vendredi 6 juillet 2018

Déconantum au Conseil Constitutionnel : "le principe de fraternité"

Les "Sages" (tu parles !) de la rue Montpensier (président : Laurent Fabius) viennent de rendre (6 juillet 2018) un arrêt proprement dément.

Selon le Conseil Constitutionnel, une abstraction dénommée par lui "principe de fraternité" (sic) légitimerait l'aide désintéressée (sic) au séjour de "migrants" en situation irrégulière.

C'est du déconantum.

Le problème avec l'aide au séjour de "migrants" en situation irrégulière, c'est qu'il encourage ce séjour irrégulier, et met à la charge d'autrui, et d'abord des générations à venir, les conséquences de ce séjour : accueil, logement, emploi, "intégration" etc.... Ce qui a un coût matériel ET MORAL.

L'aide au séjour de "migrants" en situation irrégulière consiste à

ETRE GENEREUX AVEC CE QUI N'EST PAS A SOI.

Les générations futures devront assumer le "vivre ensemble" avec des populations qui leur reprocheront d'avoir été initialement "mal" accueillies, et de pâtir, des années et des décennies après leur arrivée en Europe d'un certain nombre de handicaps.

Les protégés de Cédric Herrou et de ses émules reprendront à la virgule près le déconantum utilisé en 2009 par les militants antillais, surtout guadeloupéens, lors de la crise sociale à la Guadeloupe de l'hiver 2009 : 

"vous avez mis nos ancêtres en esclavage, vous les avez exploités, puis vous les avez affranchis, et vous en êtes restés là, mais nous pâtissons encore des conséquences de l'esclavage qu'il va falloir que vous compensiez et répariez".

Pour le Conseil Constitutionnel, le principe de fraternité doit protéger prioritairement le résident illégal (celui qui a forcé les limites du territoire national et européen). Il ne s'applique pas à ceux qui devront assumer le coût matériel ET MORAL, maintenant et dans l'avenir de la présence en Europe des intrus et de leurs descendants.