L'auteur de la publication illustrée ci-dessus défend sa communauté. A la veille d'une manif contre l'"islamophobie".
Plusieurs remarques :
1°) un coup de chapeau au roi des Belges Albert Ier d'avoir adjuré, au début de la guerre 14/18, les belligérants de ne pas engager de troupes coloniales en Europe "dans l'intérêt de la civilisation";
2°) l'auteur de la publication s'exprime comme s'il n'y avait pas eu la rupture des décolonisations après la guerre 39/45 : il choisit l'amnésie plutôt que la mémoire qui gênerait son message;
3°) le même auteur choisit de considérer que "les tirailleurs musulmans" étaient généralement des volontaires et ne se pose volontairement pas la question de savoir combien parmi eux étaient des "malgré nous" engagés par la puissance coloniale dans un conflit qui ne les concernait pas;
4°) l'auteur passe sous silence l'engagement non négligeable de ses coreligionnaires et congénères aux côtés de l'Axe : en France même, il y eut une Légion Nord-Africaine, dont les membres étaient désignés comme "les SS à Mohammed", chargés au début de la garde des usines Peugeot à Montbeliard (Sochaux); un de ces "SS à Mohammed", nommé Amar Naroun, chrétien kabyle, fut député "Algérie Française" durant la législature 1958-1962. A défaut d'être "à Mohammed" en tant que Chrétien, il était bien dans la Waffen SS. Un autre originaire d'Algérie, co-dirigeant du FLN, Musulman celui-là, dont j'ai oublié le nom, membre des délégations du FLN qui se rendaient chaque année à New York pour l'Assemblée Générale de l'O.N.U. afin d' y nouer des contacts était si attaché aux souvenirs de ses états de service pour l'Axe pendant la guerre 39/45 que le quotidien L'Aurore prétendait qu'il ne se séparait jamais de son casque "allemand". Amar Naroun et ce dirigeant FLN s'étaient trouvé du même bord pendant la guerre 39/45 et dans des bords opposés pendant la guerre d'Algérie; dans l'Algérie de 39/45, Arabo-Amazigh et Métropolitains ont pu se trouver dans l'un ou l'autre camp;
5°) les militaires musulmans servant dans l'armée française d'aujourd'hui y disposent d'aumôniers et peuvent y pratiquer leur religion.
Conclusion : cette publication est de circonstance (campagnes politico-médiatiques contre l'"islamophobie" dans le contexte de contestation du port du "voile") et a pour but de marteler que la France d'Europe a contracté une DETTE imprescriptible envers les Musulmans. Qui lui interdirait de contrarier ceux-ci quant au mode de vie, aux conditions d'installation et d'"intégration" sur son territoire. De l'intimidation. Du chantage. Le message est : "on a fait ça pour vous" tandis que certains des vôtres étaient avec les salauds de nazis.
3°) le même auteur choisit de considérer que "les tirailleurs musulmans" étaient généralement des volontaires et ne se pose volontairement pas la question de savoir combien parmi eux étaient des "malgré nous" engagés par la puissance coloniale dans un conflit qui ne les concernait pas;
4°) l'auteur passe sous silence l'engagement non négligeable de ses coreligionnaires et congénères aux côtés de l'Axe : en France même, il y eut une Légion Nord-Africaine, dont les membres étaient désignés comme "les SS à Mohammed", chargés au début de la garde des usines Peugeot à Montbeliard (Sochaux); un de ces "SS à Mohammed", nommé Amar Naroun, chrétien kabyle, fut député "Algérie Française" durant la législature 1958-1962. A défaut d'être "à Mohammed" en tant que Chrétien, il était bien dans la Waffen SS. Un autre originaire d'Algérie, co-dirigeant du FLN, Musulman celui-là, dont j'ai oublié le nom, membre des délégations du FLN qui se rendaient chaque année à New York pour l'Assemblée Générale de l'O.N.U. afin d' y nouer des contacts était si attaché aux souvenirs de ses états de service pour l'Axe pendant la guerre 39/45 que le quotidien L'Aurore prétendait qu'il ne se séparait jamais de son casque "allemand". Amar Naroun et ce dirigeant FLN s'étaient trouvé du même bord pendant la guerre 39/45 et dans des bords opposés pendant la guerre d'Algérie; dans l'Algérie de 39/45, Arabo-Amazigh et Métropolitains ont pu se trouver dans l'un ou l'autre camp;
5°) les militaires musulmans servant dans l'armée française d'aujourd'hui y disposent d'aumôniers et peuvent y pratiquer leur religion.
Conclusion : cette publication est de circonstance (campagnes politico-médiatiques contre l'"islamophobie" dans le contexte de contestation du port du "voile") et a pour but de marteler que la France d'Europe a contracté une DETTE imprescriptible envers les Musulmans. Qui lui interdirait de contrarier ceux-ci quant au mode de vie, aux conditions d'installation et d'"intégration" sur son territoire. De l'intimidation. Du chantage. Le message est : "on a fait ça pour vous" tandis que certains des vôtres étaient avec les salauds de nazis.
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