Le 10 juin 1819, naissait à Ornans (Franche-Comté / Doubs) le peintre Gustave Courbet.
"« La Commune de Paris, considérant que la colonne impériale de la place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire, une affirmation du militarisme, une négation du droit international, une insulte permanente des vainqueurs aux vaincus (*), un attentat perpétuel à l’un des trois grands principes de la République française, la fraternité, décrète : article unique - La colonne Vendôme sera démolie. ».
Après l’épisode de la Commune de Paris, Courbet fut considéré comme au moins civilement responsable de cette destruction, en dehors d’une très courte peine de prison et d’une amende pour son activité aux côtés des Communards pendant la guerre civile. Il fut condamné au versement de contributions destinées à financer la reconstruction de la Colonne.
Ces contributions furent révisées à la baisse et étalées dans le temps (33 ans) mais la vente de ses toiles et la mise sous séquestre de ses biens le ruinèrent. Il mourut toutefois à l’âge de 58 ans avant d’avoir payé une seule des contributions exigées de lui pour la reconstruction de la Colonne Vendôme.
Comme artiste, il est notamment l’auteur d’un tableau intitulé "Bonjour Monsieur Courbet", ou "La Rencontre", qui date de 1854 et auquel on a emprunté le titre du présent article :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Gustave_Courbet_010.jpg
(*) la préoccupation de ne pas accabler les vaincus n'est pas courante; il est dommage qu'on ne s'en soit pas inspiré en 1919, entre les deux guerres, en 1944 et après (« tribunal » de Nuremberg ».
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