Jeudi 3 septembre 2015 : le journal de 20 h de France 2 est présenté par David Pujadas (1).
Le présentateur consacre la moitié du temps de son émission à l'affaire Aylan Kurdi. Il s'agit de la découverte sur une plage turque du corps d'un petit garçon qui serait syrien, aurait trois ans, serait originaire de Kobane en Syrie (2). Le corps, rejeté par les flots sur le rivage, a été photographié et l'image est aussitôt exploitée pour saisir les opinions publiques "à l'estomac", et tenter de balayer les dernières résistances à la submersion migratoire de l'Europe.
Le comportement du présentateur du journal confirme que la plupart des salles de rédaction des médiats (3) sont acquises au grand remplacement des populations historiques de l'Europe par de nouvelles populations issues de flux migratoires intercontinentaux sud-nord. On y fera tout pour nous obliger à manger notre tartine multiculturelle et pluriethnique, à coup de bobardements (4), de sophismes, de chantage moral et affectif. Tout, absolument tout.
David Pujadas en est même carrément indécent. Ce n'est plus le cas d'Aylan Kurdi en tant que tel qui l'intéresse, mais la "réjouissante" efficacité de l'image diffusée. Il parait qu'elle a bouleversé la planète. Si, par bouleversement, il faut entendre un changement d'attitude ou d'avis sur ce qu'il est convenu d'appeler la crise migratoire de 2015, alors c'est que nous ne vivons pas sur la même planète. Selon David Pujadas visiblement réjoui et soulagé, cette photo va "tout changer" (sic). Le comportement des Européens va changer : au lieu d'être des facteurs de résistance, les opinions publiques vont encourager leurs gouvernements à ouvrir les frontières à ces nouvelles populations.
France 2 nous emmène en bateau, pardon, en Allemagne. On nous y montre une trentenaire ou quadragénaire qui pour expliquer son zèle en faveur de l'accueil de ces migrants nous assène cette connerie : "Nous (comprendre : les Allemands) avons fait tellement de mal (sic) dans le monde......". On comprend que pour cette imbécile née trente ou quarante ans après la fin d'une guerre qui remonte à soixante-dix ans, il y a lieu de payer, d'expier, de mériter un pardon pourtant inutile, de dé-germaniser toujours plus l'Allemagne, de dés-européaniser toujours plus l'Europe.
Evidemment, si cette pauvre fille croit aux [autocensuré pour cause de loi 90-615 du 13/07/1990] et au prétendu [autocensuré pour cause de loi citée plus haut] qui ne constituent qu'un seul et même mensonge, on comprend son délire national-masochiste. Et je suis conforté dans ma conviction de la nécessité du révisionnisme historique concernant notamment l'histoire de la guerre mondiale des la première moitié des années 1940. Les voyages de lycéens à Auschwitz, les génuflexions à Yad Vashem, le culte shoacentrique, ça sert donc bien à ça. On s'en doutait depuis longtemps.
Cette jeune Allemande intoxiquée intellectuellement et affectivement ignore probablement qu'il y a eu d'autres enfants noyés plus près de nos pays il y a une septentaine d'années. Des femmes néerlandaises ayant eu des bébés issus de leurs rapports avec des soldats allemands ont été forcées par des libertatadors (verzetstrijders) bataves de monter dans un train et, d'un pont ferroviaire surplombant un cours d'eau, de jeter leurs bébés vivants dans le fleuve. Bébés tués parce qu'Allemands. On n'a pas eu les images. Elles n'ont pas bouleversé grand monde, hélas, ni entaché l'image des libertadors responsables de ce crime abominable.
N O T E S
(1) David Pujadas (°1964), journaliste, présentateur de journaux télévisés. A été agressé verbalement en direct par Ségolène Royal en 2007. La présidente de la région Poitou-Charentes qui venait de perdre l'élection présidentielle devant Nicolas Sarközy perdit également ses nerfs face au journaliste. Elle le prit à partie pour n'avoir pas cité le nom de la concurrente PS d'Alain Juppé à Bordeaux lors des élections législatives de juin 2007. Devant l'agression de Ségolène Royal, David Pujadas s'est retranché derrière le C.S.A., seul habilité à sanctionner éventuellement les manquements des médiats à sa déontologie. Depuis, David Pujadas a donné maints gages à la correction historique et politique. Il s'est notamment réjoui qu'un vaincu de la guerre 39/45, octo- ou nonagénaire, accusé de "crimes contre l'humanité" se soit fait identifier, démasquer et soit devenu l'objet de procédures du Centre Simon Wiesenthal, ou des terroristes de la bande à Klarsfeld en assistant imprudemment à une rencontre sportive.
(2) C'est faux : cet enfant et sa famille résidaient en Turquie depuis 3 ans où l'enfant est arrivé nouveau-né. En septembre 2015, ils ne fuyaient donc pas un pays en guerre. Mais le père souhaitait quitter la Turquie pour se faire soigner les dents (sic) -n'y a-t-il donc pas de bons chirurgiens-dentistes en Turquie ?- puis rejoindre le Canada où une partie de sa famille est déjà établie. Aylan Kurdi a été victime du comportement imprudent de son père, et de passeurs, trafiquants d'êtres humains. Et non directement de la guerre en Syrie, ou de l'indifférence des Européens.
(3) On emploie ici la grafie "médiats" par solidarité avec le professeur Bernard Notin, qui l'a employée le premier dans un article paru vers 1990. Suite à la parution de cet article, le professeur Notin a été l'objet d'une chasse aux sorcières de la part des lobbies shoacentriques ; mise à l'index, procédures disciplinaires universitaires, procédures pénales, harcèlement, menaces verbales, écrites, physiques (empoisonnement d'animal de compagnie) etc...
(4) Bobardement : jeu de mots à partir des mots "bobard" qui signifie "fausse nouvelle" et "bombardements" qui désigne l'action de lâcher des bombes depuis un aéronef. Des bobardements sont de fausses nouvelles assénées au public par les médiats avec insistance et de façon répétitive.