mardi 31 juillet 2018

Le casse du siècle selon BFM TV, chaîne de Patrick Drahi



BFM TV, une des chaînes de M. Patrick Drahi (photo ci-dessus) a consacré un documentaire, diffusé et rediffusé plusieurs fois, à la partie de la carrière d'Emmanuel Macron qui va de l'entrée de ce dernier dans l'entourage de François Hollande, tout juste élu en 2012, jusqu'à sa propre accession à la présidence de la République en mai 2017 (1).

Ce documentaire est intitulé "le casse du siècle".

BFM TV doit être satisfait de cette production puisqu'il l'a déjà diffusée plusieurs fois.

L'utilité de ce documentaire pour les opposants à la Macronie est de rappeler les origines de l'ascension d'Emmanuel Macron, les influences nauséabondes qui ont contribué à rendre celle-ci possible.

Ainsi trouve-t-on Julien Dray (2) qui se vante d'avoir rapidement décelé en Emmanuel Macron une pépite (sic) et d'avoir conseillé à François Hollande, réticent tout d'abord, d'en faire un ministre.

On trouve également Jacques Attali (3) qui décrit François Hollande comme "un être gentil" (sic). Autrement dit : Flanby, Fraise des Bois.

A l'origine de la "découverte" d'Emmanuel Macron, il y a bien l'extrême-gauche immigrationniste : Julien Dray co-fondateur de l'officine SOS Racisme, Jacques Attali fondateur trente ans après SOS Racisme d'une association pour l'accueil massif de prétendus migrants.

Ces gens-là savaient ce qu'ils faisaient.

On peut par contre se demander si Philippe de Villiers (4) est conscient du ridicule de ses postures.

Il se montre flatté de l'appréciation positive portée par Brigitte Macron sur un de ses livres de mémoires politiques.

Philippe de Villiers est "bluffé" par un ministre de l'Economie (Emmanuel Macron) qui, au lieu de lui parler d'économie, lui parle du "légendaire français" (sic), c'est-à-dire de Jeanne d'Arc. Comment l'extase vient à Monsieur le Vicomte.....

Emmanuel Macron achève sa conquête de Philippe de Villiers en exprimant son indifférence ("ça, je m'en fous") devant les critiques prévisibles de sa participation aux folkloriques fêtes johanniques. Manu la classe ! Monsieur le Vicomte est ébahi/

Enfin, le vicomte Philippe de Villiers confie, à propos d'Emmanuel Macron : "Il m'aime (sic) bien. Je crois que s'il avait à passer une soirée, il préférerait la passer avec moi plutôt qu'avec Castaner" (5).

Fermez le ban !

La chaîne de Citizen Drahi nous montre François Baille-Roux heureux de se rendre à Emmanuel Macron, mais omet de nous signaler que, quelques mois auparavant, il le désignait comme le candidat des "puissances d'argent".

On reste confondu devant la naïveté ou la flagornerie de Laurence Haïm  lorsque cette journaliste, porte-parole d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, narre qu'elle a confié à son candidat qu'il avait autour de lui des jeunes militants prêts à mourir (sic) pour lui.

Mourir pour Macron ? Vous croyez vraiment que ça peut exister, ça ?

Le documentaire de la chaîne de Patrick Drahi attribue à Emmanuel Macron un "sixième" sens, politique, un flair que la suite des événements n'a pas confirmé.

Emmanuel Macron aurait prévu la renonciation de François Hollande à se représenter, l'échec de Juppé, l'échec de Manuel Valls.

Emmanuel Macron aurait prévu le maintien de la candidature de François Fillon malgré les pressions exercées sur lui pour qu'il renonce. On ne nous dit pas ce qu'Emmanuel Macron pensait du montage médiatico-judiciaire orchestré contre François Fillon. Non, pour Emmanuel Macron, Fillon est "un bourgeois du XIXe siècle qui ne voit pas où est le problème".

Le problème d'Emmanuel Macron est de ne pas voir que la primaire "de la droite et du centre" avait donné à François Fillon une légitimité (2/3 des voix pour Fillon contre 1/3 pour Juppé) et une indépendance par rapport aux appareils des partis qui lui interdisaient de renoncer.

François Baille-Roux fait plus démocrate-crétin plus que démocrate-chrétien quand, après avoir décrit tout d'abord Emmanuel Macron pour ce qu'il est ("le candidat des puissances d'argent"), il se rallie à lui pour faire échouer François Fillon.

On a droit à la Schadenfreude (joie mauvaise) du toujours malfaisant Daniel Cohn-Bendit qui se réjouit de la recomposition politique imposée par la fausse victoire d'Emmanuel Macron. Ca lui permet de régler des comptes. Et d'espérer une Europe dont les références identitaires seront philosophiques et en aucun cas ethniques. Grâce aux flux migratoires massifs et continus.

Ce documentaire de la chaîne de Patrick Drahi est largement antérieur à l'éclatement de ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Benalla au début de la seconde moitié de juillet 2018.


N   O   T   E   S

(1) pour ce qui est de la période antérieure, on apprend par Alain Minc (un homme du même sérail que Jacques Attali et Julien Dray) que, jeune inspecteur des Finances, Emmanuel Macron se voyait président de la République trente ans plus tard. C'était une erreur :  trente ans après avoir été inspecteur des Finances Emmanuel Macron sera un ex-président de la République.

(2) ancien dirigeant de l'Union des Etudiants Juifs de France, ancien député socialiste de l'Essonne (Sainte-Geneviève-des-Bois, Fleury-Mérogis), immigrationniste forcené, né en Afrique du Nord, comme Jacques Attali.

(3) Né dans une famille juive d'Algérie, polytechnicien, énarque, ancien conseiller de François Mitterrand pour les questions économiques dès l'époque où François Mitterrand était premier secrétaire du parti socialiste.

(4) ancien député de Vendée, ancien ministre UDF (giscardien); s'est trouvé un créneau politique spécifique, le prétendu souverainisme, à partir de la campagne de ratification du traité de Maastricht (1992) qui a muté les Communautés Européennes en Union Européenne à partir de 1994.

(5) Ancien député socialiste des Alpes de Haute-Provence (°1972), désigné comme leader de La République En Marche par la volonté d'Emmanuel Macron.