mercredi 18 janvier 2012

Bas les pattes devant la Hongrie ! / Hands off Hungary !

Qu'on fiche la paix à la Hongrie !

Les "valeurs" européennes, "républicaines", judéo-chrétiennes ou
humanistes, ou tout ce que vous voulez, ce sont des slogans (c'est-à-
dire, dans une langue celtique, des cris de guerre) et rien d'autre.




Quand j'entends parler de ces "valeurs".....je tire la chaîne des chiottes.
Il existe à cet égard un test aussi fiable que le papier tournesol :
les tenants de ces valeurs préfèrent les droidloms au Premier
Amendement à la Constitution US dont ils ne demandent pas l'adaptation
à l'Europe, ce qui nous éviterait les lois Fabius-Rocard-Gayssot,
Taubira, Boyer etc...




La construction politique européenne ne s'est pas édifiée sur de
prétendues valeurs (sauf l'antisoviétisme) mais sur la nécessité de
fournir à la IVe république française naissante une politique de
rechange à son projet fou de démembrement de l'Allemagne, refusé aussi
bien par les Anglo-Américains que par l'URSS. Il s'agissait de limiter
l'indépendance de l'Allemagne, au prix, si nécessaire, pour la France
et les autres pays, de renoncer à une partie de la leur, pour rendre
le projet acceptable pour Bonn.




La construction européenne s'est développée par la désignation d'un
ennemi EXTERIEUR (le système soviétique); il convient de se souvenir
du discours de Paul-Henri Spaak devant l'A.G. de l'O.N.U. :
s'adressant à la délégation soviétique, il lui déclarait que le
ressort des efforts d'intégration occidentale alors encore embyonnaire
était la peur de ce que représentaient l'URSS, son système, ses
satellites. Autrement dit : le besoin de se protéger d'un ennemi
EXTERIEUR.






L'Europe des Eva Joly, Cohn-Bendit, Verhofstadt, Louis Michel, Harlem
Indésirable, du kapo Martin Schultz, des amis de François Hollande,
d'Arte, de France Encul'ture, de Télérama et autres zumanistes ne se
connaît d'ennemis qu'INTERIEURS : les mal-pensants, les résistants à
la mondialisation sauvage, aux flux migratoires sud-nord etc... Elle ne
désigne pas des adversaires extérieurs, mais des hérétiques intérieurs.
Ce faisant, il font la promotion de la connerie stato-nationaliste des
Villiers, Chevènement, Marine Le Pen, Dupont-Gnangnan, Couteaux entre
les dents. Les idées des premiers cités dans ce paragraphe me
débèctent autant que celles des personnes de la seconde série.
L'Europe ne naîtra que de la désignation d'un concurrent, rival,
adversaire ou ennemi EXTERIEUR.






Hongrois, tenez-bon !


Mai dimenticare l'infamia dei nemici dell'Europa !

Aucun commentaire: