M. Abdallah Zekri porte la double casquette de responsable du C.F.C.M. (Conseil Français du Culte Musulman) et de l'Observatoire de l'Islamophobie. Il paraît qu'il est, par ailleurs et en plus, citoyen français, catégorie purement juridique et politique, dépourvue de toute référence ethnique, identitaire et culturelle, à laquelle il semble attacher une importance démesurée.
M. Abdallah Zekri peut se targuer d'être le premier "citoyen français", responsable politico-cultuello-associatif d'un niveau justifiant son invitation aux agapes annuelles du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (C.R.I.F.) à avoir pu, et osé, faire un doigt d'honneur (1) au C.R.I.F. : en réaction à un constat du président du C.R.I.F., lundi 23/02/MMXV sur Europe 1, selon lequel la plupart des actes antisémites commis en France aujourd'hui sont le fait d'une micro-minorité de jeunes gens issus de l'immigration musulmane, le C.F.C.M. boycotte le Banquet Annuel du C.R.I.F. auquel il avait été convié.
Aucun responsable politique candidat, ou futur candidat éventuel, à une élection dans ce qu'il est encore convenu d'appeler la république française, n'aurait pu se permettre de ne pas déférer à une invitation du C.R.I.F. à son Banquet Annuel.
Pour être relativement pluraliste (ma non troppo !) le C.R.I.F. n'en est pas moins sélectif dans l'envoi de ses invitations : le Front National (F.N.) n'est jamais invité. L'affront fait au C.R.I.F. et à son président Roger Cukierman n'en est que plus cuisant.
Pauvre Roger Cukierman ! Pour avoir osé dire une vérité : que la plupart des actes antisémites commis dans l'Hexagone étaient de nos jours le fait de jeunes musulmans, le voilà dénoncé par le sieur Abdallah Zekri pour .....stigmatisation de "citoyens français" (catégorie purement juridique et politique, on ne le répétera jamais assez). Roger Cukierman doit de plus essuyer les états d'âme du pue-la-haine Serge Klarsfeld, "ému" (sic) de ce que le président du C.R.I.F. ait déclaré que si le F.N. était et demeurait "infréquentable", sa présidente était "irréprochable". Serge Klarsfeld est un énergumène qui pratique l'intimidation et le terrorisme moraux, quand il ne fait pas pratiquer par ses voyoux le terrorisme physique (2).
Le "R" de l'acronyme C.R.I.F. se réfère à la représentativité de cet organisme. Cette représentativité est toute relative : certaines associations juives ont décidé dès leur création, de ne pas s'affilier au C.R.I.F. (par exemple : "Une autre voix juive", très critique envers l'Etat d'Israël), d'autres ont suspendu leur affiliation. Il est certains groupements dont l'affiliation au C.R.I.F. ne semble pas souhaitée par la direction de cet organisme.
Monsieur Zekri a raison sur un point : les jeunes citoyens français musulmans ne sont pas traités de la même façon que les jeunes (ou un peu moins jeunes) citoyens français juifs. Les premiers se voient empêchés de rejoindre l'Etat Islamique du Calife Ibrahim qui appelle les Musulmans des deux sexes non seulement à faire la guerre, mais aussi à se reproduire (Make Love and War) pour peupler les territoires arrachés aux mécréants et aux mauvais musulmans. Les seconds sont libres d'aller rejoindre l'Eretz Israël, y compris pour aller y servir dans les rangs de Tsahal (Israeli Defence Force). C'est un traitement inégalitaire, stigmatisant pour les coreligionnaires de M. Zekri : on devrait laisser les citoyens français musulmans désireux de servir l'Etat Islamique et éventuellement de le peupler avec leur descendance, toute latitude pour le rejoindre, sans réadmission garantie lors d'un éventuel retour : ça ferait des chômeurs en moins, moins d'argent à dépenser pour "la politique de la Ville", plus de places dans les écoles, dans les logements sociaux, dans les prisons, partout. Et Juifs et Musulmans "citoyens français" seraient ainsi traités également dans leur aspiration à "monter" vers les pays de leurs idéaux.
La querelle entre le C.F.C.M. et le C.R.I.F., entre Cukierman et Zekri, m'est parfaitement indifférente. Je ne me sens pas concerné. Et ça fait du bien : pendant qu'ils se disputent, ils nous fichent la paix. Je les sens regretter que les circonstances ne leur permettent pas de s'afficher unis contre les Goïm (3) non musulmans, contre les ni...ni..., n'ayant pas vocation à pouvoir se dire victimes de l'antisémitisme ou de l'islamophobie. Naguère, S.O.S. Racisme avait été fondé pour détourner les jeunes immigrés musulmans de l'hostilité envers la cause d'Israël et la communauté juive, et canaliser leur ressentiment contre les Français d'Europe et le Front National qui émergeait électoralement. Le boomerang revient en pleine figure aux fondateurs, sponsors et amis de S.O.S. Racisme. Il est réjouissant d'entendre le président du C.R.I.F. désigner les principaux perpétrateurs contemporains d'actes antisémites. Et non moins réjouissant de voir un représentant de l'Observatoire de l'Islamophobie épingler un responsable communautaire juif pour prétendue islamophobie. Ca nous change de leur union fraternelle contre les héritiers de Charles Martel ou de Vichy. Bene, recte, optime (4) : c'est bien, c'est juste, c'est excellent. Bravo !
Le martèlement par Abdallah Zekri de la référence à la catégorie dénommée "citoyens français" a pour but d'impliquer dans la querelle C.R.I.F. - C.F.C.M., Cukierman - Zekri, des gens qui sont fondés à ne pas se sentir concernés (5).
Je ne sais pas si l'expression islamo-fascisme est pertinente ou non. Bernard Henry-Lévy prétend qu'elle l'est. Zekri a tort de se réfugier derrière la mémoire de "citoyens français" (toujours cette étiquette) musulmans qui auraient perdu la vie dans la lutte contre le fascisme. Il y en a eu beaucoup qui ont fait le choix inverse : il y a eu division des communautés musulmanes entre les partisans de l'Axe et les adversaires de celui-ci pendant la Seconde Guerre Mondiale. Que M. Zekri ne s'offense pas de ce rappel : Israël, que défendent bec et ongles le C.R.I.F. et son président, a eu pendant plusieurs années un chef de gouvernement, Itzhak Shamir, qui en 1941 déclarait aux représentants nationaux-socialistes du Reich allemand : "Nous nous identifions à vous", pour appuyer sa proposition d'alliance avec le Reich contre la puissance mandataire britannique en Palestine.
N O T E S
(1) Le doigt d'honneur est une très ancienne forme d'expression gestuelle, à la signification imprécise et controversée, qui était déjà connue dans l'Antiquité romaine sous l'appellation de "digitus impudicus";
(2) Le gang Klarsfeld s'est illustré en conduisant en 1992 à Rostock (Allemagne) une équipée de voyoux et des gros bras pour humilier et se confronter physiquement à la population allemande locale au sein de laquelle des actes de résistance aux flux migratoires intercontinentaux sud-nord avaient été pointés du doigt et dénoncés par les mass merdias et les autorités morales. Certains de ces provocateurs furent arrêtés : pour obtenir leur libération, leurs amis firent sauter à l'explosif la porte d'entrée du Centre Culturel Allemand de Paris (Goethe Institut) de l'avenue d'Iéna.
Treize ans auparavant, le même gang Klarsfeld avait amené à Cologne (Allemagne) des personnes assister à un procès contre un ancien petit responsable national-socialiste dénoncé par les Klarsfeld, arrêté et jugé sous leur pression. Tout ce "beau monde" ne fut pas admis dans la salle d'audience, il y eut des échauffourées, et il y eut des blessés, notamment parmi les policiers de Cologne : les voyoux venus à l'invitation des Klarsfeld empêchèrent les ambulances d'atteindre et d'évacuer les policiers blessés en se couchant sur le sol.
Et il y a eu bien d'autres recours à la violence et à la terreur au nom de la Mémouare. Dans plusieurs cas, et au début, le gang mettait en avant Beate, épouse de Serge et mère d'Arno : venant d'une femme, ça passait mieux.
(3) Goy (pluriel : Goïm, ou Goyim) = non juif. Les Goïm non musulmans, non susceptibles d'être visés par des comportements antisémites ou islamophobes, se trouvent placés par les autorités morales dans la situation de devoir à chaque incident, manifester leur non-antisémitisme et leur non-islamophobie, et leur solidarité automatique envers les communautés juives et musulmanes même si, et surtout si les incidents en question ont pour origine l'antagonisme entre certains éléments de ces communautés;
(4) Ce n'est pas parce que je ne suis pas humaniste, au sens franc-maçon du terme, que je n'ai pas fait des Humanités;
(5) "Citoyen français", ça ne veut pas, ça ne veut plus dire grand chose depuis les vagues de migrations intercontinentales sud-nord qui ont submergé l'Europe depuis les décolonisations des années 1960. Vous en doutez ? Consultez donc la rubrique "naissances" de l'Etat Civil de votre journal municipal (les noms et prénoms des enfants nés dans la commune pendant la dernière semaine, ou le dernier mois), observez les noms sur les boites à lettres et sous les boutons de sonnettes des immeubles et des maisons de votre quartier. "Citoyen français", ça ne veut plus dire grand chose depuis la mise hors-la-loi de la préférence nationale, notamment depuis une loi de juillet 1972, et d'autres lois adoptées après 1981. Contrairement à ce qu'avancent sociologues, politologues, sondeurs, autorités morales etc...., sourds, aveugles, mais non muets, qui prétendent que le mot "patrie" serait devenu un gros, un vilain mot, on assiste à une hystérisation du sentiment stato-national. On nous bassine, on nous submerge avec les références à la "nation", à la "patrie", à la Vrôôônce, pour nous faire oublier que les différentes populations résidant en France n'ont plus grand chose en commun, sauf d'appartenir à une catégorie juridique commune : la citoyenneté française. Et on sur-valorise cette notion pour dévaloriser les références aux identités ethniques et communautaires, aux identités concrètes, qu'on ne peut pas nous enlever. On nage dans la saoulographie patriotarde. L'identité n'est pas, ne peut plus être liée à l'Etat-nation. Mais on veut nous persuader du contraire par une débauche de catéchisme cocardier. Il faut nous faire croire que nous voulons "vivre ensemble", et non seulement côte à côte.
lundi 23 février 2015
Un doigt d'honneur au C.R.I.F.
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Étampes, France
mercredi 18 février 2015
Paul Nolan n'était pas là : le coup du vidéaste amateur
Ce mercredi soir, 18 février MMXV, un probable non évènement fait le buzz sur les chaînes d'information continue : des passagers d'une rame bondée du métro parisien ont empêché un homme de monter dans leur rame. Par malheur pour eux, cet homme était noir : leur attitude ne peut donc être que "raciste". Cette interprétation est en outre appuyée par des cris en langue étrangère de ces passagers qui seraient des supporters du club de football de Chelsea dans le Grand Londres.
Il m'est arrivé plusieurs fois pour ma part d'être invité par des passagers d'une rame de métro bondée à attendre la prochaine rame, ce que j'ai fait la plupart du temps. Je n'en ai pas fait une histoire. Ca ne m'aurait de toute façon pas réussi : je suis de type européen, de sexe masculin, valide et autonome, et je voyage seul la plupart du temps.
Seulement voilà, sur les quais de cette station du métro parisien, il y avait un délateur, un délateur "citoyen" : ça ne m'étonnerait pas qu'il soit bientôt reçu pour être félicité et honoré par Anne Hidalgo et par le C.R.A.N., si SOS Racisme n'a pas le temps. Ce délateur venu d'Outre-Manche et ami du quotidien hyper-politiquement correct The Guardian, s'appelle Paul Nolan. Il a réussi un sacré coup : les mass merdia sont à l'affut de tout évènement ou non évènement qui leur permettrait de dénoncer le prétendu racisme. L'antisémitisme et l'islamophobie sont déclarés fléaux sociaux, et les Goyim non musulmans n'ont qu'à bien se tenir.
Il y a plusieurs années, j'ai moi-même été accusé de racisme sur les quais de la station Saint-Michel Notre-Dame de la ligne C du RER. J'attendais impatiemment le passage d'une rame se dirigeant vers le sud de l'Essonne. A un moment donné, une rame est arrivée, sans d'abord s'arrêter, roulant assez lentement pour que deux personnes parviennent à s'introduire dans un wagon. Le train s'est alors immobilisé, et le conducteur, audible du quai, a fait savoir par haut-parleur interne que cette rame ne prenait pas de voyageurs. J'ai alors remarqué qu'il était indiqué par écrit "ne prend pas de voyageurs". Les deux passagers un peu trop pressés sont descendus, hilares. Quand ils sont arrivés à ma hauteur, mécontent du retard pris du fait de ce malentendu, je leur ai lancé : "Alors, vous ne savez pas lire ?". Ils ne m'ont pas répondu et se sont éloignés, continuant à discuter entre eux avec une apparente bonne humeur.
Un tout petit jeune homme bien mis s'est alors avancé vers moi et m'a apostrophé avec indignation : "Vous êtes raciste ?". L'examinant, j'ai constaté qu'il s'agissait d'un jeune mulâtre et qu'il était incompréhensiblement très en colère. Je lui ai répondu : "Et vous-même ?". Un attroupement a alors commencé à se former autour de nous, des gens de toutes générations, d'apparences diverses. Esquivant ma question, le petit redresseur de torts a poursuivi : "Parce qu'ils sont basanés, vous croyez avoir le droit de parler aux gens comme à des chiens". Je lui ai répondu que j'aimais les animaux, que l'amour des chats ne m'empêchait pas d'aimer les chiens et que je leur parlais toujours habituellement avec bienveillance. Et j'ai ajouté que les personnes que j'avais banalement apostrophé avaient ralenti le trafic, retardé notre train, et que ma question était justifiée : savaient-ils lire ?
Des personnes qui s'étaient attroupées autour de nous m'ont à leur tour pris à partie (1). Un monsieur très bien mis, de type européen, portant lunettes et attaché-case m'a dit avec condescendance qu'étant donné le taux d'illétrisme qui sévissait parmi la population résidente dans son ensemble, il était très mal venu de parler ainsi à des personnes manifestement issues de flux migratoires intercontinantaux sud-nord récents. Je n'avais pas remarqué cette origine avant qu'ils ne passent à ma hauteur. Ce professeur de moralisme a ajouté que je ferais bien de tourner ma langue sept fois dans ma bouche en de semblables circonstances si je ne tenais pas à avoir des ennuis (2). Avant que je puisse répondre à ce mêle-tout, le petit mulâtre est revenu la charge contre moi, s'aventurant à dire : "Vous savez, Le Pen, il ne passera jamais en France. Les Français (sic) ne se laisseront pas faire". Alors que je lui demandais pourquoi il évoquait hors de propos ce sujet, le petit redresseur de torts, manifestement intoxiqué par son idéologie, m'a dit en me fusillant du regard : "Vous ne pouvez rien contre moi : j'ai des papiers français, ma mère est américaine, et elle est blanche". Le "mur du çon" était franchi. Son bang m'assourdit.
Paul Nolan n'était pas là. Vous imaginez-vous la video qu'il aurait pu faire avec ça ?
La rame en direction de Saint-Martin d'Etampes est enfin arrivée à quai.
Le vidéaste amateur de type Paul Nolan est une figure incontournable des mass merdias. Il intervient généralement dans les circonstances que l'on va rappeler. Un "jeune", par l'âge, ou par l'origine ethnique (3), est blessé ou tué à l'occasion d'une poursuite par la Police. Des échauffourées se produisent dans leurs cités, voire des émeutes. Les policiers expliquent qu'il s'agit d'un accident. L'IGPN, "la police des polices" ouvre une enquête dont les conclusions confirment généralement les observations des policiers. Et puis voilà qu'intervient tardivement un "deus ex machina" providentiel : un vidéaste amateur. Ce vidéaste produit un film dont Madame Matausch sur France 3 ou Florence Duprat (4) sur BFM TV vous assurent avec aplomb, qu'il remet complètement en cause la version des policiers.
Dans la non affaire mise en épingle par Paul Nolan, la personne invitée sans ménagement à ne pas monter dans la rame ne s'est pas manifestée puisqu'un appel à été lancé pour la retrouver afin d'instruire un dossier permettant la mise en examen des supporters de Chelsea dénoncés par Paul Nolan qui est un redresseur de torts fanatisé par l'idéologie de The Guardian, d'Arte Journal et de Télérama, ou un salopard en quête de célébrité. Ou les deux à la fois. Son buzz a permis aux mass merdia de moins parler de la profanation de cimetières normands, profanation dont ces mêmes mass merdia ont peu de choses à dire puisqu'elle serait sans connotation antisémite ou islamophobe. Alors, la video tournée par Paul Nolan était une aubaine. Aucune des personnes présentes sur le quai du métro ne demandait quoi que ce soit à Paul Nolan, ni la "victime" ni les "agresseurs", ni les passants. On ne lui demandait rien, mais Paul Nolan a su à qui offrir le produit de son oeuvre de délateur zélote.
N O T E S
(1) Cette apparente unanimité, cette absence d'esprit critique, étaient surprenantes et attristantes;
(2) Il s'agit d'un avertissement provocateur : ferme ta gueule dans l'espace public puisque tu n'a pas a priori vocation à être victime d'une agression antisémite, raciste ou islamophobe, donc ton rôle ne peut être que celui de l'agresseur, de celui qui est en tort, la "victime" ce sera celui ou celle avec qui tu as maille à partir;
(3) Les immigrés non européens issus de flux migratoires postérieurs aux décolonisations des années 1960 sont systématiquement désignés comme des "jeunes" dans les mass merdias, quel que soit leur âge, dès lors qu'ils sont impliqués dans des circonstances où leur rôle n'est pas flatteur : il s'agit de prévenir.......La Malgame entre délinquance et immigration;
(4) Florence Duprat a très bien intégré l'"antiracisme" indispensable pour travailler sans problèmes dans les mass merdias : il est viscéral plus que cérébral. Il y a plusieurs mois, alors que Willy Sagnol (football) subissait une chasse aux sorcières pour avoir évoqué les talents différents des joueurs de football suivant leur origine ethnique, il avait été attaqué par un dénommé Pape Diouf, fonctionnaire associatif de l'Olympique de Marseille, d'origine africaine. BFM TV avait invité sur le plateau un journaliste sportif pour commenter l'affaire. Et voilà que, contre toute attente, ce journaliste rétorque que c'est Pape Diouf qui est "raciste". Florence Duprat n'a pu retenir un gloussement de surprise et de consternation. Le journaliste avait été invité pour être témoin à charge contre Willy Sagnol, un Français d'Europe, et non pour exposer le comportement et le discours constamment "racistes" de l'Africain Pape Diouf.
Il m'est arrivé plusieurs fois pour ma part d'être invité par des passagers d'une rame de métro bondée à attendre la prochaine rame, ce que j'ai fait la plupart du temps. Je n'en ai pas fait une histoire. Ca ne m'aurait de toute façon pas réussi : je suis de type européen, de sexe masculin, valide et autonome, et je voyage seul la plupart du temps.
Seulement voilà, sur les quais de cette station du métro parisien, il y avait un délateur, un délateur "citoyen" : ça ne m'étonnerait pas qu'il soit bientôt reçu pour être félicité et honoré par Anne Hidalgo et par le C.R.A.N., si SOS Racisme n'a pas le temps. Ce délateur venu d'Outre-Manche et ami du quotidien hyper-politiquement correct The Guardian, s'appelle Paul Nolan. Il a réussi un sacré coup : les mass merdia sont à l'affut de tout évènement ou non évènement qui leur permettrait de dénoncer le prétendu racisme. L'antisémitisme et l'islamophobie sont déclarés fléaux sociaux, et les Goyim non musulmans n'ont qu'à bien se tenir.
Il y a plusieurs années, j'ai moi-même été accusé de racisme sur les quais de la station Saint-Michel Notre-Dame de la ligne C du RER. J'attendais impatiemment le passage d'une rame se dirigeant vers le sud de l'Essonne. A un moment donné, une rame est arrivée, sans d'abord s'arrêter, roulant assez lentement pour que deux personnes parviennent à s'introduire dans un wagon. Le train s'est alors immobilisé, et le conducteur, audible du quai, a fait savoir par haut-parleur interne que cette rame ne prenait pas de voyageurs. J'ai alors remarqué qu'il était indiqué par écrit "ne prend pas de voyageurs". Les deux passagers un peu trop pressés sont descendus, hilares. Quand ils sont arrivés à ma hauteur, mécontent du retard pris du fait de ce malentendu, je leur ai lancé : "Alors, vous ne savez pas lire ?". Ils ne m'ont pas répondu et se sont éloignés, continuant à discuter entre eux avec une apparente bonne humeur.
Un tout petit jeune homme bien mis s'est alors avancé vers moi et m'a apostrophé avec indignation : "Vous êtes raciste ?". L'examinant, j'ai constaté qu'il s'agissait d'un jeune mulâtre et qu'il était incompréhensiblement très en colère. Je lui ai répondu : "Et vous-même ?". Un attroupement a alors commencé à se former autour de nous, des gens de toutes générations, d'apparences diverses. Esquivant ma question, le petit redresseur de torts a poursuivi : "Parce qu'ils sont basanés, vous croyez avoir le droit de parler aux gens comme à des chiens". Je lui ai répondu que j'aimais les animaux, que l'amour des chats ne m'empêchait pas d'aimer les chiens et que je leur parlais toujours habituellement avec bienveillance. Et j'ai ajouté que les personnes que j'avais banalement apostrophé avaient ralenti le trafic, retardé notre train, et que ma question était justifiée : savaient-ils lire ?
Des personnes qui s'étaient attroupées autour de nous m'ont à leur tour pris à partie (1). Un monsieur très bien mis, de type européen, portant lunettes et attaché-case m'a dit avec condescendance qu'étant donné le taux d'illétrisme qui sévissait parmi la population résidente dans son ensemble, il était très mal venu de parler ainsi à des personnes manifestement issues de flux migratoires intercontinantaux sud-nord récents. Je n'avais pas remarqué cette origine avant qu'ils ne passent à ma hauteur. Ce professeur de moralisme a ajouté que je ferais bien de tourner ma langue sept fois dans ma bouche en de semblables circonstances si je ne tenais pas à avoir des ennuis (2). Avant que je puisse répondre à ce mêle-tout, le petit mulâtre est revenu la charge contre moi, s'aventurant à dire : "Vous savez, Le Pen, il ne passera jamais en France. Les Français (sic) ne se laisseront pas faire". Alors que je lui demandais pourquoi il évoquait hors de propos ce sujet, le petit redresseur de torts, manifestement intoxiqué par son idéologie, m'a dit en me fusillant du regard : "Vous ne pouvez rien contre moi : j'ai des papiers français, ma mère est américaine, et elle est blanche". Le "mur du çon" était franchi. Son bang m'assourdit.
Paul Nolan n'était pas là. Vous imaginez-vous la video qu'il aurait pu faire avec ça ?
La rame en direction de Saint-Martin d'Etampes est enfin arrivée à quai.
Le vidéaste amateur de type Paul Nolan est une figure incontournable des mass merdias. Il intervient généralement dans les circonstances que l'on va rappeler. Un "jeune", par l'âge, ou par l'origine ethnique (3), est blessé ou tué à l'occasion d'une poursuite par la Police. Des échauffourées se produisent dans leurs cités, voire des émeutes. Les policiers expliquent qu'il s'agit d'un accident. L'IGPN, "la police des polices" ouvre une enquête dont les conclusions confirment généralement les observations des policiers. Et puis voilà qu'intervient tardivement un "deus ex machina" providentiel : un vidéaste amateur. Ce vidéaste produit un film dont Madame Matausch sur France 3 ou Florence Duprat (4) sur BFM TV vous assurent avec aplomb, qu'il remet complètement en cause la version des policiers.
Dans la non affaire mise en épingle par Paul Nolan, la personne invitée sans ménagement à ne pas monter dans la rame ne s'est pas manifestée puisqu'un appel à été lancé pour la retrouver afin d'instruire un dossier permettant la mise en examen des supporters de Chelsea dénoncés par Paul Nolan qui est un redresseur de torts fanatisé par l'idéologie de The Guardian, d'Arte Journal et de Télérama, ou un salopard en quête de célébrité. Ou les deux à la fois. Son buzz a permis aux mass merdia de moins parler de la profanation de cimetières normands, profanation dont ces mêmes mass merdia ont peu de choses à dire puisqu'elle serait sans connotation antisémite ou islamophobe. Alors, la video tournée par Paul Nolan était une aubaine. Aucune des personnes présentes sur le quai du métro ne demandait quoi que ce soit à Paul Nolan, ni la "victime" ni les "agresseurs", ni les passants. On ne lui demandait rien, mais Paul Nolan a su à qui offrir le produit de son oeuvre de délateur zélote.
N O T E S
(1) Cette apparente unanimité, cette absence d'esprit critique, étaient surprenantes et attristantes;
(2) Il s'agit d'un avertissement provocateur : ferme ta gueule dans l'espace public puisque tu n'a pas a priori vocation à être victime d'une agression antisémite, raciste ou islamophobe, donc ton rôle ne peut être que celui de l'agresseur, de celui qui est en tort, la "victime" ce sera celui ou celle avec qui tu as maille à partir;
(3) Les immigrés non européens issus de flux migratoires postérieurs aux décolonisations des années 1960 sont systématiquement désignés comme des "jeunes" dans les mass merdias, quel que soit leur âge, dès lors qu'ils sont impliqués dans des circonstances où leur rôle n'est pas flatteur : il s'agit de prévenir.......La Malgame entre délinquance et immigration;
(4) Florence Duprat a très bien intégré l'"antiracisme" indispensable pour travailler sans problèmes dans les mass merdias : il est viscéral plus que cérébral. Il y a plusieurs mois, alors que Willy Sagnol (football) subissait une chasse aux sorcières pour avoir évoqué les talents différents des joueurs de football suivant leur origine ethnique, il avait été attaqué par un dénommé Pape Diouf, fonctionnaire associatif de l'Olympique de Marseille, d'origine africaine. BFM TV avait invité sur le plateau un journaliste sportif pour commenter l'affaire. Et voilà que, contre toute attente, ce journaliste rétorque que c'est Pape Diouf qui est "raciste". Florence Duprat n'a pu retenir un gloussement de surprise et de consternation. Le journaliste avait été invité pour être témoin à charge contre Willy Sagnol, un Français d'Europe, et non pour exposer le comportement et le discours constamment "racistes" de l'Africain Pape Diouf.
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mardi 17 février 2015
Lutte contre l'antisémitisme : attention danger !
Au cours du mandat présidentiel 2007-2012 de Nicolas Sarközy, ses opposants de gauche, quelques-uns de ses faux amis politiques, les juges rouges (Syndicat de la Magistrature en tête), les mass merdias (Arte Journal, Libération, Le Monde etc....) lui reprochaient de répondre par de nouvelles lois répressives, voire à leurs yeux liberticides, à la survenance de crimes et de délits.
Des évènements récents, souvent tragiques, apparemment répétitifs et visant des communautés juives constituent comme une "divine surprise" pour les milieux saisis par des démangeaisons de censure au nom de la lutte contre l'antisémitisme. Ces milieux sont nombreux et influents dans les salles de rédaction, et pas seulement celles d'Arte Journal et de Télérama.
L'émotion soulevée par la profanation d'une nécropole en Alsace, venant après les tueries de Copenhague, de l'Est parisien va clairement être instrumentalisée pour faire passer de nouvelles limitations aux libertés d'opinion, d'expression et de recherche historique. En 1990, il avait fallu la profanation, jamais vraiment élucidée de façon convaincante, du cimetière de Carpentras en mai, pour faire passer à force d'intimidation, l'ahurissante loi Gayssot du 13 juillet . Et encore, cette loi était controversée au sein des communautés juives. Annie Kriegel avait mis en garde dès avril 1990 contre une "insupportable police juive de la pensée" qu'annonçait l'avant-projet de loi.
Le rabbin Moshe Lewin, très répandu ces jours-ci sur les plateaux, a pu accrocher la Hongrie au tableau de déshonneur de la non-lutte contre l'antisémitisme, sans que personne ne lui rappelle certaines spécificités historiques des communautés juives du pays de Kun Bela, et de Rakosi (alias de Roth) développées dans "Quand Israël était roi" des frères Tharaud. Il ne s'agit pas de justifier, mais d'expliquer : au cours des 95 dernières années, trop de Juifs se sont trouvés du côté des oppresseurs du peuple magyar. Non pas en tant que Juifs, mais en tant qu'adeptes du marxisme-léninisme. Enoncer ce fait historique devrait être aussi banal que celui de rappeler les compromissions de certains prélats catholiques romains avec les régimes autoritaires, voire dictatoriaux, de la péninsule ibérique et de l'Amérique Latine. Ils ne l'ont pas fait en tant que Chrétiens, même s'ils ont cru devoir le faire en tant que catholiques. Comme de trop nombreux Juifs se sont compromis avec les héritiers de Lénine en qui ils voyaient des agents d'émancipation. Un discrédit durable, souvent injuste, en est retombé sur les communautés juives. Moshe Lewin ne comprend pas qu'il le ravive en sommant le gouvernement hongrois de rentrer dans le rang en faisant chorus avec le régime national-hollandiste, le gouvernement Merkel etc...
Le Premier ministre d'Israël ne peut pas inviter les Juifs d'Europe à venir s'installer en Israël sans déclencher des polémiques, mais un Grand Rabbin élu de France (*) peut exhorter ses fidèles à être des "ambassadeurs d'Israël" sans être rappelé à l'ordre ou du moins invité fermement à la prudence et à la retenue dans ses propos. C'est bien joli de souhaiter que chaque Juif en France soit un ambassadeur d'Israël, mais après cette provocation en direction des ennemis d'Israël qui vivent aussi en France, on n'est pas fondé à reprocher aux Européens et aux Français d'Europe non juifs de ne pas être capables de protéger leurs concitoyens juifs. C'est un discours de pompier pyromane. Est-ce à nous de payer la facture en termes de battement de coulpes, de repentances, d'excuses, de restrictions des libertés concrètes (au nom des droidloms théoriques et abstraits), de mise en place d'une police encore plus zélote du Net, de la Pensée ?
On s'en prend à Roland Dumas pour avoir simplement paru acquiescer à une formulation provocatrice et simplificatrice de sa pensée concernant les influences s'exerçant sur le Premier ministre, et on a laissé un Grand Rabbin de France dire que tout Juif devrait être un ambassadeur d'Israël. Pauvre Roland Dumas dont le député U.D.I. Meyer Habib demande l'interdiction de facto sur les plateaux de télévision tout en réclamant d'y être plus souvent invité. Cherchez l'erreur...
Ni l'antisémitisme, ni la prétendue islamophobie ne sont les phénomènes les plus réels et les plus graves en Europe et dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française aujourd'hui. Il faut plaindre plutôt les populations qui ne sont pas susceptibles de pouvoir se dire victimes de l'un ou de l'autre : les Goïms non musulmans. Ils sont implicitement placés sous surveillance.
L'académicien Alain Finkielkraut était le mardi 17 février MMXV l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur la chaîne d'info continue BFM TV. Il y a distillé lucidité et aveuglement. Lucidité lorsqu'il a estimé que ses petits-enfants et arrière petits-enfants n'auraient d'autre choix que d'émigrer en Israël si les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe continuaient. Aveuglement lorsqu'il a nié l'existence d'une religion de la Shoah, tout en concédant qu'il puisse y avoir des abus du "devoir de Mémoire". Finkielkraut estime que la Shoah, ce ne sont pas des croyances, mais des faits, et que dans une société viable, il faut qu'il y ait consensus sur les faits.
Non, Monsieur l'Académicien, il n'y a pas consensus sur tous les faits relatifs aux persécutions de Juifs d'Europe pendant la première moitié des années 1940. Sur les politiques menées par le Reich et ses alliés. Sur les intentions. Sur le bilan quantitatif de ces tragédies. Îl y a interdiction légale de permettre l'émergence d'opinions dissidentes, c'est tout. Par des lois qui sont des lois anti-blasphème de l'aveu même de l'avocat activiste Arno Klarsfeld selon lequel on pourra abolir ces lois, la loi française du 13 juillet 1990 en tout cas, après la mort du dernier descendant à la première génération des déportés juifs de France. Oui, il y a bien une religion de la Shoah, un shoacentrisme qui rend fou. Qui a relevé que la relation de la "libération" du camp d'Auschwitz en janvier 1945 par l'Armée Rouge, dans La Pravda, faisait de la mort par projection des victimes sur des barbelés électriques un mode d'exécution de masse ? Certes, La Pravda n'a jamais été réputée pour sa fiabilité. Mais ça devrait amener le public à s'interroger.
Le régime national-hollandiste pourra compter sur l'appui de salauds utiles, à qui l'on donnerait le bon dieu dans confession, dans son entreprise d'apaisement des communautés juives par le moyen d'une nouvelle limitation des libertés d'opinion (des opinions seront nommées crimes et délits), d'expression (l'expression du doute, de l'incroyance sera assimilée à une négation, et celle-ci à un discours de haine antisémite) et de recherche historique (que ma Shoah demeure, telle que fantasmée par Elie Wiesel, imposée par les Klarsfeld). Le député-maire UMP de Coulommiers, Franck Riester, un médiatique quadragénaire ayant bonne presse depuis qu'il a voté en faveur de la loi sur "le mariage pour tous" a déposé un projet de loi alourdissant les peines (amendes astronomiques, emprisonnemment) attachées à l'expression publique de l'incroyance en la version officielle des crimes contre l'humanité que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale ont attribués aux vaincus.
Les projets du régime national-hollandiste vont encore amoindrir les libertés fondamentales....au nom des "droits de l'Homme", de la lutte contre l'antisémitisme et l'islamophobie (et les autres, les Goyim non musulmans ?), vont entretenir au contraire la judéophobie par les exceptions qu'ils créent.
En 2005, une "police juive de la pensée" (Annie Kriegel) ne sera pas plus supportable qu'en 1990, et sera encore davantage contre-productive : les libertés concrètes seront amoindries au nom de l'abstraction droit-de-l'-hommiste. Et l'antisémitisme ne sera pas désarmé pour autant, mais au contraire renforcé.
Nous seront tous perdants.
N O T E S
(*) Rien ne justifie les violences antisémites, mais elles peuvent s'expliquer par certains propos
et certaines attitudes qui ne sont jamais relevés. Comment l'ancien Grand Rabbin de France
Joseph Sitruk pouvait-il ignorer qu'en exhortant les Juifs de France à être des "ambassadeurs
d'Israël" (sic), il les désignait comme des cibles ? Les adversaires et les ennemis de l'Etat
d'Israël ont pu prendre pour un constat ce qui n'était qu'une exhortation : chaque Juif peut être un
ambassadeur d'Israël. Et quand on a des griefs contre un Etat, on s'en prend à ses représentants
quand on ne se contente pas de venir manifester devant son ambassade. Ces propos de Joseph Sitruk étaient d'autant plus irresponsables que le Grand Rabbin de France est un élu. C'est donc
un représentant élu, donc supposé représentatif qui exhortait son public à être les ambassadeurs
d'un Etat, dont le comportement, la politique, sont, à tort et/ou à raison, très controversés de par
le vaste monde.
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Des évènements récents, souvent tragiques, apparemment répétitifs et visant des communautés juives constituent comme une "divine surprise" pour les milieux saisis par des démangeaisons de censure au nom de la lutte contre l'antisémitisme. Ces milieux sont nombreux et influents dans les salles de rédaction, et pas seulement celles d'Arte Journal et de Télérama.
L'émotion soulevée par la profanation d'une nécropole en Alsace, venant après les tueries de Copenhague, de l'Est parisien va clairement être instrumentalisée pour faire passer de nouvelles limitations aux libertés d'opinion, d'expression et de recherche historique. En 1990, il avait fallu la profanation, jamais vraiment élucidée de façon convaincante, du cimetière de Carpentras en mai, pour faire passer à force d'intimidation, l'ahurissante loi Gayssot du 13 juillet . Et encore, cette loi était controversée au sein des communautés juives. Annie Kriegel avait mis en garde dès avril 1990 contre une "insupportable police juive de la pensée" qu'annonçait l'avant-projet de loi.
Le rabbin Moshe Lewin, très répandu ces jours-ci sur les plateaux, a pu accrocher la Hongrie au tableau de déshonneur de la non-lutte contre l'antisémitisme, sans que personne ne lui rappelle certaines spécificités historiques des communautés juives du pays de Kun Bela, et de Rakosi (alias de Roth) développées dans "Quand Israël était roi" des frères Tharaud. Il ne s'agit pas de justifier, mais d'expliquer : au cours des 95 dernières années, trop de Juifs se sont trouvés du côté des oppresseurs du peuple magyar. Non pas en tant que Juifs, mais en tant qu'adeptes du marxisme-léninisme. Enoncer ce fait historique devrait être aussi banal que celui de rappeler les compromissions de certains prélats catholiques romains avec les régimes autoritaires, voire dictatoriaux, de la péninsule ibérique et de l'Amérique Latine. Ils ne l'ont pas fait en tant que Chrétiens, même s'ils ont cru devoir le faire en tant que catholiques. Comme de trop nombreux Juifs se sont compromis avec les héritiers de Lénine en qui ils voyaient des agents d'émancipation. Un discrédit durable, souvent injuste, en est retombé sur les communautés juives. Moshe Lewin ne comprend pas qu'il le ravive en sommant le gouvernement hongrois de rentrer dans le rang en faisant chorus avec le régime national-hollandiste, le gouvernement Merkel etc...
Le Premier ministre d'Israël ne peut pas inviter les Juifs d'Europe à venir s'installer en Israël sans déclencher des polémiques, mais un Grand Rabbin élu de France (*) peut exhorter ses fidèles à être des "ambassadeurs d'Israël" sans être rappelé à l'ordre ou du moins invité fermement à la prudence et à la retenue dans ses propos. C'est bien joli de souhaiter que chaque Juif en France soit un ambassadeur d'Israël, mais après cette provocation en direction des ennemis d'Israël qui vivent aussi en France, on n'est pas fondé à reprocher aux Européens et aux Français d'Europe non juifs de ne pas être capables de protéger leurs concitoyens juifs. C'est un discours de pompier pyromane. Est-ce à nous de payer la facture en termes de battement de coulpes, de repentances, d'excuses, de restrictions des libertés concrètes (au nom des droidloms théoriques et abstraits), de mise en place d'une police encore plus zélote du Net, de la Pensée ?
On s'en prend à Roland Dumas pour avoir simplement paru acquiescer à une formulation provocatrice et simplificatrice de sa pensée concernant les influences s'exerçant sur le Premier ministre, et on a laissé un Grand Rabbin de France dire que tout Juif devrait être un ambassadeur d'Israël. Pauvre Roland Dumas dont le député U.D.I. Meyer Habib demande l'interdiction de facto sur les plateaux de télévision tout en réclamant d'y être plus souvent invité. Cherchez l'erreur...
Ni l'antisémitisme, ni la prétendue islamophobie ne sont les phénomènes les plus réels et les plus graves en Europe et dans ce qu'il est convenu d'appeler la république française aujourd'hui. Il faut plaindre plutôt les populations qui ne sont pas susceptibles de pouvoir se dire victimes de l'un ou de l'autre : les Goïms non musulmans. Ils sont implicitement placés sous surveillance.
L'académicien Alain Finkielkraut était le mardi 17 février MMXV l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur la chaîne d'info continue BFM TV. Il y a distillé lucidité et aveuglement. Lucidité lorsqu'il a estimé que ses petits-enfants et arrière petits-enfants n'auraient d'autre choix que d'émigrer en Israël si les flux migratoires intercontinentaux sud-nord vers l'Europe continuaient. Aveuglement lorsqu'il a nié l'existence d'une religion de la Shoah, tout en concédant qu'il puisse y avoir des abus du "devoir de Mémoire". Finkielkraut estime que la Shoah, ce ne sont pas des croyances, mais des faits, et que dans une société viable, il faut qu'il y ait consensus sur les faits.
Non, Monsieur l'Académicien, il n'y a pas consensus sur tous les faits relatifs aux persécutions de Juifs d'Europe pendant la première moitié des années 1940. Sur les politiques menées par le Reich et ses alliés. Sur les intentions. Sur le bilan quantitatif de ces tragédies. Îl y a interdiction légale de permettre l'émergence d'opinions dissidentes, c'est tout. Par des lois qui sont des lois anti-blasphème de l'aveu même de l'avocat activiste Arno Klarsfeld selon lequel on pourra abolir ces lois, la loi française du 13 juillet 1990 en tout cas, après la mort du dernier descendant à la première génération des déportés juifs de France. Oui, il y a bien une religion de la Shoah, un shoacentrisme qui rend fou. Qui a relevé que la relation de la "libération" du camp d'Auschwitz en janvier 1945 par l'Armée Rouge, dans La Pravda, faisait de la mort par projection des victimes sur des barbelés électriques un mode d'exécution de masse ? Certes, La Pravda n'a jamais été réputée pour sa fiabilité. Mais ça devrait amener le public à s'interroger.
Le régime national-hollandiste pourra compter sur l'appui de salauds utiles, à qui l'on donnerait le bon dieu dans confession, dans son entreprise d'apaisement des communautés juives par le moyen d'une nouvelle limitation des libertés d'opinion (des opinions seront nommées crimes et délits), d'expression (l'expression du doute, de l'incroyance sera assimilée à une négation, et celle-ci à un discours de haine antisémite) et de recherche historique (que ma Shoah demeure, telle que fantasmée par Elie Wiesel, imposée par les Klarsfeld). Le député-maire UMP de Coulommiers, Franck Riester, un médiatique quadragénaire ayant bonne presse depuis qu'il a voté en faveur de la loi sur "le mariage pour tous" a déposé un projet de loi alourdissant les peines (amendes astronomiques, emprisonnemment) attachées à l'expression publique de l'incroyance en la version officielle des crimes contre l'humanité que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale ont attribués aux vaincus.
Les projets du régime national-hollandiste vont encore amoindrir les libertés fondamentales....au nom des "droits de l'Homme", de la lutte contre l'antisémitisme et l'islamophobie (et les autres, les Goyim non musulmans ?), vont entretenir au contraire la judéophobie par les exceptions qu'ils créent.
En 2005, une "police juive de la pensée" (Annie Kriegel) ne sera pas plus supportable qu'en 1990, et sera encore davantage contre-productive : les libertés concrètes seront amoindries au nom de l'abstraction droit-de-l'-hommiste. Et l'antisémitisme ne sera pas désarmé pour autant, mais au contraire renforcé.
Nous seront tous perdants.
N O T E S
(*) Rien ne justifie les violences antisémites, mais elles peuvent s'expliquer par certains propos
et certaines attitudes qui ne sont jamais relevés. Comment l'ancien Grand Rabbin de France
Joseph Sitruk pouvait-il ignorer qu'en exhortant les Juifs de France à être des "ambassadeurs
d'Israël" (sic), il les désignait comme des cibles ? Les adversaires et les ennemis de l'Etat
d'Israël ont pu prendre pour un constat ce qui n'était qu'une exhortation : chaque Juif peut être un
ambassadeur d'Israël. Et quand on a des griefs contre un Etat, on s'en prend à ses représentants
quand on ne se contente pas de venir manifester devant son ambassade. Ces propos de Joseph Sitruk étaient d'autant plus irresponsables que le Grand Rabbin de France est un élu. C'est donc
un représentant élu, donc supposé représentatif qui exhortait son public à être les ambassadeurs
d'un Etat, dont le comportement, la politique, sont, à tort et/ou à raison, très controversés de par
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lundi 16 février 2015
Sortie de Ruth = sortie de route
Madame Ruth (prononcez : Route) Elkrief (prononcez : élkriéffe) est une journaliste de BFM TV née dans la communauté juive de Meknes (Maroc) en 1960. Elle a fait ses premiers pas de journaliste dans des médiats communautaires juifs. C'est ordinairement une journaliste compétente, souriante, agréable à suivre, modérée, sauf sur certains sujets où elle est sous l'influence... de points aveugles (blind spots).
J'avais déjà remarqué comme une certaine hargne à l'encontre de Dieudonné à l'automne 2013. Plus récemment, on avait pu noter l'orientation qu'elle donnait à l'interrogatoire auquel elle avait soumis un Eric Zemmour mal à l'aise et visiblement ému, lui reprochant d'avoir "réhabilité Pétain" dans son essai intitulé "Le suicide français". Ruth Elkrief suggérait également que E. Zemmour était emporté dans une spirale de surenchère pour faire le buzz, aller toujours plus loin dans le bris de tabous, complaire à son lectorat. En somme, son invité ne serait pas totalement sincère.
Ce lundi 16 février 2015, le masque de modération est tombé et une pitoyable censeure est apparue.
Que s'est-il passé, et de quoi s'agit-il ?
Le matin du lundi 16 février 2015, l'ancien président du Conseil Constitutionnel, ancien ministre socialiste des Affaires Etrangères Roland Dumas, était interrogé sur BFM TV par un journaliste vedette de la chaîne d'information continue : Jean-Jacques Bourdin. Roland Dumas évoquait l'action et le discours du Premier ministre Manuel Valls, et en attribuait certains aspects à des personnes qui exerceraient de l'influence sur lui. Quoi de plus évident ? Un homme politique du niveau de Valls s'entoure de conseillers officiels et officieux qui exercent sur lui une influence, ou .... ne servent à rien. Eric Zemmour, dont il était question plus haut, attribuait il y a quelques mois sur I-télé face à Nicolas Domenach, l'ambigüité de Nicolas Sarközy sur des questions de société à l'influence de son épouse Carla Bruni. Personne n'a rien trouvé à y redire.
Mais voilà que Jean-Jacques Bourdin provoque Roland Dumas. Comment ? En lui proposant une interprétation de sa pensée, selon laquelle Manuel Valls serait "sous influence juive". Ce n'était pas le propos de Roland Dumas. Surpris, hésitant, légèrement gêné, celui-ci semble accepter la traduction de sa pensée formulée par le journaliste. Il a ainsi signé son arrêt de mort médiatique. Et pourtant, il était fondé à estimer que Manuel Valls était "sous influence juive" puisque ledit Valls a déclaré il y a peu sur Radio Judaïca :
"Par ma femme, je suis lié de manière éternelle (sic) à la communauté juive et à Israël"
Le soir du lundi 16 février 2015, Ruth-Route Elkriéf recevait Bernard-Henri Lévy. Le "philosophe" a noté que l'auteur initial de la formule concernant Manuel Valls "sous influence juive" était Jean-Jacques Bourdin qui avait piégé Roland Dumas. Ruth-Route Elkriéf a paru condamner les méthodes de son confrère sur le sort professionnel duquel il est permis d'être inquiet, en tout cas sur BFM TV.
Plus tard dans la soirée, Ruth-Route revenait sur le "scandale Dumas" avec d'autres confrères. Celui d'entre eux qui semblait présider le cénacle de journalistes sur le plateau s'est cru autorisé à rappeler l'aveu de Manuel Valls sur Radio Judaïca concernant le rôle de sa femme dans sa relation à la communauté juive et à Israël. Il a tout juste pu commencer à l'évoquer quand Ruth-Route est devenue quasi-hystérique, lui a imposé silence par un "non, ça ne justifie en rien les propos de Roland Dumas, non, non et non. Point (sic)". Autrement dit : tais-toi confrère, où je fais un malheur ! Le masque de Ruth-Route est tombé. Gêné, son confrère a dû se rabattre sur une rediffusion d'un propos de Manuel Valls condamnant les propos de Roland Dumas. Du reste, sur le plateau de TV, le pluralisme était limité, et on était sommé de d'observer un consensus selon lequel l'assentiment de Roland Dumas à l'idée que Manuel Valls serait "sous influence juive" serait "inadmissible", "intolérable".
Roland Dumas n'avait pourtant que constaté ce que l'intéressé lui-même, Valls, avait reconnu sur Radio Judaïca dans un entretien où il qualifiait Dumas de "sale bonhomme" (sic). Et Valls de se vanter de cette influence, probablement pour s'attirer le moment venu les suffrages des auditeurs de Radio Judaïca et d'autres encore.
Ruth-Route Elkriéf a montré son visage de militante communautaire intolérante envers tout soupçon d'irrespect envers les sensibilités de certains éléments des communauté juive. Elle s'est montrée hystérique envers son confrère à qui elle a imposé silence, agacée par le rappel des aveux de Valls sur Radio Judaïca. Ruth a fait ....une sortie de route. Un carton rouge pour Ruth Elkrief.
Voir aussi :
http://jeanmarielallau.blogspot.fr/2015/02/lutte-contre-lantisemitisme-attention.html
Voir aussi :
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