Le 6 avril 1652, au début de l’automne austral, abordaient dans la Baie de la Table, à l’extrémité sud de l’Afrique, trois navires venant de Hollande, affrêtés par la Compagnie des Indes Orientales dont le siège était installé dans les Provinces-Unies (ce qu’on appelle aujourd’hui les Pays-Bas). Les survivants du voyage étaient au nombre de 90 : 8 femmes et 82 hommes, sous la direction de Jan van Riebeek. Le but de l’expédition : installer une station de ravitaillement, un poste d’escale tout au sud de l’Afrique, à la limite de l’Atlantique et de l’Océan Indien, pour faciliter les communications entre les Provinces-Unies et ce qu’on désigne aujourd’hui sous le nom d’Indonésie où la Compagnie avait déjà pris pied.
Ces Hollandais n’étaient pas les premiers à reconnaître cette région. A la fin du siècle précédent, des Portugais avaient baptisé ce cap le Cap des Tempêtes, puis l’avaient renommé le Cap de Bonne-Espérance. Puis des Anglais, et d’autres Hollandais y étaient revenus. Mais il fallut attendre le milieu du XVIIe siècle pour voir s’y installer un établissement européen permanent. Les conditions naturelles (climat tempéré chaud) étaient excellentes, et on passa assez vite du projet initial (poste d’escale et de ravitaillement) à un établissement plus complexe.
Un fort fut construit, puis des habitations permanentes, en attendant de nouveaux colons. Les voyages étaient longs et la mortalité souvent élevée au cours de ces expéditions. Jan van Riebeek et ses compagnons entrèrent en relation avec les naturels du lieu, les Khoï-Khoï, également connus sous le nom de Khoïsan auxquels ils donnèrent le nom, d’origine incertaine, de Hottentots. Les Khoï-Khoï s’expriment au moyen d’une langue comportant le recours à des sons qui surprirent les Hollandais, qui comportent des sortes de claquements de langue. Plus tard, ces populations furent aussi désignées par le vocable anglais de Bushmen. Des rapports commerciaux fondés sur le troc s’établirent : produits et sous-produits animaux venant des Khoï-Khoï contre objets finis fournis par les Hollandais. Jan van Riebeek demeura gouverneur du Cap jusqu’en 1662, date à laquelle il partit pour l’actuelle Indonésie.
A son départ, la ville du Cap était fondée. Le Jour du Fondateur, célébré en Afrique du Sud le 6 avril, commémorait naguère l'épilogue de ce voyage au bout de l'Afrique.
Ces Hollandais n’étaient pas les premiers à reconnaître cette région. A la fin du siècle précédent, des Portugais avaient baptisé ce cap le Cap des Tempêtes, puis l’avaient renommé le Cap de Bonne-Espérance. Puis des Anglais, et d’autres Hollandais y étaient revenus. Mais il fallut attendre le milieu du XVIIe siècle pour voir s’y installer un établissement européen permanent. Les conditions naturelles (climat tempéré chaud) étaient excellentes, et on passa assez vite du projet initial (poste d’escale et de ravitaillement) à un établissement plus complexe.
Un fort fut construit, puis des habitations permanentes, en attendant de nouveaux colons. Les voyages étaient longs et la mortalité souvent élevée au cours de ces expéditions. Jan van Riebeek et ses compagnons entrèrent en relation avec les naturels du lieu, les Khoï-Khoï, également connus sous le nom de Khoïsan auxquels ils donnèrent le nom, d’origine incertaine, de Hottentots. Les Khoï-Khoï s’expriment au moyen d’une langue comportant le recours à des sons qui surprirent les Hollandais, qui comportent des sortes de claquements de langue. Plus tard, ces populations furent aussi désignées par le vocable anglais de Bushmen. Des rapports commerciaux fondés sur le troc s’établirent : produits et sous-produits animaux venant des Khoï-Khoï contre objets finis fournis par les Hollandais. Jan van Riebeek demeura gouverneur du Cap jusqu’en 1662, date à laquelle il partit pour l’actuelle Indonésie.
A son départ, la ville du Cap était fondée. Le Jour du Fondateur, célébré en Afrique du Sud le 6 avril, commémorait naguère l'épilogue de ce voyage au bout de l'Afrique.
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