Dimanche 24 août 2014, la chaîne d'information vrôônsaise "i-télé" qualifiait de "défilé de la honte" l'exhibition de prisonniers de guerre ukrainiens par les séparatistes pro-Moscou sur la Place Lénine (sic) d'une ville de l'Est ukrainien tenue par les séparatistes susmentionnés. Les soldats ukrainiens ainsi exhibés ont dû défiler devant une populace hostile qui a manifesté sa haine par des insultes et des jets de projectiles. Des médiats ont rapproché le triste événement du défilé de prisonniers de guerre allemands à Moscou sur ordre de Staline vers la fin de la guerre, défilé suivi de l'arrosage de la voie parcourue par les services d'assainissement municipaux.
Mais pourquoi aller à Moscou pour trouver un précédent alors qu'on nous bassine avec une prétendue libération de Paris qui aurait eu lieu il y a soixante-dix ans ces jours-ci ?
En août 1944, lors de la prétendue "libération de Paris", des soldats allemands prisonniers ont dû défiler sur les Champs-Elysées, près de la Place de l'Etoile. Certains y ont été abattus, lynchés, molestés; un "résistant" a même narré il y a vingt ans, avoir abattu des soldats allemands.....pour leur éviter d'être lynchés par la populace enivrée de haine germanochtone par les bandes de Rol Tanguy et de Kriminel, pardon : Kriegel Valrimont.
Lynchage de soldats vaincus et prisonniers, blessés "achevés", écrasés par les chars des libertadors, sont un des aspects de la prétendue "libération de Paris", militairement inutile : les Allemands se seraient rendus sans trop de difficultés aux troupes alliées régulières qui approchaient. Pas aux bandes de "partisans" de diverses obédiences qui "jouissaient" auprès des Allemands de la réputation non usurpée, non exceptionnellement vérifiée de ne pas faire de prisonniers, ou de les tuer.
Pour tenter a posteriori de justifier ou de contextualiser ces crimes de la Résistance, on a inventé le mythe de "Paris brûle-t-il ?", c'est-à-dire d'une destruction imminente de Paris sur ordre de Hitler que l'insurrection lancée le 19 août aurait évitée. C'est un mensonge qui a été répandu avec, hélas, le concours du général Von Choltitz, commandant du Gross Paris, qui avait sans doute des choses à se faire pardonner, et une réputation de désobéissant à Hitler à se voir décerner. Septante ans après, on n'est pas obligé de continuer à croire à cet épisode des Contes et Légendes de la Seconde Guerre Mondiale.
lundi 25 août 2014
samedi 16 août 2014
Arte : un canal de mierda
Cet article est dédié à William Irigoyen, journaliste d'Arte
et enfant d'Euzkadi à la sensibilité olfacto-politique très
affinée (1), et à l'engagement sans failles en faveur de
l'hyper-correction politique et historique (2).
L'édition en français de 19h45 d'Arte Journal est présentée
le jeudi 19 juin MMXIV par Leïla Kaddour Boudadi; cette
présentatrice d'Arte , diplômée de Lettres Classiques s'est
illustrée en traitant Silvio Berlusconi de "Néron de l'Italie
moderne" (sic). C'est ce qui s'appelle avoir un transport
d'histoire romaine au cerveau. Un transport haineux.
Un homme d'Etat dont Arte fait un de ses Grands Satans
ne peut pas être mauvais.
Mais le grand évènement de la journée est l'accession au
trone d'Espagne du roi Felipe VI de Borbon y Borbon.
Arte Journal le couvre à sa façon : très engagée en faveur
des héritiers des Rouges de la Guerre Civile espagnole de
1936-1939. Les directeurs de conscience d'Arte n'ont pas
digéré le compromis passé après la disparition de Franco
entre les vainqueurs et les vaincus de 1939. Pour Arte,
il y a toujours des bons et des mauvais. Les mauvais
sont les franquistes et ceux à qui la victoire franquiste
de 1939 a permis, même à des décennies de distance,
de prendre la place des Rouges. Les Rouges sont les
bons, même terroristes, même auteurs d'exactions
et de provocations : ne sont-ils pas historiquement dans
le même camp que la coalition anti-hitlérienne de 1933-
1945 ? Pour Arte, c'est le critère déterminant. Arte, c'est
la chaîne de la Mémouare, la chaîne du shoacentrisme.
C'est une chaîne qui n'a de franco-allemand que le
financement, mais dont le coeur est ailleurs, notamment
à Yad Vashem.
Arte Journal marque l'intronisation de Felipe VI en nous
promenant dans Madrid pour nous y présenter des
adversaires de la monarchie, des héritiers des Rouges de
la Guerra Civil 1936-1939. Certains exigent que l'électorat
soit consulté par referendum pour rétablir une République.
D'autres exhalent leur haine recuite des non-républicains.
Arte Journal donne ainsi la parole à un républicain de......
103 ans, ancien combattant de la Guerra Civil qui exhibe
devant les caméras d'Arte ses varices pour essayer de
nous montrer la malfaisance des franquistes qui l'auraient
blessé à une jambe. Les méchants ! Chacun sait que les
frères d'armes de ce centenaire (j'ai l'impression que la
méchanceté conserve, et est un facteur de longévité) qui
déterraient les corps des religieuses dans les cimetières
à Barcelone étaient des non-violents incapables de faire
du mal à une mouche.....
Puis Arte Journal donne la parole à un Rouge un peu
plus jeune, un "républicain" qui accuse l'ancien roi
Juan Carlos Ier de s'être "enrichi" personnellement
lors de voyages à l'étranger payés par le contribuable
espagnol. Ce bonhomme porte une accusation absurde
née de son imagination et nourrie par le ressentiment.
Tous les chefs d'Etat, F. Hollande en tête, voyagent à
l'étranger accompagnés de missions économiques
dont le but est de conclure des contrats, de prendre
des commandes en faveur de l'économie du pays
qu'ils représentent. C'est ce qu'a fait Juan Carlos Ier.
Ce que font tous les chefs d'Etat. L'accusation ne
tient pas debout, mais Arte Journal laisse le dernier
mot à ce quidam, sans remise en contexte, sans
contestation.
Ayant satisfait à son "devoir de mémoire" indirectement
nourri par le shoacentrisme de ses directeurs de
conscience, Arte Journal nous emmène plus au Nord,
à Calais. Là, Arte Journal va pouvoir satisfaire à une
autre de ses obsessions : la défense de l'immigration
intercontinentale sud-nord vers l'Europe et la
diabolisation, au nom de l'antiracisme, de toute
attitude de résistance à cette immigration.
Ce jour-là, Arte Journal essaye de nous démontrer
qu'il est non seulement immoral, mais encore inutile
de déplacer les immigrés qui nous font le cadeau de
vouloir vivre parmi nous : ils reviennent toujours,
soutenus par un essaim d'associations et d'activistes
qui veulent imposer leur présence et les coûts
matériels et moraux (3) de leur intégration à tous, à vous,
à moi. Arte Journal ne donne la parole qu'aux militants
associatifs qui tiennent à aider, à retenir les résidents
illégaux en-quête-d'-une-vie-meilleure et dont nous
aurions....besoin. Ces militants des lobbies migratoires
sont généreux avec ce qui n'est pas qu'à eux, donc pas
à eux. Il n'est pas question pour Arte Journal de donner
la parole aux Calaisiens exaspérés de vivre en territoire
occupé par les protégés de la CIMADE, et d'autres
associations malfaisantes. Ce serait "libérer une parole
de haine" (sic). Les directeurs de conscience d'Arte
Journal ne pourraient le supporter.
NOTES
(1) William Irigoyen peut bien porter un nom basque,
son odorat a l'acuité, appliquée à la politique, d'un
nez grassois : il a ainsi qualifié de "nauséabonds" :
l'appel du cardinal Glemp à ses "chers frères juifs" à
cesser d'attiser la querelle du Carmel d'Auschwitz;
l'affirmation de Joe Biden, concurrent d'Obama à la
primaire démocrate de 2008, et futur co-listier de ce
dernier, selon laquelle sa mélanodermie (=peau noire)
était le seul atout, médiatiquement exploité, d'Obama;
(2) en 2004, couvrant les commémorations de ce
qu'a été en août 1944 la prétendue "libération de
Paris" (sic), boucherie militairement inutile à
l'initiative des bandes de Rol-Tanguy et de ses
acolytes, William Irigoyen avance que les combats
ont fait....environ 400 morts. C'est-à-dire que sont
deshumanisés les plus de 3 000 morts et blessés,
dont certains intransportables, du côté allemand.
La prétendue "libération de Paris" de 1944, c'est
d'abord celle d'une rage germanochtone;
(3) lors de la crise sociale de l'hiver 2009 aux Antilles
et plus particulièrement en Guadeloupe, un porte-
parole des agitateurs en France d'Europe, un
médecin guadeloupéen de l'Hôpital Necker expliquait
ainsi la crise : vous nous avez mis en esclavage, vous
nous avez affranchis en 1848, mais....vous en êtes
restés là (sic). Autrement dit, on n'en a jamais fini avec
l'intégration de personnes issues de groupes
tels que les victimes de l'esclavage, les immigrés
illégaux. Bien des générations plus tard, leurs
descendants n'hésiteront pas à réclamer aux vôtres
"encore un effort" pour "réparer" une injustice réelle
ou fantasmée, désignée comme l'origine de leurs
difficultés. Les descendants des immigrés illégaux
d'aujourd'hui ne seront pas gênés de prétendre que
l'intégration de leurs ancêtres en Europe a été baclée
et imparfaite, et qu'ils ont droit à des réparations,
encore et encore. C'est ce que je désigne comme
le coût moral des flux migratoires. Qui pésera sur
les descendants de ceux qui ont vu accueillir leurs
ancêtres et n'ont pas pu s'opposer à cette
colonisation de peuplement.
et enfant d'Euzkadi à la sensibilité olfacto-politique très
affinée (1), et à l'engagement sans failles en faveur de
l'hyper-correction politique et historique (2).
L'édition en français de 19h45 d'Arte Journal est présentée
le jeudi 19 juin MMXIV par Leïla Kaddour Boudadi; cette
présentatrice d'Arte , diplômée de Lettres Classiques s'est
illustrée en traitant Silvio Berlusconi de "Néron de l'Italie
moderne" (sic). C'est ce qui s'appelle avoir un transport
d'histoire romaine au cerveau. Un transport haineux.
Un homme d'Etat dont Arte fait un de ses Grands Satans
ne peut pas être mauvais.
Mais le grand évènement de la journée est l'accession au
trone d'Espagne du roi Felipe VI de Borbon y Borbon.
Arte Journal le couvre à sa façon : très engagée en faveur
des héritiers des Rouges de la Guerre Civile espagnole de
1936-1939. Les directeurs de conscience d'Arte n'ont pas
digéré le compromis passé après la disparition de Franco
entre les vainqueurs et les vaincus de 1939. Pour Arte,
il y a toujours des bons et des mauvais. Les mauvais
sont les franquistes et ceux à qui la victoire franquiste
de 1939 a permis, même à des décennies de distance,
de prendre la place des Rouges. Les Rouges sont les
bons, même terroristes, même auteurs d'exactions
et de provocations : ne sont-ils pas historiquement dans
le même camp que la coalition anti-hitlérienne de 1933-
1945 ? Pour Arte, c'est le critère déterminant. Arte, c'est
la chaîne de la Mémouare, la chaîne du shoacentrisme.
C'est une chaîne qui n'a de franco-allemand que le
financement, mais dont le coeur est ailleurs, notamment
à Yad Vashem.
Arte Journal marque l'intronisation de Felipe VI en nous
promenant dans Madrid pour nous y présenter des
adversaires de la monarchie, des héritiers des Rouges de
la Guerra Civil 1936-1939. Certains exigent que l'électorat
soit consulté par referendum pour rétablir une République.
D'autres exhalent leur haine recuite des non-républicains.
Arte Journal donne ainsi la parole à un républicain de......
103 ans, ancien combattant de la Guerra Civil qui exhibe
devant les caméras d'Arte ses varices pour essayer de
nous montrer la malfaisance des franquistes qui l'auraient
blessé à une jambe. Les méchants ! Chacun sait que les
frères d'armes de ce centenaire (j'ai l'impression que la
méchanceté conserve, et est un facteur de longévité) qui
déterraient les corps des religieuses dans les cimetières
à Barcelone étaient des non-violents incapables de faire
du mal à une mouche.....
Puis Arte Journal donne la parole à un Rouge un peu
plus jeune, un "républicain" qui accuse l'ancien roi
Juan Carlos Ier de s'être "enrichi" personnellement
lors de voyages à l'étranger payés par le contribuable
espagnol. Ce bonhomme porte une accusation absurde
née de son imagination et nourrie par le ressentiment.
Tous les chefs d'Etat, F. Hollande en tête, voyagent à
l'étranger accompagnés de missions économiques
dont le but est de conclure des contrats, de prendre
des commandes en faveur de l'économie du pays
qu'ils représentent. C'est ce qu'a fait Juan Carlos Ier.
Ce que font tous les chefs d'Etat. L'accusation ne
tient pas debout, mais Arte Journal laisse le dernier
mot à ce quidam, sans remise en contexte, sans
contestation.
Ayant satisfait à son "devoir de mémoire" indirectement
nourri par le shoacentrisme de ses directeurs de
conscience, Arte Journal nous emmène plus au Nord,
à Calais. Là, Arte Journal va pouvoir satisfaire à une
autre de ses obsessions : la défense de l'immigration
intercontinentale sud-nord vers l'Europe et la
diabolisation, au nom de l'antiracisme, de toute
attitude de résistance à cette immigration.
Ce jour-là, Arte Journal essaye de nous démontrer
qu'il est non seulement immoral, mais encore inutile
de déplacer les immigrés qui nous font le cadeau de
vouloir vivre parmi nous : ils reviennent toujours,
soutenus par un essaim d'associations et d'activistes
qui veulent imposer leur présence et les coûts
matériels et moraux (3) de leur intégration à tous, à vous,
à moi. Arte Journal ne donne la parole qu'aux militants
associatifs qui tiennent à aider, à retenir les résidents
illégaux en-quête-d'-une-vie-meilleure et dont nous
aurions....besoin. Ces militants des lobbies migratoires
sont généreux avec ce qui n'est pas qu'à eux, donc pas
à eux. Il n'est pas question pour Arte Journal de donner
la parole aux Calaisiens exaspérés de vivre en territoire
occupé par les protégés de la CIMADE, et d'autres
associations malfaisantes. Ce serait "libérer une parole
de haine" (sic). Les directeurs de conscience d'Arte
Journal ne pourraient le supporter.
NOTES
(1) William Irigoyen peut bien porter un nom basque,
son odorat a l'acuité, appliquée à la politique, d'un
nez grassois : il a ainsi qualifié de "nauséabonds" :
l'appel du cardinal Glemp à ses "chers frères juifs" à
cesser d'attiser la querelle du Carmel d'Auschwitz;
l'affirmation de Joe Biden, concurrent d'Obama à la
primaire démocrate de 2008, et futur co-listier de ce
dernier, selon laquelle sa mélanodermie (=peau noire)
était le seul atout, médiatiquement exploité, d'Obama;
(2) en 2004, couvrant les commémorations de ce
qu'a été en août 1944 la prétendue "libération de
Paris" (sic), boucherie militairement inutile à
l'initiative des bandes de Rol-Tanguy et de ses
acolytes, William Irigoyen avance que les combats
ont fait....environ 400 morts. C'est-à-dire que sont
deshumanisés les plus de 3 000 morts et blessés,
dont certains intransportables, du côté allemand.
La prétendue "libération de Paris" de 1944, c'est
d'abord celle d'une rage germanochtone;
(3) lors de la crise sociale de l'hiver 2009 aux Antilles
et plus particulièrement en Guadeloupe, un porte-
parole des agitateurs en France d'Europe, un
médecin guadeloupéen de l'Hôpital Necker expliquait
ainsi la crise : vous nous avez mis en esclavage, vous
nous avez affranchis en 1848, mais....vous en êtes
restés là (sic). Autrement dit, on n'en a jamais fini avec
l'intégration de personnes issues de groupes
tels que les victimes de l'esclavage, les immigrés
illégaux. Bien des générations plus tard, leurs
descendants n'hésiteront pas à réclamer aux vôtres
"encore un effort" pour "réparer" une injustice réelle
ou fantasmée, désignée comme l'origine de leurs
difficultés. Les descendants des immigrés illégaux
d'aujourd'hui ne seront pas gênés de prétendre que
l'intégration de leurs ancêtres en Europe a été baclée
et imparfaite, et qu'ils ont droit à des réparations,
encore et encore. C'est ce que je désigne comme
le coût moral des flux migratoires. Qui pésera sur
les descendants de ceux qui ont vu accueillir leurs
ancêtres et n'ont pas pu s'opposer à cette
colonisation de peuplement.
Libellés :
Arte,
Arte Journal,
Calais,
Espagne,
Felipe VI,
Guerre Civile espagnole 1936-1939,
immigration,
monarchie,
république,
shoacentrisme,
William Irigoyen
Pays/territoire :
Étampes, France
dimanche 10 août 2014
Prix 2014 de l'Islamophobie : le Calife Ibrahim
Je suggère que le Prix 2014 de l'Islamophobie soit attribué à Abou Bakr El Bagdadi, dit Calife Ibrahim, Commandeur des Croyants et Emir de l'Etat Islamique à vocation universelle.
Depuis le regretté Oussama Ben Laden (Qu'il repose en paix et que sa mémoire soit louée éternellement !) et plus anciennement Ruhollah Khomeiny Indi (Que son nom soit béni !), aucun Musulman n'avait autant fait pour donner aux mécréants (Que leur mémoire soit maudite !) une image négative de l'Islam.
C'est bien la peine qu'Arte Journal, France Culture, SOS Désir (non, merci !), la Ligue de l'Enseignement, Lilian Thuram (avec le concours de la MGEN) et les autres ils se décarcassent pour persuader les mécréants et tous les infidèles qu'ils ont des idées "toutes faites", "reçues", des préjugés sur la religion de Franck Ribéry et de Karim Benzema, religion de tolérance et de paix qui-n'a-pas-abouti-à-la-Shoah (Que ma Shoah, à défaut de ma Joie, demeure !....). En moins d'un mois, le Calife Abou Bakr El Bagdadi a fichu ces opérations de communication en l'air.
Si Abou Bakr El Bagdadi n'existait pas, les plus avisés des Islamophobes auraient dû l'inventer.
Calife Ibrahim, l'islamophobie vous doit beaucoup !
Depuis le regretté Oussama Ben Laden (Qu'il repose en paix et que sa mémoire soit louée éternellement !) et plus anciennement Ruhollah Khomeiny Indi (Que son nom soit béni !), aucun Musulman n'avait autant fait pour donner aux mécréants (Que leur mémoire soit maudite !) une image négative de l'Islam.
C'est bien la peine qu'Arte Journal, France Culture, SOS Désir (non, merci !), la Ligue de l'Enseignement, Lilian Thuram (avec le concours de la MGEN) et les autres ils se décarcassent pour persuader les mécréants et tous les infidèles qu'ils ont des idées "toutes faites", "reçues", des préjugés sur la religion de Franck Ribéry et de Karim Benzema, religion de tolérance et de paix qui-n'a-pas-abouti-à-la-Shoah (Que ma Shoah, à défaut de ma Joie, demeure !....). En moins d'un mois, le Calife Abou Bakr El Bagdadi a fichu ces opérations de communication en l'air.
Si Abou Bakr El Bagdadi n'existait pas, les plus avisés des Islamophobes auraient dû l'inventer.
Calife Ibrahim, l'islamophobie vous doit beaucoup !
Libellés :
Abou Bakr El Bagdadi,
califat,
Calife Ibrahim,
Islam,
islamophobie,
Khomeiny,
Lilian Thuram
Pays/territoire :
Étampes, France
dimanche 3 août 2014
Commémorations 14-18 : ça commence à nous "gonfler" !
"Par chance, je suis dépourvu de toute ambition politique ou sociale, en sorte que je n'ai à craindre aucun danger de ce côté-là, rien qui me retienne, rien qui me force à des transactions et à des ménagements; bref, j'ai le droit de dire tout haut ce que je pense, et je veux tenter une bonne fois l'épreuve qui fera voir jusqu'à quel point nos semblables, si fiers de leur liberté de pensée, supportent de libres pensées".
(Friedrich Nietzsche, lettre à Mawilda von Meysenbug, 25 octobre 1874).
Les commémorations de la guerre de 1914-1918 commencent sérieusement à nous "gonfler", mais personne n'ose le dire.
On en fait trop, beaucoup trop. Pourquoi ?
En 1964, alors que beaucoup de survivants et de participants à cette guerre étaient encore parmi nous, les commémorations ont été incomparablement plus discrètes, plus sobres.
Pourquoi ?
Il y a d'abord la croyance des gouvernants vrôôônçais d'aujourd'hui selon laquelle leurs administrés aimeraient "ça", comme les anciens Romains les horribles jeux du cirque.
Certes, beaucoup d'entre eux aiment la fête et le tourisme, y compris le tourisme.....nécropolitain. Mais ça n'a rien à voir avec la Guerre 1914-1918. On pourrait en faire autant avec la Bataille de Poitiers de 732. Et en meilleure compagnie.
Certes, une opinion égarée, inquiète de ce qu'on appelle la mondialisation, est actuellement très, trop vulnérable aux superstitions qui lui font croire que le repli sur l'Etat-nation Vrôôônce en voie d'effacement va la sauver, aux incantations patriotardes, cocardières, chauvines : le pouvoir en place sait très bien en jouer lors des retours de "nos compatriotes otages" avec une liturgie laïque mais cocardière dans les salons d'aéroports franciliens; il en joue également lors de certains accidents : dans les Caraïbes en 2005, dans le Sahel en 2014. On nous saoûle, on hystérise proprement le sentiment national. Il faut tous les dix mots, placer les mots Vrôôônce et Vrôôônçais avec un trémolo d'émotion. Comme le titrait Le Canard Enchaîné du 30 juillet 2014 : "Hollande soigne sa com' passion". Et le pire, c'est que jusqu'à présent, ça marche à peu près.
MAIS, il y a un autre aspect : l'enflure des commémorations de la Guerre 1914-1918 permet de dire, comme le disait Clémenceau à propos des anciens combattants de ce conflit : "Ils ont des droits sur nous", et de l'appliquer à de nouvelles catégories. Devinez l'une d'entre elles. Vous donnez votre langue au chat ?
Le roi des Belges Albert Ier avait adjuré les belligérants de la Guerre 1914-1918, AU NOM DE LA CIVILISATION, de ne pas faire participer au conflit de soldats originaires de leurs colonies. Ce qu'ils ont fait, la Vrôôônce au premier chef. Et cela a été un grand crime de la colonisation. Perpétrés contre les colonisés. Un des pires. Mais cet aspect des choses est maintenant mis en oubli pour nous présenter une facture, un mémoire, le mémoire de la Mémoire : parce que des soldats originaires de nos colonies ont participé au conflit aux côtés de nos aïeux, nous devrions ouvrir plus volontiers encore les frontières de l'Europe à leurs arrière-arrière petits-enfants et les "intégrer". N'ont-ils pas "DES DROITS SUR NOUS" ?
Ce matin, France enc'Culture, au Journal de 9h, allait encore plus loin : le centenaire de la déclaration de guerre était pour la chaîne encultureuse plus que culturelle, l'occasion de rappeler notre dette (sic) envers des soldats Afro-Américains qui nous avaient apporté....le jazz (entre 1940 et 1944, nos cousins allemands nous ont bien apporté le hand-ball : les en remercie-t-on ?). Le jazz ? On peut aimer. Mais il serait arrivé chez nous sans les soldats Afro-Américains de 1918. Il est bien arrivé dans des contrées voisines des notres où ils ne vinrent jamais. Par la radio. Par le disque. Le message insinué par la chaîne encultureuse est clair : des Noirs américains ont contribué à "notre victoire" (tu parles !), ils nous ont enrichi (ça se discute), donc CEUX qui frappent à nos portes, à Lampedusa ou ailleurs, ET QUI LEUR RESSEMBLENT ont des DROITS-SUR-NOUS, dont celui d'être accueillis sans résistance parmi nous, quoi qu'il nous en coûte, et "intégrés", ce qui coûte encore plus cher et n'est jamais achevé : en 2009, des Guadeloupéens expliquaient que la crise sociale en cours sur leur île avait son origine lointaine dans ce fait : vous nous avez mis en esclavage, puis vous nous avez affranchis il y a 160 ans et vous avez cru pouvoir en rester là. Et on aurait dit que le pire, c'était justement d'en être "restés là".
Que ne ferait-on pas pour nous faire avaler une tartine pluriculturelle et multiethnique devant laquelle nous manquons d'appétit ? Les commémorations "nationales"de la Guerre 14-18 sous le régime hollandiste, ça sert à ça. Et peut-être d'abord et avant tout à ça. En 1964, pour le cinquantenaire, c'était très différent, ça n'avait rien à voir.
On me dira : Jean-Marie,. n'avez-vous pas de coeur, n'avez vous pas au moins un parent qui a participé à cette guerre ? Ne vous rendez-vous pas compte que c'est aussi son souvenir, sa mémoire que vous méprisez ?.
Que non ! J'ai eu effectivement un grand'père qui, en 1914, à l'âge de 17 ans, s'est engagé pour la durée de la guerre au cours de laquelle il a été gazé à l'ypérite. Pour son engagement, il s'est vu proposer officiellement la Légion d'Honneur, comme tous les jeunes gens de son âge qui avaient devancé la mobilisation, mais il a choisi de ne pas répondre et l'a ainsi implicitement refusée. L'engagement pris dans ces conditions méritait-il une Légion d'Honneur ? Je suis incompétent pour répondre à cette question. Par contre, je suis d'avis qu'il s'est assurément honoré par le soin qu'il a toujours pris pour protéger les prisonniers de guerre allemands confiés à sa garde et employés au mépris des conventions internationales (on a fait pire en 1944-45 sous Raymond Aubrac dans les Bouches-du-Rhône) au déblayage de zones infestées d'obus, de grenades etc...
Commémorations "nationales", publiques de la Guerre 14-18 sous le haut patronage hollandiste ?
On a déjà donné. N'y allez pas ! Ne participez pas ! Tenez-vous en dehors et à l'écart de ces liturgies qui deviennent obscènes. Si vous cessez de participer, d'assister, ils arrêteront. On a besoin de votre .....absence. Faîtes, et faîtes-faire cela contre la Bêtise, et contre les récupérations dénoncées ci-dessus.
Merci beaucoup d'avance.
(Friedrich Nietzsche, lettre à Mawilda von Meysenbug, 25 octobre 1874).
Les commémorations de la guerre de 1914-1918 commencent sérieusement à nous "gonfler", mais personne n'ose le dire.
On en fait trop, beaucoup trop. Pourquoi ?
En 1964, alors que beaucoup de survivants et de participants à cette guerre étaient encore parmi nous, les commémorations ont été incomparablement plus discrètes, plus sobres.
Pourquoi ?
Il y a d'abord la croyance des gouvernants vrôôônçais d'aujourd'hui selon laquelle leurs administrés aimeraient "ça", comme les anciens Romains les horribles jeux du cirque.
Certes, beaucoup d'entre eux aiment la fête et le tourisme, y compris le tourisme.....nécropolitain. Mais ça n'a rien à voir avec la Guerre 1914-1918. On pourrait en faire autant avec la Bataille de Poitiers de 732. Et en meilleure compagnie.
Certes, une opinion égarée, inquiète de ce qu'on appelle la mondialisation, est actuellement très, trop vulnérable aux superstitions qui lui font croire que le repli sur l'Etat-nation Vrôôônce en voie d'effacement va la sauver, aux incantations patriotardes, cocardières, chauvines : le pouvoir en place sait très bien en jouer lors des retours de "nos compatriotes otages" avec une liturgie laïque mais cocardière dans les salons d'aéroports franciliens; il en joue également lors de certains accidents : dans les Caraïbes en 2005, dans le Sahel en 2014. On nous saoûle, on hystérise proprement le sentiment national. Il faut tous les dix mots, placer les mots Vrôôônce et Vrôôônçais avec un trémolo d'émotion. Comme le titrait Le Canard Enchaîné du 30 juillet 2014 : "Hollande soigne sa com' passion". Et le pire, c'est que jusqu'à présent, ça marche à peu près.
MAIS, il y a un autre aspect : l'enflure des commémorations de la Guerre 1914-1918 permet de dire, comme le disait Clémenceau à propos des anciens combattants de ce conflit : "Ils ont des droits sur nous", et de l'appliquer à de nouvelles catégories. Devinez l'une d'entre elles. Vous donnez votre langue au chat ?
Le roi des Belges Albert Ier avait adjuré les belligérants de la Guerre 1914-1918, AU NOM DE LA CIVILISATION, de ne pas faire participer au conflit de soldats originaires de leurs colonies. Ce qu'ils ont fait, la Vrôôônce au premier chef. Et cela a été un grand crime de la colonisation. Perpétrés contre les colonisés. Un des pires. Mais cet aspect des choses est maintenant mis en oubli pour nous présenter une facture, un mémoire, le mémoire de la Mémoire : parce que des soldats originaires de nos colonies ont participé au conflit aux côtés de nos aïeux, nous devrions ouvrir plus volontiers encore les frontières de l'Europe à leurs arrière-arrière petits-enfants et les "intégrer". N'ont-ils pas "DES DROITS SUR NOUS" ?
Ce matin, France enc'Culture, au Journal de 9h, allait encore plus loin : le centenaire de la déclaration de guerre était pour la chaîne encultureuse plus que culturelle, l'occasion de rappeler notre dette (sic) envers des soldats Afro-Américains qui nous avaient apporté....le jazz (entre 1940 et 1944, nos cousins allemands nous ont bien apporté le hand-ball : les en remercie-t-on ?). Le jazz ? On peut aimer. Mais il serait arrivé chez nous sans les soldats Afro-Américains de 1918. Il est bien arrivé dans des contrées voisines des notres où ils ne vinrent jamais. Par la radio. Par le disque. Le message insinué par la chaîne encultureuse est clair : des Noirs américains ont contribué à "notre victoire" (tu parles !), ils nous ont enrichi (ça se discute), donc CEUX qui frappent à nos portes, à Lampedusa ou ailleurs, ET QUI LEUR RESSEMBLENT ont des DROITS-SUR-NOUS, dont celui d'être accueillis sans résistance parmi nous, quoi qu'il nous en coûte, et "intégrés", ce qui coûte encore plus cher et n'est jamais achevé : en 2009, des Guadeloupéens expliquaient que la crise sociale en cours sur leur île avait son origine lointaine dans ce fait : vous nous avez mis en esclavage, puis vous nous avez affranchis il y a 160 ans et vous avez cru pouvoir en rester là. Et on aurait dit que le pire, c'était justement d'en être "restés là".
Que ne ferait-on pas pour nous faire avaler une tartine pluriculturelle et multiethnique devant laquelle nous manquons d'appétit ? Les commémorations "nationales"de la Guerre 14-18 sous le régime hollandiste, ça sert à ça. Et peut-être d'abord et avant tout à ça. En 1964, pour le cinquantenaire, c'était très différent, ça n'avait rien à voir.
On me dira : Jean-Marie,. n'avez-vous pas de coeur, n'avez vous pas au moins un parent qui a participé à cette guerre ? Ne vous rendez-vous pas compte que c'est aussi son souvenir, sa mémoire que vous méprisez ?.
Que non ! J'ai eu effectivement un grand'père qui, en 1914, à l'âge de 17 ans, s'est engagé pour la durée de la guerre au cours de laquelle il a été gazé à l'ypérite. Pour son engagement, il s'est vu proposer officiellement la Légion d'Honneur, comme tous les jeunes gens de son âge qui avaient devancé la mobilisation, mais il a choisi de ne pas répondre et l'a ainsi implicitement refusée. L'engagement pris dans ces conditions méritait-il une Légion d'Honneur ? Je suis incompétent pour répondre à cette question. Par contre, je suis d'avis qu'il s'est assurément honoré par le soin qu'il a toujours pris pour protéger les prisonniers de guerre allemands confiés à sa garde et employés au mépris des conventions internationales (on a fait pire en 1944-45 sous Raymond Aubrac dans les Bouches-du-Rhône) au déblayage de zones infestées d'obus, de grenades etc...
Commémorations "nationales", publiques de la Guerre 14-18 sous le haut patronage hollandiste ?
On a déjà donné. N'y allez pas ! Ne participez pas ! Tenez-vous en dehors et à l'écart de ces liturgies qui deviennent obscènes. Si vous cessez de participer, d'assister, ils arrêteront. On a besoin de votre .....absence. Faîtes, et faîtes-faire cela contre la Bêtise, et contre les récupérations dénoncées ci-dessus.
Merci beaucoup d'avance.
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