dimanche 18 octobre 2020

Professeur décapité : pas d'union nationale dans un Etat plurinational

 C'est la 2e décapitation "islamiste" en 5 ans. La 1ère avait eu lieu dans la région des Alpes en 2015 ou 2016. Un patron, un employé ou un partenaire en affaires. On avait déjà oublié.

 Tous les mécanismes sont en place dans les médiats pour qu'à l'occasion du crime de vendredi dernier, toute velléité de remettre en cause la poursuite et l'amplification des flux migratoires soit marginalisée et disqualifiée. Il est moralement interdit d'établir un lien de cause à effet entre immigration et terrorisme. En attendant que ce soit juridiquement interdit dans le cadre de la "lutte contre les discours de haine" (sic).

Franchement, les caricatures de Mahomet ne m'ont jamais amusé. Je n'ai jamais acheté Charlie, et n'ai pas l'intention de le faire. Le prétendu "droit au blasphème" est très sélectif. Si vous dîtes en salle des profs que le Journal d'Anne Frank a été écrit par son père Otto (ce qui n'exclut pas que son histoire soit partiellement vraie), vous aurez, et immédiatement, plus d'ennuis qu'en montrant les caricatures de Mahomet. Vous ne serez pas décapité, mais mis à l'index, harcelé, isolé, vous aurez des difficultés à assurer votre service et vous ne vous en reléverez pas professionnellement.

 La Vrôôôôôôônce n'est pas un pays de libertés, moins encore maintenant qu'au milieu du XXe siècle. Si elle l'a toutefois jamais été. 

 L'administration avait refusé d'octroyer le droit d'asile à l'assassin de 18 ans; il a fait appel, et c'est un tribunal (ou une commission de recours) qui a contraint l'administration à lui donner le statut de réfugié. Tous ces appels au consensus, à l'union, à la cohésion sont très suspects. Ils reposent sur des mensonges : "pas de lien entre immigration et terrorisme", "sacralisation d'un droit à l'asile conçu il y a 70 ans et plus", "la Vrôôôôôôônce, pays des libertés et des droidloms", pour n'en citer que 3.

 Je ne "marche" pas.

Et je vous invite à ne pas "marcher" non plus dans la combine.

Pas d'union nationale dans un Etat plurinational.