Elie Wiesel vient de mourir.
D. ait son âme !
Ce personnage s'était vu un jour proposer la présidence de l'Etat d'Israël, une fonction plutôt honorifique. Il avait décliné cette proposition en avançant qu'il était un écrivain.
Des livres, il en a écrit. Beaucoup. Il y avait, comme on dit, à boire et à manger, dans son oeuvre.
S'il se vit décerner en 1964 un Prix Rivarol en France, pour avoir illustré l'universalité de la langue française, le Prix Nobel de Littérature lui échappa.
En 1986, il reçut le Prix Nobel ...... de la Paix.
Elie Wiesel était-il un homme de paix ?
Non.
Dans un recueil d'entretiens paru en 1968, soit 18 ans avant que le Nobel lui soit décerné, Elie Wiesel tint ces propos :
"Chaque (sic) Juif, quelque part en lui, devrait garder à part une zone de haine (re-sic) - une haine saine, virile (re-re-sic) - pour ce que l'Allemand personnifie, et pour ce qui persiste chez l'Allemand. Agir autrement serait trahir les morts (re-re-re-sic)".
Des exégètes wieselophiles ont tenté d'atténuer l'énormité de ces propos en rappelant notamment qu'ailleurs Elie Wiesel aurait dit : "la haine n'est pas une solution".
Quoi qu'il en soit les propos, non reniés, de 1968, auraient dû écarter Elie Wiesel de la liste des lauréats d'un Prix, Nobel ou autre, de la Paix.
En 1985, Elie Wiesel figurait parmi les convulsionnaires adjurant le président Reagan de ne pas se rendre dans le cimetière militaire de Bitburg, en Allemagne, où sont inhumés, parmi bien d'autres, de jeunes soldats de la Waffen SS. Elie Wiesel se lamentait qu'il n'aurait jamais cru devoir vivre un tel jour. Ronald Reagan se rendait en Europe, et notamment en Allemagne, pour commémorer la fin de la guerre 1939-1945. Elie Wiesel dut se calmer tout seul et Ronald Reagan se rendit à Bitburg malgré les hurlements médiatiques. Il y des moments où il faut savoir, comme on dit, laisser uriner le mérinos, même si celui-ci a pour nom Elie Wiesel.
L'année de son Prix Nobel de la Paix, en compagnie de François Mitterrand, Elie Wiesel se rendit au domicile de la famille de l'Algéro-Français Malik Oussekine, mort accidentellement à Paris en marge de manifestations contre un projet de réforme universitaire. Une occasion de parler de la Shoah.
Ses adversaires le qualifiaient de "marchand de Shoah". Et c'est bien vrai qu'il prêtait le flanc à ce reproche.
En 2000, un colloque consacré à la Shoah se tint à Stockholm, en présence bien entendu d'Elie Wiesel. A cette occasion, ce dernier affirma que quiconque ne reconnaissait pas la centralité (dans quoi ?) de la Shoah ne devrait pas faire de la politique.
On n'est jamais trahi que par les siens : Elie Wiesel et sa nébuleuse de fonds, de fondations etc.... avaient placé une bonne partie de leur argent auprès du financier imprudent Bernard Madoff. Autant en emporte le vent.....et les spéculations.