Manuel Valls, Premier ministre de la république vrôôônsaise d'avril 2014 à fin 2016 avait l'habitude de donner du "cher Monsieur Vigier" à l'actuel président du groupe U.D.I. au Palais Bourbon.
Qui est Manuel Valls ? Un Premier ministre sous influence, époux d'Anne Gravoin, ancien maire d'Evry (91), un maire qui recherchait des "petits blancausses" pour une photo de scène de rue dans sa ville qui est très largement colonisée par des originaires d'Outre-Méditerrannée (et d'Outre-Sahara). Un homme violent qui a traité Roland Dumas, ancien ministre des Affaires Etrangères de François Mitterrand de "sale bonhomme". Il est le chef d'un gouvernement au sein duquel le portefeuille des Affaires Européennes est échu à Jean-Philippe, dit Harlem Désir, le mulâtre qui fut l'icône de l'officine S.O.S. Racisme (1).
Qui est Monsieur Vigier ? Le président du groupe U.D.I. (Union des Démocrates et Indépendants) à l'Assemblée Nationale. Pharmacien de métier, cet élu de la région Centre-Val de Loire était tête de liste UDI, LR, MoDem dans cette région pour les élections de décembre 2015.
Philippe Vigier est issu du Nouveau Centre, le parti de ceux qui ont voté pour François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, et pour Nicolas Sarközy au second tour.
Philippe Vigier est un taliban de la correction politique. Il y a quelques années, il a fait exclure un jeune adhérent orléanais du Nouveau Centre, un certain Berthelot, coupable d'avoir lancé des invitations publiques à une "apéro-terroir" irrespectueux des moeurs et habitudes des Mahométans. En juillet 2013, l'ayatollah Philippe Vigier a contribué à l'exclusion du président du Centre National des Indépendants de la direction de l'U.D.I. Gilles Bourdouleix, provoqué par des Romanichels occupant abusivement un terrain de la commune angevine de Cholet, et auxquels il voulait faire entendre raison, avait été entendu dire par des journalistes-flics et des gendarmes que, peut-être, Hitler n'en avait pas tué assez. Il disait cela devant les saluts hitlériens (en fait : romains) que lui adressaient les Romanichels.
Le président de l'U.D.I. se nomme Jean-Christophe Lagarde (°1967).
Points forts : °fédéraliste européen réaliste et conséquent : a voté contre l'élargissement de 2004;
°a libéré sa commune de Drancy de sa direction communiste qui y sévissait depuis des décennies;
°a fait en son temps une analyse très juste des palinodies de son ancien chef de file François Bayrou à partir de 2007;
°a ouvert le meeting du Trocadero de Nicolas Sarközy avant le second tour de la présidentielle de mai 2012, meeting que l'intempérant Axel Kahn, frère cadet de Jean-François, a comparé aux meetings de la NSDAP (le parti nazi) à Nuremberg.
Points faibles : °nie les problèmes liés aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord : déclare sur I-Télé devant Audrey Pulvar : "nous avons des problèmes d'émigration, et non d'immigration", autrement dit le problème, ce sont les résidents de la France d'Europe qui vont travailler hors de ses frontières;
°maire de Drancy, il ne peut pas se libérer de la correction "historique" envers la Mémouare qui a fait de Drancy un de ses hauts lieux ;
°il est entiché de la Diversité (2) : a fait construire une mosquée en catimini;
°il a participé aux chasses aux sorcières contre Gilles Bourdouleix (juillet 2013) et Nadine Morano (septembre 2015).
En septembre 2015, on a eu droit à la campagne hystérique contre Nadine Morano qui, citant des propos attribués par Alain Peyrefitte au général de Gaulle, rappelait que la France était un pays de race blanche. Les talibans de la correction politique ont choisi d'interpréter cette citation comme signifiant qu'il fallait être de race blanche pour pouvoir considérer la France comme son pays et ne l'ont pas considérée comme une citation mais comme un propos dont Nadine Morano portait la responsabilité. L'U.D.I. était très en pointe dans cette campagne hystérique, dans la chasse aux sorcières contre Nadine Morano. J'ai vu et entendu la talibane de l'U.D.I., la sénatrice Chantal Jouanno dénoncer "des propos qu'on n'entend même plus aujourd'hui au Front National", et exercer un chantage voilé à l'encontre des Républicains. Si Nadine Morano avait été candidate en Ile-de-France, l'ayatolette Chantal Jouanno aurait exigé qu'elle soit illico débarquée des listes de Mme Pécresse.
Une des affiches de campagne de ces dernières années pour l'U.D.I. représentait un poussin en train de briser sa coquille, avec la légende : "envie de liberté ?". Non, l'U.D.I. est un parti d'hyper correction politique et historique (évidemment, quand on est maire de Drancy, c'est difficile de dire merde aux Klarsfeld et pourtant....), qui est, sur les questions sociétales, non au centre de l'échiquier, mais là ou était le P.S.U. dans les années 1960 et 1970. Le centrisme, la prétendue modération de l'U.D.I. sont des impostures.
Sauf en Normandie, et même encore là de justesse, les listes d'union de la droite et du centre conduites par des membres de l'U.D.I. ont obtenu de mauvais résultats lors des élections régionales de décembre 2015.
Curieusement, alors que Les Républicains (LR) sont accusés de "droitisation", voire de "lepénisation" (selon le très sectaire politologue Thomas Guénolé), ils ont préféré s'allier à l'UDI et au MoDem plutôt qu'au Centre National des Indépendants (C.N.I.), victime en 2013 de l'ostracisme et du sectarisme de l'UDI.
U.D.I. ? Non merci !
N O T E S
(1) SOS Racisme est une association fondée en 1984 pour détourner les jeunes issus des flux migratoires intercontinentaux sud-nord, surtout d'orignine maghrébine, d'une attitude négative envers les communautés juives et l'Etat d'Israël. Et de retourner leur hostilité contre toute tentative de résistance à l'immigration extra-européenne, contre le Front National alors en plein essor et son fondateur Jean-Marie Le Pen, qui présentait sa formation comme "le syndicat des indigènes de ce pays". Parmi les parrains de SOS Racisme : Julien Dray, ancien dirigeant de l'Union des Etudiants Juifs de France, député PS de l'Essonne.
(2) La Diversité est l'ensemble des personnes qui ne sont pas de souche européenne, quelle que soit leur nationalité.