partis à l'assaut des côtes européennes d'autre part.

Eric Brunet passe pour être un journaliste aux idées de droite, comme on dit. Souvent, il assume. Parfois, il assume beaucoup moins. Ce soir-là, il assumait nettement moins. Il nous a resservi l'argument usé selon lequel le remède aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord serait le développement de l'Afrique. Très bien. Mais il convient de garder à l'esprit l'avertissement-chantage du député PS des Français de l'Etranger Pouria Amirshahi : on ne pourra pas coopérer avec l'Afrique et dire aux Africains : nous ne voulons pas de vous chez nous. Autrement dit : les dirigeants africains sont invités à mettre en concurrence leurs partenaires européens et à donner la préférence à ceux qui sont disposés à accueillir le maximum de leurs ressortissants. Pouria Amirshahi se comporte en député de l'Etranger tiers-mondain en France. Et Eric Brunet, en ignorant l'avertissement-chantage du député PS, ancien président de l'U.N.E.F., donne des gages de conformisme et de correcton politiques.

Roland Cayrol, qui a abandonné ses parts de l'Institut CSA à Bolloré, "pantoufle" désormais sur les plateaux de télévision. Ses pantoufles ressemblent à des babouches. Pour Roland Cayrol, la priorité ce n'est pas d'empêcher le départ d'Afrique de candidats à l'émigration illégale et clandestine vers l'Europe. C'est d'en sauver le maximum de la noyade. Et peu lui importe apparemment si ça encourage davantage de migrants à défier les lois des pays européens. Roland Cayrol n'entend pas protéger l'Europe d'un afflux croissant et incessant d'immigrés africains maghrébins ou subsahariens. Il entend protéger au contraire ces derniers de la réticence des Européens à se laisser submerger par eux. Roland Cayrol s'en prend alors au député UMP des Hauts-de-Seine Thierry Solère qui observait que la France était trop attractive pour les candidats à l'émigration en Europe. Et Roland Cayrol de participer ouvertement au foutage de gueule et à la désinformation en prétendant, comme Jean-Marie Colombani récemment sur Slate.fr, que la part des immigrés dans la population de France d'Europe est stable, constante, et que la France n'arrive qu'au 54e rang mondial des pays de destination des flux migratoires.

La ligne rouge est alors carrément franchie, et même bien au-delà. Roland Cayrol a perdu ici sinon son honneur, du moins sa crédibilité scientifique. Pour prétendre que la population immigrée est stable, il faut en enlever les illégaux, les clandestins, c'est-à-dire des groupes qu'on ne peut par définition ni dénombrer, ni évaluer de façon rigoureuse, les touristes et étudiants qui ne repartiront pas, qui sont entrés dans la ferme intention de ne pas repartir, qui seront régularisés sans entrer dans les statistiques d'immigration, ou acquerront directement, d'une façon ou d'une autre, la nationalité française, et puis les personnes auxquelles est attribuée la nationalité française à leur naissance même s'ils sont nés de deux parents étrangers, ou à leur majorité. Ce qui représente sur quelques années, un quinquennat par exemple, des millions de personnes. Roland Cayrol, quand il se promène, ne regarde pas les noms qui figurent sur les boites à lettres des habitations, sous les boutons de sonnnette. De toute façon, il a décidé que ceux qui devenaient Français n'étaient plus immigrés, ce qui dégonfle les statistiques. Il ne s'intéresserait sans doute pas à la lecture de la rubrique "naissances" de l'état-civil publiée dans le journal municipal de sa commune. Même si les deux tiers ou les trois quarts des nouvellement-nés portent des prénoms et patronymes originaires d'Outre-Méditerrannée, voire d'Outre-Sahara, il n'y verra pas d'immigrés. Puisqu'ils sont Français à la naissance, ou ont vocation à le devenir. Cette lecture, ou non lecture, participe au mensonge statistique. Elle est très courante.

Roland Cayrol (au centre) en majesté


A cet exercice de désinformation, Roland Cayrol met un point d'orgue. Il explose : c'est tout de même malheureux, dit-il en substance, que pour se faire applaudir, il faille en France, taper (sic) sur les immigrés qui ont toute de même (re-sic) largement contribué à la prospérité de l'économie française depuis quarante ans. Là, mon pauvre Roland, tu franchis carrément le mur du çon ! Quarante ans ? Mais ça nous ramène à 1975. L'année précédente, l'immigration de main d'oeuvre a été théoriquement arrêtée, avec hélas en compensation, l'ouverture insensée au regroupement familial. C'est depuis quarante ans, la fin des Trente Glorieuses (1945-1975), que l'économie croît très faiblement, voire stagne.

On attendrait davantage de rigueur, de non conformisme, d'indépendance, d'un démoscope retraité réputé, à tort, pour sa modération. Qu'est-ce qui explique la participation de Roland Cayrol à la désinformation et au foutage de gueule en matière d'immigration ? Pourquoi ce ralliement à l'hyper-correction politique ? La réponse est dans le souffle du vent.

Pourtant, à écouter les discours et à observer les comportements de Claude Bartolone, de Frédéric Mitterrand, de Roland Cayrol et de quelques autres, on est amené à se demander s'ils ne sont pas influencés par leur naissance Outre-Méditerrannée. Roland Cayrol est né au Maroc de parents pieds-noirs d'Algérie. Faut-il voir dans ses propos désinformateurs et moralisateurs sur les flux migratoires intercontinentaux sud-nord l'expression d'une part de mauvaise conscience, infondée d'ailleurs, d'un descendant de colonisateurs ? Qui le pousse à emprunter les habits d'un Turc de profession, comme on disait au XVIIIe siècle, d'énamouré des Maures ? Peut-être.

Est-ce à nous de payer la facture de ces mauvaises consciences en nous résignant à être les colonies de peuplement de nos anciennes colonies, ou d'autres territoires ?

Montage photographique hostile à R.C.



Décembre 2019 : Roland Cayrol bégaie : il prépare le terrain à l'appesantissement des censures.

Décembre 2019 : toujours vaillant, constant dans son adhésion aux normes de la correction politique et sociétale, notre natif de Rabat reste un invité incontournable des plateaux TV.

Un soir de ce mois, invité par la "modératrice" d'un débat à exprimer ce qui le préoccupe le plus, notre "chercheur à Sciences-Po Paris"  répond d'un trait : la haine (sic).

Qu'est-ce qui peut être "haineux" pour Roland Cayrol ?

S'affranchir de la correction politique et sociétale en général.

Et plus particulièrement croire au Grand Remplacement, et le dire.

Considérer que les humains ne sont pas interchangeables alors qu'ils sont égaux.

Prendre des libertés avec le "devoir d'accueil" : Roland Cayrol donne priorité à la protection, à la défense des "migrants" et des candidats à l'assaut démographique de l'Europe venant d'Outre-Méditerranée, d'Outre-Sahara sur la protection des populations historiques de l'Europe confrontées à cet assaut. Roland Cayrol l'ignore peut-être mais il se conforme ici au mot d'ordre de l'officine CIMADE : ne pas avoir peur des migrants mais....avoir peur pour eux.

Douter de la volonté et de l'aptitude des migrants d'Afrique et du Proche-Orient à s'"intégrer".

Notre "chercheur à Sciences-Po Paris" a sa propre idée de la "haine".

Cette haine, il la hait, et veut en interdire l'expression. Il la voit dans les échanges entre hommes politiques, dans les médiats et surtout sur les réseaux sociaux (ce blog par exemple, s'il le visitait...).

Roland Cayrol appelle donc à une "réflexion" sur l'invasion des "discours haineux", préparation à encore plus de censures, de limitations des libertés d'expression et d'opinion, à plus de : "ceci n'est plus une opinion, c'est un appel à la haine (sic) et à la discrimination, et donc un délit".



Roland Cayrol : un homme dangereux


samedi 11 avril 2015

La petite cantate

La petite cantate "Que ma Shoah demeure", hymne officieux de la République Vrôôônsaise (1).

Manuel Valls, alors Premier ministre français, a déclaré le samedi 11 avril 2015 qu'il était hors de question de permettre l'accession du Front National au gouvernement du pays....parce que ce pays était détenteur de l'arme nucléaire.

C'est très révélateur.

Il y a dans le monde un pays qui a signé le Traité de Non-Prolifération Nucléaire, mais qui est soupçonné de convoiter la possession de l'arme atomique : la République Islamique d'Iran. Si ces soupçons étaient avérés, l'Iran violerait ses engagements internationaux.

Mais il est un autre argument qui a été avancé pour interdire à l'Iran tout droit de disposer de l'arme nucléaire : les plus hautes autorités de ce pays ont, il y a quelques années, révoqué en doute la version officielle de ce qu'il est convenu d'appeler la Shoah. Et l'expression de ce doute n'a pas été reniée à ce jour par les dirigeants iraniens.

L'acceptation de l'historiographie officielle de la Shoah, celle qui est protégée en France par la loi Fabius-Rocard-Gayssot, en Belgique par la loi Eerdekens-Mayeur, est donc une condition indispensable à l'acceptabilité d'un Etat comme membre du club des puissances nucléaires par ce qu'il est convenu d'appeler la "communauté internationale".

Il y a quelques mois, le très sectaire et vulgaire président de l'Assemblée Nationale, Claude Bartolone, a refusé d'assister à la remise dans les locaux de son assemblée, d'un prix décerné au maire Front National de Hénin-Beaumont Steve Briois (2) en sa qualité d'élu local. Claude Bartolone a justifié son boycott par le fait que Steve Briois appartenait à un parti dont la figure de proue historique a déclaré en 1987 (quand Steve Briois avait 15 ans) que la question de l'utilisation à des fins homicides de chambres à gaz au cours de la Guerre 39/45 était un point de détail de l'histoire de cette période, et que cette question devait être laissée à l'appréciation des historiens. Ce qui est la sagesse même.

Claude Bartolone a posé un critère de fréquentabilité, d'honorabilité d'un parti politique. Il ne suffit pas qu'il exerce ses activités dans le cadre de la Constitution, qu'il ne cherche pas à subvertir la forme de gouvernement, qu'il se soumette au suffrage universel. Non, tout cela ne suffit pas. Il ne suffit même pas de ne pas expressément et publiquement douter de l'historiographie officielle de ce qu'il est convenu d'appeller la Shoah. Il est absolument indispensable de reconnaître la centralité de la question de l'utilisation de chambres à gaz homicides dans la Shoah. Sinon, vous êtes non républicain, impur, à boycotter, mis à l'index.

Qu'ont en commun la République Islamique d'Iran dans le concert des nations d'une part, le Front National au sein des partis politiques français et européens d'autre part ? Pas grand chose. Simplement, d'anciens mais récents dirigeants de l'un et de l'autre ont révoqué en doute, soit l'historicité, la réalité même de la Shoah dans le cas de l'Iran, soit l'importance de la question de l'utilisation de chambrex à gaz homicides dans le contexte général de l'histoire de la Guerre 39/45 dans le cas de Jean-Marie Le Pen.

Conséquences : 1°) l'Iran est interdit de possession de l'arme atomique, et la "communauté internationale" est chargée de s'assurer du respect de cette interdiction; 2°) le Front National ne saurait exercer légitimement le pouvoir d'Etat en France, même s'il y accédait constitutionnellement et légalement, parce que cet Etat détient l'arme nucléaire.

Manuel Valls montre le bout de l'oreille : il appartiendrait le cas échéant à la "communauté internationale" d'intervenir au cas où le jeu des partis politiques en France ne pourrait éviter l'accès légal du Front National au pouvoir d'Etat.

Ce faisant, Manuel Valls donne 3 fois raison à Jean-Marie Le Pen : 1°) la Guerre 39/45 est ..... un point de détail de la Shoah à la version officielle et autorisée de laquelle il faut absolument adhérer pour gouverner la France, et sans doute d'autres pays; 2°) l'attachement à la France de Manuel Valls ne l'empêcherait pas d'attendre de la "communauté internationale" qu'elle remplisse un rôle de police pour empêcher le FN d'exercer en France le pouvoir d'Etat; 3°) les contradicteurs de Jean-Marie Le Pen au sein du Front Marinier ont tort de lui reprocher de confirmer ce qu'il a toujours dit : même en répudiant Jean-Marie Le Pen, les reponsables du FN et leurs héritiers jusqu'à un nombre indéterminé mais élevé de générations, se verront toujours reprocher leur origine politique, d'avoir mis longtemps à intégrer le shoacentrisme.


Manuel Valls donne raison à Roland Dumas, ancien ministre des Affaires Etrangères de F. Mitterrand : il est sous influence.....saoudienne, ou israélienne.


N   O  T   E  S

(1)  J'emprunte la formule "Que ma Shoah demeure" à Françoise Pichard, dite Chard, qui l'a inventée et employée dans son Abécédaire publié aux Editions des Tuleries à la fin des années 1980; il s'agit d'une allusion à la cantate de J.S. Bach : "Que ma joie demeure". "Que ma Shoah demeure" = que la référence à la Shoah, version officielle et autorisée demeure centrale;

(2) Steve Briois a bien tort d'utiliser l'argument selon lequel il faudrait sanctionner le Président d'Honneur de son parti parce que ses déclarations nuiraient aux intérêts électoraux et moraux du parti, et parce qu'on a déjà sanctionné de simples militants pour des attitudes ou déclarations qui auraient fait moins de tort à ces intérêts. Cet argument, repris par Robert Ménard, qui m'a beaucoup surpris et déçu dans cette affaire, repose sur le ressentiment. Premièrement : Jean-Marie Le Pen a raison à propos du Maréchal Pétain, de la Shoah et de la centralité qu'on voudrait imposer à la question des chambres à gaz. Deuxièmement : même en chassant Jean-Marie Le Pen du parti, le FN ne sera pas admis parmi les partis fréquentables. On lui reprochera d'avoir tardé à exclure son fondateur, de ne l'avoir fait que pour des raisons tactiques et non morales, argument déjà utilisé sur I-Télé par Claude Askolovitch.

jeudi 5 mars 2015

Taubira : feulements de haine

Mercredi 4 mars MMXV à la sortie du conseil des ministres, le masque de la mégère Taubira est tombé.

Que s'était-il passé ?

Le député-maire UMP de Tourcoing, Gérald Darmanin, constatant le regain d'influence du Front National (FN), et critiquant la politique pénale de la Taubira, l'avait qualifiée de "tract ambulant du FN". Il aurait pu dire : "femme-sandwich du FN".  Ce député-maire d'opposition établissait un lien entre le développement de l'influence du FN et la perception par l'opinion publique de la politique pénale conduite par Christiane Taubira. Et il a estimé que la Taubira incarnait cette politique : "tract ambulant".  Gérald Darmanin était dans son rôle d'élu de l'opposition. Aucun des termes qu'il a employé ne dépassait le cadre d'une polémique politique normale entre un mandataire de l'opposition et un membre du gouvernement (1). La majorité gouvernementale accuse régulièrement ses opposants de droite et du centre de "faire le jeu du FN", et les opposants de gauche au gouvernement accusent eux-mêmes ce gouvernement de "faire le jeu" du FN par sa politique économique et sociale.

La Taubira a-t-elle répondu sur le fond, a-t-elle tenté de défendre sa politique au ministère de la Justice ? A-t-elle essayé d'établir qu'il n'y aurait pas de lien entre la montée de l'influence du FN et sa politique pénale ?

Pas du tout !

Elle a répondu à côté, comme on dit. Et le choix de ses élèments de réponse traduit sa haine.

 Elle a exhalé sa haine de la liberté d'expression ("le mal causé par les propos" de ses critiques), de la France d'Europe (2) ("la composition de sa population"). Elle a employé, pour fustiger ses critiques, des termes qui devraient la disqualifier pour demeurer Garde des Sceaux : "inculture, indigence morale, intellectuelle" : des feulements de haine.

 C'est au moins la seconde fois dans sa carrière qu'il est reproché à Taubira de faire le jeu du Front National : déjà en 2002, la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le 2nd tour de l'élection présidentielle avait été attribuée à la candidature dissidente de Christiane Taubira qui avait capté des voix qui ont manqué à Lionel Jospin, éliminé à l'issue du 1er tour. La comparer à un singe, la traiter de guenon, n'était vraiment pas gentil pour ces animaux, incapables d'une telle haine. Mais eux, ne porteront pas plainte. Vivement que la Guyane soit indépendante et que cette sécession nous libère de la concitoyenneté directe d'avec cette personne.

Ce qui est grave et inquiétant, c'est qu'il se soit trouvé le même jour des journalistes pour minimiser la gravité de ces feulements de haine : sur BFM TV, Laurent Neuman a plaidé l'indulgence pour la mégère ; la pauvre en aurait assez d'être la cible de critiques, d'être harcelée par ses opposants. Mais, cher Laurent, c'est pour cela que Christiane Taubira a été nommée Ministre de la Justice, par provocation. Etant une icone de la gauche "morale", une personnalité controversée, comme Robert Badinter en son temps, Taubira ne pouvait, ne peut que "cliver", diviser. Mais étant par ailleurs femme, mélanoderme, ultra-marine, toute attaque envers elle ne peut a priori qu'être inspirée par le prétendu racisme, la prétendue "haine de l'Autre", l'attachement à la France d'Europe (2). C'était à peu près la même chose pour Badinter : toute critique de sa politique ne pouvait être inspirée que par l'antisémitisme.

Et il n'y a pas que Laurent Neuman : sur la même chaîne BFM TV, Thierry Arnaud appelait à un "cessez-le-feu" sans relever la gravité des feulements de haine de la ministre qui n'est pas un député lambda.

Certains médiats (par ex. Vernet, du Parisien "Libéré", sur I-télé, le 06/03/15) posent une fausse équivalence entre l'outrance de la mégère Taubira et les propos de Gérald Darmanin. L'une comme les autres relèveraient de "dérapages", comme on dit. Cette équivalence ne tient pas, elle est erronée. L'allusion de la Taubira à la "composition de la population" de la France, à des propos, légaux, qui feraient "du mal", traduisent la haine de cette personne envers la France d'Europe, les non issus de récents flux migratoires intercontinentaux sud-nord, les "de-souche-comme-on-dit", et les problèmes qu'a la Taubira avec ce qui subsiste de liberté d'expression.

 La Taubira serait très malheureuse aux Etats-Unis d'Amérique où cette liberté est sauvegardée par le Premier Amendement à la Constitution U.S. Non, M. Vernet, seule la Taubira a dérapé. Gérald Darmanin a constaté une évidence qui a d'autant plus fait enrager la Taubira qu'elle avait déjà été soupçonnée en 2002 d'avoir par sa candidature favorisé l'élimination de Lionel Jospin, et la qualification de Jean-Marie Le Pen. La Taubira s'est senti morveuse, et a craché son venin.

Le lendemain du dérapage de Christiane Taubira dans la cour de l'Elysée, son collègue le ministre du Travail François Rebsamen validait mon interprétation du rôle de Taubira. Sur une chaîne d'info continue, il qualifiait la critique de celle-ci par Gérald Darmanin ("Christiane Taubira est un tract ambulant du Front National") d'incitation à la haine et à la xénophobie. Parce qu'elle est une femme de couleur, toute critique portée à l'encontre de la politique pénale de la ministre de la Justice est a priori suspectée d'être inspirée par la haine. On ne voit pas ce que la xénophobie vient faire là-dedans : la Guyane est encore, hélas, un département français, et si Christiane Taubira n'est plus, officiellement, indépendantiste, personne et notamment pas Gérald Darmanin, ne l'a qualifiée d'étrangère.

On est en pleine hystérie nationale-narcissiste (la Vrôôônce, la Vrôôônce, la krandeur de la Vrôôônce, l'universalité de la Vrôôônce, la Krande Nassion, le Krand Paï etc....) et en pleine monomanie "antiraciste".

 Je viens d'être interdit de poster des messages sur la page Facebook intitulée : "Le Centre Droit Debout et Conquérant : l'Alternative MoDem-UDI".

 Un originaire d'Afrique Occidentale, cadre de l'UDI dans les Hauts-de-Seine, s'en prenait à l'invitation adressée par Geoffroy Didier (UMP) aux candidats à la naturalisation à se sentir Gaulois pour se sentir Français.

 Je faisais observer que l'Etat nation n'était plus, ne pouvait pas être le cadre de l'identité. Et qu'il fallait trouver autre chose que les fadaises sur "les faleurs te la répuplik" pour refonder un cadre identitaire. Que la référence aux Gaulois était après tout licite. Pourquoi est-elle admise quand le provocateur et ancien ministre Azouz Begag invite dans Respect Magazine les populations des banlieues issues des flux migratoires intercontinentaux sud-nord récents à "franchir le périphérique" (sic) pour disputer leurs places aux "descendants de Vercingétorix" (re-sic) ? Alors qu'il est moralement répréhensible pour une personne non issue de ces flux migratoires intercontinentaux sud-nord récents d'évoquer les notions d'origine "de souche", ou les Gaulois ? J'estimais ce "deux poids, deux mesures" inadmissibles et invitais ceux qui l'admettaient à aller se faire voir. Aussitôt, j'ai été censuré, interdit de publication et exclu des "amis" de la page.

 Retenez bien le nom de cette page qui pratique la censure : l'argument de la force contre la force de l'argument : "Le Centre Droit Debout et Conquérant : l'Alternative MoDem-UDI". Bye bye preachers !

N  O  T  E  S

(1) Rien à voir avec l'outrance de l'accusation portée par la pétroleuse socialiste du XIIe arrondissement de Paris, Sandrine Mazetier, qui accusait Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur sous Nicolas Sarközy, d'avoir sur la conscience des morts d'enfants d'immigrés (sic) par sa politique migratoire; Sandrine Mazetier n'a pas été handicapée par ce délire, par son chantage à coloration humanitaire : elle est devenue vice-présidente de l'Assemblée Nationale où elle continue à afficher son fanatisme, persécutant par ex. les élus de l'opposition qui ne lui donnent pas du "Madame LA présidente", mais du "Madame LE président". Moi, je lui crierais : "Salope !" : je ne suis pas lié par le réglement de l'Assemblée Nationale. Sandrine Mazetier est une femme-sandwich faisant malgré elle campagne contre le féminisme;

(2) La France d'Europe = celle que François Hollande décrivait avec dégoût au Musée de l'Histoire de l'Immigration (Paris) en ces termes : "La France du dépit, la France du repli, la France en petit", sous le regard approbateur de Benjamin Stora.

lundi 23 février 2015

Un doigt d'honneur au C.R.I.F.

M. Abdallah Zekri porte la double casquette de responsable du C.F.C.M. (Conseil Français du Culte Musulman) et de l'Observatoire de l'Islamophobie. Il paraît qu'il est, par ailleurs et en plus, citoyen français, catégorie purement juridique et politique, dépourvue de toute référence ethnique, identitaire et culturelle, à laquelle il semble attacher une importance démesurée.

M. Abdallah Zekri peut se targuer d'être le premier "citoyen français", responsable politico-cultuello-associatif d'un niveau justifiant son invitation aux agapes annuelles du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (C.R.I.F.) à avoir pu, et osé, faire un doigt d'honneur (1) au C.R.I.F. : en réaction à un constat du président du C.R.I.F., lundi 23/02/MMXV sur Europe 1, selon lequel la plupart des actes antisémites commis en France aujourd'hui sont le fait d'une micro-minorité de jeunes gens issus de l'immigration musulmane, le C.F.C.M. boycotte le Banquet Annuel du C.R.I.F. auquel il avait été convié.

Aucun responsable politique candidat, ou futur candidat éventuel, à une élection dans ce qu'il est encore convenu d'appeler la république française, n'aurait pu se permettre de ne pas déférer à une invitation du C.R.I.F. à son Banquet Annuel.

Pour être relativement pluraliste (ma non troppo !) le C.R.I.F. n'en est pas moins sélectif dans l'envoi de ses invitations : le Front National (F.N.) n'est jamais invité. L'affront fait au C.R.I.F. et à son président Roger Cukierman n'en est que plus cuisant.

Pauvre Roger Cukierman ! Pour avoir osé dire une vérité : que la plupart des actes antisémites commis dans l'Hexagone étaient de nos jours le fait de jeunes musulmans, le voilà dénoncé par le sieur Abdallah Zekri pour  .....stigmatisation de "citoyens français" (catégorie purement juridique et politique, on ne le répétera jamais assez). Roger Cukierman doit de plus essuyer les états d'âme du pue-la-haine Serge Klarsfeld, "ému" (sic) de ce que le président du C.R.I.F. ait déclaré que si le F.N. était et demeurait "infréquentable", sa présidente était "irréprochable". Serge Klarsfeld est un énergumène qui pratique l'intimidation et le terrorisme moraux, quand il ne fait pas pratiquer par ses voyoux le terrorisme physique (2).

Le "R" de l'acronyme C.R.I.F. se réfère à la représentativité de cet organisme. Cette représentativité est toute relative : certaines associations juives ont décidé dès leur création, de ne pas s'affilier au C.R.I.F. (par exemple : "Une autre voix juive", très critique envers l'Etat d'Israël), d'autres ont suspendu leur affiliation. Il est certains groupements dont l'affiliation au C.R.I.F. ne semble pas souhaitée par la direction de cet organisme.

Monsieur Zekri a raison sur un point : les jeunes citoyens français musulmans ne sont pas traités de la même façon que les jeunes (ou un peu moins jeunes) citoyens français juifs. Les premiers se voient empêchés de rejoindre l'Etat Islamique du Calife Ibrahim qui appelle les Musulmans des deux sexes non seulement à faire la guerre, mais aussi à se reproduire (Make Love and War) pour peupler les territoires arrachés aux mécréants et aux mauvais musulmans. Les seconds sont libres d'aller rejoindre l'Eretz Israël, y compris pour aller y servir dans les rangs de Tsahal (Israeli Defence Force). C'est un traitement inégalitaire, stigmatisant pour les coreligionnaires de M. Zekri : on devrait laisser les citoyens français musulmans désireux de servir l'Etat Islamique et éventuellement de le peupler avec leur descendance, toute latitude pour le rejoindre, sans réadmission garantie lors d'un éventuel retour : ça ferait des chômeurs en moins, moins d'argent à dépenser pour "la politique de la Ville", plus de places dans les écoles, dans les logements sociaux, dans les prisons, partout. Et Juifs et Musulmans "citoyens français" seraient ainsi traités également dans leur aspiration à "monter" vers les pays de leurs idéaux.

La querelle entre le C.F.C.M. et le C.R.I.F., entre Cukierman et Zekri, m'est parfaitement indifférente. Je ne me sens pas concerné. Et ça fait du bien : pendant qu'ils se disputent, ils nous fichent la paix. Je les sens regretter que les circonstances ne leur permettent pas de s'afficher unis contre les Goïm (3) non musulmans, contre les ni...ni..., n'ayant pas vocation à pouvoir se dire victimes de l'antisémitisme ou de l'islamophobie. Naguère, S.O.S. Racisme avait été fondé pour détourner les jeunes immigrés musulmans de l'hostilité envers la cause d'Israël et la communauté juive, et canaliser leur ressentiment contre les Français d'Europe et le Front National qui émergeait électoralement. Le boomerang revient en pleine figure aux fondateurs, sponsors et amis de S.O.S. Racisme. Il est réjouissant d'entendre le président du C.R.I.F. désigner les principaux perpétrateurs contemporains d'actes antisémites. Et non moins réjouissant de voir un représentant de l'Observatoire de l'Islamophobie épingler un responsable communautaire juif pour prétendue islamophobie. Ca nous change de leur union fraternelle contre les héritiers de Charles Martel ou de Vichy. Bene, recte, optime (4) : c'est bien, c'est juste, c'est excellent. Bravo !

Le martèlement par Abdallah Zekri de la référence à la catégorie dénommée "citoyens français" a pour but d'impliquer dans la querelle C.R.I.F. - C.F.C.M., Cukierman - Zekri, des gens qui sont fondés à ne pas se sentir concernés (5).

Je ne sais pas si l'expression islamo-fascisme est pertinente ou non. Bernard Henry-Lévy prétend qu'elle l'est. Zekri a tort de se réfugier derrière la mémoire de "citoyens français" (toujours cette étiquette) musulmans qui auraient perdu la vie dans la lutte contre le fascisme. Il y en a eu beaucoup qui ont fait le choix inverse : il y a eu division des communautés musulmanes entre les partisans de l'Axe et les adversaires de celui-ci pendant la Seconde Guerre Mondiale. Que M. Zekri ne s'offense pas de ce rappel : Israël, que défendent bec et ongles le C.R.I.F. et son président, a eu pendant plusieurs années un chef de gouvernement, Itzhak Shamir, qui en 1941 déclarait aux représentants nationaux-socialistes du Reich allemand : "Nous nous identifions à vous", pour appuyer sa proposition d'alliance avec le Reich contre la puissance mandataire britannique en Palestine.

N  O  T  E  S

(1) Le doigt d'honneur est une très ancienne forme d'expression gestuelle, à la signification imprécise et controversée, qui était déjà connue dans l'Antiquité romaine sous l'appellation de "digitus impudicus";


(2) Le gang Klarsfeld s'est illustré en conduisant en 1992 à Rostock (Allemagne) une équipée de voyoux et des gros bras pour humilier et se confronter physiquement à la population allemande locale au sein de laquelle des actes de résistance aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord avaient été pointés du doigt et dénoncés par les mass merdias et les autorités morales. Certains de ces provocateurs furent arrêtés : pour obtenir leur libération, leurs amis firent sauter à l'explosif la porte d'entrée du Centre Culturel Allemand de Paris (Goethe Institut) de l'avenue d'Iéna.

 Treize ans auparavant, le même gang Klarsfeld avait amené à Cologne (Allemagne) des personnes assister à un procès contre un ancien petit responsable national-socialiste dénoncé par les Klarsfeld, arrêté et jugé sous leur pression. Tout ce "beau monde" ne fut pas admis dans la salle d'audience, il y eut des échauffourées, et il y eut des blessés, notamment parmi les policiers de Cologne : les voyoux venus à l'invitation des Klarsfeld empêchèrent les ambulances d'atteindre et d'évacuer les policiers blessés en se couchant sur le sol.

 Et il y a eu bien d'autres recours à la violence et à la terreur au nom de la Mémouare. Dans plusieurs cas, et au début, le gang mettait en avant Beate, épouse de Serge et mère d'Arno : venant d'une femme, ça passait mieux.


(3) Goy (pluriel : Goïm, ou Goyim) = non juif. Les Goïm non musulmans, non susceptibles d'être visés par des comportements antisémites ou islamophobes, se trouvent placés par les autorités morales dans la situation de devoir à chaque incident, manifester leur non-antisémitisme et leur non-islamophobie, et leur solidarité automatique envers les communautés juives et musulmanes même si, et surtout si les incidents en question ont pour origine l'antagonisme entre certains éléments de ces communautés;

(4) Ce n'est pas parce que je ne suis pas humaniste, au sens franc-maçon du terme, que je n'ai pas fait des Humanités;

(5) "Citoyen français", ça ne veut pas, ça ne veut plus dire grand chose depuis les vagues de migrations intercontinentales sud-nord qui ont submergé l'Europe depuis les décolonisations des années 1960. Vous en doutez ? Consultez donc la rubrique "naissances" de l'Etat Civil de votre journal municipal (les noms et prénoms des enfants nés dans la commune pendant la dernière semaine, ou le dernier mois), observez les noms sur les boites à lettres et sous les boutons de sonnettes des immeubles et des maisons de votre quartier. "Citoyen français", ça ne veut plus dire grand chose depuis la mise hors-la-loi de la préférence nationale, notamment depuis une loi de juillet 1972, et d'autres lois adoptées après 1981. Contrairement à ce qu'avancent sociologues, politologues, sondeurs, autorités morales etc...., sourds, aveugles, mais non muets, qui prétendent que le mot "patrie" serait devenu un gros, un vilain mot, on assiste à une hystérisation du sentiment stato-national. On nous bassine, on nous submerge avec les références à la "nation", à la "patrie", à la Vrôôônce, pour nous faire oublier que les différentes populations résidant en France n'ont plus grand chose en commun, sauf d'appartenir à une catégorie juridique commune : la citoyenneté française. Et on sur-valorise cette notion pour dévaloriser les références aux identités ethniques et communautaires, aux identités concrètes, qu'on ne peut pas nous enlever. On nage dans la saoulographie patriotarde. L'identité n'est pas, ne peut plus être liée à l'Etat-nation. Mais on veut nous persuader du contraire par une débauche de catéchisme cocardier. Il faut nous faire croire que nous voulons "vivre ensemble", et non seulement côte à côte.